La chaîne émiratie «Sky News Arabia» a mis en avant, sur son site Internet, la stratégie marocaine dans le domaine de la transition vers les énergies propres, et les progrès réalisés par le Royaume dans la production d’énergies renouvelables, dans la perspective d’atteindre la souveraineté énergétique à travers des projets de grande envergure ayant nécessité des investissements colossaux.

A l’occasion de l’organisation de la Semaine économique marocaine à l’Exposition internationale «Expo 2020 Dubaï», le site a écrit que le Maroc se classe premier dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord dans l’indice “Avenir Vert” publié par le “MIT Technology Review”, qui classe 76 pays et territoires selon les progrès sur la voie d’un avenir vert et ce, en réduisant les émissions de carbone, en développant une énergie propre et en innovant dans les filières vertes.

Il a rappelé que le Maroc a lancé, depuis 2009, une stratégie énergétique basée principalement sur le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, et qui vise à assurer son indépendance énergétique et à contribuer à la réduction des émissions de gaz, ajoutant qu’en dix ans, les projets développés de le cadre de cette stratégie ont permis d’augmenter la part de la production d’électricité à partir des énergies renouvelables à 37%.

Il a expliqué que le Maroc produit actuellement plus de 4000 mégawatts d’énergies éolienne et solaire, ce qui en fait l’un des pays avancés dans ce domaine aux niveaux continental et international, notant que le Royaume s’appuie sur ses atouts naturels, de par sa situation géographique, dans la production d’énergies propres.

Le site a ajouté que dans l’une des villes les plus ensoleillées du sud, la plus grande centrale solaire à concentration au monde a été installée, et elle s’agit de la centrale Noor Ouarzazate qui produit 580 mégawatts et fournit de l’électricité propre à plus d’un million de foyers, faisant remarquer que cette station est la fierté des projets énergétiques marocains, d’autant plus qu’elle constitue un facteur d’attraction des investissements internationaux et une expérience à suivre dans la région et dans le monde.

Le site d’information émirati a noté que le Maroc parie sur la réduction de sa dépendance aux énergies fossiles importées, qui représentent 85 % de ses besoins, sachant que le pétrole vient en premier, suivi du charbon puis du gaz.

Il a également rappelé le contenu du discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire, dans lequel le Souverain a souligné la nécessité d’atteindre la souveraineté énergétique d’une manière qui renforce la sécurité stratégique du pays.

Le site Web a conclu que le Maroc s’est fixé des objectifs clairs, principalement pour porter la contribution des énergies renouvelables au mix énergétique à 52% d’ici 2030.

Les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tiendront une réunion du 1er au 3 décembre, à Niamey, dans le cadre du 3ème Forum des mines et pétroles de la CEDEAO (ECOMOF 2021).

Le 3ème Forum des mines et pétroles de la CEDEAO (ECOMOF 2021) se concentrera sur le contenu local, l’énergie et les opportunités d’investissement au Niger.

L’attractivité du climat d’investissement dans les industries extractives dépend de plusieurs conditions qui régissent l’exploration et le développement des substances minérales, et c’est dans ce sens que les principales parties prenantes discuteront de l’élaboration de cadres politiques et réglementaires, de politiques fiscales et de cadres institutionnels qui encouragent les investissements pour la croissance continue des ressources naturelles et des infrastructures connexes.

ECOMOF 2021 abordera la politique de contenu local, le cas des Etats membres de la CEDEAO, avec un accent particulier sur la façon dont le développement du contenu local est vital pour atteindre les objectifs socio-économiques et renforcer les capacités des entreprises résidentes.

Cependant, pour répondre à la demande de contenu local et de compétences techniques, il est nécessaire de réfléchir à la manière dont les gouvernements et les secteurs privés peuvent travailler ensemble pour renforcer la main-d’œuvre locale en termes d’investissement et de formation.

Ainsi, les discussions sur le contenu local porteront sur l’identification des liens d’approvisionnement locaux, le développement d’un ensemble de compétences spécialisées pour les opérations axées sur la technologie, les projets en cours sur la coopération avec les universités et les écoles professionnelles internationales, les études de cas sur le transfert des compétences des entreprises internationales, et la mobilisation de capitaux pour le développement du contenu local.

L’événement traitera également de la demande croissante d’énergie, notamment de l’énergie renouvelable pour l’exploitation minière, de l’utilisation du gaz naturel comme source d’énergie, du rôle futur des combustibles fossiles, de l’énergie nucléaire, qui s’avère une option énergétique à faible émission de carbone, et des projets d’interconnexion.

La 3ème édition d’ECOMOF a été officiellement lancée le 15 Septembre, au Niger, avec la participation de Sédiko Douka, Commissaire de la CEDEAO chargé de l’Energie et des Mines, de Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables du Niger, de Ousseini Hadizatou Yacouba, ministre des Mines du Niger et de Babacar Diallo, Chargé des Programmes d’AMETRADE Sénégal.

Le Maroc est au rendez-vous à l’Expo Dubaï 2020, qui se déroulera sur 6 mois du 1er octobre courant au 31 mars 2022, pour partager sa vision stratégique d’un avenir mondial plus durable.

Avec 192 pays représentés, tous unis pour penser le monde de demain, c’est un nouveau chapitre de l’Histoire qui s’écrira à Expo 2020 Dubaï, la première organisée dans un pays de la région Moyen-Orient, Afrique, Asie du Sud (MEASA).

Situé au cœur du District Opportunité, près du pavillon des Émirats Arabes Unis et non loin d’Al Wasl Plaza, monument central du site d’Expo 2020 Dubaï, le Pavillon Maroc proposera en plus d’une Exposition permanente, une programmation artistique, culturelle, économique et scientifique variée, riche et inspirante.

Sous le thème “Héritages pour l’avenir, depuis des origines inspirantes vers un progrès durable”, la participation du Maroc à Expo 2020 Dubaï est pensée pour inviter les visiteurs à (re)découvrir le Royaume, son histoire, son identité, ses talents, mais aussi ses réalisations tangibles dans divers domaines.

A travers trois grandes thématiques, le Pavillon Maroc donnera à voir au monde l’engagement du Royaume pour le futur de la planète, la richesse d’un pays fort de ses talents, d’ici et d’ailleurs, ainsi que la dynamique de progrès dans laquelle s’inscrit le Maroc.

Avec l’objectif de faire bénéficier le visiteur d’une expérience singulière, l’Exposition permanente du Maroc au sein de son Pavillon est pensée comme une promenade, avec des portes donnant sur 13 salles.

Chacune d’entre elles constitue un espace original, jouant sur l’effet de surprise produit par les éléments présentés qui offrent autant d’occasions de (re)découvrir le Maroc et la forte continuité liant son passé, son présent et l’avenir qu’il se construit.

Chaque porte qui s’ouvre donnera ainsi à voir et à vivre au visiteur une (nouvelle) facette du Maroc, de sa mobilité et sa dynamique de progrès (à travers les salles Meet your Eldest, Moroccan Explorers, Movement, Visit Morocco, Connections & Development, Reveal Africa, Moroccan Artists) à son engagement pour le futur de la Planète (salles Bubble of Life, Argan Stories, Plants Power, Release the Energies).

Ce parcours, qui se distingue d’un parcours muséal classique, plonge le visiteur dans une expérience immersive forte, tantôt interactive, parfois ludique, impliquant le corps et pas seulement l’esprit, de sorte à toucher tous les publics.

Pour les plus jeunes, le Pavillon Maroc offre une expérience de jeu innovante, en réalité augmentée, qui les invite à rechercher un certain nombre d’indices et à résoudre des énigmes inédites.

Se présentant également comme un acteur du renouveau mondial, le Maroc déploie un programme d’événements scientifiques et économiques autour des thèmes principaux retenus par Expo 2020 Dubaï, à l’intérieur de son Pavillon mais aussi au sein de différents espaces mis à disposition au sein du site d’Expo 2020 Dubaï.

Climat, développement durable, logistique, infrastructures, accélération industrielle, stratégie agricole, tourisme, finance, coopération africaine… seront les thèmes abordés lors de conférences, d’ateliers et de rencontres professionnelles dédiées, en présence des principaux acteurs de l’économie marocaine (institutionnels, entreprises publiques et privées).

Au-delà des 10 semaines thématiques développées par les Organisateurs, le Maroc a entrepris de créer au sein de sa programmation une semaine dédiée au Royaume, en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), pour présenter ses potentialités et mettre en avant son attractivité internationale en tant que hub mondial pour investir.

Cette semaine, qui s’est déroulée du 10 au 16 octobre 2021, a porté sur un programme d’événements scientifiques, business qui a permis de mettre en lumière un Maroc moderne et connecté, et de valoriser les opportunités d’investissement du Royaume ainsi que sa dynamique de développement économique et humain, durable et inclusive pour les générations futures.

Une délégation d’opérateurs privés et publics marocains a pris part à cet événement dans le cadre de cette semaine dédiée au Royaume. Des panels dynamiques traiteront de sujets précis et couvriront l’ensemble des secteurs, leur évolution, afin de refléter au mieux la sphère économique du pays.

Parmi les événements phares durant la semaine Maroc figurent, notamment, le lancement de la marque “Morocco Now” à l’international par l’AMDIE, le dimanche 10 octobre, qui marquera également le lancement de la semaine placée sous le signe de l’investissement au Maroc.

Il s’agit, également, de plusieurs conférences thématiques qui seront proposées et portées par des institutions telles que l’AMDIE pour le secteur de l’industrie et du digital, la Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) pour les investissements touristiques, Masen pour le secteur des énergies renouvelables, l’Agence pour le développement agricole (ADA) pour le secteur agricole, Casablanca Finance City (CFC) pour le secteur financier, outre la commission Afrique de la CGEM pour la coopération africaine. Ces séances impliquent un ensemble d’acteurs et d’intervenants marocains de premier plan.

La semaine Maroc s’est coïncidée avec la tenue du Global Business Forum Africa du 13 au 14 octobre 2021, dont le Royaume, en tant que deuxième investisseur africain sur le continent, est un partenaire clé, relevant que ce forum, organisé par Expo 2020 Dubaï en collaboration avec la Chambre de commerce de Dubaï, a été une plateforme de rencontres et d’échanges autour des opportunités d’investissement qu’offre le continent africain.

Vivo Energy Maroc a décerné le prix de l’écocitoyenneté à la junior entreprise Futur Solar Energy du lycée Abou Abbas Sebti de Tanger pour son projet de Power Bank rechargeable à l’énergie solaire. Ce prix s’inscrit dans le cadre du « Company Program » d’Injaz Al Maghrib.  Ce programme mobilise des collaborateurs bénévoles de Vivo Energy Maroc en vue d’accompagner de jeunes étudiants et de préparer leur immersion dans le marché du travail.

« Chaque année, nous observons et mesurons le succès grandissant de notre partenariat avec Injaz AL Maghrib. Cette rencontre avec une nouvelle génération de talents est pour nous une opportunité inestimable. Celle de réfléchir ensemble aux défis de l’écocitoyenneté. Nous avons été ravis par la richesse et la pertinence des actions proposées, totalement en prise avec nos enjeux d’efficacité énergétique. Pour la première fois, nous remettons le Prix de l’éco-citoyenneté à une initiative de lycéens qui témoigne de leur maturité et de leur capacité d’innovation », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice de la Communication de Vivo Energy Maroc.

Après délibération, c’est l’équipe Futur Solar Energy du Lycée Abou Abbas Sebti de Tanger qui a remporté le prix de l’écocitoyenneté. La Junior Entreprise a su valoriser le concept de l’efficacité énergétique à travers leur projet de Power Bank rechargeable à l’énergie solaire. De petite taille et ne pesant que quelques grammes, cette batterie, facile à transporter et à recharger à partir d’un cartable scolaire permet d’alimenter efficacement les appareils électroniques.

Depuis 2009, le partenariat entre Vivo Energy Maroc et Injaz Al Maghrib a permis la formation entrepreneuriale de plus de 10 000 étudiants et la création de 160 Junior Entreprises.« Le prix de l’écocitoyenneté, ainsi que le Company Program, constituent aujourd’hui un socle de notre action concertée avec Vivo Energy Maroc. Le mécénat des compétences de la part des collaborateurs de Vivo Energy Maroc représente une précieuse valeur ajoutée dans notre partenariat stratégique. Cette implication directe et soutenue explique le succès des programmes majeurs d’encouragement à l’entrepreneuriat depuis toutes ces années. » témoigne Laila Mamou, Présidente d’INJAZ Al Maghrib. A travers cette initiative, Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur de l’éducation et de l’environnement, axes majeurs de son action citoyenne. Au-delà de l’initiation des jeunes à l’entrepreneuriat, l’entreprise contribue au développement d’un large choix de programmes éducatifs. Ceux-ci sont destinés aux enfants et aux jeunes dans le but de préserver l’environnement, de lutter contre l’abandon scolaire, l’exclusion sociale, et de sensibiliser à la sécurité routière.

L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) et la Commission nigériane de la régulation de l’électricité (NERC) ont établi, le 6 octobre à Rabat, les bases d’un accord de coopération dans le cadre de leurs missions de régulation du secteur électrique.

Une délégation nigériane, emmenée par le sénateur Gabriel Torwua Suswam, président de la Commission de l’Énergie au sein du Parlement de la République Fédérale du Nigéria, s’est ainsi entretenue avec le Conseil de l’ANRE, présidé par Abdellatif Bardach, sur les modalités de cet accord de coopération visant à promouvoir l’échange et le transfert d’expériences entre les deux régulateurs.

Cet échange s’est déroulé en présence du vice-président de la NERC, Musiliu O. Oseni et des membres commissaires de l’organe nigérian de régulation.

En marge de cet événement, le président de l’ANRT a indiqué que le Maroc et le Nigeria partagent une vision commune pour la consolidation d’une coopération stratégique sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du président de la République Fédérale du Nigeria, M. Muhammadu Buhari.

Dans le cadre de cette dynamique, l’ANRE et la NERC ont une ferme volonté de renforcer les liens de coopération et de travailler ensemble, a-t-il souligné, précisant que la “réussite de cette démarche se fera à travers l’échange mutuel de nos expériences respectives et des bonnes pratiques en matière de régulation de l’électricité”.

L’accord va définir un cadre très clair et concret à tous ces efforts, a relevé M. Bardach, notant que ce cadre s’articule autour des mécanismes de régulations et du cadre institutionnel et réglementaire du secteur de l’électricité en vue d’atteindre les objectifs respectifs des stratégies énergétiques des deux pays.

Pour sa part, le vice-président de la NERC, M. Oseni a relevé que le but de ces échanges est d’apprendre l’un de l’autre à travers un mémorandum d’entente qui va établir le cadre de coopération entre les deux institutions pour améliorer les processus de régulation.

“Nous avons beaucoup de choses à partager et à échanger pour le développement du secteur de l’électricité en Afrique”, a-t-il ajouté, notant qu’en travaillant de concert, il sera plus facile d’établir les textes de régulations de l’électricité dans le continent.

Le Maroc est le fer de lance de la lutte contre les changements climatiques en Afrique, a affirmé l’expert en technologie environnementale Angelo Bruscino.

Le Royaume a entamé, depuis des années, des projets audacieux et innovants en faveur de l’environnement, notamment la conversion de l’énergie des combustibles fossiles en sources renouvelables, a déclaré l’expert italien, en marge du sommet climatique “Youht4Climate: Driving Ambition”.

M Bruscino a relevé que le Maroc a réalisé de grands progrès en matière de modernisation du réseau électrique et de traitement de l’eau.

Des efforts considérables ont été déployés par le Royaume pour répondre aux enjeux climatiques, a souligné l’expert, notant que l’Europe doit en tenir compte afin de renforcer les relations bilatérales à ce niveau pour parvenir à une transition écologique en commun.

Le Maroc et l’Italie ont mis en place une synergie dynamique à travers plusieurs projets en matière d’action climatique, notamment la conversion des systèmes de production de textile et de cuir vers des modèles plus durables, a fait savoir cet expert également auteur de plusieurs publications sur le développement durable.

Un total de 400 jeunes issus de 197 pays et sélectionnés par l’ONU parmi près de 9.000 candidats, se sont réunis pendant trois jours à Milan pour élaborer leur vision commune de l’urgence climatique et des actions prioritaires à mener.

Leur déclaration sera soumise à une cinquantaine de ministres réunis pour préparer la conférence sur le climat “COP26”, prévue en novembre à Glasgow.

Le Maroc est un pays “pionnier” et “un modèle à suivre” dans le domaine de la transition énergétique, à la faveur de la forte impulsion royale à cette orientation, a souligné, le 12 octobre à Salé, l’ambassadeur de Hongrie dans le Royaume, Miklós Tromler.

Les propos du diplomate ont été tenus au cours d’une journée de sensibilisation organisée au Centre d’insertion et d’aide pour le travail (CIAT) par l’ambassade de son pays, en vue de mettre la lumière sur le rôle du recyclage et de la valorisation des déchets ménagers dans la préservation de l’environnement et la réalisation d’un développement durable.

Cette rencontre visait à sensibiliser les générations montantes et les personnes à besoins spécifiques à l’importance de tirer profit des opportunités offertes par ces activités, ainsi qu’à présenter les méthodes et les techniques développées en la matière.

L’ambassade, en partenariat avec la Wilaya de Rabat-Salé-Kénitra, de la coopérative Attawafouk et du CIAT, dispose d’autres programmes qui seront déployés à Marrakech et Témara, a indiqué M. Tromler dans dans une déclaration à la MAP, en marge de cette rencontre en préparation du Forum mondial pour le développement durable “Planète Budapest 2021”, prévu fin novembre dans la capitale hongroise.

Abordant les relations bilatérales, le diplomate s’est dit “fier” de la qualité des liens entre les deux pays, qui connaissent un grand dynamisme ces dernières années, notant que les initiatives et projets menés par son ambassade sont une consécration de ce partenariat.

La Hongrie a signé plusieurs accords avec les ministères de l’Energie et de l’Agriculture, afin d’échanger les expériences en matière de transition énergétique, d’agronomie, de préservation de l’environnement et d’économie verte.

De son côté, le directeur du CIAT, Saïd Bekkal, a expliqué que cette manifestation scientifique et de sensibilisation a pour but d’exposer les bienfaits de la valorisation et de la transformation des déchets en engrais organiques naturels.

“Nous avons une agriculture biologique, faite par des personnes à besoins spécifiques et, donc, la question du recyclage des déchets et de leur transformation en matières organiques nous préoccupe au sein du Centre”, a-t-il fait remarquer, notant que l’expérience hongroise est édifiante dans ce domaine.

Pour sa part, Rachid Abou El Tayeb, ingénieur en environnement agricole, a rappelé que le Maroc est engagé dans un ensemble de politiques qui concernent le changement climatique et la préservation des ressources environnementales.

“Transformer les déchets ménagers, qui sont une source de pollution, en une matière d’enrichissement des sols grâce à certains nutriments minéraux nous permet d’obtenir de meilleures récoltes, d’autant que certaines régions arides et semi-arides souffrent d’un manque de matière organique”.

Ces matières organiques doivent être restituées au sol de manière à bonifier l’économie circulaire, a-t-il insisté, notant que tout un chacun doit s’impliquer dans le recyclage et la valorisation des déchets au vu de leurs dimensions économique, sociale et environnementale.

De son côté, le responsable de la coopérative “Attawafouk” de tri et de valorisation des déchets à Rabat, Yassin Mazout, a salué cette initiative qui vise à mettre les jeunes et les personnes en situation de handicap au cœur de la problématique de la valorisation du recyclage des déchets.

La coopérative est devenue un opérateur économique employant plus de 151 personnes dans des conditions légales et reconnues à la décharge d’Akrach à Rabat, en bénéficiant d’un appui dans le cadre des projets de l’Initiative nationale pour le développement humain.

Le Maroc et le Kenya sont appelés à mettre en place une stratégie environnementale commune pour servir de modèle à tous les pays africains, a indiqué, le 12 octobre à Nairobi, le ministre kényan de l’Environnement et de la Foresterie, Keriako Tobiko.

Les deux pays sont dotés d’outils et de moyens innovants permettant de faire face aux effets du changement climatique et à l’impact de l’évolution démographique sur les ressources naturelles en Afrique, a souligné M. Keriako lors d’un entretien avec l’ambassadeur du Maroc au Kenya, M. El Mokhtar Ghambou.

Il a, à cet égard, appelé à une réflexion commune en vue d’établir des partenariats académiques entre les universités des deux pays, afin d’apporter des réponses aux défis liés au changement climatique.

Le Maroc et le Kenya doivent travailler ensemble afin de trouver des alternatives énergétiques innovantes en vue de compenser leur manque en ressources naturelles classiques comme le gaz et le pétrole, a insisté le responsable gouvernemental, se disant prêt à visiter le Royaume pour conclure une convention avec son homologue marocain dans des domaines où le Maroc a développé une solide expertise et une bonne réputation en Afrique, tels que l’environnement, le développement durable, la gestion des déchets et la dépollution des océans.

M Keriako a insisté sur la nécessité d’impliquer les autres départements ministériels liés à la problématique du développement durable, tels que les ministères de l’Énergie, de l’Économie, et de l’Agriculture et du Transport des deux pays.

De son côté, M. Ghambou a souligné la nécessité de partager les expériences des pays africains dans tous les domaines, y compris l’environnement, qui pose des défis sérieux à travers tout le continent et ce, dans l’esprit de la coopération sud-sud, prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le Maroc, qui a une forte présence en Afrique de l’Ouest, est disposé à partager avec les pays d’Afrique de l’Est, notamment le Kenya, ses réalisations et ses acquis dans les domaines liés à l’environnement et au développement durable, a affirmé le diplomate marocain, relevant que le nouveau gouvernement marocain s’est engagé à atteindre la souveraineté énergétique en Afrique en mobilisant les gouvernements et les acteurs privés.

Il a en outre souligné la nécessité d’un Benchmarking entre le Kenya et le Maroc dans des domaines comme la gestion des déchets, la politique de l’eau, l’énergie solaire et le dessalement de l’eau de mer, citant à ce titre, les villes de Laâyoune et Agadir qui sont devenues des références en la matière à l’échelle africaine.

M Ghambou a, de même, passé en revue quelques atouts et réalisations du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, rappelant que le Maroc s’est fixé comme objectif de porter à 52% la part des énergies propres dans le mix énergétique.

“Le Maroc a également décidé d’explorer de nouvelles sources, à travers notamment un programme de valorisation énergétique de la biomasse et ambitionne de devenir un acteur clé dans le développement rentable du +Power-to-X+, l’énergie de demain”

Vivo Energy Maroc a confirmé les résultats positifs de son initiative en faveur de la réinsertion scolaire. Lancée en partenariat avec l’Heure Joyeuse, l’École parallèle permet à des jeunes en situation de décrochage scolaire de favoriser leur retour à une scolarisation classique. Les résultats deux ans après la création du premier établissement sont probants avec une réintégration de 97% des élèves au système éducatif national.

« L’éducation fait partie des piliers de notre action citoyenne. Il s’agit du premier vecteur d’égalité des chances et d’ascension sociale au sein de notre société. En contribuant à la lutte contre l’abandon scolaire, l’École Parallèle s’inscrit parfaitement dans cette vision solidaire. Nous sommes heureux de voir après deux promotions que l’École Parallèle est un modèle qui marche et que l’abandon scolaire n’est pas une fatalité. Nous poursuivons nos efforts pour amplifier la portée et l’efficacité de ce projet » déclare Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.

L’École Parallèle offre à des enfants, âgés entre 8 et 16 ans, en abandon scolaire et en situation de précarité et vulnérabilité familiale, un environnement propice à leur épanouissement et à leur réintégration dans le système scolaire national. Encadrés par une équipe pédagogique et pluridisciplinaire qualifiée, les élèves bénéficient d’un accompagnement complet à travers des ateliers ludiques et des séances de soutien scolaire. Un suivi médical de proximité est assuré pour tous les élèves ainsi qu’un service de restauration complet. Des enquêtes sociales et médiations familiales sont menées régulièrement pour agir également au niveau de la cellule familiale. L’objectif est de faciliter la réinsertion des élèves au bout d’un an, dans une scolarisation classique ou une formation professionnelle.

« Le projet de l’École Parallèle est ambitieux et réfléchi. L’exclusion scolaire trouve généralement son origine bien avant l’école. D’où notre vision globale et un accompagnement transverse en vue d’identifier les facteurs d’abandon propre à chaque élève. La diversité des activités organisées s’avère nécessaire en vue de répondre aux besoins de chacun. Nous remercions Vivo Energy Maroc pour son implication permanente et indispensable à nos côtés, avec une recherche de résultats, d’impact et de réalisations », témoigne Leila Benhima Cherif, Présidente de l’Heure Joyeuse.

Avec pour ambition d’être la société d’énergie du Maroc, Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur de l’éducation, un des trois axes majeurs de son action citoyenne avec la sensibilisation à la sécurité routière et la protection de l’environnement. Au-delà du développement d’un large choix de programmes éducatifs destinés aux enfants et aux jeunes dans le but de lutter contre l’abandon scolaire et l’exclusion sociale, Vivo Energy Maroc soutient également des programmes d’initiation à l’entreprenariat et d’éducation environnementale.

Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Réda Chami, a appelé, le 22 septembre à Rabat, à la mise en place de politiques de mobilité durable centrées sur l’individu.
“Il importe de tenir compte des critères économiques, sociaux et environnementaux dans la mise en œuvre des politiques de mobilité pour assurer un accès pour tous les citoyennes et citoyens tout en réduisant l’impact environnemental des déplacements”, a souligné M. Chami lors d’un atelier de restitution virtuel, dédié à la présentation de l’avis du Conseil intitulé “la mobilité durable: Vers des moyens de transport durables et accessibles”.
Le transport des personnes et de leurs biens, en milieu urbain et rural, connaît une demande exponentielle, alors que son modèle d’organisation demeure complexe, ayant atteint “ses limites”, a-t-il fait observer à cet égard, notant que celles-ci sont notamment liées à des politiques nationales et territoriales centrées principalement sur l’infrastructure routière et la voiture individuelle, au lieu d’être “centrées sur l’individu”.
Le Maroc a réalisé des progrès indéniables en matière de développement d’infrastructures modernes, ainsi qu’au niveau des modes de transports, y compris durables, comme peuvent en témoigner certains chantiers (LGV/TGV Maroc, tramways et BHNS électriques), relevant que ces progrès sont rendus possibles grâce, notamment, aux dispositifs législatifs, réglementaires et aux nouvelles formes de gouvernance territoriale, mis en place dans le cadre du processus de la régionalisation avancée.
Le président du Conseil a, en outre, fait remarquer que l’offre disponible en matière de transport en commun s’avère être insuffisante, inadéquate et peu accessible, par rapport aux besoins de la population (en particulier les femmes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et les personnes à faible revenu), aussi bien dans les aires urbaines denses que dans les aires rurales dispersées ou enclavées.
M. Chami a aussi fait savoir que le diagnostic réalisé dans le cadre de l’avis du CESE, ainsi que les recommandations proposées, sont le résultat d’une démarche participative impliquant les différentes parties prenantes.
De son côté, le président de la Commission chargée de l’environnement et du développement durable du CESE, Abderrahim Ksiri, a mis en avant l’importance du secteur de la mobilité durable, relevant que celui-ci impacte directement la vie des citoyens, mais également l’ensemble des volets économiques, sociaux, environnementaux et sanitaires du pays.
“C’est un secteur stratégique vu le nombre des citoyens qui y travaillent et les industries qui y adhèrent”, a-t-il dit, faisant remarquer que le taux d’énergie consommé dans ce secteur est à hauteur de 40%.
Le CESE, grâce à un diagnostic fait au niveau national, a pu montrer que le potentiel de développement et d’amélioration est “énorme”, a noté M. Ksiri, soulignant l’impératif d’aller vers des systèmes de transport moins consommateurs d’énergie.
Il a aussi mis en avant la nécessité d’opter pour des systèmes de mobilité moins impactants sur la santé, et ceux permettant de garantir l’accessibilité à tous les citoyens et de renforcer l’attractivité des territoires.
Présentant les conclusions de l’avis sur la mobilité durable, Idriss Ilali, rapporteur du thème, a indiqué que le CESE entend, dans cette étude, inverser le paradigme en préconisant une approche holistique qui transforme les externalités négatives des transports en externalités positives.
Adopté à l’unanimité lors de la 121e session ordinaire du CESE, l’avis du CESE examine l’opportunité de développer une mobilité durable au Maroc visant le bien-être de la population, grâce à l’amélioration de l’exercice des libertés, du droit d’accès aux services sociaux de base et à l’emploi, et ce via des transports de qualité, davantage accessibles et plus respectueux de l’environnement.

 

L’essentiel de l’avis du CESE
A travers cet avis, qui intervient dans un contexte mondial marqué par l’urgence climatique, le CESE préconise de développer un système intégré de mobilité durable. En voici l’essentiel :
  • Intégrer les besoins en mobilité durable (accès à l’emploi, à l’habitat et aux services publics…) aux exigences urbanistiques, d’aménagement du territoire et de planification.
  • Améliorer l’accessibilité pour tous les citoyennes et citoyens à des moyens de transport en commun durables et développer des infrastructures rurales durables, limitant ainsi la dépendance au véhicule particulier et réduisant les fractures spatiales et sociales.
  • Accélérer l’exécution du contrat-programme de développement des plateformes logistiques routières à la périphérie des villes, tout en assurant leur connexion au rail.
  • Mettre à niveau le Code de la route et de la sécurité routière, d’une manière compatible aux principes de la mobilité durable, améliorant l’accessibilité et limitant le risque pour les usagers et l’environnement.
  • Déployer progressivement des solutions techniques et technologiques durables, compatibles avec les besoins de toutes les catégories d’usagers et adaptées aux différentes échelles territoriales.
  • Mettre progressivement en place un modèle économique de la mobilité durable, intégrant la condition sociale, la qualité de l’air, l’état de santé et le bien-être des populations.
  • Élaborer des programmes de formation initiale et continue, dans tous les domaines et métiers de la mobilité durable, destinés à tous les acteurs, afin d’améliorer et de renforcer les compétences des ressources humaines, y compris des élus, à l’échelle des territoires.
  • Adopter une stratégie de communication et de sensibilisation des citoyennes et citoyens à la mobilité durable à travers des contenus pédagogiques portant sur l’environnement, l’état de santé et les progrès technologiques, des programmes audiovisuels et sur les réseaux sociaux, impliquant l’ensemble des partenaires sociaux.
Le système proposé requiert notamment la nécessité de mettre en place une Commission interministérielle, dotée d’extensions régionales, en charge de la mobilité durable, pour remédier aux risques de chevauchement des compétences, de dilution des responsabilités et d’éparpillement des moyens.