Les participants à un webinaire organisé le 24 mars, dans le cadre de la 6ème édition de la Semaine de l’eau et de l’énergie, ont appelé à accorder une grande importance à la recherche et développement dans les domaines relatifs à la préservation et à la valorisation des ressources en eau.
Les intervenants à ce webinaire, tenu à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau (22 mars), ont plaidé pour des solutions innovantes et durables à même de contribuer, par le biais de la recherche scientifique, à résoudre des problématiques liées à l’eau et à l’énergie, tout en soulignant l’intérêt à accorder à la recherche dans des secteurs comme les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Dans ce cadre, Mme Leila Mandi, Directrice du Centre National d’Etudes et de Recherche sur l’Eau et l’Energie (CNEREE) relevant de l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech, initiatrice de cet événement, a expliqué que les ressources en eau représentent “un enjeu de survie” notamment, pour les pays arabes qui connaissent une pénurie en cette denrée vitale. Après avoir rappelé que ces pays vivent une situation où, la demande en eau dépasse les ressources hydriques disponibles, cette chercheuse à l’UCA, a mis en avant la relation évidente entre développement durable et préservation des ressources en eau.
De son côté, le professeur Abdelkader Outzourhit, chercheur à la Faculté des Sciences Semlalia de Marrakech, s’est attardé sur le stress hydrique que connait le Maroc, en raison de la sécheresse et de l’impact des changements climatiques.
Il a, dans ce sillage, passé en revue une série de pressions croissantes exercées sur les ressources en eau en raison essentiellement d’une multitude de facteurs liés à l’urbanisation galopante et à l’industrialisation rapide, à la croissance démographique, à l’expansion de l’agriculture et au développement de l’activité touristique, ainsi qu’aux changements climatiques.
C’est pour ces raisons que le Maroc est appelé de plus en plus à recourir aux ressources non conventionnelles, telles que le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées.
Placée sous le thème “la valorisation de l’eau et l’énergie à travers l’application des solutions durables”, la 6ème Édition de la Semaine de l’Eau & l’Energie vise à mettre en évidence l’implication de la recherche appliquée dans la valorisation de l’eau et de l’énergie, à travers l’adoption de solutions durables en matière d’exploitation et de valorisation des ressources en eau et énergie.
Cet événement, de deux jours, est aussi l’occasion pour les scientifiques, les décideurs, les gestionnaires des entreprises, la société civile et les étudiants de prendre connaissance des solutions innovantes en éco-technologies pour le traitement des eaux usées, et l’utilisation des matériaux écologiques en efficacité énergétique.
Cette rencontre à distance traite de thématiques se rapportant au “traitement alertes aux polluants émergents dans les eaux : cas de toxine des cyanobactéries (cyanotoxines)”, au “dessalement de l’eau par l’énergie solaire : perspectives d’application”, à l'”exploitation des eaux usées traitées pour la production des algues en application écologique” et aux “nouvelles technologies appliquées au pompage solaire”. Les participants auront, en outre, à débattre d’une série de thématiques relatives notamment, à “l’information sur les écotechnologies pour le traitement des eaux usées et matériaux innovants utilisés en efficacité énergétique au profit de la société civile du monde rural”.
L’Assemblée générale constitutive (AGC) du “Cluster GreenH2” a été tenue, le 18 mars à Rabat, pour examiner les moyens de promouvoir la recherche appliquée, l’innovation et l’industrie dans le domaine de l’hydrogène.
S’inscrivant dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des Hautes Orientations royales visant à faire du Maroc un pays pionnier en matière de transition énergétique, le groupement “Cluster GreenH2” a pour objectif de contribuer à l’émergence d’une filière de l’Hydrogène Vert compétitive, et de positionner le Royaume comme hub régional leader dans l’export de l’hydrogène vert et de ses dérivés.
Ce groupement dont l’AGC a été marquée par la présence du ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, du directeur général de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken, de la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, et d’un ensemble de représentants de départements ministériels et d’acteurs industriels dans le domaine des énergies renouvelables, vise également à fédérer l’écosystème national autour d’objectifs communs et de coconstruire un cadre réglementaire incitatif et équitable en faveur du développement de la filière.
Dédié à l’innovation et à la valorisation industrielle de l’hydrogène, notamment en s’appuyant sur les infrastructures de l’IRESEN développées en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), “Cluster GreenH2” a également pour vocation d’encourager le transfert de savoir-faire à travers des projets collaboratifs regroupant industriels et chercheurs du Maroc et de l’étranger.
A cet égard, le groupement s’assigne pour mission de favoriser le transfert de technologie et l’intégration industrielle au sein de la filière de l’hydrogène, de renforcer les capacités des acteurs locaux dans la production, l’exploitation et la valorisation de la molécule verte, de stimuler l’innovation collaborative ainsi que de promouvoir l’hydrogène marocain à l’échelle régionale et internationale.
Outre certaines universités marocaines publiques et privées et un ensemble d’entreprises œuvrant dans le secteur de l’énergie, les principaux membres fondateurs du ClusterH2 sont le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, le ministère de l’Industrie, du Commerce, et de l’Économie Verte et Numérique, le Groupe OCP, l’ONHYM, l’IRESEN, l’Agence Marocaine de l’Énergie Durable (MASEN), l’Agence Marocaine de l’Efficacité Énergétique (AMEE) et l’Office Nationale de l’Eau potable et de l’Électricité (ONEE). Lors de cette AGC, le bureau du groupement a été formé, et le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, en a été élu président.
Déclaration de Aziz Rabbah-Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Lfi2VZW7xm8&authuser=0
Le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah s’est entretenu, récemment par visioconférence, avec le ministre éthiopien de l’Eau et de l’Énergie, Sileshi Bekele, dans le cadre des travaux de la Coalition maroco-éthiopienne pour l’accès à l’énergie durable.
Ces entretiens, qui se sont déroulés en présence de MM. Frehiwot Woldehana, ministre éthiopien délégué de l’énergie et Mustapha Bakkoury, président directeur général de Masen, ont essentiellement porté sur l’état d’avancement des travaux visant la mise en œuvre de cette coalition.
Les deux parties ont pris note de la finalisation des projets de gouvernance et de feuille de route de ladite coalition, souligne le communiqué, ajoutant qu’elles se sont également accordées à lancer la phase de mobilisation des partenaires stratégiques pour l’implémentation technique et juridique du secrétariat de la coalition et à œuvrer à la mobilisation des financements nécessaires d’ici la fin de l’année courante. Le plan de travail détaillé pour l’année 2021 a, ainsi, été approuvé.
Au terme de cette réunion, MM. Rabbah et Bekele ont appelé les équipes techniques des deux parties à poursuivre leurs travaux et concertations afin de tenir la première réunion du conseil consultatif et de lancer la coalition dans les plus brefs délais, en prévision d’un lancement effectif de sa structure juridique en marge du dialogue de haut niveau qui se tiendra en septembre prochain à New York et la tenue des première activités opérationnelles à l’occasion de la COP 26 prévue au mois de novembre à Glasgow.
Cette coalition, rappelle-t-on, a été annoncée lors du Sommet Action pour le climat en 2019, en marge de l’assemblée générale des Nations unis et a pour objet d’assurer un accès général à l’énergie durable dans les pays les moins avancés et autres pays en développement, conformément à l’Agenda onusien 2030.
L’organisation des Nations-Unies a lancé, virtuellement le 10 mars, “L’Année d’action pour l’énergie” qui ouvre les préparatifs en vue du Dialogue de haut niveau des chefs d’Etat et de gouvernements sur l’énergie prévu en septembre prochain.
A cette occasion, une vingtaine de ministres d’Etat membres de l’ONU ont publié un appel à une action urgente pour atteindre l’accès universel à une énergie propre et abordable d’ici 2030.
Ces deux initiatives marquent le début du travail de cinq groupes d’experts qui prépareront ensemble une feuille de route mondiale pour aboutir à l’Objectif de développement durable 7 (l’accès universel à une énergie abordable et propre).
Selon l’ONU, cette feuille de route informera les prises de décisions lors du Dialogue de haut niveau en septembre convoqué par le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, sous l’égide de l’Assemblée générale. Ce sera également une contribution importante à la lutte contre la crise climatique, car la consommation d’énergie représente les trois quarts de toutes les émissions de gaz à effet de serre, ajoute-t-on.
“Les énergies renouvelables sont une part cruciale de l’action climatique, et sont essentielles pour bâtir un avenir durable, prospère, et pacifique”, a déclaré M. Guterres, dans un communiqué.
“Notre défi est clair: pour atteindre zéro nette émission de gaz à effet de serre d’ici 2050, nous devons diminuer les émissions de carbone d’au moins 45% par rapport aux niveaux de 2010 d’ici 2030. Nous n’y sommes pas du tout”.
Ainsi, pour le chef de l’ONU, la relance post Covid-19 doit servir à construire une économie durable axée sur les énergies renouvelables. Si l’on veut une transition énergétique juste et créatrice d’emplois, un environnement plus propre et plus sain, et un avenir résilient, alors il faut apporter un soutien solide aux pays en voie de développement, a-t-il plaidé.
« Le Dialogue de haut niveau sur l’énergie de cette année est l’occasion de promouvoir des solutions concrètes pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables à l’échelle mondiale, et faire en sorte que le monde en développement y ait accès ».
Après avoir obtenu la certification ISO 9001 V 2015 en février 2018 et mars 2020, Masen vient de la maintenir pour son système de management de la qualité.
L’agence marocaine pour l’énergie durable a obtenu cette certification, reconduite le 5 février 2021, suite à l’audit annuel de suivi mené par le cabinet international de certification Bureau Veritas.
Ainsi, Masen confirme «la mise en place effective d’un système de management de la qualité (SMQ) et sa conformité aux exigences internationales».
Aussi, ce renouvellement vient consolider davantage le rôle de Masen en tant que tiers de confiance auprès de ses partenaires. Pour rappel, la certification ISO 9001 version 2015 est la référence mondiale en matière de management de la qualité pour un organisme. Son obtention, en 2018, par Masen, confirme la mise en œuvre effective par le Groupe d’un SMQ couvrant l’ensemble de ses activités opérationnelles, et répondant aux exigences de cette norme.
Le projet de raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national est “à un stade avancé”, a souligné, vendredi à Dakhla, le Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi.
Dans une déclaration à la presse, lors d’une visite au projet de raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national, en présence du ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, M. El Hafidi a souligné que les étapes d’expérimentation du raccordement liant Boujdour, Aftissat et Dakhla sont dans leur dernière phase.
Dans cette lignée, il a indiqué que le raccordement de Dakhla au réseau électrique national et la région en général, contribuera amplement à valoriser et à renforcer les potentialités dont regorgent les provinces du Sud, notamment les énergies renouvelables.
Le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national de transport de l’électricité, dont l’exécution est assurée par l’ONEE, s’inscrit dans le cadre du programme de développement intégré de la région de Dakhla Oued Eddahab, présenté devant SM le Roi Mohammed VI en janvier 2016.
Ce grand projet, qui constitue un des piliers stratégiques du plan de développement du réseau électrique national, a pour objectif le renforcement de la sécurité d’alimentation en énergie électrique des régions Sud du Maroc, notamment les régions de Laâyoune, Boujdour, Es-semara et Dakhla.
Il permettra également l’évacuation de l’énergie renouvelable produite par les parcs éoliens qui seront développés dans ces régions ainsi que l’alimentation en énergie électrique de la future station de dessalement d’eau de mer pour les besoins de l’irrigation et de l’eau potable de la région.
Les retombées positives de ce projet structurant, qui vise l’accompagnement de la croissance économique de la région Dakhla Oued Eddahab portent, notamment, sur la valorisation du potentiel des énergies renouvelables de la région, la valorisation des sites de pêche et le développement des zones situées entre Boujdour et Dakhla, à travers l’amélioration des conditions de raccordement et d’alimentation en électricité des agglomérations et des projets situés à proximité.
Ce projet a mobilisé un montant global d’environ 2,4 milliards de dirhams (MMDH), financé à hauteur de 1,5 MMDH par l’ONEE, 536 millions de dirhams (MDH) par la région de Dakhla Oued Eddahab et 350 MDH par les partenaires privés.
Ce grand projet a nécessité la réalisation de plusieurs ouvrages électriques en deux phases, à savoir les ouvrages mis en service en février 2018 (200 km de lignes à structure 400 kV reliant le poste 400/225 kV de Laâyoune au poste THT de Boujdour, 45 km de lignes 225 kV reliant les postes d’évacuation des parcs éoliens de Boujdour et Aftissat et un poste moyen tension de 225 kV d’évacuation du parc éolien d’Aftissat 2×150 MVA).
La deuxième phase concerne les ouvrages en stade de finalisation des essais, à savoir 254 km de lignes à structure 400 kV reliant le poste THT de Aftissat au poste de Dakhla, un poste 225/60 kV à Dakhla d’une puissance installée de 2 x 100 MVA , un poste 60/22 kV à Dakhla d’une puissance installée de 3 x 40 MVA et deux lignes 60 kV aéro-souterraines d’une longueur de 49 km chacune.
Dans la perspective de la mise en service du raccordement de Dakhla au réseau électrique national, la ville est actuellement alimentée en réseau séparé par la centrale diesel de Dakhla, d’une puissance nominale de 76 MW. A noter que les études de raccordement d’El Guerguerat au réseau électrique national ont été entamées.

Le projet de raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national constitue un pilier important pour renforcer la dynamique économique de la région de Dakhla-Oued Eddahab, a souligné à Dakhla, le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Abdelaziz Rabbah. Dans une déclaration à la presse, lors d’une visite au projet de raccordement de la ville de Dakhla au réseau électrique national, M. Rabbah a indiqué que ce projet est l’un des projets structurants du programme de développement des provinces du sud du Royaume, lancé par SM le Roi Mohammed VI.

Ce projet, qui a atteint ses dernières étapes expérimentales, est de nature à raccorder toutes les provinces du Sud du Royaume au réseau électrique national, en vue de répondre à la demande croissante de l’énergie, en particulier dans les domaines de l’économie et du développement urbain. Dans cette lignée, il a fait savoir que le raccordement électrique donnera une forte impulsion aux investissements liés à l’extension urbaine que connaît la région, ainsi qu’aux investissements dans le domaine économique en général et industriel en particulier.

Ce projet structurant vise également à répondre aux futurs investissements qui seront liés notamment au port, aux zones industrielles et à d’autres projets qui nécessiteront plus d’énergie, a-t-il poursuivi. M. Rabbah a aussi noté que ce projet est de nature à encourager davantage les investissements en matière d’énergies renouvelables, dans le sens où il va permettre la commercialisation de l’électricité à partir de sources renouvelables (solaire et éolienne) dans les provinces du Sud et autres régions du Royaume.

A cette occasion, M. Rabbah, accompagné du directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a effectué une visite dans les dépendances des postes 225/60 k/V et 60/22 k/V relevant de Dakhla, au cours de laquelle des explications ont été fournies sur le projet de raccordement de la ville au réseau électrique national, ses composantes, objectifs et différentes phases d’exécution. Le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national de transport de l’électricité, dont l’exécution est assurée par l’ONEE, s’inscrit dans le cadre du programme de développement intégré de la région de Dakhla Oued Eddahab, présenté devant SM le Roi Mohammed VI en janvier 2016.

La facture énergétique s’est allégée de 30,4% à fin janvier 2021 par rapport à la même période de l’année précédente, selon l’Office des changes.
Ce recul s’explique par la baisse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oil (-1,732 MMDH), précise l’Office dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs au titre de janvier 2021. Cette évolution est due également au recul des prix de 31,4% (3.907 DH/T à fin janvier 2021 contre 5.694 DH/T un an auparavant), fait savoir la même source, ajoutant que les quantités importées ont baissé de 22,5%.
Le ministre des Affaires étrangères, du Commerce et de la Coopération internationale de la République du Suriname, Albert Ramdin s’est dit particulièrement intéressé par l’expérience du Maroc dans le domaine de l’environnement.
“Nous espérons avoir dans le futur une coopération technique (…), surtout en environnement, mais aussi développer le secteur des mines et de l’énergie”, a affirmé M. Ramdin, au terme de ses entretiens, le 11 mars à Rabat, avec le ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah.
“C’est très important pour nous, car nous sommes le deuxième pays dans le monde en termes de couverture forestière, donc nous avons beaucoup à protéger”, a-t-il expliqué, soulignant que son pays peut s’inspirer de l’expérience du Maroc dans ce domaine.
Le diplomate s’est, également, dit impressionné par la réflexion stratégique du ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, ainsi que par l’expérience marocaine dans le domaine des mines et de l’environnement.
De son côté, M. Rabbah a indiqué, dans une déclaration similaire, que ses entretiens avec le responsable surinamien étaient particulièrement consacrés à la coopération en matière de l’énergie, des mines et de l’environnement, faisant savoir qu’un comité bilatéral et d’autres rencontres sont envisageables avec des ministres de Suriname.
“Le Suriname est convaincu que le Maroc peut constituer un hub vers l’Afrique et l’Europe”, a affirmé M. Rabbah, précisant que ce pays “peut jouer un très grand rôle dans la connexion de l’Amérique latine avec notre pays, dans tous les domaines”.
Saluant le développement des relations bilatérales, surtout politiques et diplomatiques, M. Rabbah a affirmé que les deux pays redoubleront d’efforts dans d’autres volets, notamment économique.
La nouvelle orientation du Maroc est de raffermir ses relations politiques et les développer pour englober d’autres domaines économiques et sociaux, a-t-il relevé.
Lors de ces entretiens, M. Rabbah s’attardant sur les opportunités que peut offrir le Maroc, a présenté à M. Ramdin les investissements du Royaume dans le domaine des phosphates, en interne et en externe, notamment dans le secteur des engrais.
De même, le responsable marocain a insisté sur la position géostratégique du Maroc qui lui permet d’assurer une connexion maritime et aérienne, particulièrement vers des destinations lointaines.
Au terme de cette rencontre, les deux responsables se mis d’accord pour l’organisation de réunions virtuelles, afin de poursuivre les discussions au sujet de la coopération entre les deux pays.

Mustapha Bakkoury, Président de Masen, a représenté le Maroc lors du lancement virtuel du Dialogue de Haut Niveau sur l’Énergie, première rencontre mondiale sur l’énergie sous les auspices de l’Assemblée Générale des Nations Unies depuis 1981. Ce dialogue vise à accélérer la réalisation de l’Objectif de Développement Durable 7 (garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable) et à faciliter l’atteinte des objectifs climatiques de l’Accord de Paris.

Dans ce contexte, la nomination du Maroc comme « champion de haut niveau du dialogue » sur la thématique « innovation, technologie et données », distingue les efforts du Maroc, sur la base de la vision éclairée du Roi Mohamed VI pour le développement de projets renouvelables intégrés et innovants, dans l’objectif de dépasser 52% de sources renouvelables, dans le mix électrique national à horizon 2030.

En tant que champion mondial sur la thématique « innovation, technologie et données », le Maroc aura pour rôle de :
– Mener un plaidoyer mondial en faveur de la thématique innovation, technologie et données ;
– Mobiliser les pactes énergétiques nationaux, en présentant un ensemble d’actions concrètes pour atteindre l’objectif de développement durable n°7 et les objectifs climatiques de l’accord de Paris ;
– Mener des actions de sensibilisation pour promouvoir le Dialogue de Haut Niveau sur l’énergie ;
– Fournir des conseils stratégiques au groupe de travail technique.

A la lumière de cette nomination, Mustapha Bakkoury, Président de Masen, a déclaré « La vision de Sa Majesté qui a façonné les réalisations du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, et qui a inspiré la dynamique internationale depuis la tenue de la COP22 à Marrakech, est couronnée par cette nouvelle marque de confiance des Nations Unis, désignant le Maroc comme champion mondial du dialogue onusien de haut niveau sur l’énergie.

Cette mission stratégique permettra de continuer à plaider la cause des Objectifs de Développement Durable au niveau mondial, et d’accélérer son implémentation ». Outre cette sélection, Masen avait été lauréat, en 2016, du prestigieux prix environnemental des Nations Unies « prix des Champions de la Terre » dans la catégorie vision entrepreneuriale. Le Groupe est par ailleurs fortement impliqué dans le projet de Coalition, lancé par le Maroc et l’Ethiopie, pour l’Accès Durable à l’Énergie au profit des populations vulnérables situées dans les Pays les Moins Avancés (PMA) et autres pays en développement (ODCs).