Lydec a réalisé un chiffre d’affaires (CA) de plus de 1,81 milliard de dirhams au titre du deuxième trimestre 2021, en hausse de 6,8% par rapport à la même période de l’année précédente.

Cette tendance s’explique par une reprise des ventes par rapport au deuxième trimestre 2020 (+11%) qui était fortement impacté par un confinement généralisé en lien avec la pandémie.

Néanmoins, les ventes de fluides sur T2-2021 restent encore inférieures à celles constatées en T2-2019 dues à la poursuite des effets de la pandémie sur les ventes électricité, note la même source, relevant que les recettes de travaux et de maîtrise d’œuvre ont affiché, quant à elles, une baisse de 14,2% par rapport à la même période de l’année précédente.

Dans le détail, le CA électricité au 2ème trimestre de l’année s’est établi à plus de 1,10 MMDH en hausse de 13,2% par rapport à la même période de l’année précédente, mais en retrait de 3,1% par rapport à 2019.

Sur la même période, le CA d’eau potable a atteint 364 millions de dirhams, en hausse de 5,5% par rapport au 2ème trimestre 2020.

Les investissements de la Gestion Déléguée se sont élevés, pour leur part, à 203 MDH, en retrait de 7,7% par rapport au 2ème trimestre de l’année 2020. En cumul depuis le début de l’année, ces investissements enregistrent une baisse de 23,8% pour s’établir à 285 MDH, impactés par les fortes précipitations du début d’année et des retards de mise en œuvre ou d’autorisations administratives.

A fin mars 2021, Lydec précise que le niveau d’endettement net a atteint 1,286 MMDH, en baisse de 30% par rapport à l’année dernière qui était fortement impactée par les effets de la crise sanitaire sur les encaissements clients.

Le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville a signé, le 7 septembre à Rabat, une convention-cadre de partenariat avec la Société d’ingénierie énergétique (SIE), pour l’amélioration de la performance énergétique de ses bâtiments.

S’inscrivant dans le chantier de l’exemplarité de l’administration, un axe primordial de la stratégie nationale du développement durable, ce partenariat vise à mettre à profit l’expérience de la SIE, en tant que Super ESCO s’activant dans plusieurs secteurs en lien avec l’efficacité énergétique, afin d’implémenter des mesures permettant d’améliorer la performance énergétique des bâtiments du ministère.

Les mesures prévues par la convention-cadre sont de nature à réduire le niveau de consommation de l’énergie fossile, à développer l’efficacité énergétique et à renforcer le recours aux énergies renouvelables dans les bâtiments de ce département.

Ainsi, la convention-cadre porte sur des solutions technologiques relatives à l’efficacité énergétique afin de rationaliser la consommation de l’énergie, à l’autoproduction des énergies renouvelables, au traitement et à la valorisation des énergies

«Notre ministère entreprend plusieurs démarches pour mettre en œuvre la charte de l’exemplarité de l’administration», explique à ce propos Mme Soraya Khalil, directeur de la qualité et des affaires techniques au ministère.

«Cette convention-cadre nous permettra de nous pencher sur la performance énergétique des bâtiments du ministère, pour en faire un exemple à suivre en termes de durabilité, d’économie d’énergie et de traitement et valorisation des déchets», explique la responsable. «Notre ambition est de généraliser cette initiative à tous les bâtiments au Royaume et d’accélérer la cadence de ce chantier».

De son côté, le directeur développement au SIE Ahmed Bouzid, a indiqué que cette convention-cadre s’inscrit dans le développement de l’efficacité énergétique de l’ensemble des établissements et bâtiments relevant du ministère au niveau national, ajoutant que la Société assure la mission de chef d’ouvrage délégué et se charge de la mise à niveau énergétique des bâtiments.

En vertu de cette convention-cadre, la SIE mènera des études énergétiques et réalisera les projets relatifs à la mise à niveau de l’éclairage et à l’usage des panneaux photovoltaïques, en plus d’ateliers de formation destinés au personnel, afin d’optimiser et de rationaliser l’usage de l’énergie au sein de ces bâtiments.

Les intervenants à cette occasion ont souligné l’importance de cette convention-cadre qui est de nature à améliorer le quotidien du personnel du ministère, en rationalisant la consommation de l’énergie et l’émission de déchets et en maîtrisant l’efficacité énergétique, rappelant l’importance accordée à la dimension environnementale par le Nouveau modèle de développement.

Une “War Room Green Economy” a été lancée, le 7 septembre à Rabat, avec pour objectif de promouvoir un écosystème performant dédié au développement de projets verts, créateurs d’emploi et soutenant l’industrie nationale.

La nouvelle structure multipartite, inaugurée par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique en partenariat avec l’Agence marocaine pour l’Efficacité énergétique (AMEE), vise la mise en place d’un cadre attractif pour l’émergence d’un écosystème favorable à l’économie verte.

Cet écosystème, basé à l’AMEE, devra permettre de générer de l’emploi pérenne, de soutenir l’industrie marocaine à substituer les importations et augmenter les exportations tout en décarbonant ses process, d’améliorer la balance commerciale et de relancer l’économie post-covid à travers une banque de projets.

A cette occasion, le Directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, a fait savoir que l’esprit de cette “War Room Green Economy” est de regrouper l’ensemble des projets liés aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique, à la mobilité durable ou encore à l’économie circulaire, avec pour ambition de faciliter les investissements dans ces domaines aux acteurs aussi bien nationaux qu’internationaux.

Dans cette “War Room”, l’AMEE ainsi que les différents partenaires œuvreront à faciliter et promouvoir des investissements inhérents à l’économie verte, à travers notamment un accompagnement technique, sur le plan foncier, financier et réglementaire, a relevé M. Mouline.

Présentant ce nouveau dispositif, le DG de l’AMEE a indiqué que la “War Room” est structurée autour de 7 stations organisées autour d’un Project Management Office (PMO) au sein de l’Agence.

  1. Mouline qui a souligné l’importance de l’économie verte, particulièrement en termes de création d’emploi pour les jeunes du Maroc, a mis en relief les efforts du Royaume pour verdir son économie, notamment dans les secteurs les plus productifs.

Il a dans ce sens évoqué la présence au Maroc de clusters solaires et d’hydrogène vert, d’acteurs dans le Recherche et Développement ainsi que d’autres acteurs qui accompagnent cette transition vers une économie verte.

Les locaux de l’AMEE vont accueillir cette nouvelle “War Room” dédiée à l’économie verte, qui réunira les différentes parties prenantes autour d’une seule table pour garantir un cadre de cohérence globale et de réflexion collective, et fluidifier la circulation de l’information et l’échange de données inter-entités, en vue de réaliser des objectifs chiffrés.

Selon l’AMEE, ce dispositif permettra aussi une recherche plus rapide, efficace et flexible des ressources administratives à la recherche de solutions aux problématiques de l’économie verte et du développement durable.

La “War Room”, dont l’installation et la gestion se feront en parfaite coordination avec les différents partenaires, sera composée de 7 axes organisés autour d’un PMO au sein du siège de l’AMEE à Rabat. Les 7 axes représentent 7 chantiers qui regroupent l’ensemble des actions à entreprendre sur l’ensemble de la chaîne de valeur sur les plans réglementaires, d’approvisionnement, du foncier, et de normalisation. Les chantiers incluent également l’appui financier aux projets de valorisation, le renforcement des capacités et la communication.

Cette cellule, à travers ses différentes composantes et intervenants, servira ainsi à accélérer le processus de prise de décision, définir les priorités et adresser les prérequis, isoler et actionner les Quicks Wins, renforcer la coordination et le suivi des actions entre les différents ministères et partenaires, et garantir la levée des barrières auprès des porteurs de projets.

Selon l’AMEE, la banque des projets d’investissement vise à encourager l’entrepreneuriat industriel vert, affirmer la place industrielle du Maroc, et positionner le Maroc sur de nouveaux marchés liés à l’économie verte. Une première liste a permis d’identifier 35 fiches répartis sur l’ensemble du territoire national. Cette première vague de fiches sera complétée par des fiches élaborées par les différents partenaires.

Chariot (AIM : CHAR), la compagnie d’énergie de transition avec focus sur l’Afrique vient d’annoncer qu’elle a signé un contrat avec la société Stena Drilling, l’une des plus grandes sociétés de forage  au monde, pour l’utilisation de sa plate-forme de forage Stena Don pour le forage du puits d’évaluation du gisement  de gaz Anchois sur le permis de Lixus, au large du Maroc. Il est prévu que les opérations de forage commencent en décembre 2021 et durent environ 40 jours.

Stena Don est une plate-forme semi-submersible, adaptée au forage, à la complétion et aux opérations de reconditionnement de puits offshore.

Objectifs du forage d’appréciation :

  • Permettre le développement des sables découverts en confirmant les volumes des ressources en gaz naturel, la qualité des réservoirs et la productivité des puits.
  • Fournir un puits de production pour le développement futur du champ.
  • Potentiellement approfondir le puits dans d’autres sables potentiels dans le but d’établir une base de ressources plus large pour un potentiel de croissance plus grand et à plus long terme.

Selon Adonis Pouroulis, PDG de Chariot, « La signature de ce contrat est une étape importante dans notre campagne de forage prévue sur le permis Lixus, au large du Maroc. Nous prévoyons que le forage débute en décembre pour une durée de 40 jours. En tant qu’équipe, nous nous sommes concentrés sur la réalisation de la campagne de forage pour laquelle nous avons récemment levé  des fonds, et nous sommes heureux que l’attribution de ce contrat nous rapproche un peu plus de cet objectif. Nous sommes impatients de tenir nos partenaires au courant alors que nous nous rapprochons de la date du démarrage des opérations. ».

De plus amples informations sont disponibles sur https://www.stena-drilling.com/ourfleet/stena-don/

Le Maroc et la Hongrie ont convenu de renforcer leur coopération en matière d’éducation et de formation sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.

Un mémorandum d’entente a été signé, dans ce sens, le 3 septembre à Rabat, entre le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le ministère hongrois de l’Innovation et de la Technologie. Il vise l’établissement d’une coopération à long terme entre les deux parties qui s’engagent à travailler en étroite collaboration pour mettre en place de programmes en matière de formation et d’éducation, notamment dans les domaines du développement de la recherche fondamentale et appliquée, des sciences et technologies nucléaires et de la réglementation sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.

Les deux parties s’engagent, en vertu de cet accord, à développer la capacité industrielle locale, à travers la coopération commerciale entre les fournisseurs des deux pays de biens et services et l’élaboration de programmes d’échanges d’étudiants, professeurs et doctorants entre les universités marocaines et hongroises avec la participation d’instituts de recherche.

Dans une déclaration à cette occasion, l’ambassadeur de Hongrie au Maroc, Miklós Tromler, s’est félicité de la signature de cet accord entre deux pays membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique, lequel accord se focalisera sur l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, mais aussi la non-prolifération des armes nucléaires.

Ce mémorandum, qui s’inscrit dans le cadre d’une coopération bilatérale de longue date, vise la formation des professionnels du secteur et l’échange des bonnes pratiques et des informations entre universités, chercheurs, instituts et centres de recherche, notamment en matière de gestion des crises, tout en mettant l’accent sur l’aspect pacifique de l’énergie nucléaire.

Il concerne aussi “le développement de technologies nucléaires et radiologiques et l’élaboration de recherches conjointes pour promouvoir cette belle coopération entre les deux pays”. Par ailleurs, l’ambassadeur a indiqué que les relations politiques et économiques entre le Maroc et la Hongrie ont toujours été “bonnes” à la faveur de plusieurs visites de haut niveau effectuées de part et d’autre. Au Maroc, les techniques nucléaires sont utilisées dans plusieurs secteurs, notamment la santé, l’industrie, l’enseignement et la recherche, l’agriculture et l’énergie, entre autres. De plus, la première installation nucléaire du Royaume a vu le jour à travers le réacteur nucléaire de recherche et les laboratoires associés, réalisée par le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires et basée au Centre d’études nucléaires de la Maâmora.

La mise à niveau du cadre législatif a été opérée à travers la promulgation de la loi 142.12 relative à la sûreté et à la sécurité nucléaires et radiologiques et à la création de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques, ainsi que de la loi 12.02 concernant la responsabilité civile en cas de dommages nucléaires.

Le directeur général de l’Organisation arabe pour le développement industriel, la normalisation et l’exploitation minière (OADIM), Adil Sakr, a appelé les pays arabes à s’engager dans l’application des normes afin d’atteindre les objectifs du développement durable. Dans un communiqué, l’OADIM (basée à Rabat), a souligné, vendredi, que cet appel à l’adoption des normes liées aux objectifs du développement durable concerne des normes spécifiques relatives à la gestion de l’environnement, de l’énergie, et de l’eau, entre autres.

L’Organisation fait référence au rôle que jouent ces normes dans la réalisation de l’équilibre entre le développement et l’environnement, en particulier dans le domaine de l’industrie, de manière à préserver les ressources naturelles de l’environnement au profit des générations futures et à répondre aux exigences de protection de l’environnement pour les générations actuelles.

“Les objectifs du développement durable adressés à tous les pays du monde appellent dans leur intégralité à accroître la prospérité et à adopter des stratégies spécifiques pour parvenir à la croissance économique”, a indiqué M. Sakr, cité dans le communiqué.

Il a précisé que ces objectifs incluent également l’utilisation rationnelle des ressources naturelles, tout en répondant aux besoins sociaux et économiques, notamment l’éducation, la santé, la protection sociale, l’emploi, la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement.

“L’Organisation fait des efforts énormes afin d’atteindre les objectifs du développement durable dans le monde arabe, particulièrement au niveau environnemental, et ce en incluant le concept du ‘développement durable’ dans ses plans d’action et en encourageant les pays arabes à inclure les questions environnementales dans leurs plans nationaux et régionaux”, a-t-il relevé, rappelant que l’OADIM a également publié un ensemble de normes arabes standard (10 895 normes au total) couvrant plusieurs secteurs et domaines.

M. Sakr a fait savoir que l’ordre du jour de la réunion du Comité supérieur arabe de normalisation (29 et 30 septembre) prévoit 668 projets de normes à adopter en langue d’origine et 73 projets de normes d’accréditation en langue arabe.

“Les spécifications normatives s’inscrivent dans les objectifs du développement durable, notamment au niveau du développement économique, à travers une série de normes internationales dont les plus importantes sont ISO 9000- ISO 14000- ISO 8000 et ISO 45000, qui visent à améliorer la qualité des produits, réduire les coûts et à satisfaire les clients”, conclut le communiqué.

Un investissement global de 1,34 milliard de dirhams (MMDH) a été mobilisé pour la généralisation des projets de la desserte en eau potable au profit de 779 douars relevant de 30 communes de la région Fès-Meknès. Ces projets, réalisés en partenariat avec le Conseil de la région Fès-Meknès, s’inscrivent dans le cadre du programme de lutte contre les disparités sociales et territoriales en milieu rural 2017-2023, en cours de mise en œuvre, indique la direction régionale de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE)-Branche-Eau.

Au total, des investissements de 5,44 MMDH ont été alloués au programme du secteur de l’approvisionnement en eau potable au niveau de la région Fès-Meknès durant la période 2017-2021.

Ils se répartissent entre l’alimentation en eau potable en milieu urbain avec une enveloppe budgétaire de 3,63 MMDH et le monde rural pour un montant de 1,81 MMDH.

Ces projets rentrent dans le cadre de la stratégie de l’Office en matière de planification et de sécurisation de l’alimentation en eau potable à travers le Royaume, et de généralisation de l’accès à l’eau potable de la population rurale de la région Fès-Meknès.

Le Directeur Général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi a effectué mardi une visite de terrain pour s’enquérir des installations de l’énergie électrique dans la ville d’Agadir et ses régions.

A cette occasion, M.El Hafidi s’est rendu au site du projet du poste 225/60kV d’Ouled Rahou, d’un montant de 155,461 MDH, indique un communiqué de l’ONEE.

Les travaux qui viennent d’être achevés et dont les essais de mise en service sont en cours de finalisation consistent en la réalisation et le rabattement des lignes 225 kV de 17 Km, la réalisation et le rabattement des lignes 60 KV d’environ 17 Km et la réalisation d’un poste 225/60kV équipé de 3 travées départ 225 KV et transfert 225 Kv, 2 transfos 225/60/11 kV de 100 MVA chacun et 5 départs 60 kV.

Il s’agit aussi de la réalisation d’une nouvelle travée départ 225KV et l’extension 225 KV au poste de Glalcha et la réalisation d’une nouvelle travée départ 60KV avec extension 60 KV au poste d’Ouled Teima.

La création de ce poste de transformation permettra de surmonter les contraintes des chutes de tension au niveau des postes 60/22 Kv Ouled Teima et Sebt Guerdane, de décharger les postes 225/60 Kv Ait Melloul et Glalcha, de renforcer la puissance installée et d’améliorer la qualité de service rendu aux clients dans la région.

En marge de cette visite, M. El Hafidi a procédé à l’installation du nouveau Directeur Régional à Agadir et ce, suite à un large mouvement ayant concerné plusieurs Directeurs Régionaux dans les régions de Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir, Fès, Béni Mellal et Errachidia.

Lors de cette réunion, M. El Hafidi a assisté à une présentation des projets de la Direction Régionale d’Agadir, ainsi que de ses réalisations en termes des principaux indicateurs techniques, commerciaux et financiers.

La Direction Régionale d’Agadir compte environ 920 000 clients basse tension et 5 500 clients moyenne tension. Elle gère la distribution de l’électricité sur l’ensemble du territoire de la région Souss Massa à travers 3 Directions Provinciales, 6 Agences de Services Provinciales et 17 Agences de Services.

Concernant les installations électriques, la Direction Régionale Agadir dispose de 23 postes sources 60/22 kV d’une puissance installée totale de 1240 MVA environ ,13 000 Km de réseau moyenne tension (dont 1 300 Km en souterrain) et 5 500 postes MT/BT de distribution avec une puissance installée de 920 MVA et 22 000 Km de réseau basse tension .

La présentation des projets importants en cours de réalisation ou planifiés dans la région a permis de faire le point des enjeux et contraintes liés à la concrétisation des investissements dans le but de renforcer l’alimentation en énergie électrique et accompagner le développement économique et social de la région.

L’enveloppe budgétaire des investissements réalisés par l’Office dans la région Souss Massa pour le développement et le renforcement des réseaux de Transport et Distribution courant les cinq dernières années est de l’ordre de 1,35 MMDH.

Le Directeur Général a félicité l’équipe dirigeante ainsi que tout le personnel de la Direction Régionale pour les réalisations accomplies et a rappelé la noble mission dont est investi l’ONEE tout en soulignant l’importance de persévérer afin de consolider les performances réalisées.

La production de l’énergie électrique s’est renforcée de 15,5% au deuxième trimestre de 2021 après une baisse de 11,7% durant la même période une année auparavant, pour clôturer le premier semestre 2021 sur une hausse de 7,9%, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Cette évolution est attribuable à la hausse de la production privée de 7,2%, de celle de l’ONEE de 11,3% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 6,6%, précise la DEPF dans sa dernière note de conjoncture.

Dans un contexte de hausse de l’énergie nette appelée de 6,9% à fin juin 2021, après un recul de 4% un an plus tôt, le volume des importations de l’énergie électrique s’est replié de 26,9% à fin juin 2021 (après +76,8% l’année précédente), alors que le volume exporté s’est accru de 51,3% (après -68,4% un an auparavant).

S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle s’est favorablement comportée au deuxième trimestre 2021, enregistrant une hausse de 16,6% après une dégradation de 1% au T1-2021 et (-11,3%) au T2-2020, pour se solder sur une augmentation de 7,4% au terme du premier semestre 2021 après un retrait de 4,9% un an auparavant. Cette évolution a été impulsée, particulièrement, par la bonne tenue des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension” (+9,2%) et de celles de basse tension (+2,5%).

Le Maroc figure parmi les pays pionniers en matière de lutte contre les changements climatiques et de création des conditions du développement durable, à la faveur de son engagement institutionnel au profit des questions climatiques, a indiqué, vendredi, l’expert des questions environnementales et spatiales, Jalal El Maâti.

Aux dires de M. El Maâti, qui était l’invité de l’émission matinale de la Radio d’information marocaine “RIM RADIO”, ce constat émane de l’évolution positive qu’affichent les secteurs de l’environnement et du développement durable au Maroc, “chose qui a accordé aux questions climatiques l’importance qui leur échoit”. La place pionnière du Maroc dans ce domaine tient aussi à son engagement, lors des différents Sommet de l’ONU sur le climat, à réduire ses émissions de CO² de 45% à l’horizon 2030 à l’effet d’enrayer l’impact du changement climatique, a-t-il soutenu. L’engagement du Maroc en la matière s’est également traduit dans la Constitution de 2011 qui a introduit une nouvelle génération de droits, dont celui de vivre dans un environnement sain, a ajouté M. El Maâti, relevant que cet acquis constitutionnel a constitué une avancée majeure dans ce domaine.

Le Maroc a, en outre, adopté en 2014 la loi-cadre portant “Charte nationale de l’environnement et du développement durable” qui a édicté, dans son article 14, l’incorporation du développement durable dans les politiques publiques sectorielles ainsi que de l’adoption d’une stratégie nationale du développement durable, a poursuivi l’expert marocain. Cette stratégie a établi un diagnostic global de la situation de l’environnement et du développement durable au Maroc et défini, de ce fait, un ensemble d’enjeux liés à la gouvernance climatique, aux moyens de transformer les contraintes climatiques en opportunités à saisir, à la transition vers le secteur vert et aux voies susceptibles de préserver la diversité biologique. Aujourd’hui, le monde connaît des phénomènes climatiques à la fois extrêmes et inédits (inondations, vagues de chaleur, ouragans…), consécutifs aux changements climatiques et qui sont la résultante indirecte des activités humaines, a-t-il fait observer, insistant sur l’impératif d’une mobilisation mondiale et d’un engagement multipartite afin de réduire les émissions de CO² et de ferrailler contre les dérèglements climatiques.

Les questions climatiques sont aussi politiques, économiques et sociales, a souligné M. El Maâti, affirmant qu’à défaut d’actions tangibles et d’engagements clairs de tous les pays du globe, notamment les pays riches, le monde se dirigerait vers une catastrophe environnementale qui mettrait en péril même l’existence humaine. A ce propos, il a mis en avant l’importance du rôle qui incombe aux médias et à la société civile pour élever le niveau de conscience environnementale et prévenir contre le danger imminent qui menace l’humanité.