La consolidation de la coopération dans le domaine de l’eau a été au centre d’entretiens, le 28 août à Rabat, entre le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, et la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, Arlette Soudan-Nonault, secrétaire exécutive de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC).

Lors de cette rencontre, les deux ministres ont passé en revue les moyens à même de promouvoir la coopération en matière de gestion et de dessalement des eaux, en mettant à profit les nouvelles technologies y afférentes.

Les deux parties ont, par la même occasion, salué l’excellence des relations entre le Maroc et la République du Congo, soulignant l’importance de conforter la dynamique de coopération dans divers domaines et de la hisser à des niveaux supérieurs.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre, M. Baraka a indiqué que cette entrevue a permis d’examiner les mécanismes de nature à contribuer au développement des relations entre les deux pays, exprimant la ferme volonté du Maroc de partager son expérience et son expertise avec la République du Congo dans le domaine de l’assainissement et de l’épuration des eaux usées.

Il a, de même, mis en avant les avancées réalisées par le Maroc en la matière sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI qui a insisté sur une gestion optimale des ressources nationales en eau.

De son côté, Mme Soudan-Nonault a salué les efforts déployés par le Royaume dans le domaine de la gestion des ressources hydriques, relevant que son pays souhaite tirer profit de l’expérience pionnière du Maroc en la matière.

La visite de la ministre congolaise au Maroc, à la tête d’une délégation de haut niveau, s’inscrit dans le cadre d’une mission officielle effectuée dans les pays de la CCBC qui est l’une des trois commissions climat africaines créées lors du 1er Sommet africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale, tenu à l’Initiative de SM le Roi Mohammed VI, en marge de la COP22 à Marrakech.



La capitale économique ivoirienne, Abidjan, a abrité les travaux d’un atelier régional d’examen et de validation de l’accord intergouvernemental (IGA) et de l’accord pays hôte (HGA) du projet de Gazoduc Afrique Atlantique (Nigeria- Maroc), avec la participation d’une importante délégation du Maroc.

En tant qu’élément catalyseur de ce projet phare de l’intégration africaine, le Royaume du Maroc est représenté à cet atelier de travail, initié par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par une délégation de responsables du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, ainsi que de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines.

Prennent part également aux travaux de ce conclave, des experts relevant des ministères en charge du gaz naturel, de représentants de sociétés nationales des pays concernés par ce projet.

L’organisation de cet atelier de travail sur le projet d’IGA et HGA s’inscrit dans le cadre du projet stratégique de Gazoduc Africain Atlantique, lancé suite à l’initiative visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’ancien Président du Nigéria Muhammadu Buhari, soutenu par l’actuel Président Bola Tinbu. 

L’atelier offre l’occasion de finaliser les dispositions des projets de textes de l’IGA et du HGA, suite aux commentaires et recommandations partagés et discutés par les différents pays traversés par ce Gazoduc.

Le projet du Gazoduc vise à stimuler le développement économique et à faciliter l’accès des pays traversés aux sources énergétiques mais également, à renforcer la coopération Sud-Sud entre ces pays conformément à la vision stratégique de SM le Roi pour un développement énergétique durable et intégré en Afrique, particulièrement sur la façade atlantique.

Dans une déclaration en marge des travaux de cet atelier, Mustapha Warfou, Chef de la Division des activités des hydrocarbures au ministère de la transition énergétique et du développement durable, a indiqué que le projet stratégique de Gazoduc africain atlantique traduit la forte volonté du Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée du Souverain, de développer et de renforcer la coopération Sud-Sud et qui plaide pour une solidarité forte en faveur de l’Afrique.

Cet atelier tire son importance du fait qu’il est consacré à la finalisation de ces deux accords importants, à savoir : l’accord intergouvernemental et l’accord de gouvernement hôte qui constituent une « pierre angulaire» pour la mise en place de ce projet stratégique, a expliqué M. Warfou.

Et de souligner que « toutes les étapes franchies à ce jour confirment l’engagement de l’ensemble des pays concernés pour la réussite de cet important projet qui constitue, à la fois, un catalyseur du développement économique de la région Nord-Ouest de l’Afrique et traduit une forte volonté d’intégration et d’amélioration de la compétitivité et du développement économique et social de la région ».

Jean Baptiste Aka, représentant du ministre ivoirien des mines, du pétrole et de l’énergie qui intervenait à l’ouverture de cet atelier, avait souligné que le Gazoduc Nigeria- Maroc constitue bien plus qu’une infrastructure énergétique, un vecteur de transformation de la région, un outil de coopération internationale et un catalyseur de prospérité économique.

«Ensemble, nous avons la capacité de transformer cette vision en réalité et de faire du Projet unique de Gazoduc Nigeria-Maroc, un modèle de succès pour notre région et au-delà », a-t-il dit, relevant que le projet ouvrira de nouvelles opportunités pour le développement économique dans notre sous-région, en fournissant de l’énergie électrique moins onéreuse à partir du gaz naturel pour satisfaire les besoins des industries et des populations.

Pour sa part, le directeur de l’Énergie et des Mines de la CEDEAO, Dabiré Bayaornibé, a appelé toutes les parties prenantes à déployer les efforts nécessaires pour rendre effectif le projet, qui fournira une quantité importante de gaz naturel à l’ensemble des pays, contribuant ainsi à accroître significativement la production électrique et à stimuler le secteur industriel.

  1. Dabiré, n’a pas manqué de réitérer l’engagement de ladite Organisation à œuvrer pour la réussite de ce projet énergétique.



Le projet stratégique du Gazoduc africain atlantique (Nigéria- Maroc) est en train d’avancer d’une manière “extrêmement favorable” et ce, grâce à l’engagement de l’ensemble des pays traversés, a souligné la Directrice Générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Amina Benkhadra.

Émanant de la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de l’ex-président du Nigéria, Muhammadu Buhari, et soutenu par le Président Bola Tinubu, ce projet a une portée véritablement stratégique, dans la mesure où il va contribuer à accélérer l’accès à l’énergie pour des pays de cette sous- région africaine, étant donné que certains pays ont un taux d’électrification inférieur à 40%, a précisé Mme Benkhadra dans une déclaration à la MAP, en marge des travaux d’un atelier régional d’examen et de validation de l’Accord Intergouvernemental (IGA) et de l’Accord Pays Hôte (HGA) de ce projet (27 au 30 août).

“Ce projet phare qui symbolise la pertinence de la Coopération Sud-Sud, va contribuer au développement économique et social notamment, à travers le développement de différentes industries notamment, le secteur minier, compte tenu des ressources minières importantes dont regorgent les pays traversés”.

Après avoir indiqué que ces pays ont besoin d’une énergie durable pour pouvoir se développer, Mme Benkhadra, a expliqué que la mise en place de ce projet, va contribuer à une croissance soutenue et à la création d’emplois et par là, sera un facteur de stabilisation des jeunes dans cette sous-région du Continent.

Pour Mme Benkhadra, le projet du Gazoduc africain atlantique va également contribuer à plus d’intégration de cette sous-région africaine, déplorant le fait que l’Afrique demeure le Continent le moins intégré au niveau mondial, alors même que toute intégration est, sans nul doute, porteuse de croissance et de développement.

C’est pourquoi, estime Mme Benkhadra, au-delà d’un simple projet de transport et d’accès à l’énergie, le Gazoduc africain atlantique (Nigéria- Maroc) demeure un projet d’envergure qui garantira à cette partie de l’Afrique, une stabilité politique, économique et sociale, et contribuera également à plus de sécurité énergétique non seulement en Afrique mais également, entre ce Continent et l’Europe.

Et Mme Benkhadra de poursuivre que le Gazoduc africain atlantique permettra également d’exporter du gaz vers l’Europe et de ce fait, sera un élément de réduction de la dépendance européenne en gaz naturel vis-à-vis de ses autres fournisseurs, en permettant une diversification des sources d’approvisionnement.

Sur un autre registre, elle s’est félicitée de la tenue à Abidjan de cet atelier de travail dédié à l’examen et la validation de l’IGA et de l’HGA du projet du Gazoduc, rappelant que cette réunion de travail s’inscrit dans le sillage de l’avancement du projet stratégique du gazoduc Maroc- Nigéria.

“Aujourd’hui nous sommes réunis à Abidjan en Côte d’Ivoire au niveau des experts des treize pays concernés par ce projet pour finaliser l’Accord Intergouvernemental (IGA) ou traité qui devra être signé par tous les États et l’HGA qui est l’accord gouvernemental entre un pays et la société de projet”.

“Nous nous réjouissons de la présence des experts et des représentants de l’ensemble de ces pays traversés, ce qui montre leur volonté et leur engagement à contribuer à l’exécution et à la réalisation d’un projet aussi stratégique et aussi structurant que le Gazoduc africain atlantique (Nigéria Maroc)”.

Après avoir souligné que l’IGA est une pièce fondamentale dans le cadre du développement de ce genre de grands projets transfrontaliers, en ce sens qu’il va fixer toutes les conditions de gestion et de gouvernance du projet entre l’ensemble des pays traversés, elle a tenu à rappeler que cet accord intergouvernemental a été préparé depuis plus d’une année entre l’ONHYM et la NNPC et a fait l’objet de plusieurs ateliers de travail à Rabat, et à Marrakech tout au long de l’année 2023 et 2024.

En conclusion, elle a relevé qu’aujourd’hui, grâce à la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui est totalement impliquée dans ce projet, “nous sommes pratiquement dans les phases finales pour échanger avec l’ensemble des pays traversés, représentés par leurs experts, les représentants de leurs ministères de l’énergie et des sociétés nationales”.



Le Royaume du Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, est un pays leader au niveau du continent africain en matière de protection de l’environnement, a affirmé, jeudi à Rabat, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, Arlette Soudan-Nonault, secrétaire exécutive de la Commission climat du Bassin du Congo (CCBC).

Dans une déclaration à la presse en marge d’une réunion avec les acteurs nationaux du climat et de l’environnement, Mme Soudan-Nonault a salué les réalisations importantes accomplies par le Maroc dans le domaine de la protection de l’environnement et de la gestion des écosystèmes, notamment en matière de développement durable, d’énergie solaire et de protection du littoral.

“Il s’agit de diverses expériences réussies dans le domaine de la transition énergétique qu’il faut saluer et sur lesquelles les Pays africains peuvent capitaliser”, a-t-elle noté, faisant part de la détermination de son pays à renforcer la coopération avec le Maroc en la matière et à favoriser l’échange d’expériences et d’expertises.

Dans une allocution à l’ouverture de cette réunion, le Secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Zakaria Hachlaf, a indiqué que le Royaume s’est engagé très tôt et de manière volontariste dans la dynamique de transition climatique, à travers le lancement de diverses initiatives visant à réussir la transition vers une économie verte, résiliente et sobre en carbone à l’horizon 2030.

Au niveau continental, M. Hachlaf a mis en avant les progrès accomplis dans le cadre de l’opérationnalisation des trois Commissions Climat, notamment la Commission Climat pour le Bassin du Congo (CCBC) ainsi que de la Commission Climat pour la Région de Sahel (CCRS).
Il a également souligné les avancées considérables réalisées pour leur institutionnalisation d’une part, et d’autre part, pour la mise en place et l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), ainsi que la réalisation de l’étude de faisabilité en prélude à l’élaboration et à la mise en œuvre du Plan d’Investissement Climat (2020-2030) avec un pipeline de près de 300 projets nationaux et régionaux en matière d’adaptation et d’atténuation.

Outre les membres de la délégation accompagnant Mme Soudan-Nonault, cette réunion a connu la participation de représentants des départements ministériels, des deux Chambres du parlement, du secteur privé et de la société civile.

La visite de la ministre congolaise dans le Royaume à la tête d’une délégation de haut niveau, s’inscrit dans le cadre d’une mission officielle effectuée dans les pays de la CCBC qui est l’une des trois commissions climat africaines créées lors du 1er Sommet africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale, tenu à l’initiative de SM le Roi Mohammed VI, en marge de la COP22 à Marrakech.



L’édition 2024 de la Conférence de l’Offshore Northern Seas (ONS), qui s’est déroulée du 26 au 29 août à Stavanger, en Norvège, a connu une participation “particulièrement remarquée” du Maroc.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a pris part à ce conclave de premier plan, inauguré par le Prince héritier Haakon de Norvège. Cet évènement a réuni plus de 60.000 participants venus du monde entier.

Lors d’un panel avec le premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, sous le thème “Vers un avenir plus durable et résilient”, à l’occasion de l’ouverture de la conférence, Mme Benali a mis l’accent sur les avancées significatives réalisées dans le secteur des énergies propres au Maroc ainsi que dans les domaines de l’électrification et du développement durable (électrification rurale au Maroc: 99,8%).

Rappelant la forte expérience du Maroc en matière des énergies renouvelables et son positionnement stratégique en tant que seul pays africain interconnecté avec l’Europe et l’Atlantique, la ministre a également mis en avant l’Initiative atlantique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à assoir des synergies entre le Royaume et ses partenaires en tant que hub reliant “le dernier réservoir des capacités productives inutilisées” (l’Afrique) au reste du monde.

Par ailleurs, Mme Benali a participé à une table ronde autour des “dépendances dans les chaînes d’approvisionnement des technologies propres”, au cours de laquelle elle a souligné l’importance du recyclage des minéraux essentiels pour assurer leur durabilité à long terme tout en plaidant en faveur de l’innovation, de la certification et des incitations pour relever les défis liés à ces ressources essentielles.

En marge de la Conférence, la ministre a tenu plusieurs réunions bilatérales, dont une réunion de travail avec le ministre norvégien de l’Énergie Terje Aasland, pendant laquelle les deux ministres ont discuté des domaines d’intérêt commun dans le secteur de l’énergie, notamment les solutions de marché et le développement de l’énergie offshore tout en soulignant l’importance de la coopération pour renforcer les capacités dans le secteur énergétique.
D’autre part, la responsable a pris part à une réunion bilatérale avec le ministre norvégien du Climat et de l’Environnement, Andreas Bjelland Eriksen, en présence des ambassadeurs du Maroc et du Royaume de Norvège, respectivement Nabila Freidji et Sjur Larsen.

Lors de cette rencontre, l’accent a été mis sur les progrès réalisés par le Maroc pour favoriser l’investissement en matière d’environnement et du climat ainsi que les modalités de renforcement de la coopération entre les deux pays, notamment à travers le développement de projets conjoints, y compris dans l’économie circulaire, pour concrétiser le mémorandum d’entente (MoU) signé lors de la COP28 sur l’article 6 de l’accord de Paris et l’accompagnement des projets de la coupe du monde 2030.

A l’occasion des travaux de la conférence, Mme Benali a également échangé autour des opportunités d’investissement au Maroc avec de hauts responsables du secteur privé norvégien opérant dans le secteur de l’énergie et des mines.



Les trois projets de décrets relatifs à l’accélération de la transition énergétique adoptés en Conseil de gouvernement, le 12 septembre, visent à mettre en œuvre la Stratégie nationale énergétique et les recommandations du Nouveau modèle de développement, indique le ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable.

Dans un communiqué, le ministère souligne que lesdits projets de décrets visent à contribuer à la diversification des sources d’approvisionnement énergétique et à décarbonner l’économie nationale, l’objectif étant d’augmenter la part des énergies renouvelables, de généraliser l’accès à l’énergie à des prix compétitifs, tout en préservant l’environnement et de répondre à la demande croissante d’électricité en réduisant la dépendance énergétique à l’étranger.

Présentés par la ministre de la Transition Energétique et du Développement Durable, Leila Benali, ces décrets viennent renforcer le cadre réglementaire national pour une transition énergétique durable, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, précise la même source, notant qu’ils permettront également de mettre en valeur les énergies renouvelables et d’offrir de nouvelles opportunités de commercialisation de produits verts sur le marché national et international.

Le premier projet de décret n° 804.24.2 relatif au compteur intelligent intervient en application de l’article 18 de la loi n° 82-21 relative à l’autoproduction électrique. Ce décret vise à fixer les fonctionnalités fournies par le compteur intelligent avec la possibilité de les réaliser à distance dans le but d’assurer l’accès à toutes les informations liées à l’énergie électrique soutirée du réseau électrique national et injectée dans celui-ci au profit de l’auto-producteur ou le gestionnaire du réseau électrique concerné.

Selon le ministère, ces compteurs intelligents bidirectionnels constitueront une pierre angulaire pour accélérer la mise en place de réseaux électriques intelligents dans le Royaume, qui permettront l’intégration des énergies renouvelables et renforceront la sécurité de l’approvisionnement énergétique en offrant une meilleure maîtrise de la nature variable de ces énergies et en optimisant leur évacuation des sites de production vers les sites de consommation, dans les meilleures conditions de sécurité et d’efficacité.

Le deuxième projet de décret n° 761.24.2 portant sur la fixation des conditions d’octroi d’un « certificat d’origine» pour l’énergie électrique issue de sources renouvelables et de l’autorité compétente pour le délivrer, vient en application des dispositions de l’article 6 bis de la loi n° 13.09 relative aux énergies renouvelables, tel que modifié et complété, et l’article 16 de la loi n° 82.21 relative à l’autoproduction d’énergie électrique.

Ce texte vise à fixer les modalités de délivrance des certificats d’origine prouvant que l’électricité autoproduite provient de sources d’énergies renouvelables et en précisant l’autorité compétente, pour délivrer ces certificats d’origine, en l’occurrence, le ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable.

L’adoption de ce décret, relève le communiqué, offrira de nouvelles opportunités de commercialisation de produits verts, d’autant plus qu’il est prévu qu’une taxe carbone soit imposée aux niveaux national et international. Ce décret prend également en compte les principes et normes appliqués au niveau international afin de garantir la validité des certificats d’origine délivrés par notre pays.

Le troisième projet de décret n° 153-24.2, en application de l’article 6 de la loi n° 47.09 relative à l’efficacité énergétique, fixant le cahier des charges des entreprises de services énergétiques, s’inscrit dans le cadre des efforts du Ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable pour compléter le cadre réglementaire relatif à l’efficacité énergétique.
Il a pour objectif d’inciter et d’activer des mécanismes visant à stimuler les économies d’énergie, notamment en permettant aux entreprises de services énergétiques de réaliser des études visant à économiser la consommation d’énergie et à améliorer la performance énergétique des équipements énergétiques, sur la base des résultats de leurs études.

Promouvoir l’employabilité dans le domaine de l’efficacité énergétique, par la création d’une nouvelle génération d’entreprises au niveau national et de nouvelles opportunités d’emploi figure également parmi les objectifs de ce texte, conclut le communiqué.