La facture énergétique s’est allégée de 14,9% au terme des trois premiers mois de 2021 par rapport à la même période de l’année précédente, selon l’Office des changes.
Cette évolution s’explique par la baisse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oil (-1,185 milliard de dirhams (MMDH)), due au recul des prix de 9,8% (4.407 DH/T à fin mars 2021 contre 4.885 DH/T un an auparavant), conjugué à la baisse des quantités importées (-5,1%), précise l’Office dans une note sur les indicateurs des échanges extérieurs de mars 2021.
Les quantités importées étaient à 1.603mT à fin mars 2021 contre 1.689mT au premier trimestre de 2020, fait savoir la même source.

M.Aziz Rabbah répond à une question orale à la Chambre des représentants

Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a annoncé que le ministère prépare un code de l’environnement qui rassemble tous les textes liés à ce domaine.
En réponse à une question, le 3 mai à la Chambre des représentants sur “l’environnement et l’impact de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable (SNDD)”, M. Rabbah a indiqué que le grand nombre de projets liés à l’environnement qui concernent de multiples secteurs et se chevauchent parfois, a incité le ministère à travailler sur le projet du code de l’environnement, qui “en est à ses dernières étapes”.
Ce code sera une référence regroupant tous les textes : lois, décrets, décisions ou procédures administratives, a noté le ministre. Tous les moyens financiers ont été déployés pour préparer ce code, qui sera soumis au Secrétariat général du gouvernement dans quelques semaines.
Le Maroc est l’un des premiers pays au monde à avoir suivi la voie du développement durable et à adopter les objectifs de développement durable.
À cet égard, il a évoqué divers programmes lancés par le Royaume, notamment le programme national des déchets ménagers, le programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées, le programme national de prévention de la pollution industrielle, le programme national de l’air et le plan climat national.
Selon le ministre, l’arsenal juridique relatif à l’environnement et le contrôle environnemental ont également été renforcés, en plus d’autres actions liées à la surveillance aux niveaux national et au niveau de toutes les régions du Royaume. Afin de mettre en œuvre la SNDD, 28 plans sectoriels de développement durable et un pacte d’exemplarité de l’administration ont été élaborés et instaurés au niveau territorial, sachant que le taux d’avancement des plans sectoriels a atteint 68%, alors que celui du pacte d’exemplarité de l’administration s’est élevé à 38%.
Les rapports publiés périodiquement par les organisations internationales saluent les projets réalisés par le Maroc en matière d’énergies renouvelables, d’environnement, de développement durable, de lutte contre la pollution et d’autres projets importants, ainsi que le chemin emprunté par le Royaume sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. La prochaine décennie connaîtra une transformation majeure dans ce domaine.
Le Maroc va dépasser 52 % de son mix énergétique en 2030, a indiqué le 11 mai, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah.
Le ministre, qui répondait à une question orale à la chambre des conseillers sur les opportunités de la transition énergétique au Maroc après la pandémie de Covid-19, a précisé que le Royaume va dépasser 52 % de son mix énergétique en 2030, estimant que ce chiffre pourrait être atteint avant 2026 et ce malgré le retard survenu au cours d’une période antérieure.
Il fait savoir à cette occasion que le système électrique 2021-2030 est basé entièrement sur des énergies renouvelables et un taux réduit du gaz.
Une feuille de route a été élaborée pour l’hydrogène, une énergie prometteuse pour le Maroc qui doit accueillir d’importants investissements dans ce domaine. Une autre feuille de route pour la bioénergie, l’orientation vers l’industrialisation et la recherche scientifique a également été élaborée.
Le ministre a affirmé que la prochaine décennie sera celle d’énergies renouvelables et propres, notant que le gouvernement accompagne ce chantier à travers l’adoption de lois et la mise en œuvre de projets et d’initiatives sur différents niveaux.

Sept fonctionnaires du ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, dont deux partis à la retraite, ont reçu le 30 avril à Rabat des Wissams, dont SM le Roi Mohammed VI a bien voulu les gratifier.
Quatre fonctionnaires ont été ainsi décorés du Wissam de mérite national de classe exceptionnelle, alors que les trois autres ont reçu le Wissam de mérite national de première classe.

A cette occasion, le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, a indiqué que cette décoration illustre la Haute sollicitude dont le Souverain entoure cette catégorie de fonctionnaires qui ont fait preuve durant leur carrière professionnelle d’abnégation, de dévouement et d’intégrité dans l’accomplissement de leurs missions de service public et d’intérêt général.

Ces compétences décorées de Wissams royaux, des hommes et des femmes relevant de plusieurs directions et départements du ministère, ont sacrifié une partie de leur vie au service de ce secteur, en contribuant à l’élaboration de programmes et de stratégies dans tous les domaines de l’énergie, des mines et autres services.

La Fédération de l’Énergie, dans le cadre de ses activités, en particulier le volet « études & Analyses », a réalisé une importante étude portant sur le « Rôle des énergies renouvelables dans le relance économique nationale post Covid19 ».

Cette étude réalisée par le cabinet Valyans Consulting avait pour principaux objectifs :

  • D’analyser l’impact de la crise sanitaire sur les stratégies et politiques industrielles des pays et régions, notamment sur le volet de la transition énergétique ;
  • De réaliser un état des lieux et un bilan de la stratégie énergétique du Royaume dans les EnR sur la période 2009-2020 ;
  • De mettre en exergue le rôle du secteur des EnR dans le plan de relance économique nationale post Covid19 en particulier pour le secteur industriel ;
  • D’élaborer un argumentaire à destination des pouvoirs publics pour la promotion des ENRs dans le cadre du plan de relance de l’économie nationale.

Cette étude a permis d’identifier et de mettre en exergue plusieurs mesures et recommandations pour accompagner l’accélération de la transition énergétique ainsi que la compétitivité de l’industrie nationale et l’attractivité des IDE, en particulier sur les volets réduction des coûts, empreinte carbone et réduction des GES.

Ces mesures et recommandations seront approfondies et enrichies au sein de groupes de travail internes de la Fédération de l’Énergie avant de faire l’objet d’un plan de syndication auprès des ministères et des administrations concernés.

Les résultats détaillés de cette étude feront l’objet d’une présentation qui sera organisée par la Fédération de l’Énergie ainsi qu’une large diffusion auprès de nos membres et partenaires.

A l’occasion de la présentation lundi du rapport annuel de l’organisation météorologique mondiale (OMM) sur “l’état du climat mondial”, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a estimé que l’année 2021 est une année “charnière” pour l’avenir de l’humanité, affirmant que ce doit être l’année de l’action pour le climat.
“Ce rapport montre que nous n’avons pas de temps à perdre. C’est un rapport extrêmement alarmant. Il doit être lu par tous les dirigeants et décideurs du monde”, a tranché M. Guterres, lors d’une conférence de presse virtuelle conjointe avec le patron de l’OMM.
Selon le chef de l’ONU, 2020 a été “une année sans précédent pour les hommes et la planète”. “Elle a été dominée par la pandémie COVID-19. Mais ce rapport montre que 2020 a également été une autre année sans précédent de catastrophes météorologiques et climatiques extrêmes”.
Pour M. Guterres, la cause est “claire” : “Changement climatique anthropique, perturbation climatique causée par les activités humaines, les décisions humaines et la folie humaine. Les effets sont désastreux”.
“Les données de ce rapport devraient nous alarmer tous. L’année 2020 était 1,2 degrés Celsius plus chaude que l’époque préindustrielle. Nous nous rapprochons dangereusement de la limite de 1,5 degré Celsius fixée par la communauté scientifique”, s’est inquiété le Secrétaire général.
“Nous sommes au bord du gouffre. Les six années depuis 2015 ont été les plus chaudes jamais enregistrées”, s’est-il encore alarmé.
A cet égard, Antonio Guterres a souligné que le défi de la communauté internationale était clair. “Pour éviter les pires impacts du changement climatique, la science nous dit que nous devons limiter l’élévation de la température mondiale à moins de 1,5 degré de la valeur de référence préindustrielle. Cela signifie réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 45 pour cent par rapport aux niveaux de 2010 d’ici 2030 et atteindre zéro émission nette d’ici 2050”.
Mais pour le chef de l’ONU, le monde est “loin d’être sur la bonne voie”. Par conséquent, 2021 doit être l’année de l’action.
A ce propos, il a dit s’attendre à un certain nombre d’avancées concrètes avant la COP 26 à Glasgow en novembre prochain.
“Premièrement, nous devons convenir d’une direction commune. Les Nations-Unies sont en train de construire une coalition mondiale vouée à zéro émission nette – pour couvrir tous les pays, villes, régions, entreprises et institutions financières”.
En deuxième lieu, les 10 prochaines années doivent être une décennie de transformation, a poursuivi le Secrétaire général, ajoutant que les pays doivent présenter de nouvelles NDC ambitieuses – les contributions déterminées au niveau national à l’Accord de Paris – qui sont leurs plans climatiques pour les 10 prochaines années.
“Troisièmement, nous avons besoin que ces engagements et ces plans soient étayés par des mesures concrètes immédiates. Les trillions de dollars dépensés pour le relèvement du COVID-19 doivent être alignés sur l’Accord de Paris et les objectifs de développement durable. Les subventions aux combustibles fossiles polluants doivent être réorientées vers les énergies renouvelables”.
Pour le chef de l’ONU, cela est “nécessaire pour protéger nos sociétés des événements météorologiques et climatiques désastreux qui sont là pour durer”. “C’est vraiment une année charnière pour l’avenir de l’humanité. Selon le chef de l’ONU, ce rapport montre que nous n’avons pas de temps à perdre”.
A l’occasion de la Journée Mondiale de la Terre, Vivo Energy Maroc déploie #Nzer3ouloxygen, un dispositif digital au service de la plantation d’arbres. Vivo Energy Maroc mobilise ainsi sa communauté, ses collaborateurs et ses partenaires associatifs et éducatifs en vue de planter 3 000 arbres dans la région de Casablanca.
L’opération consiste en une activation digitale à l’impact direct sur le terrain : Vivo Energy Maroc invite les internautes à liker une vidéo dédiée à l’événement, publiée sur son compte Instagram. 20 000 likes cumulés correspondront à 3 000 arbres à planter.
« #Nzer3ouloxygen s’inscrit dans la continuité de nos actions en faveur de l’environnement. Le concept est né de la volonté de mobiliser notre communauté, fortement engagée sur nos réseaux sociaux, autour d’une cause environnementale. Notre objectif au-delà de la sensibilisation est de les impliquer à travers une action simple pour contribuer à améliorer notre environnement. Cette première édition est une véritable gageure et nous souhaitons la reconduire et l’amplifier à l’avenir », déclare Hind Mejjati Alami, Directrice de la Communication de Vivo Energy Maroc.
Pour procéder à la mise en terre des plants, Vivo Energy Maroc s’appuie sur ses partenaires associatifs L’Heure Joyeuse et Injaz Al Maghrib. L’opération de plantation se déroulera à partir du mois de Juin et couvrira la région de Casablanca. Vivo Energy Maroc fera appel à ses partenaires pour diversifier les emplacements publics et privés à verdir, tels que des écoles et des établissements associatifs. Par ailleurs, les collaborateurs de l’entreprise apporteront leur contribution en rejoignant les associations sur le terrain.
En combinant sa présence digitale à son réseau d’acteurs associatifs, Vivo Energy Maroc renforce son engagement en faveur de la protection de l’environnement et du bien-être des populations locales. Ambitionnant de devenir la société d’énergie la plus respectée d’Afrique, Vivo Energy dispose d’une stratégie globale de développement durable dont la protection de l’environnement représente un axe principal. Dans ce cadre, Vivo Energy Maroc a mis en place depuis plusieurs années un programme visant à réduire son empreinte environnementale couvrant, entre autres, le programme d’éducation environnementale Mama Tabiaa, le prix Injaz de l’écocitoyenneté, le développement de stations écoresponsables et la commercialisation de produits toujours plus respectueux de l’environnement.
L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a lancé le 22 avril des projets visant à renforcer et sécuriser l’alimentation en eau potable dans la province de Jerada.
L’office a procédé au lancement des travaux de renforcement des installations de distribution de l’eau potable de la ville de Jerada et à la mise en service du projet de construction d’une centrale solaire photovoltaïque à la commune de Ouled Sidi Abdelhakem, qui alimentera en électricité la station de pompage de l’eau potable du centre de Doghmania.
L’ONEE a aussi procédé au suivi des chantiers relatifs aux projets d’alimentation en eau potable des communes de Labkhata et de Lamrija relevant de la province de Jerada.
Le projet de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Jerada, dont les travaux viennent d’être lancés pour un coût de 4,7 millions DH à travers un financement de la Banque africaine de développement (BAD), comporte la construction et l’équipement d’une station de pompage de 15 litres/seconde et d’un réservoir de 200 m3 de capacité ainsi que la pose de 3,5 km de conduites de distribution pour le renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Jerada.
Ce projet, dont la mise en service est prévue pour décembre 2021, bénéficiera à une population de 6.000 habitants, a poursuivi la même source. Dans le cadre de la valorisation du gisement solaire du Maroc, de la modernisation et de l’élargissement des réseaux de production des ressources électriques et hydrauliques et de l’implémentation de nouveaux instruments et techniques d’économies d’électricité, l’ONEE a mis en service un projet de construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 100 kw à la commune de Ouled Sidi Abdelhakem, qui alimentera en électricité la station de pompage du centre de Doghmania pour un coût de 1,7 MDH.
A cette occasion, le Gouverneur de la province de Jerada, accompagné du Directeur régional de l’ONEE, a effectué des visites de suivi aux chantiers relatifs au projet d’alimentation en eau potable de la commune de Labkhata d’un coût de 2 MDH qui consiste en la construction et l’équipement d’une station de pompage pour un débit de 3 litres/seconde et d’un réservoir de 100 m 3, ainsi que la réalisation d’environ 90 branchements individuels. Le taux de réalisation de ce projet, dont la mise en service est prévue pour août 2021, est de 80%. Ces visites ont concerné également le projet d’alimentation en eau potable de la commune de Lamrija d’un coût de 1,9 MDH qui comporte la construction et l’équipement d’une bâche pour une capacité de 150 m 3 et d’une station de reprise de 5 litres/seconde, profitant aux centres et douars relevant des communes de Lamrija et Ouled Ghziyel.
La mise en service de ce projet, dont le taux de réalisation a atteint 75%, est prévue en septembre 2021.
Ces projets s’ajouteront aux réalisations de l’ONEE dans les secteurs de l’eau potable et de l’assainissement liquide dans la province de Jerada durant les deux dernières décennies dont le coût global s’élève à 254 MDH et contribueront à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et au développement socio-économique de la région.
La société Moroccan Information Technopark Company (MITC), gestionnaire du Technopark, et Lydec ont signé une convention de partenariat visant la promotion de l’entrepreneuriat technologique, l’identification et l’accompagnement de potentielles start-ups pouvant proposer des solutions innovantes.
Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la démarche d’Open Innovation initiée par Lydec en 2017 afin de co-construire, avec les parties prenantes, des solutions novatrices et pérennes répondant aux enjeux du délégataire casablancais et vise à contribuer à la mise en place d’un écosystème d’innovation collectif au Maroc.
Cette démarche d’Open Innovation s’intègre au projet d’entreprise “Synergies 2025” de Lydec qui a placé l’Innovation au cœur de sa raison d’être: “Apporter au quotidien des services essentiels de qualité aux citoyens et aux acteurs économiques dans un esprit d’efficience, d’innovation et de partenariat pour contribuer au développement durable de la ville de Casablanca”.
“En tant que 1er et plus grand hub d’entreprises au Maroc, le Technopark est confiant du potentiel de ses start-ups et de l’innovation que celles-ci peuvent apporter au programme, de par leur maturité et la diversité des secteurs dans lesquels elles opèrent”, a indiqué Mme Lamiae Benmakhlouf, directrice générale du Technopark.
De son côté, Jean-Pascal Darriet, directeur général de Lydec a souligné que “cette convention de partenariat consiste d’abord en la reconnaissance de la démarche innovation que Lydec déploie depuis de nombreuses années. Innover dans nos métiers, c’est améliorer en permanence la performance opérationnelle de l’entreprise et la qualité des services aux clients”.
Ce partenariat permettra à Lydec d’identifier et de sourcer des start-ups qui ont développé des solutions innovantes pouvant répondre aux problématiques métiers de Lydec, en s’appuyant sur l’expertise et la communauté du Technopark.
A travers ce partenariat, Lydec s’engage à faire appel au Technopark pour l’identification des start-ups dont les solutions répondent à ses problématiques métiers et à collaborer avec le réseau des entreprises (PME, TPE ou start-ups) du Technopark.
De son côté, MITC s’engage à proposer à Lydec des start-ups pouvant répondre à ses problématiques et à garantir la réussite des missions de ses start-ups dans la mise en place des solutions innovantes au profit de Lydec.
Fruit d’un partenariat public-privé, la société gestionnaire du Technopark, MITC, accompagne en permanence plus de 300 entreprises dans les TIC, les Green Tech et l’industrie culturelle.
MITC (Technopark) se positionne en tant que facilitateur, accélérateur et catalyseur du développement économique et social, en mettant à la disposition de ses entreprises une panoplie de services: accompagnement (accès au marché, accès au financement, accès aux compétences…), hébergement, coaching, formation, etc. Depuis sa création, le Technopark a accompagné plus de 1300 entreprises avec un taux de réussite de 85% (après 2 ans d’incubation) et un taux de satisfaction global s’élevant à 97%.
Lydec est un opérateur de services publics qui gère la distribution d’eau et d’électricité, la collecte des eaux usées et pluviales et l’éclairage public pour plus de 4,2 millions d’habitants du Grand Casablanca. Ces missions lui ont été confiées dans le cadre d’un contrat de gestion déléguée signé en 1997 par l’Autorité Délégante (Communes urbaines de Casablanca, Mohammedia et Aïn Harrouda), l’Autorité de Tutelle (Ministère de l’Intérieur) et le Délégataire (Lydec).

L’économie verte, pilier de tout plan de relance, recèle un important potentiel en termes de création d’emplois pour la jeunesse au sud et au nord de la Méditerranée, a souligné, le 15 avril, le Directeur général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), Saïd Mouline.

L’économie verte a gagné d’importance dans le contexte de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), particulièrement en Afrique, où la relance doit porter sur des axes comme l’efficacité énergétique, la mobilité durable et la décarbonation de l’industrie, a expliqué M. Mouline lors du webinaire “Green Talk”, organisé par l’Ambassade du Portugal au Maroc et la Représentation de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Le nombre d’emplois dans des métiers d’avenir liées au digital et à l’économie verte pourrait augmenter considérablement, grâce à l’accompagnement et au renforcement de capacités, a-t-il relevé, notant qu’il existe d’énormes opportunités en Afrique, eu égard à la révolution énergétique en cours, portée par les coûts compétitifs des énergies renouvelables.
Évoquant l’efficacité énergétique des bâtiments au Maroc, M. Mouline a rappelé la mise en place d’une réglementation thermique en la matière, ajoutant qu’il est nécessaire de veiller à la consommation d’électricité au niveau des bâtiments, dans la mesure où une maison bien isolée est moins gourmande en électricité.

Et de faire part de l’identification de 6 zones climatiques à travers le Maroc compte tenu des spécificités régionales, notant que les acteurs du secteur, à l’instar des architectes, ont besoin d’un accompagnement technique, des formations et des solutions de financement.

De son côté, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Maroc, Claudia Wiedey, a souligné que l’efficacité énergétique fait partie des initiatives stratégiques mises en avant dans le cadre du “Green deal” pour l’Europe, dans la perspective de limiter la consommation d’énergie, réduire les émissions du gaz à effet de serre et améliorer la sécurité d’approvisionnement.
En parallèle avec la mise en œuvre du Green deal, qui constitue la nouvelle stratégie de croissance de l’Europe, pour assurer une durabilité environnementale économique et sociale, une action conjointe avec les partenaires internationaux est une nécessité absolue pour réussir, a-t-elle insisté.

Et de mettre en exergue, le soutien apporté par l’UE au Maroc, dans le passé, à 9 projets d’efficacité énergétique dans le bâtiment et récemment l’appui à la création des instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique pour améliorer l’employabilité des candidats.

La représentante de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) au Maroc, Anna Barone, quant à elle, a indiqué que la Banque est prête à soutenir la mise en place du partenariat vert Maroc-UE à travers le financement des investissements avec une forte valeur ajoutée en termes de changement climatique.
Mme. Barone a rappelé que la BEI a pris des engagements concrets, à l’instar de sa stratégie d’intervention dans des secteurs comme celui de l’énergie, intitulée “new energy lending policy”, avec un focus sur la décarbonation et l’efficacité énergétique, notant que la feuille de route de la BEI vise à en faire la banque de climat de l’UE pour soutenir des investissements conséquents dans le secteur.

Pour sa part, le président du directoire du groupe Al Omrane, Badr Kanouni, a mis en avant l’engagement du groupe sur le plan environnemental, en tant que donneur d’ordre public majeur qui veille à la sensibilisation et la promotion du développement durable auprès de son écosystème.
Le groupe a mis en place une charte au niveau environnemental, renforcée par une charte RSE, a-t-il rappelé, notant qu’Al Omrane se conforme à la réglementation thermique dans la déclinaison des cahiers de charges correspondants aux différents intervenants qui réalisent et portent les projets du Groupe.

“Nous avons une intervention forte et des responsabilités pour donner l’exemple et entraîner avec nous le maximum d’intervenants qui nous accompagnent”, a assuré M. Kanouni, faisant observer la mise à niveau du plusieurs sièges du groupe au niveau environnemental et l’allocation d’un budget de 5 millions de dirhams (MDH) pour la recherche et développement dans ce domaine.