Présentation vendredi (10/10/14), de la fiche technique des centres de tri et de recyclage des déchets ménagers dans toutes les préfectures du Grand Casablanca.

Le “Campus du Savoir” d’Oujda a accueilli, les 18 et 19 juin, la 3ème édition de l’Atelier national des déchets et de la biomasse, visant à promouvoir des solutions innovantes pour développer le secteur de valorisation des déchets au Maroc.
Cet évènement, organisé par l’association Cluster Valbiom Maroc, connaît la participation de nombreux chercheurs et experts du Maroc et de l’étranger, en présentiel et en distanciel, en vue d’échanger les expériences et les expertises et proposer aux décideurs et aux entreprises des solutions en matière de gestion, de traitement et de valorisation et de recyclage des déchets, à l’échelle nationale et dans la région de l’Oriental en particulier.
Zakaria Madani, directeur général du Cluster Valbiom Maroc, a indiqué que cette rencontre scientifique permettra à différents acteurs d’échanger les recherches et les expériences et concrétiser des projets collaboratifs innovants dans le domaine des déchets.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des axes stratégiques du Cluster Valbiom Maroc, qui compte pour membres des entreprises, des universités et instituts de recherche et des institutions, et sert aussi les objectifs stratégiques du Maroc en matière de promotion de l’économie verte et du développement durable, a-t-il relevé.
La deuxième journée de cet évènement sera marquée par l’organisation de la phase finale de la première édition du «Valbiom Innov’Days», un concours pour startups visant à soutenir les projets innovants à fort potentiel de développement et d’impact environnemental et socio-économique.
La compétition, lancée avec le soutien du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, s’inscrit dans le cadre du plan d’action 2020-2021 du cluster Valbiom pour l’accompagnement des acteurs industriels nationaux et le soutien à l’innovation.
Neuf finalistes, sur un total de 80 startups participantes, ont été sélectionnées et doivent être départagées par un grand jury pour choisir les meilleurs projets, qui auront notamment accès à la Plateforme d’innovation mutualisée du cluster et de ses partenaires.
Trois thématiques ont été ciblées par ce concours, à savoir «Énergie, déchets, biomasse, environnement», «Technologies, industrie, mécatronique» et «Ecoconstruction et bâtiment durable».
Le programme de cette rencontre prévoit des conférences plénières, notamment sur la Stratégie nationale de réduction et de valorisation des déchets et le projet régional de valorisation et de recyclage des déchets et des ateliers sur les thématiques «Déchets, énergie, environnement», «Technologies vertes» et «Ecoconstruction».
La production de l’énergie électrique a augmenté de 5,4% au terme des quatre premiers mois de 2021, après un retrait de 6,2% à fin avril 2020, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration.
Cette évolution a été tirée, particulièrement, par le raffermissement de la production privée de 5% et de celle de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 10,1%, explique la DEPF dans sa récente note de conjoncture, précisant que comparée à fin avril 2019, la production de l’énergie électrique a marqué un léger repli de 1,2%.
Parallèlement, le volume importé de l’énergie électrique a reculé de 33,4% à fin avril 2021, après une augmentation de 111,2% l’année précédente, alors que le volume exporté s’est renforcé de 30,3%, après -69,1%, dans un contexte d’augmentation de l’énergie nette appelée de 4,5%.
S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle s’est accrue de 5,4% au titre des quatre premiers mois de cette année, après un retrait de 1% à fin mars 2021 et de 2,4% un an auparavant. Cette évolution a résulté de la hausse des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension” de 6,8% et de celles de basse tension de 1,6%.
Comparativement à fin avril 2019, les ventes de l’énergie électrique ont progressé de 1,7%, incorporant une augmentation des ventes de l’énergie de “très haute et haute tension”, utilisée principalement par le secteur manufacturier, de 9,4%, de celles de moyenne tension de 2,7% et de celles de basse tension de 6,8%.
Le Maroc figure parmi une trentaine de pays annoncés comme “champions mondiaux” du Dialogue de haut niveau des Nations-Unies sur l’énergie, une réunion au sommet convoquée en septembre prochain à l’initiative du Secrétaire général de l’ONU.
Selon les Nations-Unies, les champions mondiaux seront le fer de lance du plaidoyer, et sensibiliseront et inspireront des engagements et des actions sur les cinq thèmes choisis pour le Dialogue. Ils contribueront ainsi à éclairer un plan d’action mondial pour parvenir à une énergie propre pour tous à l’horizon 2030. Ceci permettra d’atteindre l’objectif de développement durable (ODD) n°7 dans les délais convenus et stimuler une action climatique décisive, accélérant les efforts pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, un objectif prioritaire des Nations-Unies cette année, a indiqué le Département des Affaires économiques et sociale de l’ONU (UN-DESA).
Sur les cinq thèmes choisis, trois portent sur l’avancement de progrès substantiels sur l’accès à l’énergie ; la transition énergétique ; et la réalisation des ODD grâce à des transitions énergétiques justes et inclusives. Les deux derniers thèmes, qui sont transversaux, sont axés sur les moyens d’atteindre ces objectifs cruciaux à travers l’innovation, la technologie et les données, et le financement et l’investissement.
Les champions mondiaux joueront également, selon l’ONU, un rôle clé dans la mobilisation d’engagements volontaires sous la forme de pactes énergétiques que les États membres, les entreprises, les villes et d’autres parties prenantes présenteront pour le dialogue de haut niveau. Les pactes alimenteront également la Conférence sur le climat COP26 en novembre.
UN-Energy, le mécanisme interinstitutions des Nations-Unies pour la collaboration dans le domaine de l’énergie, soutiendra également la mobilisation des pactes énergétiques.
Dans le cadre du processus préparatoire du Dialogue de haut niveau, les Champions mondiaux co-organiseront également une série de forums thématiques au niveau ministériel, pour stimuler l’engagement et l’action. Les forums fonderont leurs travaux sur les rapports des groupes de travail techniques, chacun suggérant les actions clés nécessaires pour parvenir à une énergie propre pour tous dans leur domaine thématique pertinent, selon la même source.
Outre le Maroc, les autres pays qui joueront un rôle important dans cet effort sont le Brésil, Chili, Chine, Colombie, Danemark, République dominicaine, Finlande, Allemagne, Honduras, Islande, Inde, Italie, Japon, Kenya, Malawi, Maurice, Nauru, Pays-Bas , Nigeria, Pakistan, Panama, Pologne, Portugal, Russie, Arabie Saoudite, Espagne, Émirats Arabes Unis, Royaume-Uni et l’Union européenne.
La Fédération de l’Énergie, en partenariat avec l’Observatoire Méditerranéen de l’Energie et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable a organisé, le 25 juin 2021, un Webinaire sur le thème « LES PERSPECTIVES ÉNERGÉTIQUES EN MÉDITERRANÉE : MEP to 2050 Nouveaux Scénarii et Focus Maroc. »
Ce Webinaire animé par Mme Lisa Guarrera, Directrice de la Veille et de la Modélisation de l’Observatoire Méditerranéen de l’Energie a porté sur l’impact de la crise sanitaire Covid19 sur le secteur de l’Énergie ainsi qu’une étude prospective, à l’horizon 2050, de la demande en énergie selon trois scénarii : Baseline, Proactif et Zéro-carbon, des pays du pourtour  Méditerranéen.

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, se mobilise de nouveau pour lutter contre la pollution des mers et des océans par les déchets plastiques.

Dans ce sens, la Fondation poursuivra cet été son opération #b7arblaplastic” lancée en 2019 et qui a été un véritable succès grâce à l’engagement des partenaires et à la motivation des participants.
L’opération a reçu en 2020 la distinction de la meilleure bonne pratique d’éducation à l’environnement sur les 4425 plages labellisées Pavillon bleu dans le monde, indique la Fondation dans un communiqué.
Alors que les Marocains ont retrouvé le chemin des plages dans le respect des mesures sanitaires encore en vigueur, comme la distanciation sociale, les gestes barrières, le port du masque, la Fondation compte axer sa campagne sur les 105 plages de son programme Plages Propres.
Pour l’été 2021, cette opération de sensibilisation reprendra les trois temps forts de la première édition, à savoir la mobilisation d’un million de jeunes sur la période estivale et le déploiement de 10.000 actions de sensibilisation et d’éducation au développement durable auprès d’eux.
L’opération prévoit aussi la récupération de 10 tonnes de plastique par plage pendant la période estivale, précise la Fondation, qui réitère sa mobilisation pour les plages, le littoral, les mers et les océans, dont le rôle pour la préservation du climat est capital.
Pour ce faire, des associations de plongée s’activeront pour sensibiliser les jeunes des programmes Eco-Ecoles, Jeunes Reporters pour l’Environnement et du Réseau des Universités vertes aux déchets plastiques dans les fonds marins. Des jeux concours et des défis virtuels mobiliseront les jeunes autour de l’opération #b7arblaplastic”.
Cette année, les déchets plastiques collectés sur les plages seront recyclés dans des unités de recyclage qui se sont portées volontaires pour cette opération.
L’opération #b7arblaplastic, action remarquable de sensibilisation, vient d’être inscrite à la Décennie pour les Sciences océaniques au service du Développement Durable (2021-2030) lancée par la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) de l’UNESCO et que la Fondation a rejoint comme membre fondateur de l’alliance qui la pilote dans le monde.

La Société d’aménagement Zenata, filiale du groupe de la Caisse de dépôt et de gestion et Lydec, ont signé le 10 juin 2021 une convention de collaboration pour le développement d’un pilote d’infrastructures intelligentes de recharge des véhicules électriques.

Le partenariat s’inscrit dans le cadre du programme d’Open Innovation Smart Z, un appel à projets développé par la Société d’aménagement Zenata conjointement avec MITC, société gestionnaire des Technoparks, et la Caisse centrale de garantie.

À travers ce projet, SAZ et Lydec visent à anticiper les services de demain de l’Eco-cité Zenata, en mettant à contribution une communauté d’innovation constituée de start ups lauréates du programme d’Open Innovation Smart Z.

L’objectif est de développer une infrastructure intelligente et évolutive de recharge électrique, en anticipation de l’introduction croissante des véhicules électriques comme mode de mobilité propre.

Dans ce cadre, Acal Solutions, Oritech et Easy Run apporteront conjointement leurs expertises respectives pour développer ce pilote. En vertu de cet accord, SAZ et Lydec confirment leur engagement à soutenir l’écosystème d’innovation et d’entrepreneuriat marocain pour le développement de l’Eco-cité de Zenata en tant que projet d’avant-garde pour la région de Casablanca – Settat.

Au cours des dix dernières années, le Maroc s’est érigé en leader dans le domaine des énergies renouvelables, en se positionnant en tête des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA), écrit le Middle East Policy Council.

Le centre de réflexion basé à Washington rappelle que le Royaume est le premier pays de la région MENA sur l’indice “Green Future” du MIT Technology Review, qui classe 76 pays et territoires selon les progrès et l’engagement déployés sur la voie d’un avenir vert à travers la réduction des émissions de carbone, le développement d’une énergie propre et l’innovation dans les secteurs verts.

A ce sujet, le think tank américain publie sur son site internet une interview avec le directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline, dans laquelle il revient sur la stratégie et les différents chantiers lancés par le Royaume pour la promotion des énergies propres.

  1. Mouline relève ainsi que le changement majeur de la politique énergétique du Maroc s’est produit en 2009 lorsque SM le Roi Mohammed VI avait donné ses Hautes instructions pour accorder la priorité aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, avec le soutien d’agences dédiées à cet effort.

Aujourd’hui, nous menons non seulement des projets liés aux énergies renouvelables mais nous disposons d’une stratégie globale avec des objectifs à atteindre. Par exemple, en 2009, nous avons fixé l’objectif d’atteindre 42 % de capacité d’énergie renouvelable en 2020. Aujourd’hui, l’objectif est de 52 % de capacité d’ici 2030“, a noté Saïd Mouline.

“Nous pensons qu’il est possible d’atteindre l’objectif très ambitieux de 100 % car cela est devenu économiquement réalisable“, a estimé le DG de l’AMEE, ajoutant que si cet objectif était limité auparavant par l’intermittence des énergies renouvelables, ce n’est plus le cas actuellement.

Nous pouvons atteindre 100 % d’énergies renouvelables tout en éliminant également toute utilisation de combustibles fossiles pour le transport”, a assuré M. Mouline, en rappelant que l’AMEE a désormais aussi la mission de favoriser le transport durable. Pour assurer la transition énergétique des transports, le développement des nouvelles technologies et de l’hydrogène sont essentiels. La filière hydrogène offre de nombreuses opportunités pour accélérer la transition énergétique et réduire drastiquement les émissions.

Si nous pouvons produire des molécules vertes – hydrogène, ammoniac, méthanol et autres – pour les besoins en électricité tout en trouvant un moyen de les décarboner, la technologie de l’hydrogène peut être appliquée aux secteurs des transports et de l’industrie“, a encore assuré M. Mouline.

Au Maroc, les opportunités sont nombreuses car le pays a déjà atteint une production élevée d’énergie renouvelable.

“Si vous regardez la carte du Maroc pour les projets éoliens et solaires, il y a un potentiel énorme. Avant, nous étions dépendants à 95 % des importations de combustibles fossiles, mais plus maintenant en raison de projets renouvelables. Il s’agit d’un changement économique fondamental et d’une opportunité“.

Une chose que le Maroc a montré, c’est que lorsque vous avez une stratégie et un soutien politique, vous pouvez atteindre les prix renouvelables les plus bas au monde, moins de trois cents le kilowattheure dans le secteur éolien”.

Au niveau africain, le Maroc a donné la preuve sur la manière d’initier des politiques d’énergies renouvelables économiquement viables, ajoutant que le Royaume soutient aujourd’hui ses partenaires sur tout le continent dans cette perspective. “Nous pouvons partager avec de nombreux pays nos différents projets à petite et à grande échelle“…

Le Cluster GreenH2, premier groupement de l’hydrogène vert en Afrique, a annoncé le lancement de son site internet, dans le cadre de l’amélioration de ses outils de communication digitale.

Le site GreenH2 présente les activités, le bureau et les comités du cluster et offre un éclairage sur l’actualité, les missions et les perspectives du secteur.

Le site intégrera également des rapports et des études sur cette filière à fort potentiel, et “évoluera constamment pour répondre aux besoins de ses membres et accompagner la dynamique nationale“.

Considéré comme le noyau de l’écosystème hydrogène au Maroc, le cluster, dédiée à la recherche appliquée et l’innovation industrielle, s’adresse à tous les acteurs (publics et privés) nationaux et internationaux opérant dans le secteur de l’hydrogène vert et des technologies propres.

S’appuyant sur les infrastructures de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies renouvelables (IRESEN), développées en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), ce cluster a également pour vocation de renforcer les capacités et d’encourager le transfert du savoir-faire, à travers des projets collaboratifs innovants dans le domaine de l’hydrogène vert au Royaume et à l’étranger.

Ce Cluster permettra de fédérer l’écosystème national autour d’objectifs communs, pour construire conjointement un environnement favorable afin de développer une filière industrielle verte à forte valeur ajoutée.

Outre certaines universités marocaines publiques et privées et un ensemble d’entreprises œuvrant dans le secteur de l’énergie, les principaux membres fondateurs du ClusterH2 sont le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement, le ministère de l’Industrie, du commerce, et de l’économie verte et numérique, le Groupe OCP, l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), l’IRESEN, l’Agence marocaine de l’énergie durable (MASEN), l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) et l’Office national de l’eau potable et de l’électricité (ONEE).

Le Maroc est l’invité d’honneur des 2èmes journées promotionnelles de l’économie d’énergie, de l’énergie solaire, des PME et du développement durable de Côte d’Ivoire qui se sont tenues, les 28 et 29 mai dernier à Abidjan.

Cet événement est organisé par l’Association ivoirienne des Énergies renouvelables (AIENR) et de l’Efficacité énergétique avec le soutien de la Fédération nationale de l’Electricité, l’Electronique et les Energies renouvelables du Maroc (FENELEC).

Partenaire de ces 2èmes journées, la FENELEC s’est fortement mobilisée avec la participation de 24 entreprises marocaines aux côtés de l’Institut de Recherche sur les Énergies renouvelables et les Énergies nouvelles (IRESEN), représenté par son directeur général, Badr Ikken.

Selon le directeur général de la FENELEC, Khalil El Guermai, la participation massive des entreprises marocaines, qui viennent faire étalage de leurs industries tant en fabrication qu’en ingénierie d’installation électrique et énergies renouvelables, représente la première sortie groupée de la Fédération depuis l’apparition de la pandémie de la covid-19.

En plus des entreprises marocaines, 50 sociétés et startups, provenant de 11 pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo) et membres de la Confédération Africaine de l’Electricité (CAFELEC), exposent leur savoir-faire en la matière.

Intervenant à l’ouverture de cet événement, M. Ikken a passé en revue plusieurs facettes et maillons forts de l’historique de la coopération maroco-ivoirienne en matière de promotion des énergies renouvelables et de l’économie verte.

Il s’est notamment arrêté sur l’emblématique projet “Green Energy Park Maroc-Côte d’Ivoire”, en cours de réalisation en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique et qui se veut une plateforme de test, de caractérisation et de formation dans le domaine de l’énergie solaire dans les conditions climatiques semi-tropicales.

Basée à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, cette plateforme test sera équipée de laboratoires de pointe pour la recherche et la formation dans les domaines solaires, notamment des laboratoires pour la caractérisation des composants solaires, les modules de photovoltaïque, les onduleurs et tous les composants de l’énergie solaire, entre autres.

La production d’électricité, le traitement des eaux, la formation des étudiants,le développement de technologies adaptées aux besoins propres en lien avec le changement climatique sont autant de domaines que cette plateforme prend en compte.

A cette occasion, l’AIENR a rendu un vibrant hommage à Feu Azelarab El Harti, ex-président de la FENELEC décédé en plein mandat, en reconnaissance des actions de coopération et de rapprochement économique qu’il a initiées dans les secteurs électrique et des énergies renouvelables entre le Maroc et la Côte d’Ivoire.

En marge de ces 2èmes Journées promotionnelles, la CAFELEC, présidée par le Maroc, tiendra une session extraordinaire de son Conseil d’Administration.

Le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, s’est entretenu, le 3 juin à Rabat, avec l’ambassadeur du Japon au Maroc, Takashi Shinozuka.

Cette visite de courtoisie a été l’occasion d’échanger avec la délégation japonaise autour des perspectives de coopération dans les domaines de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide.

Lors de cette rencontre à laquelle ont pris part le Premier secrétaire en charge de la coopération pour le développement Takashi Sakoda et le Représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Maroc Takashi Ito, M. El Hafidi a mis en exergue l’importance accordée par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI au développement du secteur de l’eau.

A ce titre, il a présenté les engagements de l’Office dans le cadre du Programme National pour l’Eau Potable et l’Irrigation 2020-2027, dont la convention a été signée devant Sa Majesté le Roi le 13 janvier 2020.

L’ONEE est en cours de réalisation de projets et de programmes pour un coût qui s’élève à 38,7 milliards DH sur une enveloppe globale de 115,4 MMDH. Ces investissements permettront de sécuriser l’approvisionnement en eau potable dans le Royaume et d’améliorer les conditions de vie de la population.

M. El Hafidi a également présenté la stratégie énergétique du Royaume axée sur le développement de la capacité de production électrique à partir des énergies renouvelables et a partagé avec l’Ambassadeur japonais les projets phares et structurants de la nouvelle feuille de route de l’Office.

Le DG de l’ONEE a, en outre, rappelé que l’Office a réalisé, en collaboration avec la JICA, des programmes réussis de coopération triangulaire pour le développement des compétences destinés aux pays Africains à travers lesquels plusieurs centaines de techniciens ont été formés.

Dans ce cadre, M. El Hafidi a exprimé la volonté de l’ONEE de partager davantage son expérience et son savoir-faire en matière d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide avec les pays du continent africain à travers la mise en place de nouveaux programmes de coopération tripartite et le financement des nouveaux outils de formation à l’ONEE par la JICA.

Saluant l’expérience marocaine dans le domaine de la gestion des ressources en eau et de l’énergie, l’ambassadeur du Japon au Maroc a exprimé le souhait de son pays de développer davantage la coopération avec l’ONEE.

A cet effet, il a été convenu de poursuivre les échanges avec l’Ambassade du Japon au Maroc et avec la JICA pour la mise en place de nouveaux financements aux projets et programmes de l’ONEE, promouvoir la coopération dans le domaine de l’innovation technologique et renforcer la coopération triangulaire au profit des pays d’Afrique subsaharienne.

A signaler que la coopération entre le Maroc et le Japon dans les domaines de l’énergie électrique et de l’eau remonte au milieu des années quatre-vingt-dix. Elle a concerné plusieurs domaines notamment, l’électrification rurale, l’alimentation en eau potable en milieu urbain et rural, le contrôle et le suivi de la qualité de l’eau, l’assainissement liquide ainsi que la formation au profit des représentants des opérateurs d’Afrique subsaharienne.