La capacité des projets d’énergie en cours d’exploitation atteint actuellement environ 4.600 mégawatts, a annoncé, le 8 juillet à Rabat, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Dans sa réponse à une question orale sur “l’universalisation de l’utilisation de l’énergie propre”, présentée par le Groupe Istiqlalien de l’Unité et de l’égalitarisme à la Chambre des représentants, Mme Benali a souligné qu’à mi-mandat, le gouvernement a autorisé des projets d’énergie propre d’une capacité de 2.000 mégawatts.

Et d’ajouter qu’un ensemble de procédures et de mesures ont été prises pour accélérer la généralisation de l’utilisation des énergies propres, soulignant à cet égard l’augmentation des investissements annuels de 4 à 15 milliards de dirhams d’ici 2027.

Parmi les mesures qui ont été prises, selon la ministre, figure “la levée du principal obstacle à la généralisation des énergies propres, à savoir, le réseau”, notant que “des investissements dépassant 30 milliards de dirhams ont été mobilisés”, notant que les investissements n’ont pas dépassé 1 milliard DH par an au cours de la période allant de 2009 à 2022.

En relation avec les réformes législatives, Mme Benali a indiqué que des textes juridiques ont été adoptés dans le but de développer “une production décentralisée relatives aux énergies propres”, soulignant que ces efforts ont permis notamment “la publication des tarifs d’accès et d’utilisation du réseau électrique et des services du système électrique pour la première fois le 31 janvier 2024”.

Les efforts déployés au cours du mi-mandat du gouvernement actuel ont permis le développement d’un écosystème d’investissement à même de drainer les investisseurs dans le secteur gazier et d’explorer ses gisement dans la région de l’Oriental, à Tendrara, et Larache, a affirmé le 8 juillet la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

En réponse à une question sur “le développement de l’exploration du gaz et de ses nouveautés” posée par le groupe Authenticité et Modernité (PAM) lors d’une séance consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants, Mme Benali a souligné que le Maroc connaît une transformation majeure dans ce secteur, “ce qui a renforcé la confiance des investisseurs privés étrangers et marocains”.

Le ministère a élaboré une vision globale pour le secteur du gaz naturel en actualisant la stratégie relative au secteur et en préparant une feuille de route qui comprend les principales étapes de la création d’infrastructures, a-t-elle indiqué, notant qu’en mars 2024, un protocole d’accord a été signé entre quatre ministères et cinq institutions publiques pour coordonner les actions dans le secteur, en plus de l’organisation d’un atelier en faveur du secteur privé marocain et international le 31 mai 2024 “pour présenter la nouvelle vision, y compris l’accélération des projets gaziers à Tendrara et Larache”.

Ces efforts “ont commencé à se concrétiser au mi-mandat du gouvernement, avec des investissements marocains et étrangers encourageant les projets Tendrara et Larache”, a précisé la ministre, relevant que cette année, “une société étrangère a vendu près d’un milliard de dollars de ses actifs en Égypte, en Italie et en Croatie pour concentrer ses investissements à Larache, et une société privée marocaine a annoncé un investissement de 35 millions de dollars pour accélérer le projet Tendrara”.

Le Maroc et l’Allemagne ont signé, le 28 juin à Berlin, une déclaration visant à établir une alliance commune pour le climat et l’énergie, visant à renforcer la coopération bilatérale en matière de protection du climat et de transition énergétique.

La déclaration, signée par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, la ministre fédérale allemande de la Coopération économique et du développement (BMZ), Svenja Schulze et le secrétaire d’État parlementaire auprès du ministre fédéral de l’Économie et de la protection du climat, Stefan Wenzel, a pour objectif d’établir une coopération accrue en matière d’adaptation au climat, de développement des énergies renouvelables et de production d’hydrogène vert.
Avec ce partenariat, scellé en présence notamment de l’ambassadrice de SM le Roi en Allemagne, Zohour Alaoui, les deux pays approfondissent leur coopération dans le développement de l’industrie de l’hydrogène vert, le commerce de l’électricité, la décarbonation, l’adaptation au climat et la formation des compétences.

“Le Maroc dispose d’excellentes conditions pour produire de l’électricité à partir du vent et du soleil, avec lesquelles il peut couvrir les besoins de sa propre économie et, à l’avenir, commencer également à exporter de l’hydrogène vert vers l’Allemagne”, souligne un communiqué des ministères fédéraux allemands de la Coopération économique et du Développement et de l’Économie et de la protection du climat.

Le Maroc et l’Allemagne peuvent s’appuyer sur une riche expérience en travaillant ensemble, notamment dans l’utilisation de l’énergie éolienne et solaire, ajoute la même source, notant que la BMZ a apporté son soutien à la construction de la plus grande centrale solaire thermique du monde à Ouarzazate, qui approvisionne en électricité environ 1,3 million de personnes.

“Se lancer dans la production d’hydrogène vert est la prochaine étape pour le Maroc”, relève le communiqué, notant que les centrales solaires et éoliennes permettent une mise en œuvre à grande échelle et donc une production durable d’hydrogène vert à l’échelle industrielle et le développement de filières économiques vertes.

Et d’ajouter que l’Allemagne participe déjà à la construction de la première usine de référence pour la production d’hydrogène vert au Maroc, qui doit être réalisée dans les années à venir.

L’usine devrait produire environ 10.000 tonnes d’hydrogène par an, soit suffisamment pour produire 50.000 tonnes d’acier vert, indique la même source, affirmant que ce projet est également destiné à servir de projet de référence pour la rentabilité de la production d’hydrogène vert en Afrique et pour renforcer la confiance des investisseurs privés au Maroc.

D’autres investissements suivront sur la base de la nouvelle alliance maroco-allemande pour le climat et l’énergie.



L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a procédé, le 22 juin à New York, avec son homologue des Etats-Unis, Linda Thomas-Greenfield, au lancement du Groupe des amis sur l’intelligence artificielle pour le développement durable.

Le lancement de ce Groupe, qui a tenu sa première réunion au niveau des ambassadeurs au siège de la Mission des Etats-Unis dans la métropole américaine, survient suite à l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU de la première résolution onusienne sur l’IA initialement co-parrainée par le Maroc et les Etats-Unis, ainsi que par 123 Etats membres jusqu’au jour de son adoption.

Cette résolution historique définit un consensus mondial sur l’Intelligence artificielle pour soutenir le développement durable.

Le choix porté sur le Maroc pour co-présider ce Groupe des amis avec les Etats-Unis renseigne sur la crédibilité, la confiance et le respect dont jouit le Royaume du Maroc à l’échelle onusienne et internationale, sous le leadership éclairé de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Intervenant à cette occasion, M. Hilale a souligné la nécessité de capitaliser sur le momentum créé par la résolution de l’AG de l’ONU afin de lancer une plateforme permettant aux pays de galvaniser les efforts en matière de coopération numérique, notamment en ce qui concerne l’intelligence artificielle.

Il s’agit d’une initiative pour discuter des objectifs communs et des contributions possibles à travers ce Groupe ainsi que des promesses qu’offre le domaine de l’intelligence artificielle et son incidence sur le développement durable dans toutes ses dimensions, a relevé l’ambassadeur.
“Si elle est utilisée de manière efficace et éthique, l’IA s’avère être un moteur qui peut contribuer à faire progresser le développement, et même à accélérer la mise en œuvre des ODD”, a encore expliqué M. Hilale.

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU a en outre indiqué que les pays du Sud, notamment africains, ont besoin de tous les outils, y compris l’IA, pour les aider à accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable.

C’est dans ce contexte que le Maroc encouragera de nombreux pays en développement à s’impliquer activement dans ce Groupe des amis, en vue d’élaborer une approche équilibrée à cette nouvelle technologie, a souligné M. Hilale, rappelant que le Royaume, conscient de l’énorme potentiel de l’IA pour l’Afrique, a accueilli il y a deux semaines à Rabat le premier forum africain de haut niveau sur l’intelligence artificielle, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Après les sommets du G7, du G20, de Bletchley Park et de Séoul, l’ambition continentale de ce Forum de haut niveau est d’intégrer l’Afrique dans la conversation mondiale sur l’IA, en soulignant qu’une voie africaine est possible sans qu’elle soit détachée des grands acteurs internationaux.

De son côté, l’ambassadeur représentante permanente des Etats-Unis auprès de l’ONU a salué le partenariat entre le Maroc et son pays, ainsi que le rôle de leadership que le Royaume a joué dans le cadre des efforts ayant abouti au lancement de ce Groupe des amis.

Elle a indiqué que la création de ce Groupe vise à mobiliser les efforts pour accélérer la mise en œuvre des ODD, en aidant à éradiquer la faim et la pauvreté, à faire progresser l’égalité des sexes et la croissance économique, tout en luttant contre la crise climatique.

Pour l’ambassadeur américaine, cette initiative ambitionne d’engager des réflexions sur un avenir “où les systèmes d’IA respectueux des droits seront sûrs, sécurisés et dignes de confiance”.

Elle a signalé que le Sommet de l’avenir qui aura lieu en septembre “nous rappelle que l’organisation des Nations Unies a le devoir d’apporter des changements significatifs et une ambition nouvelles pour le développement durable pour les générations présentes et futures”.

Ce Groupe des Amis comptera sur l’appui institutionnel de l’UNESCO et de l’Union internationale des communications (ITU) basés respectivement à Paris et à Genève et qui assurent ensemble, la co-présidence du groupe de travail du système des Nations-Unies sur l’intelligence artificielle.



Le groupe Managem a annoncé l’acquisition de la société Sound Energy Morocco East limited (SEME), au terme d’un processus ouvert en compétition avec des investisseurs internationaux.

“L’avenir énergétique du Maroc et plus largement de l’Afrique exige des investissements structurels importants dans des sources d’énergies bas carbone au premier rang desquelles les actifs gaziers. Pour participer à répondre à cet enjeu national, le groupe Managem crée un pôle gaz naturel industriel et annonce l’acquisition de la société Sound Energy Morocco East Limited (SEME) au terme d’un processus ouvert en compétition avec des investisseurs internationaux“. 

Cet accord porte sur l’acquisition de 55% de la concession d’exploitation de Tendrara, 47,5% du permis d’exploration de grand Tendrara et 47,5% du permis d’exploration d’Anoual.

“Sound Energy Plc a sélectionné Managem dans le cadre d’un processus ouvert et compétitif. Sound Energy, qui recherchait un investisseur pour financer son développement trouve en Managem un partenaire solide de long terme capable de développer et mener à bien ce projet au bénéfice de tous les industriels marocains qui bénéficieront ainsi d’une énergie propre et meilleur marché pour leurs activités”, a expliqué Imad Toumi, Président-directeur général du groupe Managem.

Et de poursuivre : “Bien que de taille modeste, le projet Tendrara contribuera positivement à l’indépendance énergétique du Royaume et à sa balance commerciale. De plus, le groupe est activement à la recherche d’autres actifs gaziers en Afrique, renforçant ainsi sa stratégie de diversification et contribuant au développement énergétique du continent”.

Le plan de développement gazier du projet d’exploitation de Tendrara est conçu en deux phases. La phase 1 est en cours de construction, en vue de la production de 100 millions de mètres cubes par an de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) à partir de la mi-2025 via une installation de traitement, de liquéfaction et de stockage de gaz sur site, permettant de répondre aux besoins des industriels nationaux.

La phase 2, en cours d’étude de faisabilité, prévoit, quant à elle, la construction d’une unité de traitement et d’un pipeline reliant le Gazoduc Maghreb-Europe (GME), pour fournir 280 millions de mètres cubes par an de gaz naturel afin de contribuer aux sources d’approvisionnement en gaz du Royaume.

Les termes de l’accord prévoient un montant d’environ 12 millions de dollars américains (environ 119 millions de dirhams – MDH) payable à la réalisation de la transaction ainsi que la prise en charge de la quote-part de Sound Energy PLC d’un financement allant jusqu’à 24,5 millions de dollars américains (près de 244 MDH) lors de la réalisation de la phase 2 du projet.
L’accord global est assujetti à la réalisation de certaines conditions suspensives, dont l’obtention des autorisations réglementaires.

Avec cet accord, Managem étend ses activités à l’exploitation amont de gaz naturel au Maroc et confirme son ambition de devenir un acteur régional dans la promotion et la valorisation des ressources naturelles à faible empreinte carbone.

Situé dans la province orientale du Maroc, le portefeuille d’actif gazier, objet de la transaction, s’étend sur une superficie d’environ 23.000 km². La concession de Tendrara comprend une licence d’exploitation de 133,5 km², octroyée pour une durée de 25 ans à partir de 2018, avec des ressources estimées à 10,67 milliards de mètres cubes de gaz naturel.
A la clôture de la transaction, le projet Tendrara sera détenu à 55% par le groupe Managem, à 20% par Sound Energy Meridja Ltd et à 25% par l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM)



Le Président de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) en sa qualité de président de l’Association des régulateurs méditerranéens MEDREG, M. Abdellatif Bardach, a inauguré la 4e session du forum des Présidents aux cotés des ministres de l’énergie Italien, M. Gilberto Pichetto Fratin, et libanais, M. Walid Fayad qui s’est tenue sur le site historique de Sélinonte en Italie.

L’événement a connu la participation des représentants de haut niveau gouvernementaux, parlementaires, des gestionnaires du réseau de transport et du secteur privé accueilli par les Présidents des régulateurs d’énergie, couvrant l’ensemble du spectre énergétique de la région. Les discussions ont porté sur l’amélioration des infrastructures énergétiques, et l’intégration des systèmes à travers la région, explorant des innovations comme les réseaux intelligents, la mobilité électrique, et le développement de l’hydrogène vert.

Le leadership du Royaume du Maroc a été particulièrement mis en avant lors des discussions, soulignant la vision stratégique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a lancé et promu une vision d’unité méditerranéenne, axée sur la coopération transfrontalière et des solutions énergétiques durables.

Lors de son discours, M. Bardach a réaffirmé l’importance de ces collaborations : « Notre position géostratégique nous place au carrefour des échanges énergétiques essentiels. En synchronisant nos efforts, nous pouvons surmonter les défis actuels et façonner un avenir énergétique durable pour la Méditerranée et au-delà. »

En conclusion, les Autorités de régulation de l’énergie méditerranéenne ont consolidé leur engagement commun envers la transition énergétique comme moyen de garantir la sécurité de l’approvisionnement et la durabilité pour l’avenir.



Chariot Limited (AIM : CHAR), le groupe d’énergie de transition axé sur l’Afrique, vient de signer un accord avec Vivo Energy portant sur la commercialisation future potentielle de gaz naturel de la licence Loukos Onshore (« Loukos ») au Maroc (Chariot, opérateur 75 %, ONHYM, 25 %). 

L’objectif de cette convention est de définir les prochaines étapes de la mise en œuvre d’une activité gaz-industrie, d’une part à travers l’approvisionnement en gaz domestique et d’autre part via la mise en place d’un partenariat midstream pour le Gaz Naturel Comprimé (GNC) pour répondre aux besoins énergétiques croissants de l’industrie marocaine. 

Chariot, qui exploite la licence Loukos, a récemment achevé sa première campagne de forage dans le cadre de cette licence et procède actuellement à la planification des opérations de test de débit du puits OBA-1. 

Loukos dispose d’autres ressources gazières sur des sites existants non exploités et d’un portefeuille d’exploration attrayant représentant un potentiel de production supplémentaire. Les données recueillies lors de la campagne de forage et les données sismiques 2D et 3D récemment retraitées sont en cours d’intégration en vue d’évaluer ces ressources potentielles.

Vivo Energy est un groupe panafricain qui commercialise et distribue des carburants et des lubrifiants de grande qualité. Il est leader sur le marché et présent de longue date dans le secteur des produits pétroliers au Maroc. Vivo Energy Maroc exploite un réseau de plus de 400 stations-service qui approvisionnent des clients commerciaux et industriels dans différents secteurs du Royaume. 

 

  • Principaux termes de l’accord :

Chariot prévoit vendre des volumes initiaux allant jusqu’à 3 millions de pieds cube par jour (ou approximativement 30 millions de mètres cubes par an) à l’entité dédiée pour la commercialisation du Gaz Naturel Comprimé (GNC) dans le cadre d’un accord de vente de gaz à long terme provenant de la future production potentielle de Loukos ;

De plus, Vivo Energy entend concevoir, financer, construire et exploiter une usine de gaz naturel comprimé (« GNC ») et un réseau de distribution pour transporter du gaz sous forme de GNC provenant de diverses sources vers des clients industriels existants et nouveaux au Maroc ;

Enfin, cette activité de GNC serait opérée et développée par une entité dédiée dont Chariot pourrait détenir jusqu’à 49 % des parts. 

Les parties vont désormais avancer sur les accords de vente de gaz, du midstream et autres accords connexes. Bien qu’il n’y ait aucune garantie que cela se traduira par des accords définitifs, les parties poursuivent leurs travaux en vue de cette nouvelle étape et des mises à jour seront communiquées en temps requis.

  • Pierre Raillard, Directeur Général de Chariot Maroc : 

« Nous sommes ravis d’étendre notre collaboration avec Vivo Energy à l’onshore au bénéfice de chacun des partenaires et qui a pour but de contribuer au développement du réseau gazier marocain. Cet accord offre l’opportunité d’une commercialisation rapide de la future production de Loukos et ouvre la voie autant au développement de gisements de gaz préexistants qu’au puits OBA-1 ainsi qu’à une croissance organique via de futures explorations. Ce projet sera piloté en coordination avec notre partenaire en amont, l’ONHYM, et se concentrera dans un premier temps sur les marchés existants. Cela permettra également de tirer parti de notre production de gaz pour soutenir un développement plus large de l’infrastructure nécessaire pour le conditionnement et le transport de GNC de Vivo Energy. Et, dans le cadre d’un éventuel partenariat midstream, Chariot pourrait être directement associé non seulement aux ventes de Loukos, mais également aux revenus de la distribution de gaz dans le pays à partir d’un plus grand nombre de sources. »

 

  • Matthias de Larminat, Directeur général de Vivo Energy Maroc :

« Le gaz naturel est une composante clef de l’équation énergétique visant à décarboner le Maroc, telle que définie par Sa Majesté le Roi. Ce projet s’inscrit pleinement dans cette ambition et répond aux besoins exprimés par les acteurs industriels marocains. »



Le président de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE), Abdellatif Bardach, en sa qualité de Président du réseau francophone des régulateurs de l’énergie (RegulaE.Fr), a présidé, le 26 juin à Abidjan, l’ouverture de la Conférence des régulateurs de l’énergie francophone, avec le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie de la République de la Côte d’Ivoire. 

Cet événement a constitué un jalon important pour le renforcement de la collaboration et des échanges constructifs en matière d’infrastructures énergétiques en Afrique. 

Exploitant la diversité des ressources et des innovations technologiques à travers les nations africaines et francophones, cette conférence a permis de mettre en lumière des initiatives visant à améliorer l’accès à l’énergie, à stabiliser les réseaux électriques et à intégrer les énergies renouvelables. 

Les présentations des régulateurs membres ont souligné l’importance cruciale de la coopération pour relever les défis énergétiques du continent, en vue d’un développement durable et intégré.

En phase avec la vision de développement durable prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, l’ANRE s’engage à soutenir le développement de projets bénéfiques pour l’ensemble du continent, renforçant ainsi les capacités régionales et stimulant une croissance économique inclusive. 

L’événement a catalysé l’engagement des participants en faveur d’une intégration énergétique régionale, centrée sur le renforcement des infrastructures et l’harmonisation de la régulation énergétique.

Reconnaissant l’importance cruciale des interactions internationales dans le secteur énergétique, l’ANRE continue de promouvoir des initiatives stratégiques d’envergure.

À la tête de l’Association méditerranéenne et francophone des régulateurs de l’énergie, l’ANRE coordonne la collaboration de 58 régulateurs issus principalement des continents européen et africain.

Ce rôle confirme la position du Maroc en tant que point de convergence énergétique entre l’Europe et l’Afrique, renforçant son influence sur la scène énergétique mondiale, précise le communiqué, notant que cette dynamique ne renforce pas seulement la position régionale du Maroc, mais ouvre également de nouvelles perspectives pour l’avancement de la régulation énergétique dans ces régions.

Le Réseau francophone des régulateurs de l’énergie (RegulaE.Fr) a été créé le 28 novembre 2016 à Paris avec pour objectif de réunir les régulateurs partageant la langue française au sein d’un même réseau afin de faciliter les échanges et d’encourager la collaboration entre ses membres. RegulaE.Fr compte à ce jour 32 autorités de régulation d’Afrique, d’Europe, des Amériques et d’Asie Pacifique.



La production de l’énergie électrique, au niveau national, s’est accrue de 3% à fin avril 2024, après une baisse de 1,9% un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Cette progression s’explique par la bonne tenue de la production privée (+4,2%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+38,6%), précise la DEPF dans sa récente note de conjoncture. En revanche, la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) s’est repliée de 9,9%.

S’agissant des échanges du secteur de l’énergie électrique avec l’extérieur, le volume importé s’est accru de 15,1% au terme des quatre premiers mois de 2024, au lieu d’une hausse de 119,6% à la même période de l’année écoulée.

Quant au volume exporté, il a augmenté de 17,9% et ce, dans un contexte d’accroissement du volume de l’énergie appelée nette de 3% (après +3,4%).

S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle a augmenté de 0,7% à fin avril 2024, après une amélioration de 6% l’année précédente, incorporant une augmentation des ventes de l’énergie de moyenne tension de 10%, de celle destinée aux distributeurs de 3% et de celle de basse tension de 1,9%.



Le label international Pavillon Bleu, attribué annuellement par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, flottera sur 27 plages, quatre ports de plaisance et, pour la première fois au Maroc, sur un lac de montagne durant la saison estivale 2024.

Avec 32 sites labellisés au total, le Maroc se classe 18e parmi les 43 pays de l’Hémisphère Nord pour le nombre de sites labellisés Pavillon Bleu, un écolabel exigeant créé par la Fondation pour l’Éducation à l’Environnement et introduit au Maroc en 2002 par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, et est le pays arabe comptant le plus de Pavillons bleus et le deuxième en Afrique.

Les 27 plages labellisées en 2023 ont toutes renouvelé leur Pavillon Bleu, témoignant de l’engagement des parties prenantes pour maintenir les normes élevées de ce label tout au long de la saison estivale, indique un communiqué de la Fondation. Il s’agit des plages de Oued Laou, Essaouira, Arekmane, El Haouzia, Sidi Rahal 4e tranche, Bouznika, Ba Kacem, Mdiq, Rifienne, Sidi Ifni, Saïdia Municipale, Station Touristique Saidia Ouest, Dalia, Achakar, Bedouza, Safi Municipale, Souiria Lakdima, Aglou, Imin Tourgha, Oum Labouir, Foum el Oued, Skhirate, Sidi Abed /El Jadida, Les nations, Aïn Diab extension, Al Minaa et Est Marina Smir, précise le communiqué. 

Pour la première fois au Maroc, un lac de montagne est labellisé Pavillon Bleu : Aguelmam Azigza dans le parc national de Khénifra. Tout en longueur, niché entre une longue falaise et une forêt de cèdres de l’Atlas plusieurs fois centenaires, ce “lac vert” est une perle encore sauvage du Moyen Atlas, note la même source. Pour accompagner la fréquentation de ce lieu très populaire à Khénifra et sa région, les collectivités territoriales et les autorités locales ont choisi de l’aménager : routes d’accès, bâtiments de service, espace de campement, sanitaires, etc. Un projet que la Fondation a soutenu en lui attribuant le label Pavillon Bleu.

Pour Tanja Marina Bay, quatrième port de plaisance à hisser le Pavillon bleu, après Saïdia en 2018, Est Marina Smir en 2022 et Al Hoceïma en 2023, cet écolabel est une continuité naturelle de son développement, souligne le communiqué. Ouvert en 2018 dans le cadre de la reconfiguration du port de Tanger, il est aujourd’hui le plus grand port de plaisance du Royaume, avec 1400 anneaux. Ses installations modernes et complètes, notamment pour la gestion des déchets, lui ont permis de décrocher logiquement l’écolabel.

Le Pavillon bleu est très prisé par les communes littorales, responsables de la gestion des plages, pour l’image positive qu’il véhicule et son attractivité pour les estivants.

Pour l’édition 2024, 49 plages avaient postulé. L’attribution du label repose sur le respect de quatre critères principaux : la qualité des eaux de baignade, l’information et la sensibilisation à l’environnement, l’hygiène et la sécurité, l’aménagement et la gestion. Des contrôles inopinés sont effectués pendant la saison estivale pour vérifier le respect de ces critères par les sites labellisés.

Les plages labellisées Pavillon Bleu font toutes partie du programme Plages Propres, qui regroupe plus d’une centaine de plages, principalement les plus fréquentées du pays. 66 collectivités locales, appuyées par leur tutelle, la Direction générale des Collectivités territoriales, toutes les administrations concernées par la gestion du littoral, 26 partenaires économiques et plus d’une centaine d’associations locales se mobiliseront pendant près de trois mois pour sensibiliser et éduquer les estivants, veiller à la qualité des eaux de baignade et du sable, équiper les plages, assurer la sécurité et la couverture sanitaires, et faire respecter l’ordre et les règlements.

La pollution des océans et des plages est une préoccupation majeure pour la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, qui déploie depuis 2019 l’opération bharblaplastic. Cette initiative vise à sensibiliser massivement les estivants à la pollution par les plastiques, à collecter les déchets sur les plages et à les recycler.

En 2024, cette opération connaîtra sa cinquième édition et est devenue une référence, avec la participation de toutes les plages labellisées Pavillon Bleu. C’est une initiative reconnue et intégrée à la Décennie des Nations unies pour les sciences océaniques au service du développement durable, dont la Fondation est partie prenante.