L’Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc, Mme Patricia Llombart Cussac a organisé, le 17 mars, un déjeuner-débat auquel ont participé de la Secrétaire générale adjointe du Service européen pour l’action extérieure, Mme Helena König, , le Président de la Fédération de l’Energie, M. Rachid Idrissi Kaitouni, le Secrétaire général du Ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable, M. Mohamed Benyahya, la Directrice du Centre 4C Maroc, Mme Rajae Chafil, la directrice de l’ONHYM, Mme Amina Benkhadra et Mme Miriem Bensalah-Chaqroun, industrielle.
Les entretiens ont porté sur le rôle du secteur privé dans une transition bas carbone résiliente au changement climatique et comment assurer la transition et la sécurité énergétique, décarboner l’économie, protéger la biodiversité, renforcer l’intégration via un partenariat vert concret, avec des opportunités à saisir.
En effet, la Commission européenne avait proposé en juillet 2021 d’établir un « mécanisme d’ajustement carbone aux frontières » pour taxer dès 2023 certaines importations au prix du marché carbone européen, en fonction des émissions liées à leur production.
Cependant au-delà des contraintes que cette taxe carbone engendrerait pour l’industrie et pour l’export, elle constitue une opportunité pour renforcer la compétitivité du “Made in Morocco” et faire du Royaume une destination de production industrielle neutre en carbone.
D’ailleurs, la 15e Conférence de l’Energie organisée, le 14 mars à Rabat par la Fédération de l’Energie amis l’accent sur la transition énergétique qui a le double objectif d’avantager la production locale et le transport des personnes et des marchandises avec une faible empreinte carbone.