BONNE ET HEUREUSE 

ANNEE 2025

Le Président et les membres du bureau de la Fédération 

de l’Energie souhaitent à l’ensemble des membres 

et partenaires de la Fédération de l’Energie 

UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2025

 

 

 



La Cour des comptes a recommandé de placer la Commission nationale des changements climatiques et de la diversité biologique, directement sous la tutelle du Chef du gouvernement, eu égard à son caractère stratégique.

Dans son rapport annuel 2023-2024, la Cour préconise aussi de mettre en place des modalités de coordination, et de responsabilisation des parties prenantes clés, et d’actualiser les stratégies et les plans nationaux d’atténuation et d’adaptation en définissant, notamment, des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables et temporels ainsi que des modalités de suivi et d’évaluation de leur mise en œuvre.

Le rapport recommande également de mettre en place des plans d’adaptation territoriaux spécifiques à chaque territoire avec des objectifs clairement définis ainsi que les moyens mis à leur disposition pour les atteindre et les modalités de suivi et d’évaluation de leur mise en œuvre, en plus d’instaurer un système intégré de suivi et d’évaluation des actions d’atténuation et d’adaptation, en veillant à l’interconnexion des sources de données des principales parties prenantes, ainsi qu’à la définition de leurs responsabilités dans le processus de collecte des données.

De même, la Cour préconise de mettre en place des mécanismes permettant une meilleure identification, estimation des besoins et suivi des investissements climatiques, et de renforcer le rôle du secteur privé dans le financement climatique par la mise en place d’incitations adéquates, et l’amélioration du cadre du partenariat public-privé.

Pour ce qui est des actions nationales pour faire face au changement climatique, en dépit des efforts déployés, les initiatives et les mesures prises par le ministère chargé du développement durable, dans le cadre des stratégies et plans liés au changement climatique, se heurtent à de multiples difficultés, explique le rapport.

Ces dernières, souligne-t-on, affectent la mise en œuvre des actions climatiques prévues et ainsi l’atteinte des objectifs fixés en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et du renforcement des capacités du pays à s’adapter aux effets du changement climatique. À titre d’exemple, la part des énergies renouvelables n’a représenté que 9% de la consommation énergétique intérieure brute en 2022 et 22% de la production d’électricité en 2023.

Dans le même contexte, la mission de contrôle sur l’agriculture face aux changements climatiques a révélé qu’en dépit des efforts déployés au cours des dernières décennies, leur impact reste insuffisant en raison de la coordination et de la synergie limitées entre les stratégies agricoles et les orientations stratégiques liées aux changements climatiques. Cela s’applique aux mesures prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole, où le volume d’émissions enregistré en 2018 (20.729 gigagrammes) est équivalent au volume d’émissions prévu en 2020 (20.921 gigagrammes) selon le scénario de référence.

Dans ce cadre, la Cour recommande de veiller à l’élaboration et à la mise en œuvre des plans d’action thématiques et des plans agricoles régionaux prévus par la stratégie “Génération Green”, tout en procédant aux ajustements nécessaires afin d’assurer leur convergence et leur synergie avec les stratégies nationales relatives aux changements climatiques, et d’adopter, au niveau du secteur agricole, une approche systémique permettant la cohérence et la complémentarité entre les objectifs du développement durable et les mesures d’atténuation des GES et d’adaptation aux effets des changements climatiques.
Il s’agit aussi d’accélérer la réalisation des projets d’irrigation par les eaux non conventionnelles, grâce notamment au dessalement de l’eau de mer, et encourager davantage l’utilisation des énergies renouvelables dans le domaine de l’irrigation, tout en veillant à un contrôle de proximité de l’usage de l’eau d’irrigation afin d’assurer sa rationalisation.
Au niveau du développement territorial et gestion des services publics locaux, la Cour relève, dans le cadre de la mission du contrôle sur l’approvisionnement en eau potable, que les ressources hydriques mobilisées restent insuffisantes pour répondre aux besoins nationaux. En effet, plus de 50% des ressources en eau de surface sont concentrées dans les deux bassins qui couvrent 7% de la superficie du Royaume. De plus, il est prévu que les besoins nationaux en eau augmentent de 44% à l’horizon 2050.

De même, les réseaux d’adduction et de distribution connaissent d’importantes pertes d’eau, estimées à 653 millions de m3 par an, dont 320 millions de m3 de l’eau potable. Le rapport souligne que l’élaboration de plusieurs conventions de partenariat soulève des lacunes tenant surtout au manque de convergence. S’y ajoutent le retard dans la réalisation des projets de raccordement des bassins versants, les travaux de construction de six barrages, ainsi que des difficultés dans l’exécution de 78 projets portant sur la production et la distribution de l’eau potable, dont le coût global s’élève à 3,9 MMDH.

Ainsi, la Cour recommande de veiller à donner la priorité à l’approvisionnement de la population en eau potable, et d’accélérer la cadence d’exécution des projets programmés dans ce sens, en particulier les grands projets structurants, tout en assurant la cohérence et la convergence des interventions des différents acteurs, et en activant les mécanismes d’évaluation et de suivi des projets. La Cour préconise également de réaliser des contrôles réguliers sur les réseaux de distribution de l’eau potable, et d’entreprendre les mesures nécessaires pour en améliorer le rendement, et ce en surveillant, de manière proactive, les fuites d’eau et les branchements illégaux auxdits réseaux.

En outre, la Cour préconise la promotion de la recherche scientifique et technologique dans le domaine de l’eau, à travers l’établissement de partenariats entre les différents départements gouvernementaux concernés d’une part, et les universités et les écoles supérieures d’autre part. Ces partenariats pourront cibler notamment le développement des techniques utilisées pour réduire le coût de production de l’eau non-conventionnelle, en particulier le dessalement, tout en tenant compte de la dimension environnementale.

S’agissant du parc de véhicules et d’engins des collectivités territoriales et de leurs groupements, dont les dépenses de fonctionnement se sont établies durant la période 2016-2022 à 6,2 MMDH, la Cour a relevé que sa gestion n’est pas encadrée par un dispositif juridique complet, et souffre d’un manque de coordination et de convergence de visions entre les différents intervenants quant aux moyens à même d’instaurer une approche intégrée et globale. 

De plus, les pratiques actuelles de la gestion de ce parc révèlent un manque d’efficacité et entravent son utilisation optimale pour l’exercice des attributions essentielles des collectivités territoriales. Ainsi, les acquisitions effectuées entre 2016 et 2023 ont concerné à hauteur 77% des véhicules légers classés CI (conduite intérieure) et des véhicules utilitaires de moins de 3,5 tonnes. Ainsi, la Cour recommande de mettre en place un cadre juridique, institutionnel et organisationnel clair, intégré et actualisé, qui régit la gestion du parc de véhicules et d’engins des collectivités territoriales. Elle a également préconisé d’adopter une politique d’acquisition claire, en se basant sur des critères rigoureux permettant une identification rationnelle des besoins en véhicules et en engins, en fonction des priorités liées à l’exercice des compétences et à la continuité des services publics, tout en veillant à rationaliser l’exploitation des composantes du parc.

Pour ce qui est des prestations d’études techniques au niveau des collectivités territoriales, la Cour relève qu’un ensemble de textes juridiques encadrant ces prestations n’ont pas été mis à jour pour s’adapter aux évolutions continues de ce secteur. Elle enregistre également une concentration des commandes publiques y afférentes sur un nombre limité de bureaux d’études, En effet, 7% des bureaux d’études ayant obtenu des marchés publics relatifs à ces prestations, y compris les groupements, ont remporté 34% du nombre total de ces marchés, et 33% de leur montant. Concernant les bons de commande, 2% des bureaux d’études ont bénéficié de 24% du nombre total de ces prestations et de 24% de leur montant total.
De plus, la Cour note des déficiences dans la définition des besoins et dans l’exécution et le suivi des études, ce qui affecte la qualité de leurs résultats. Il a été, également, constaté une disparité entre les régions quant au taux des projets, réalisés ou en cours de réalisation, issus des études techniques. Ce taux varie, au niveau de huit (8) régions, entre 20% et 92%. En outre, des études, d’un montant dépassant 103,8 MDH ont été réalisées sans qu’aucun projet d’équipement n’en découle. En conséquence, la Cour recommande de mettre à jour les textes législatifs relatifs aux prestations d’études techniques, et de renforcer les capacités professionnelles des ressources humaines des collectivités territoriales pour une gestion efficace des différentes étapes de l’exécution des commandes publiques relatives aux études. De plus, elle préconise l’instauration de mécanismes de coordination efficaces et efficients entre les différents intervenants afin de concrétiser les études techniques réalisées en projets d’équipement.

Concernant la gestion des fourrières communales dans la région Casablanca-Settat, la Cour relève que ces services nécessitent davantage d’encadrement juridique et de modernisation des modes de leur gestion. Ainsi, 97% des fourrières ne disposent pas d’arrêtés de leur création et 76% sont de simples terrains non aménagés. De plus, 50% de la flotte des véhicules d’enlèvement et de remorquage dépassent 20 ans, ce qui pourrait compromettre la continuité de ce service.

Ainsi, la Cour recommande de mettre en place un cadre juridique qui régit ce genre de prestations, explicitant et précisant la relation entre l’ensemble des intervenants concernés, et de développer un système d’information de gestion des fourrières et des services offerts aux usagers susceptible d’être généralisé à l’ensemble des collectivités territoriales. La Cour préconise également de fixer des règles et des critères pratiques pour la création des fourrières eu égard aux exigences requises pour offrir des services de qualité aux usagers, et de réguler l’activité d’enlèvement et de remorquage des véhicules mis en fourrière via l’adoption d’un cadre contractuel régissant la relation entre les communes concernées et les professionnels chargés de cette activité. De même, elle recommande d’adopter le mode du guichet unique pour faciliter les opérations de retrait des objets mis en fourrière par leurs propriétaires, et d’accélérer les procédures d’assurance des fourrières contre les risques et incidents.

S’agissant de la gestion du contentieux par les communes de la région de Rabat-Salé-Kénitra, le nombre total de jugements et d’arrêts définitifs émis à l’encontre de ces communes durant la période 2017-2022 s’élève à 437, pour un montant total avoisinant 635 MDH.

A ce titre, la Cour a enregistré le faible taux d’exécution des jugements et arrêts définitifs prononcés à l’encontre des communes, ce qui a entraîné un cumul important. En effet, 179 jugements et arrêts définitifs d’un montant de 560 MDH n’ont pas été exécutés. Les lacunes enregistrées sont dues principalement à l’insuffisance des crédits alloués à l’exécution des jugements et arrêts définitifs, ajoute le rapport, précisant que ces crédits n’ont pas dépassé 25% du montant global. A ceci s’ajoutent les insuffisances liées aux ressources humaines communales chargées de la gestion du contentieux, au laxisme constaté dans la défense des droits et intérêts des communes, en plus de la non adoption d’une approche proactive et préventive dans la gestion des litiges.

Aussi, la Cour recommande de mettre en place une stratégie de gestion du contentieux des collectivités territoriales, reposant sur trois piliers, à savoir la prévention du contentieux, le recours aux solutions alternatives pour régler les différends, ainsi que la gestion efficace du contentieux en cas de survenance. Elle a incité également les communes à prendre les mesures nécessaires pour défendre leurs intérêts et à recourir aux services et au conseil de l’agent judiciaire des collectivités territoriales.

En outre, la Cour recommande de suivre l’exécution des jugements et des arrêts définitifs et d’éviter leur accumulation, et de renforcer les capacités professionnelles des ressources humaines chargées de la gestion du contentieux. Dans le cadre de l’assistance qu’elle prête au parlement dans les domaines de contrôle des finances publiques, et conformément au premier alinéa de l’article 148 de la Constitution et aux dispositions de l’article 92 de la loi n° 62.99 portant code des juridictions financières telle qu’elle a été modifiée et complétée par la loi n° 55.16, la Cour a communiqué à la Chambre des représentants des informations et des données concernant les questions et les consultations émanant de cette Chambre afin que la commission de contrôle des finances publiques, relevant de cette dernière puisse exercer sa fonction de contrôle. Il s’agit de quatre thèmes concernant le Programme de réduction des disparités territoriales et sociales en milieu rural, la Stratégie nationale de lutte contre l’analphabétisme 2011-2020, le Programme “Intelaka”, et le Plan gouvernemental pour l’égalité “Ikram”.








Le Conseil de Surveillance de TAQA Morocco réuni, le 29 novembre 2024, a pris acte de la démission de M. Omar Alaoui M’hamdi de son mandat de Membre du Directoire, pour poursuivre d’autres ambitions en dehors du Groupe TAQA Morocco. M. Omar Alaoui M’hamdi occupait également les fonctions de Directeur Général-Adjoint. 

Le Conseil de Surveillance de TAQA Morocco a également pris acte de la décision de Mme Fatima Bendahbia de faire valoir son droit à la retraite. Mme Fatima Bendahbia occupait également les fonctions de Chief Operating Officer. 

Réuni le jour même, le Conseil de Surveillance de Jorf Lasfar Energy Company 5&6, filiale de TAQA Morocco, a pris acte de la démission de Monsieur Omar Alaoui M’hamdi et de Madame Fatima Bendahbia de leur mandat de Membres du Directoire de la filiale. 

TAQA Morocco et Jorf Lasfar Energy Company 5&6 remercient vivement Monsieur Omar Alaoui M’hamdi pour son engagement et sa contribution dans le développement de TAQA Morocco au cours de ces vingt dernières années durant lesquelles, il a participé aux principaux projets industriels et opérations financières qui ont façonné le succès de l’entreprise. Les Conseils de Surveillance ont également rendu hommage à l’apport de Madame Fatima Bendahbia dans les différentes phases de transformation de l’entreprise et souligné son expertise technique dans la consolidation des performances opérationnelles de la centrale thermique de Jorf Lasfar. 

Le Conseil de Surveillance de TAQA Morocco a décidé de nommer : 

  • M. Mehdi Belghiti, en qualité de Membre du Directoire ; 
  • M. Zakaria Fafouri, en qualité de Membre du Directoire. 

Le Conseil de Surveillance de Jorf Lasfar Energy Company 5&6, a décidé de nommer également :

  • M. Zakaria Fafouri, en qualité de Membre du Directoire ; 
  • M. Hicham Chad, en qualité de Membre du Directoire.

Mehdi Belghiti a débuté sa carrière en 2002 au sein de la banque d’affaires CFG Group. En 2004, il intègre le Groupe COMANAV en qualité de Secrétaire Général avant d’être nommé, après la privatisation de la société par CMA CGM, Directeur Général Délégué. 

En 2008, il rejoint le Groupe ADDOHA en qualité de Directeur Général Adjoint en charge des Finances et des Ressources. En octobre 2012, il intègre TAQA Morocco en qualité de Directeur du Pôle Support puis devient Membre du Directoire de Jorf Lasfar Energy Company 5&6 en 2015 et Directeur du Pôle Business Support et Transformation en 2022. Monsieur Mehdi Belghiti est diplômé de l’Ecole Polytechnique de Lausanne.

Zakaria Fafouri dispose de plus de 28 ans d’expérience professionnelle dans le domaine de l’audit, du conseil et de la finance. Il a débuté sa carrière en 1996 à PwC, où il a passé une quinzaine d’années dans la supervision de missions d’audit et de conseil au Maroc et à l’international en tant que Associate Partner.

Fafouri a intégré ensuite le Groupe TAQA Morocco en 2012 tant que Directeur Financier, où il a développé une expertise dans des opérations financières d’envergure sur le marché marocain.

Zakaria Fafouri est titulaire du Diplôme National Français d’Expertise Comptable.

Hicham Chad occupe le poste de Directeur du Business Development de TAQA Morocco. Il a débuté sa carrière en 2006 au sein du cabinet Ernst & Young où il a conduit plusieurs missions en audit et conseil. 

Il a rejoint le Groupe TAQA Morocco en 2012 au poste de Directeur Financier de Jorf Lasfar Energy Company 5&6, puis de Directeur du Business Development et de la structuration financière, où il a développé une expertise dans la conduite de projets de croissance et de transformation. Il possède une expérience significative dans le secteur de l’énergie bas carbone, infrastructure et renouvelable.

Hicham Chad est diplômé du cycle normal de l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (ISCAE), il est titulaire du CFA (Chartered Financial Analyst) et il est également expert-comptable titulaire du Diplôme National Français d’Expertise Comptable.

Le Conseil de Surveillance a félicité les nouveaux membres nommés au sein des Directoires de TAQA Morocco et de Jorf Lasfar Energy Company 5&6, et leur a souhaité plein succès dans la conduite des projets de développement de l’entreprise. 




Le directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), Tarik Hamane, et la directrice de la KfW (Kreditanstalt für Wiederaufbau) au Maroc, Janne Rajpar, ont signé un contrat de prêt octroyé par la coopération allemande à travers la KfW d’un montant global de 50 millions d’euros (M€) pour le financement d’un programme d’approvisionnement en eau potable résilient au climat.

Ce programme vise la sécurisation et le renforcement de l’approvisionnement en eau potable dans plusieurs agglomérations (Ghafsai, El Hajeb, Ain Legdah, Bouderbala, Souk Lgour et M’Haya), ainsi que l’amélioration des performances des systèmes d’approvisionnement en eau potable dans plusieurs régions du Royaume, indique un communiqué de l’ONEE.

Ce concours financier s’inscrit dans le cadre d’une coopération fructueuse et diversifiée entre l’ONEE et la coopération allemande dans le secteur de l’eau potable qui remonte au début des années 80, avec intégration de la composante résilience en matière de production d’eau potable, fait savoir la même source.



Le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, et le Responsable régional du secteur de l’eau pour l’Afrique du Nord à la Banque allemande de développement (KfW – Kreditanstalt für Wiederaufbau), Jan Schilling, ont signé à Rabat, une convention de 100 millions d’euros (M€) pour le financement du programme d’appui aux politiques climatiques au Maroc.

Ce programme vise à soutenir les mesures liées à la résilience du Maroc face au changement climatique et à la transition vers une économie à faible émission de carbone.

S’exprimant à cette occasion, M. Lekjaa a mis en avant la qualité de la coopération maroco-allemande, en particulier à travers la KfW, pour répondre aux enjeux du changement climatique et accompagner la transition écologique.

Il a également insisté sur l’importance croissante de la résilience climatique dans les logiques budgétaire et économique, rappelant la priorité accordée par le Royaume à la recherche d’une économie verte et à l’intensification des actions à l’avenir.

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a salué la collaboration fructueuse entre le Maroc et l’Allemagne, notamment dans le domaine de l’agriculture, estimant que cette signature est le reflet d’une coopération exemplaire.

De son côté, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a souligné la nécessité de la lutte contre le changement climatique, notamment en ce qui concerne la gestion de l’eau, avec un accent particulier sur le dessalement et l’économie de l’eau.

Le Maroc s’inscrit dans le développement des énergies de demain qui jouent un rôle de plus en plus prépondérant.

L’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne à Rabat, Robert Dölger, a, quant à lui, relevé que la signature de cette convention se veut un symbole fort d’une coopération exemplaire, marquée par une confiance mutuelle et une collaboration fructueuse sur un agenda commun visant à relever les défis majeurs.

Dans ce sillage, il a noté l’urgence d’agir immédiatement face aux enjeux de changement climatique, vu que la question du climat constitue une priorité stratégique pour l’avenir.

S’agissant de la directrice du bureau de la KfW au Maroc, Janne Rajpar, elle a fait savoir que la lutte contre le changement climatique constitue un pilier central et emblématique de la coopération avec le Maroc.

A l’issue de cette cérémonie, à laquelle a également pris part le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Zakaria Hachlaf, MM. Lekjaa et Dölger se sont félicités du niveau des liens de partenariat entre le Maroc et l’Allemagne, tout en affirmant leur volonté d’œuvrer à leur renforcement.





Les défis et les opportunités de l’avenir énergétique du Maroc ont été au cœur de la 9e édition du Colloque X-Maroc qui s’est tenue à Casablanca, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Initié par le groupe X-Maroc (Association marocaine des anciens élèves de l’Ecole polytechnique), ce colloque, qui a réuni près de 300 participants, a été l’occasion de débattre notamment des enjeux liés à la souveraineté énergétique, ainsi que de mener des réflexions sur les stratégies et innovations nécessaires pour relever les défis énergétiques de demain et saisir les opportunités industrielles et économiques.

Intervenant à l’ouverture de cet événement, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a affirmé que le secteur énergétique connaît, depuis 2021, un véritable point d’inflexion et devra être marqué par un choc d’investissement particulièrement en matière d’énergies renouvelables (EnR).

“Nous avons ajouté 1,5 gigawatts (GW) en capacité à partir d’énergies renouvelables, issus principalement du solaire et de l’éolien, nécessitant 17 milliards de dirhams d’investissements. Ceci nous a permis d’atteindre une part de 44% de la capacité installée issue d’énergies renouvelables, contre 37% en 2021. De même, nous avons accordé 2 GW d’autorisations depuis 2021, un record pour les énergies renouvelables”, a-t-elle rappelé.

En outre, la ministre a appelé à une plus grande mobilisation autour de ce changement du mode opératoire, dans le but de consolider ce choc d’investissement. “D’ici à 2030, il faudra accélérer les investissements dans les énergies renouvelables afin d’augmenter la capacité de 7 GW issus du renouvelable, nécessitant 7 milliards d’euros d’investissements”.

Et de préciser : “L’objectif est de tripler les investissements annuels dans ce segment, tout en multipliant par 5 les investissements dans les réseaux électriques”.

De son côté, le président du groupe X-Maroc, Jamal M’Hamdi, a mis en avant les réalisations dans le domaine de la transition énergétique, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

“Ce colloque s’inscrit dans le cadre de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI et des engagements du Maroc dans la lutte contre les changements climatiques. À travers ce colloque, nous ambitionnons de nourrir le débat national sur les enjeux énergétiques du Royaume et d’apporter des solutions novatrices et pragmatiques en vue de réussir notre transition énergétique”.

Pour sa part, le directeur ge ne ral de l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES), Mohammed Tawfik Mouline, a mis l’accent sur l’hydrogène vert comme l’une des filières d’avenir de l’énergie au Maroc, ainsi que sur les opportunités à saisir et les risques à anticiper.
“Le Maroc dispose d’un potentiel considérable en matière solaire et éolienne pour fournir une source fiable d’énergies renouvelables pour la production d’hydrogène vert. Cela donne la possibilité à notre pays de se positionner dans le futur comme l’un des principaux pays exportateurs d’hydrogène vert”.

D’après lui, la production à bas prix d’hydrogène vert favoriserait également la décarbonation de l’économie nationale, particulièrement l’industrie chimique et les transports publics.

Mouline a aussi souligné que le Royaume, fort de ses atouts et conscient du développement technologique en cours, dispose d’une “Offre Maroc” qui couvre l’ensemble de la chaîne de valeurs d’une filière hydrogène et d’une charte de l’investissement comprenant un dispositif relatif aux projets d’investissements à caractère stratégique.

Sur le même sujet, il évoqué une simulation entreprise par l’IRES concernant l’hydrogène vert, avant de recommander une série de mesures permettant de réussir l’implémentation d’une filière d’hydrogène vert au Maroc.

Ce colloque s’articule autour de trois panels traitant de “La diversification du mix énergétique, investissements et partenariats”, de “La croissance économique et transition énergétique” et de “L’évolution du contexte réglementaire et innovation”.

Rappelons-le, le groupe X-Maroc compte plus de 600 membres, dont plusieurs occupent de hautes fonctions dans les secteurs public et privé.

En plus de sa vocation de resserrer les liens de confraternité de solidarité et d’entraide entre ses membres, l’association a pour but de contribuer à l’effort national de développement culturel, technologique et économique.





La Banque mondiale a approuvé un financement de 250 millions de dollars pour renforcer la résilience du système agroalimentaire au Maroc face au changement climatique, tout en améliorant la sécurité et la qualité des aliments.

“Le nouveau programme vise à renforcer la résilience climatique et la gestion des risques dans l’agriculture pluviale en favorisant des pratiques climato-intelligentes, et en améliorant la gestion de l’eau et des sols grâce à l’agriculture de conservation”, indique, dans un communiqué, l’institution financière internationale, basée à Washington.

Le programme contribuera en outre à améliorer les moyens de subsistance et la qualité des emplois en stabilisant les rendements, et en atténuant les risques climatiques, notamment par la promotion de l’agriculture sans labour et l’augmentation de la superficie couverte par les systèmes d’assurance agricole réformés.

Cette initiative renforcera également la sécurité alimentaire, la qualité des aliments et la sécurité nutritionnelle en soutenant l’expansion de l’agriculture biologique sur 25 000 hectares, en améliorant le contrôle de la qualité de l’huile d’olive, et en atténuant les risques sanitaires liés aux aliments au niveau de la distribution grâce à l’amélioration des normes sanitaires dans environ 1200 points de vente alimentaires.

Selon la Banque mondiale, le programme vise également à aider les agriculteurs à produire et commercialiser des denrées alimentaires de qualité, tout en augmentant leurs revenus grâce à un meilleur accès aux marchés. Il permettra aussi de réduire les pertes et le gaspillage alimentaires, de renforcer les capacités des secteurs public et privé et de sensibiliser à la sécurité nutritionnelle. Au total, le programme devrait bénéficier à 1,36 million de personnes, dont près de 120 000 agriculteurs et plus d’un million de consommateurs, grâce à l’amélioration de la sécurité sanitaire et nutritionnelle des aliments.
« En soutenant une mise à l’échelle ambitieuse de pratiques agricoles climato-intelligentes, ce programme innovant appuyé par la Banque mondiale aidera le Maroc à créer des emplois verts dans les zones rurales et à renforcer la sécurité alimentaire nationale, conformément au programme Génération Green 20202030 du pays », a déclaré Ahmadou Moustapha Ndiaye, Directeur Pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte.

Un don de 5 millions de dollars du Fonds pour une planète vivable (LPF) “viendra renforcer stratégiquement le programme, en soutient aux petits exploitants agricoles, pour mettre en œuvre un système innovant d’incitations découplées, facilitant leur transition des pratiques agricoles conventionnelles vers des pratiques climato-intelligentes”, indique le communiqué.



L’état des lieux, les usages et les perspectives des applications nucléaires au Maroc ont servi de fil conducteur pour une rencontre organisée à Rabat, à l’initiative de l’Université Mohammed V et Women in Nuclear Morocco (WiN Morocco) avec la participation d’experts marocains et étrangers.

Cet événement vise à mettre en lumière les avancées du secteur nucléaire, à favoriser le dialogue entre chercheurs, décideurs et industriels notamment sur les applications médicales et industrielles du nucléaire et à sensibiliser aux enjeux liés à la sécurité, l’innovation et au développement durable.

`L’événement, présidé par la présidente de WiN Maroc, Khadija Bendam, et Pr Rajaa Cherkaoui, pionnière de la recherche dans les sciences nucléaires et membre de WiN Maroc, a été marqué par un panel consacré aux avancées et aux ambitions du Royaume dans ce domaine.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a exposé les progrès cumulés par le Maroc dans le secteur au cours des dernières années. Les efforts du Royaume, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, lui ont permis d’atteindre 44,3 % de capacité énergétique issue des énergies renouvelables, équivalant aux besoins de la ville de Meknès, a-t-elle rappelé, tout en mettant en avant les plans ambitieux visant à tripler les investissements dans les énergies renouvelables d’ici 2030.

Sur le même registre, Mme Benali a insisté sur l’importance des applications pacifiques du nucléaire, en citant des avancées significatives dans des domaines tels que la médecine, essentiellement à travers la radiothérapie et l’imagerie, ainsi que dans les secteurs industriel, agricole et de la recherche.

Les débats d’experts au cours de cette rencontre ont été axés sur les usages pacifiques du nucléaire, lesquels s’étendent à des secteurs clés : santé (radiothérapie et imagerie médicale), industrie, agriculture et recherche scientifique, portés notamment par les travaux du Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques Nucléaires (CNESTEN).

Le rôle du Maroc en matière de régulation, de sureté et sécurité radiologique et de coopération internationale, les perspectives scientifiques sur l’innovation et les usages nucléaires en médecine ont été aussi au menu des discussions.

L’accent a été également mis sur les systèmes nucléaires novateurs conçus pour renforcer la sûreté, améliorer la durabilité, optimiser l’efficacité énergétique, mais également sur le rôle primordial des femmes dans le secteur nucléaire et l’importance d’une transition énergétique à la fois inclusive et durable.




Les participants à une table ronde sur “La transition énergétique et ses perspectives économiques et environnementales” ont plaidé à Rabat, pour l’intensification des efforts pour promouvoir l’utilisation des ressources énergétiques propres, en vue de soutenir la croissance économique et préserver l’écosystème.

Lors de cette session tenue dans le cadre du “Congrès du futur”, organisé par le Parlement marocain avec ses deux Chambres, en collaboration avec la “Fondation des Rencontres du Futur”, la Chambre des Députés et le Sénat de la République du Chili, les intervenants ont souligné que la transition vers des énergies propres, dont notamment l’hydrogène vert, permettra de réduire les coûts énergétiques et de diminuer la dépendance vis-à-vis des marchés internationaux.

S’exprimant à cette occasion, le ministre chilien de l’énergie, Diego Pardow Lorenzo, a relevé que la transition vers une économie décarbonisée nécessite des alternatives aux énergies traditionnelles utilisées par les industries nationales.

La production d’énergie à partir de ressources propres réduira le coût énergétique, vu que l’importation de sources énergétiques traditionnelles exige d’importantes ressources financières, a indiqué M. Lorenzo, notant que la transition vers l’utilisation d’énergies propres contribuera également à réduire la dépendance à l’égard du marché commercial international.
Le ministre chilien a souligné que son pays et le Maroc partagent les mêmes défis en matière d’énergies renouvelables et disposent des mêmes potentialités naturelles pour atteindre cette transition énergétique, ajoutant que le Maroc a réalisé d’importants progrès dans ce domaine, notamment dans les secteurs de l’automobile et de l’agroalimentaire.
Pour sa part, le président de l’Université euro-méditerranéenne de Fès, Mostapha Bousmina, a passé en revue les potentialités dont jouit le Royaume en matière d’énergies renouvelables, telles que l’énergie éolienne et solaire, ainsi que les différentes stratégies lancées en la matière, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Il a également évoqué l’ambition du Maroc de produire des batteries pour les véhicules électriques, ainsi que les accords signés dans ce domaine avec plusieurs partenaires internationaux, considérant que la question du dessalement de l’eau de mer, notamment dans les régions touchées par le stress hydrique, revêt une importance particulière surtout que le Royaume aspire à dessaler 1,7 milliards de mètres cubes par an d’ici 2030 grâce aux installations mises en place à cet effet.

D’autres interventions ont relevé l’importance des énergies renouvelables face au changement climatique et aux défis du développement durable, soulignant que la transition énergétique nécessite de relever plusieurs défis, notamment les coûts initiaux élevés de l’installation de ces énergies et l’accès aux technologies propres.

Le Congrès du Futur est l’occasion pour les parlementaires, les responsables gouvernementaux, les scientifiques, les chercheurs et les acteurs d’échanger leurs points de vue sur les questions qui concernent l’avenir de l’humanité.

Au menu de cette édition figuraient plusieurs questions d’actualité, notamment les défis auxquels est confronté le monde de demain, le changement climatique, les migrations internationales, la promotion de la paix et de la sécurité dans le monde, la sécurité alimentaire et la coopération Nord-Sud.

La conférence a abordé également les défis mondiaux en matière de santé, la transition énergétique et ses perspectives, la transformation des relations humaines et des liens sociaux au 21e siècle, les effets de l’intelligence artificielle sur l’économie et la société, la promotion de la tolérance et de l’égalité des sexes, et l’Afrique en tant que continent de l’avenir.



Les participants à un atelier organisée dans le cadre de la 2è édition des Assises nationales de la régionalisation avancée ont appelé à Tanger, à la fédération des efforts des régions afin de relever les défis liés au stress hydrique au Maroc.

Lors de cet atelier, initié sous le thème “La sécurisation de l’approvisionnement en eau dans le contexte du stress hydrique, les défis actuels et les perspectives”, ils ont mis l’accent sur l’importance majeure des projets lancés dans le domaine d’approvisionnement en eau, notamment les projets d’interconnexion des bassins et de gestion intégrée des ressources hydriques, à même de remédier à la problématique du déficit en eau potable et d’irrigation dans certaines régions.

Les intervenants ont, en outre, mis en avant les divers projets réalisés par les régions et les départements ministériels concernés, avec pour objectif de mobiliser les ressources en eau nécessaires et faire face aux défis liés à l’évaporation des eaux des barrages et à la protection contre les dangers d’inondations.

Dans ce cadre, le président du Conseil de la région Fès-Meknès, Abdelouahad El Ansari, a souligné l’impératif de traiter la question du stress hydrique dans les différentes régions du Royaume en tant que “phénomène structurel”, ainsi que de renforcer la solidarité entre celles disposant de ressources en eau abondantes et celles qui en manquent.

Il a pointé du doigt les différentes contraintes et défis liés à la surexploitation des eaux souterraines, à la pollution des vallées causée par les activités industrielles et à l’adoption de certaines cultures hydrovores.

S’agissant des programmes et mécanismes adoptés pour la gestion de l’eau au niveau de la région Fès-Meknès, M. El Ansari a fait savoir qu’ils portent notamment sur l’accélération de la construction des barrages et des lacs collinaires et la réalisation de puits et de forages pour assurer l’approvisionnement en eau potable des zones enclavées.

Pour sa part, le président du conseil de la région de Béni Mellal-Khénifra, Adil Barakat, a estimé que le changement climatique a considérablement affecté les ressources en eau de la région, notant que la station de dessalement d’eau de Jorf Lasfar, fournira non seulement de l’eau pour les activités industrielles de l’OCP, mais aussi de l’eau potable pour les villes de toute cette région. Parmi les principaux projets liés à la gestion de l’eau dans la région, figure le projet de l’OCP pour le traitement des eaux usées, l’irrigation des espaces verts et la préservation des ressources en eau, a ajouté M. Barakat, insistant sur l’importance de l’interconnexion des bassins hydrauliques pour promouvoir les activités agricoles et garantir l’approvisionnement de la population en eau potable.

De son côté, le directeur général de l’ingénierie hydraulique au ministère de l’Équipement et de l’Eau, Abdelaziz Zerouali, a fait remarquer que la politique menée en matière de gestion d’eau a permis de réaliser plusieurs acquis, grâce à d’importantes infrastructures hydrauliques, notamment les barrages, les ouvrages de dérivation des eaux, les puits et forages pour l’exploitation des eaux souterraines, les stations de dessalement de l’eau de mer et les stations d’épuration des eaux usées.

La nouvelle stratégie de l’eau du ministère repose sur six piliers liés à la gestion et au développement de l’offre, à la gestion de la demande en eau et à sa valorisation, à la protection des ressources hydriques et à la préservation de la nature, à la réduction de l’impact des risques liés au changement climatique, à la modernisation de l’administration et à la qualification des ressources humaines.

Pour sa part, Zineb Akhanchouf, chargée de mission au sein de l’Agence Française de Développement au Maroc, a jeté la lumière sur le rôle de l’AFD qui appuie, finance et accompagne la dynamique de développement durable dans plus de 150 pays.

Elle a rappelé que l’AFD, qui représente un partenaire “historique” du Royaume, accompagne le Maroc notamment dans l’implémentation de son Nouveau modèle de développement, dans son volet relatif à l’assainissement de l’eau.

Dans la continuité de cette dynamique, l’AFD réaffirme son soutien à l’opérationnalisation des actions prioritaires liées aux ressources en eau et son engagement à contribuer au financement de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’eau.

Placée sous le thème “La régionalisation avancée, entre les défis d’aujourd’hui et de demain”, cette rencontre de deux jours est organisée par le ministère de l’Intérieur en partenariat avec l’Association des régions du Maroc.

Elle constitue un moment important dans la mise en œuvre, conformément aux Hautes Orientations Royales, du chantier de régionalisation avancée en tant que réforme institutionnelle structurelle et choix stratégique pour la consolidation du processus de développement territorial.