Les provinces du Sud du Royaume ont bénéficié d’importants projets d’énergie renouvelable, qui sont actuellement en phase d’exploitation et dont la capacité totale dépasse 1,3 Giga Watt (GW) pour un investissement de près de 22 milliards DH, a affirmé Le 21 octobre à la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.
En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur “l’investissement dans les énergies renouvelables”, la ministre a indiqué que les provinces du sud du Royaume bénéficient également de nombreux autres projets d’une capacité de 1,4 GW avec un investissement d’environ 21 MMDH.

Ces projets s’inscrivent en droite ligne des Hautes Orientations Royales et traduisent l’intérêt porté par le ministère aux provinces du sud en vue de contribuer au développement local, à la dynamique économique et à la création d’emplois dans ces régions, a-t-il relevé. 

La ministre a, par ailleurs, rappelé qu’en exécution des Hautes Orientations Royales, le Maroc a adopté un modèle visant essentiellement à assurer une diversification des sources d’énergie renouvelable et à porter à 52 % sa part dans le mix électrique à l’horizon 2030.

Mme Benali a, par ailleurs, fait observer que la capacité électrique installée des énergies renouvelables a atteint 5,3 GW, soit environ 44,3% de la capacité globale installée, notant que les investissements dans les énergies renouvelables ont quadruplé, passant d’environ 3,5 MMDH par an entre 2009 et 2022 à un investissement annuel de 15 MMDH entre 2023 et 2027.

Elle a, à cette occasion, passé en revue les mesures stratégiques mises en place par le ministère pour faire face aux défis relatifs à l’encouragement de la compétitivité dans le domaine des énergies renouvelables, qui consistent essentiellement en “l’amélioration de la gouvernance du secteur d’énergie, à travers la mise en place d’un cadre institutionnel”, “l’accélération du rythme des investissements dans les énergies renouvelables” et “le développement du contrôle et de la flexibilité du système électrique afin d’accompagner l’intégration intense des énergies renouvelables”.

Ces mesures portent aussi sur “l’intégration industrielle locale à travers le renforcement de la recherche, du développement et de l’innovation pour augmenter l’impact social et économique de la transition énergétique”, “l’amélioration continue du cadre législatif et réglementaire en prenant en compte les transformations rapides de ce secteur”, outre “la mobilisation harmonieuse et transparente de l’assiette foncière qui joue un rôle majeur dans le développement des projets énergétiques”. 



Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé le 24 octobre  à Rabat une réunion du comité de pilotage chargé de “l’Offre Maroc” en matière d’hydrogène vert, au cours de laquelle il a été procédé à la présélection d’une série de projets couvrant essentiellement les trois régions des provinces du sud du Royaume.

Il s’agit des régions de Guelmin-Oued Noun, de Laayoune Sakia El Hamra et de Dakhla-Oued Eddahab, indique un communiqué du département du Chef de gouvernement, précisant que l’examen de ces projets sera approfondi avec leurs porteurs.

En application des Hautes Instructions Royales visant à accélérer la mise en œuvre de “l’offre Maroc” dans le domaine de l’hydrogène vert avec la qualité requise et à répondre aux porteurs de projets nationaux et étrangers dans ce secteur prometteur, le comité de pilotage a examiné lors de cette réunion, sous la présidence du Chef du gouvernement, le cadre contractuel relatif à l’assiette foncière publique dédiée à la réalisation de ces projets et les mécanismes à même d’optimiser son usage. 

Cette étape intervient après la discussion par le comité de pilotage, au cours de sa précédente réunion, de la méthodologie adoptée pour évaluer et sélectionner les offres de projets déposées auprès de l’Agence marocaine pour l’Énergie durable (MASEN), qui sont au nombre de 40 offres présentées par des porteurs de projets marocains et étrangers désireux de produire de l’hydrogène vert et dérivés, destiné au marché intérieur, à l’exportation ou aux deux.

En vue d’assurer le succès de la mise en œuvre de “l’offre Maroc”, en application des Hautes Orientations Royales, les conventions-cadres d’investissement entre l’État et les investisseurs comprennent des clauses relatives à l’échéancier des réunions dans le souci de garantir une évaluation régulière des avancées réalisées dans la mise en œuvre de ces projets.



La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, sous la Présidence effective de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Marraine de l’Alliance de la Décennie des Nations Unies pour les Sciences océaniques au service du Développement durable, a participé activement à Tanger à la “Consultation africaine en préparation à la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan” et au “Blue Africa Summit”.

Cette Consultation a été organisée le 9 octobre par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l’étranger, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts et l’Institut national de recherche halieutique avec le support des Nations Unies, tandis que le “Blue Africa Summit” a été organisé par l’Académie du Royaume le 10 octobre. 

En marge de ces conférences, la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et le Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement ont organisé le 7 octobre, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l’étranger, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, l’Institut National de Recherche Halieutique ainsi que l’Académie du Royaume, une consultation en ligne de la jeunesse africaine en faveur de l’océan. 

L’objectif de cette consultation était d’écouter les jeunes africains, en particulier leurs recommandations et points de vue concernant l’océan, et de multiplier et capitaliser sur le potentiel de l’océan pour le développement durable en Afrique.

Cette consultation a connu la participation de plus de 500 jeunes africains qui ont traité de quatre thèmes majeurs, à savoir la gouvernance des océans et les cadres politiques, la prise de décision et la recherche fondées sur la science, la coopération et la mobilisation des financements ainsi que le développement des capacités et l’engagement des parties prenantes.
Les messages transmis par la jeunesse africaine lors de cette consultation ont rayonné le 9 octobre à Tanger lors de la Consultation africaine en préparation à la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan, présentés conjointement par Lewis Kimau Kimaru, jeune innovateur kényan, lauréat du programme d’incubation du African Youth Climate Hub (AYCH) et fondateur de “Seamore”, et Sophia Larissa, coordinatrice du Centre africain de sensibilisation à l’océan et doctorante spécialisée en droit de la mer et en droit international des investissements.

Le 10 octobre, les cadres de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement ont apporté leurs perspectives constructives à la “Blue Africa Summit” sur l’économie et la finance bleue.

De plus, Victor Amusa, innovateur nigérien et lauréat du programme d’incubation AYCH a présenté “WasteBazaar”, une technologie propre qui propose un service de collecte des déchets à la demande et un service de recyclage incitatif aux résidents urbains confrontés à la crise émergente de la gestion des déchets afin de préserver notre océan des déchets plastiques en amont par le biais de l’économie circulaire.

Le Maroc a entrepris une transformation “radicale” de son paysage énergétique, misant résolument sur les énergies renouvelables, ont affirmé les participants lors d’un panel organisé, le 29 octobre à Rabat, dans le cadre de la rencontre entrepreneuriale Maroc-France dédiée aux secteurs stratégiques d’avenir.

“Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a entrepris une transformation radicale de son paysage énergétique, misant résolument sur la diversification des sources d’énergie et le renforcement de l’indépendance énergétique du Royaume”, ont souligné les experts lors de ce panel organisé sous le thème “Défis communs en matière d’énergie, de développement durable et de décarbonisation”.

Le Royaume a, ainsi, mis en place plusieurs stratégies afin d’établir des bases solides en matière des énergies renouvelables et faciliter la transition vers des projets alignés au développement durable, ont-ils ajouté, notant que les énergies renouvelables constituent aujourd’hui 45% du mix énergétique national.

Rappelant que la production électrique a atteint près de 29% du mix énergétique du Maroc, les panélistes ont appelé à développer davantage de partenariats visant à encourager la décarbonisation des moyens de production sur la base des énergies renouvelables.

Et de relever que le développement des infrastructures, la multiplication des activités, des projets et des plans d’investissement alignés aux Objectifs de développement durable (ODD) sont également nécessaires pour réussir la transition énergétique.

Ainsi, ils ont insisté sur l’importance de renforcer les partenariats public-privé et d’améliorer les collaborations en Europe, notamment avec la France, en matière d’énergies renouvelables et de décarbonisation afin d’optimiser les infrastructures existantes et développer les techniques de dessalement de l’eau.

Mettant en lumière les atouts du tissu industriel marocain, particulièrement le secteur de l’automobile et l’aéronautique, les experts ont également appelé à élargir les champs de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’agriculture et de l’industrie dans un cadre gagnant-gagnant.

Co-organisée par la CGEM)et le Mouvement des entreprises de France (MEDEF), via le Club des Chefs d’Entreprises France-Maroc, cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte de la visite d’État du Président de la République Française, S.E.M. Emmanuel Macron, sur invitation de SM le Roi Mohammed VI, qui incarne pour les deux Pays, le renforcement de liens historiques et la projection résolue vers un futur commun, ambitieux et audacieux.



Les accords conclus lundi entre le Maroc et la France dans le domaine de l’énergie incarnent une nouvelle phase prometteuse du partenariat bilatéral, a affirmé le 29 octobre à Rabat le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Karim Zidane.

S’exprimant à l’issue d’entretiens avec la ministre française déléguée en charge de l’Énergie, Olga Givernet, en présence de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, M. Zidane a indiqué que “les relations de partenariat entre Rabat et Paris sont très solides”, soulignant que “la France est un partenaire très important pour le Maroc”.

Il a noté, à ce propos, que la France a représenté en 2023 près du tiers des investissements directs étrangers (IDE) au Maroc.

Selon le ministre, les entretiens avec Mme Givernet ont constitué une occasion de passer en revue les potentialités énormes du Royaume en tant que partenaire stratégique du continent africain en général et de la France en particulier, notamment dans les domaines de la transition énergétique, la décarbonation et la reconfiguration des chaines de valeur mondiales.

Il a également souligné que grâce à la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc est doté d’atouts très importants, notamment dans le domaine économique, des infrastructures de haut niveau et des ressources humaines qualifiées, outre ses capacités énergétiques indéniables, y compris l’énergie verte.



Le Maroc et la France sont appelés à concevoir une nouvelle génération de partenariats en matière de transition énergétique pour relever les défis posés par le changement climatique, a souligné, le 29 octobre à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

“Il va falloir que le Maroc et la France travaillent ensemble d’une manière intelligente et concertée pour aboutir à une nouvelle génération de partenariats pour relever les défis du changement climatique et permettre aux populations des deux rives de la Méditerranée de le faire d’une manière durable”, a indiqué la ministre, à l’issue d’une entrevue avec la ministre déléguée auprès de la ministre française de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques, chargée de l’Energie, Olga Givernet, et le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Karim Zidane.

Les accords conclus entre les deux pays dans les domaines de l’hydrogène vert et de la transition énergétique permettent de concrétiser la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI et le Président français, S.E.M. Emmanuel Macron, pour que le Maroc et la France jouent le rôle qui leur revient pour décloisonner l’Afrique, a relevé Mme Benali lors d’un point de presse.

La ministre s’est félicitée, également, de la tenue régulière du dialogue stratégique entre les deux pays pour appréhender les risques technologiques, la volatilité des prix et les risques inflationnistes, appelant à promouvoir un partenariat bilatéral gagnant gagnant digne du 21ème siècle et de ces deux grandes civilisations.



Le Maroc et la France consolident leur partenariat avec la signature de 22 accords stratégiques, impulsant des projets dans les secteurs énergétique, eau, ferroviaire, éducatif, culturel et environnemental. 

Lors de la visite d’État du Président français Emmanuel Macron au Maroc (28 au 30 octobre 2024), un total de 22 accords ont été signés au Palais royal de Rabat, renforçant une relation bilatérale historique et projetant une coopération de grande ampleur entre les deux pays.

En effet, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président français, Son Excellence M. Emmanuel Macron, ont présidé, le 28 octobre au Palais des Hôtes Royaux à Rabat, la cérémonie de signature de plusieurs accords d’envergure entre le Royaume du Maroc et la République française notamment un partenariat stratégique sur la coopération énergétique, la connectivité et la transition énergétique et un protocole d’accord entre le Groupe OCP, Bpifrance, l’Agence française de développement (AFD) et le groupe ENGIE, qui s’inscrit dans le cadre des initiatives stratégiques pour la décarbonation industrielle et l’agriculture durable en Afrique.

Il s’agit entre autres contrats signés, d’un accord, qui porte sur la mise en œuvre de l’offre Maroc pour le développement de la filière de l’hydrogène vert.

En vertu de ce Contrat Préliminaire, l’Etat s’engage à mobiliser le terrain et à le réserver à titre exclusif à l’investisseur conformément aux conditions stipulées dans ledit contrat, en contrepartie du respect par l’investisseur de l’ensemble des obligations mises à sa charge.
Un autre contrat a été signé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, et la ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques, chargée de l’Energie, Mme Olga Givernet, qui porte sur un Partenariat stratégique sur la coopération énergétique, la connectivité et la transition énergétique.

Ce Partenariat vise le développement de la coopération et des échanges entre les deux Parties dans le domaine de l’énergie, notamment la politique énergétique et la planification, la certification et la régulation, les énergies renouvelables, les systèmes électriques y compris la production et les réseaux électriques, la production d’hydrogène bas carbone et le stockage de l’énergie, les métaux critiques et le transport de molécules.

Concernant le domaine d’eau, un Protocole d’entente a été signé par le ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, M. Fouzi Lekjaa, et le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de la francophonie et des partenariats internationaux, Thani Mohamed-Soilihi, et le Directeur général de l’Agence française de développement (AFD), M. Rémy Rioux.

Selon cet accord, les parties envisagent la formulation d’un nouveau programme d’appui à la Stratégie Nationale de l’Eau, qui pourrait s’articuler autour d’un appui budgétaire visant à renforcer la gestion intégrée des ressources en eau, alors que l’AFD s’engage à entamer les démarches nécessaires afin de mobiliser un montant de 100 millions d’euros pour ce programme.
Concernant le domaine de la décarbonation, un Protocole d’Accord a été entre le groupe OCP et l’Agence française de développement (AFD), par le Président Directeur Général du Groupe OCP, M. Mostafa Terrab, le Directeur Général de l’AFD, M. Rémy Rioux, et la Directrice des Affaires Internationales et Européennes Bpifrance, Mme Isabelle Bebear.

D’un montant de 350 millions d’euros, l’accord porte sur le soutien à la stratégie de décarbonation du Groupe OCP au Maroc, le soutien au développement des chaînes de valeur agricoles et alimentaires en Afrique via l’appui à la Plateforme “Agrifinance” de l’OCP, le soutien et l’intensification des partenariats entre entreprises françaises et le Groupe OCP, et le soutien à la formation et à la recherche dans le domaine de la sécurité alimentaire.
Un Accord de Développement commun entre l’OCP et la Société ENGIE dans le cadre d’un partenariat dans le domaine de la transition énergétique a été également signé.

L’Accord contribuera au renforcement de l’écosystème industriel local et à la création de nouvelles opportunités aussi bien pour les entreprises que pour leurs partenaires nationaux et internationaux. Cet Accord, qui concerne les activités de l’OCP, couvre 5 projets : “réseau de transmission électrique”; “hydrogène vert”; “électricité verte”; “dessalement à usage agricole” et “recherche et innovation”.

Toujours dans le domaine énergétique, un autre Protocole d’Accord relatif à l’extension de la deuxième phase du parc éolien de Taza, a été signé par le Directeur Général de l’ONEE, M. Tarik Hamane, et Bruno Fyot, Directeur Général délégué d’EDF Renouvelables.

Ce Protocole présente un Projet d’Extension portant sur le développement, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance de la deuxième phase du parc éolien de Taza d’une capacité installée de 63 MW.