Page 12 - Revue Energie & Stratégie N° 56
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ACTUALITES
              NATIONALES



          LA COOPéRATION

         DANS LE DOMAINE
                  DE L’éNERGIE

                   DURAbLE AU

                 CENTRE D’UN
                     ENTRETIEN
                    MAROCCO-

                      éTHIOPIEN

               à ADDIS-AbEbA

            a coopération entre le Maroc et l’Ethiopie dans le  moins avancés et autres pays en développement d’ici 2030.
            domaine  de  l’énergie  durable a  été  au centre  d’un   Cette  coalition  qui  a  été  initiée  dans  le  cadre  de  la
       Lentretien, le 25 février à Addis-Abeba, entre le ministre   coopération Sud-Sud prônée par le Maroc, a été saluée lors
        éthiopien de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, M. Sileshi   de ce Sommet en recueillant le soutien de plus de 80 pays
        Bekele et l’ambassadeur du Maroc en Ethiopie et à Djibouti,  et institutions.
        Mme Nezha Alaoui M’Hammdi.                            La diplomate marocaine a également abordé avec le ministre
        Lors de cette entrevue, les deux parties se sont penchées  éthiopien, la finalisation des travaux de l’Institut de gestion de
        sur la mise en œuvre de la Coalition pour l’accès à l’énergie  l’eau construit par le Maroc dans la cadre de l’accord signé à
        durable, une initiative créée conjointement par l’Ethiopie et  cet effet à l’occasion de la Visite Royale en Ethiopie en 2016.
        le Maroc, à l’occasion du sommet Action Climat de l’ONU,  A l’issue de cette entrevue, les deux parties se sont engagées
        tenu le 23 septembre 2019 à New York, avec pour objet  à renforcer davantage la coopération entre le Royaume et
        d’assurer  un  accès  à  l’énergie  à  100  %  dans  les  Pays  les  l’Ethiopie.


        Énergies renouvelables :                              qui sont maintenant d’importants producteurs d’énergies
        l’ONU cite le Maroc en exemple                        renouvelables  à  partir  du  double  thermique  éolien  et
                                                              solaire», a déclaré Mme Andersen lors d’une conférence
                                                              de presse conjointe avec le Secrétaire général de l’ONU
                                                              pour la présentation de cet important rapport intitulé
                                                              «Faire la paix avec la nature». La responsable onusienne
                                                              a également appelé les pays en développement à investir
                                                              dans la nature et à amorcer le virage de la transformation
                                                              énergétique, afin d’aboutir à une «économie renouvelée»
                                                              et  respectueuse  de  l’environnement.  Selon  le  rapport
                                                              du PNUE, le monde pourrait s’attaquer en même temps
                                                              aux crises du climat, de la biodiversité et de la pollution.
                                                              Ces  crises  exigent  toutefois  «une  action  urgente  de
            a  Directrice  exécutive  du  Programme  des  Nations-  la part de l’ensemble de la société», a fait valoir, de son
            Unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen,  côté, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
       La cité le Maroc en exemple en matière de promotion  « Les choix des gens comptent », a estimé M. Guterres,
        et  d’investissement  dans  les  énergies  renouvelables,  à  soulignant qu’environ deux tiers des émissions mondiales
        l’occasion de la présentation d’un nouveau rapport majeur   de  CO2  sont  liées  aux  ménages.  «  L’atmosphère  et  les
        des Nations-Unies sur l’environnement.                océans sont devenus des décharges pour nos déchets et
        «Je devrais citer le Maroc à titre d’exemple (…) des pays qui  les  gouvernements  continuent  de  payer  plus  cher  pour
        ont investi, il y a dix ans, dans les énergies renouvelables et  exploiter la nature que pour la protéger», a-t-il déploré,

                                                                er
                                              12  Energie & Stratégie | 1  trimestre 2021
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