Le coup d’envoi des travaux de construction du nouveau siège du Laboratoire national de l’énergie et des mines (LNEM) de Casablanca a été donné, le 26 mai, par le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah.
Cette structure permet de contrôler la conformité des produits pétroliers aux caractéristiques réglementaires et d’analyser les échantillons prélevés par les directions régionales et provinciales du département de l’Energie et des mines, ou à la demande des tiers (sociétés pétrolières, Douane, etc).
S’exprimant à cette occasion, M. Rabbah a indiqué que la construction de ce nouveau laboratoire, en plus de la mise en place de ses équipements, nécessitera un investissement global d’environ 20 millions de dirhams (MDH), ajoutant que celui-ci fait partie de tout un dispositif destiné à renforcer la bonne gestion du secteur des hydrocarbures dans le Royaume.
Le ministre a, à cet effet, souligné que la simplification des procédures a permis d’augmenter le nombre des investissements dans le secteur qui a connu l’implantation d’une dizaine de nouvelles entreprises, favorisant ainsi une “véritable dynamique compétitive”.
Cette simplification de procédures a permis également l’octroi de la création des stations à tous les investisseurs. “Nous sommes passés d’une moyenne de 50 stations par an à presque 200 stations, ce qui démontre que la demande en la matière est assez conséquente”, a fait valoir M. Rabbah. Il a, en outre, fait savoir que le ministère a opéré avec les différents acteurs privés en termes de renforcement des capacités du stockage, précisant que près de 4 milliards de dirhams ont été investis, actuellement, dans le domaine.
Le ministre a, par ailleurs, indiqué qu’un système concernant les solutions technologiques permettant de suivre la traçabilité des produits et le contrôle de la qualité vient d’être lancé par appel d’offres, dans l’optique de satisfaire les grands investisseurs, l’investisseur moyen souhaitant développer sa station et le citoyen qui veut avoir un produit de qualité.
Pour sa part, Mohssine Zaidi, Chef de la division des Laboratoires de l’énergie, des Mines et de la Géologie au LNEM, a fait remarquer que la création de ce nouveau projet permettra d’asseoir la sécurité au sein du laboratoire en assurant le confort de son personnel ainsi que ses usagers, en plus de le préparer pour l’obtention de l’accréditation selon la norme internationale ISO 17025.
Il s’agit également, d’après M. Zaidi, de porter à la hausse la capacité de réception d’échantillons prélevés pour analyse et contrôle et ce, à tous les stades depuis l’importation jusqu’à leur mise à la disposition du consommateur final.
Le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, a présidé, le 20 mai, la première réunion du jury de la 13e édition du Prix Hassan II pour l’environnement organisée à distance.
Cette réunion a été l’occasion de présenter les membres du jury et de convenir de la méthodologie de travail en vue de lancer le processus d’évaluation des candidatures reçues, dont le nombre a atteint 129 candidatures réparties sur six domaines : 45 dans le domaine de recherche scientifique et technique, 39 dans le domaine de l’action associative, 25 dans le domaine des médias, 7 dans le domaine d’initiatives des entreprises, 4 pour les initiatives des collectivités territoriales et 9 pour le domaine de l’exemplarité de l’administration.
S’exprimant à cette occasion, M. Rabbah a souhaité la bienvenue aux membres du jury et les a félicités pour leur nomination à la commission.
Il a indiqué que ce prix a pour objectif de couronner et valoriser les initiatives qui contribuent à la protection de l’environnement et au développement durable dans divers domaines liés à la recherche scientifique et technique, aux médias, à l’action associative, aux initiatives des entreprises, aux initiatives des collectivités territoriales et à l’exemplarité de l’administration.
Il a, par ailleurs, souligné l’importance de ce prix, qui porte un grand nom, à savoir Feu SM Hassan II avec un parcours exceptionnel marqué par l’organisation de 12 éditions et le couronnement de 82 lauréats.
L’organisation de cette 13e édition s’inscrit dans le cadre de la dynamique que connaît le Maroc en matière d’environnement et de développement durable sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a-t-il ajouté, précisant que “le nombre important de candidatures reçues malgré les circonstances actuelles que notre pays connaît témoigne du développement de la conscience environnementale au Maroc”.
Le texte d’organisation de ce prix a été modifié récemment par l’ajout d’un nouveau domaine relatif à l’exemplarité de l’administration, dans l’objectif de créer une compétition entre les administrations publiques au niveau central et territorial dans le cadre de la déclinaison de la Stratégie nationale de développement durable, et ce, conformément aux recommandations de la 1ère réunion de la Commission nationale du développement durable, relatives à la mise en œuvre du Pacte de l’exemplarité de l’administration.
La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, dont tous les programmes ont pour objectif ultime l’éducation au développement durable, entretient des liens de coopération de longue date avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, présidente de cette Fondation dont les divers programmes visent à sensibiliser et à éduquer tous les publics au développement durable, en particulier les plus jeunes, a été l’invitée d’honneur de la première Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’Éducation au Développement Durable (EDD) en novembre 2014 à Nagoya, au Japon.
“L’éducation au développement durable est à la fois une tâche exaltante et un combat de longue haleine, car elle vise les mentalités et cherche à modifier les réflexes et les comportements à l’échelle de nos sociétés”, avait souligné SAR la Princesse Lalla Hasnaa lors de cette conférence, organisée conjointement avec le gouvernement japonais pour marquer la fin de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014).
Le partenariat avec l’UNESCO est l’aboutissement d’un long cheminement, inauguré par l’adhésion de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement à la 1ère Décennie de l’EDD (2005-2014).
En octobre 2010, la Fondation et l’agence onusienne avaient co-organisé, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, une importante Conférence internationale sur la gestion durable du littoral de Tanger.
En 2013, la coopération s’est davantage consolidée lors du World Environmental Education Congress (WEEC), tenu à Marrakech et qui avait recommandé la mise en place “des réseaux d’acteurs de l’éducation environnementale afin de faciliter le partage des savoirs, des savoir-faire, des expériences et des bonnes pratiques”.
L’adhésion de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement à la 1ère décennie de l’EDD s’est concrétisée par le lancement de programmes complètement dédiés à l’éducation et dont les éducateurs sont le fer de lance.
Il s’agit de “Eco-Écoles”, qui cible les écoles préscolaires et primaires, de “Jeunes Reporters pour l’Environnement” (JRE), destiné aux collèges et lycées, de la formation des jeunes journalistes à travers une plate-forme d’enseignement à distance e-learning et le développement d’outils pédagogiques en ligne.
C’est dans cette lignée que la Fondation et l’UNESCO ont signé, en 2016, une convention-cadre à caractère général pour la période 2016-2021, qui permet à la Fondation de bénéficier du savoir-faire de l’organisation onusienne, de sa documentation et de sa pédagogie, pour renforcer les capacités de ses éducateurs et de ses formateurs pour le développement durable.
Les deux parties ont, d’ailleurs, fait de cet axe de coopération un des cinq domaines du programme d'”Action Globale pour l’Éducation au développement durable” (GAP).
La convention de 2016 a permis de profiter de l’expertise et des moyens pédagogiques et humains dont dispose l’UNESCO dans le domaine de la formation des éducateurs. Elle a aussi permis à la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement de bénéficier des cursus pédagogiques spécialisés, développés par cet organisme international en matière d’éducation au développement durable, ainsi que de son réseau d’experts internationaux.
Par ailleurs, la Fondation développe annuellement un programme de formation en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale pour renforcer l’aptitude des éducateurs, répondant ainsi à la cible 4.7 de l’Objectif de Développement Durable 4 sur une éducation de qualité de l’Agenda Éducation 2030.
Le réseau de la Fondation compte plus de 8.000 éducateurs JRE et plus de 30.000 éducateurs Éco-écoles. La Fondation œuvre, en outre, au renforcement annuel des capacités de 94 formateurs (coordinateurs régionaux et provinciaux) pour soutenir la transformation vers un avenir durable.
A cet effet, le Centre International Hassan II de Formation à l’environnement, inauguré en 2019 par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, est dédié à la sensibilisation et à l’éducation à l’environnement de toutes les cibles visées par la Fondation: enfants, société civile, entreprises, administration et collectivités territoriales.
“Si la terre alimente le corps, l’éducation ne nourrit-elle pas l’esprit ?”, avait, dans ce sens, souligné Son Altesse Royale à Vancouver, dans un discours devant les participants à la cérémonie d’ouverture du 9ème Congrès mondial de l’éducation à l’environnement (WEEC 2017).
Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a appelé, le 17 mai, la communauté internationale à s’engager résolument, pendant cette décennie, à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative, soulignant le caractère urgent de cette action.
«Engageons-nous résolument, pendant cette décennie, à instituer l’éducation au développement durable comme une priorité impérative. C’est urgent. C’est vital ! », a insisté Son Altesse Royale dans un message-vidéo adressé à la Conférence mondiale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) sur l’éducation au développement durable (EDD), organisée sous forme virtuelle du 17 au 19 mai.
Dans ce message-vidéo diffusé lors de la grande session plénière, tenue sous la thématique «Créer le changement dont nous avons besoin en temps de crise planétaire – L’EDD pour 2030», SAR la Princesse Lalla Hasnaa a affirmé que la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement s’emploie, depuis plus de deux décennies, à développer différents programmes destinés à réduire ou supprimer l’impact négatif de l’Homme sur la Nature.
Son Altesse Royale a indiqué, dans ce cadre, que Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, dont l’intérêt pour cette thématique remonte à ses plus jeunes années, nous a toujours incités à développer les approches les plus ambitieuses, ancrées dans le présent et résolument tournées vers l’avenir, notant que le Souverain n’a de cesse de nous rappeler combien l’Ecole est au cœur des enjeux de développement et, en particulier, du pari environnemental.
«Chargée de l’enseignement et de la transmission des savoirs, l’École est, plus largement et plus prioritairement encore, un espace d’éducation et de transmission des valeurs. Éduquer la jeunesse au respect de l’environnement, c’est croire à la promesse d’un monde nouveau plus harmonieux et durable», a soutenu SAR la Princesse Lalla Hasnaa.
«L’éducation au Développement Durable, thème qui nous réunit aujourd’hui, est la clé de la réussite», a poursuivi Son Altesse Royale, assurant que «nous avons donc souhaité que l’action de notre Fondation soit centrée sur la sensibilisation et la formation des plus jeunes à ces problématiques».
«Ainsi, nous semons les graines de la conscience environnementale pour faire éclore, à terme, une société consciente du milieu naturel dans lequel elle vit et capable d’adopter un comportement vertueux adapté», a ajouté SAR la Princesse Lalla Hasnaa, exprimant sa fierté du partenariat liant la Fondation et l’UNESCO «avec qui nous œuvrons de concert depuis 2020 pour que soit intégrée l’éducation à l’environnement, dans les curricula (scolaires), à tous les niveaux jusqu’au baccalauréat».
A cet égard, le Maroc est l’un des trois pays dans le monde qui mène une expérience pilote pour le programme Global Schools de l’UNESCO, a fait observer Son Altesse Royale.
«Car la mobilisation sur les sujets liés à l’environnement ne saurait produire d’effet durable que si elle devient un réflexe acquis dès la formation initiale : l’éducation dès le jeune âge est donc une essentielle priorité», a estimé SAR la Princesse Lalla Hasnaa.
«Une génération nous sépare du sommet de Rio», a constaté Son Altesse Royale, estimant qu’il était impératif de réfléchir aux motivations qui ont pu freiner l’introduction de l’enseignement au développement durable dans les curricula.
Son Altesse Royale n’a pas manqué, à cette occasion, de souligner que «dans le contexte si particulier que nous vivons, il nous appartient de construire, en commun, un nouveau et nécessaire consensus, en définissant les priorités que nous nous fixons en tant qu’êtres humains liés par une communauté de destin».
«La crise du covid-19 nous rappelle en particulier l’urgence de réaliser un Développement Durable global, équitable et au service de tous», a fait savoir SAR la Princesse, assurant que la protection de l’environnement et la sauvegarde de notre planète, «notre maison à tous», constituent un des piliers fondamentaux de cette démarche.

 

Le secrétaire général de la Fédération de l’Énergie M. Mohamed EL AMRANI a reçu, le jeudi 6 mai au siège de la Fédération de l’énergie à la CGEM, son excellence M. Bernardo FUTSCHER PEREIRA, Ambassadeur du Portugal au Royaume du Maroc qui était accompagné de Mme Joana NEVES, conseiller économique et commercial de l’ambassade.

MM. EL AMRANI et FUTSCHER PEREIRA ont passé en revue les différents domaines de collaboration entre la Fédération de l’Énergie et les entreprises Portugaises du secteur de l’énergie, en particulier celui des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. La Fédération de l’Énergie et l’ambassade du Portugal au Maroc ont entre outre, acté l’organisation conjointe d’une mission au Maroc, d’hommes d’affaires Portugais représentant le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, courant novembre 2021.

L’épidémie de Covid-19 est une “fenêtre d’opportunités” qui s’ouvre pour les pays du monde entier afin de relancer et d’accélérer les progrès en matière d’approvisionnement et d’accès à une énergie durable et sûre, a souligné l’économiste au Policy center for the new south (PCNS) et spécialiste des enjeux énergétiques, Rim Berahab. Malgré les conséquences désastreuses de la crise du Covid-19 sur la santé humaine et l’activité économique ayant momentanément détourné l’attention de la transition énergétique, l’épidémie représente “en même temps une opportunité pour repenser les modèles de développement actuels afin de construire un avenir plus résilient, durable et inclusif”, a souligné Mme Berahab dans la rubrique “Questions à un expert” du PCNS.
Afin de rompre avec les pratiques néfastes du passé et de s’orienter vers un avenir plus vert, les plans de relance économique doivent donc reposer sur le principe de “reconstruire en mieux”, notant que les pays ne peuvent pas simplement relancer leurs économies en reprenant les mêmes pratiques de production qu’auparavant, mais doivent activer le changement des plans de relance en plaçant la durabilité au centre de cette réflexion.
Dans le contexte de la crise actuelle, elle a souligné que tout plan de relance économique doit comporter trois éléments : le potentiel de croissance à long terme, la résilience aux chocs futurs, la décarbonisation et une trajectoire de croissance verte.
Dans la même veine, la spécialiste a observé que l’épidémie a donné lieu à des défis à court terme et à long terme dans le domaine de l’énergie, indiquant que la mise en œuvre de plusieurs mesures de confinement pour freiner la propagation du virus Covid-19 a entraîné une baisse générale ce qui a contribué à l’effondrement des prix du pétrole brut sur le marché international.
À moyen terme, l’effet de la pandémie sur les marchés pétroliers s’est estompé car les prix du pétrole brut ont augmenté, approchant même les niveaux d’avant la pandémie, relevant que la crise de Covid-19 nous “a révélé la vulnérabilité de nos systèmes énergétiques”. En ce qui concerne les défis et les opportunités pour les objectifs climatiques du Maroc dans un scénario post Covid-19, la priorité des gouvernements est désormais de sauver des vies, de relancer les secteurs productifs des économies, de préserver les emplois et de soutenir les entreprises en difficulté, notant que “la menace imminente de la pandémie ne doit pas mettre en péril les voies du développement durable”.
“Il ne fait aucun doute que l’engagement du Maroc en faveur des énergies renouvelables depuis 2009 a fait preuve de sa pertinence. Le Maroc a atteint l’accès universel à l’énergie et près de 20% de son approvisionnement en électricité est, désormais, issu des énergies renouvelables”.
Au Maroc, le défi pour un avenir plus vert consiste désormais à passer d’une stratégie d’électricité renouvelable à une stratégie d’énergie renouvelable, qui englobera tous les secteurs de l’économie, dont l’industrie, le transport et l’agriculture, ainsi qu’à adapter ladite stratégie aux évolutions actuelles en termes de technologies et de prix, dans le but d’accroître la résilience de l’économie et de créer des emplois durables.
Le PCNS est un think tank marocain lancé en 2014 à Rabat, avec 39 chercheurs associés du Sud comme du Nord. A travers une perspective du Sud sur les enjeux des pays en développement, il vise à faciliter les décisions stratégiques relevant de ses quatre principaux programmes : agriculture, environnement et sécurité alimentaire, économie et développement social, matières premières et finance, géopolitique et relations internationales.
Vivo Energy Maroc a été récompensée par le label Produit de l’année 2021 pour son carburant premium Shell V-Power. Un panel indépendant de 3 000 consommateurs a marqué sa préférence pour le carburant Shell en termes d’attractivité, de qualité et d’innovation.
Lancée en avril 2019, la nouvelle génération de carburant Shell V-Power a été conçue pour une meilleure performance et efficacité du moteur. S’appuyant sur la technologie Dynaflex, Shell V-Power Sans Plomb contient trois fois plus de nouvelles molécules de nettoyage, réduit les frottements et aide le moteur à fonctionner correctement. Des caractéristiques techniques uniques qui permettent de restaurer jusqu’à 100% de la puissance des moteurs diesel.
Le label « Élu Produit de l’année » récompense l’attractivité, l’intention d’achat et l’innovation des produits auprès d’un échantillon de 3 000 personnes. En remportant cette distinction, Shell V-Power confirme la confiance et la préférence des consommateurs marocains pour son carburant.
« Nous sommes heureux et honorés de cette reconnaissance nationale. En se prononçant massivement pour notre produit, les Marocains confirment une tendance de fond, à savoir une exigence accrue de qualité et de fiabilité. Ce résultat matérialise également l’apport d’équipes pluridisciplinaires ainsi que la culture de l’excellence, de l’innovation et de la collaboration au sein de notre entreprise », déclare Salwa Benslimane, Directrice Marketing de Vivo Energy Maroc.
Créé en 1987, le label « Élu Produit De l’Année » est aujourd’hui présent dans 44 pays et concerne plus de 4,5 milliards de consommateurs à travers le monde. Ce label a pour but premier de récompenser les marques et les fournisseurs de services pour leurs innovations. Selon une étude menée par l’Institut Nielsen Maroc, plus de 60% des consommateurs font confiance au Logo « Elu Produit de l’Année ».
L’amélioration continue des produits demeure au cœur de la stratégie de différenciation de Vivo Energy. Son ambition est de devenir l’entreprise la plus respectée du Maroc tout en répondant aux standards internationaux de qualité les plus exigeants.
Le DG de l’ONEE, M. Abderrahim El Hafidi a présidé, le 5 mai, une réunion du Comité de pilotage du projet de mise en place de la salle des marchés de l’Office et au cours de laquelle, le DG de l’ONEE s’est enquis de l’état d’avancement de cet ambitieux projet qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une nouvelle politique de gestion de couverture des risques sur les marchés des produits de base (charbon, gaz naturel, électricité), sur le fret et sur le marché de change.
L’importance de ce projet est primordiale pour l’Office du fait de la diversification de ses activités, de la particularité du marché de l’électricité et de l’impact significatif de la fluctuation des prix de combustibles et des parités de devises sur la situation financière de l’Office.
Les achats d’énergie et de combustibles de l’ONEE représentent pratiquement 70% des charges de la branche Électricité. Sur les trois dernières années, le montant correspondant à ces achats est de l’ordre de 11 milliards MAD en moyenne. La quasi-totalité de ces opérations étant libellée en devises, l’ONEE est ainsi amené à réaliser des volumes importants d’achats et de cessions de devises sur le marché de change. Le volume des opérations sur ce marché est de l’ordre de 12 milliards de dirhams par an.
Déterminé à maîtriser les risques liés à ces opérations à fort enjeux financiers, l’Office se fait accompagner par des experts marocains en matière de restructuration de l’activité de gestion des risques pour se doter d’un dispositif complet de pilotage, d’analyse et de prise de décisions. L’objectif étant d’optimiser les achats et les charges financières de l’Office à travers une intervention directe et régulière sur les marchés des matières premières et de change, tout en assurant une couverture optimale des risques.
Suite à la réalisation, conformément au calendrier prévisionnel, des deux premières phases du projet, le démarrage des activités de la salle des marchés de l’ONEE est prévu à partir du mois de novembre 2021.
La société britannique d’exploration pétrolière et gazière SDX Energy annonce le début de sa campagne de forage 2021 au Maroc. Au programme, trois puits dans le bassin du Gharb dans une première phase, et jusqu’à cinq puits sur l’année.
La première phase de la campagne de forage a débuté cette semaine avec le puits OYF-3 dans le Gharb et devrait s’achever en juillet prochain pour livrer ses premiers résultats. Les 3 puits cibles ont pour objectif de livrer 1,8 milliard de pieds cubes de gaz, selon un communiqué de la junior.
«L’objectif de ces puits est d’ajouter des réserves qui nous permettront de continuer à livrer du gaz à nos clients conformément à leurs exigences contractuelles», rappelle Mark Reid, PDG de SDX Energy.
L’École nationale supérieure des mines de Rabat (ENSMR) et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) ont signé, le 28 avril à Rabat, une convention de partenariat visant à promouvoir les projets conjoints de recherche et développement (R&D) dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Signée par le directeur de l’ENSMR de Rabat, Mustapha Ouadghiri, et le directeur général de l’IRESEN, Badr Ikken, cette convention a également pour objectif de promouvoir des programmes de formation académique et de formation continue, ainsi que l’accès mutuel aux infrastructures de recherche.
Cette convention intègre plusieurs volets de collaboration, notamment le développement de feuilles de route technologiques conjointes, la réalisation de projets conjoints de R&D et le développement de programmes de formation académique et de formation continue conjoints. Elle porte également sur la participation du personnel des deux parties dans l’animation des cours de formation et l’accueil des étudiants dans le cadre de stages et de projets professionnels dans les locaux des deux parties.
S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, qui a présidé la cérémonie de signature, a indiqué que cette convention s’inscrit dans le cadre du développement de la recherche scientifique dans le domaine des énergies, notamment les énergies renouvelables.
M. Rabbah a également souligné l’importance de la recherche scientifique, relevant que “la crise sanitaire que vit le Maroc et le monde a montré que l’avenir de l’économie et de l’industrie au Maroc est tributaire de l’intérêt accordé à la R&D et aux investissements dans ce domaine”.
De son côté, M. Ikken a indiqué que ce partenariat concerne le domaine de la recherche et de la formation appliquée et vise à contribuer au développement de laboratoires spécialisés dans des domaines importants pour le Royaume, notamment la numérisation de l’énergie.
En vertu de cette convention, un appui sera apporté aux projets de recherche et aux laboratoires qui seront développés dans les années à venir, en y associant un écosystème dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique aux niveaux national et continental.
Pour sa part, M. Ouadghiri a affirmé que cet accord intervient dans une conjoncture exceptionnelle pour l’ENSMR, marquée par l’ouverture du centre d’études doctorales, et s’inscrit dans le cadre de la “dynamique très positive que connaît le Royaume en matière d’énergies”. Dans ce contexte particulier, l’école devait s’ouvrir aux différents acteurs de l’énergie, notamment l’IRESEN.
Cet accord vise également à relever les différents défis auxquels fait face le Royaume dans le domaine de l’énergie et à soutenir les efforts de coopération, compte tenu des compétences scientifiques dont l’école dispose et de l’expertise accumulée par l’institut.
Créé en 2011, l’IRESEN est un institut de recherche qui a pour mission d’accompagner la stratégie énergétique nationale en soutenant la R&D appliquée dans le domaine de l’énergie solaire et des énergies nouvelles.
L’ENSMR (ex. ENIM) est l’une des plus anciennes et grandes écoles marocaines assurant une formation initiale, en particulier dans les domaines de l’ingénierie liée à l’industrie et aux mines.