La 3ème édition de la semaine verte nationale 2022 a été lancée, le 22 janvier à Casablanca, à l’initiative de l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre (AESVT- Maroc).
Organisée en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale du Préscolaire et des Sports, le Département des Eaux et Forêt, la Fondation LYDEC, Africa 50, Chaabi LLD, l’AMCDD, la Semaine verte 2022 s’est étalée du 22 au 29 janvier 2022.
Il s’agit d’un rendez-vous mobilisateur qui vise à sensibiliser un large public à un sujet d’importance nationale et capitale, à savoir la réalité des forêts, des espaces verts et la sécurité alimentaire au Maroc.
A cette occasion, les élèves du lycée Abou Chouaib Doukkali ont procédé à la plantation d’arbres et de plantes au niveau de la cour de leur établissement d’enseignement.
Mme Rajaa Hamdi, professeure de sciences de la vie et de la terre et encadrante au club de l’environnement et du développement durable à l’AESVT a indiqué que cet évènement vise à sensibiliser les jeunes à la réalité et aux perspectives des forêts et des espaces verts du Royaume.
“La plantation d’arbres demeure le meilleur moyen pour lutter contre la pollution de l’air, notamment à Casablanca qui connaît un taux de pollution important et une cadence élevée d’urbanisation”.
Elle a, en outre, relevé que cette initiative a été lancée à partir d’un établissement d’enseignement en vue de sensibiliser les jeunes qui constituent les générations futures, dans la perspective de la généraliser à l’ensemble de la population, à même de contribuer à la plantation de la vie et de l’oxygène dans les espaces, outre de développer les espaces boisés.
De son côté, Aymane Bernoussi, élève en première année collège et l’un des participants à la plantation d’arbres au lycée Abou Chouaib Doukkali, a souligné que cette initiative vise principalement à protéger l’environnement et à sensibiliser et à augmenter le niveau de conscience des citoyens par rapport à leur relation avec l’environnement.
“Nous avons procédé à cette plantation grâce à des matériaux et des outils simples”, a-t-il dit, ajoutant que cette occasion constitue également un appel à tous les citoyens en vue de planter la vie là où ils soient.
Cette semaine de mobilisation comprendra des activités de sensibilisation et des conférences scientifiques au cours desquelles des intervenants confronteront leurs points de vue sur plusieurs sujets, notamment le rôle des forêts et des espaces verts sur les plans économique, social et environnemental, la sécurité alimentaire et l’agriculture biologique.

La production de l’énergie électrique au niveau national s’est accrue de 6,1% à fin novembre 2021, après une baisse de 4,2% une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières.
Cette évolution fait suite à l’accroissement de la production privée de l’énergie électrique (+6,2%), de la production de l’ONEE (+10,1%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+4,7%), précise la DEPF dans sa note de conjoncture de janvier 2022, ajoutant que comparativement à son niveau pré-crise, cette production est en amélioration de 1,7% après +1,3% à fin septembre 2021.
La production de l’énergie électrique, au niveau national, s’est renforcée davantage au T4 – 2021 comme le traduit la hausse de 5,8%, au titre des deux premiers mois de ce trimestre. Cette évolution fait suite à une hausse de cette production de 3,3% au T3, de 15,5% au T2 et de 0,7% au T1- 2021.
S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, celle-ci s’est renforcée de 5,8% à fin octobre 2021, après +10,1% un mois plus tôt et un recul de 2,8% il y a une année, recouvrant une hausse des ventes de l’énergie de “Très haute, Haute et Moyenne Tension (THMT), hors distributeurs” de 10,6%, de celles destinées aux distributeurs de 4,7% et de celles adressées aux ménages de 2,1%.
Quant à la consommation de l’énergie électrique, celle-ci s’est raffermie de 5,5% à fin novembre 2021, après une baisse de 2,2% un an auparavant. Cette évolution est liée à une hausse de 14,8% au T3 et de 16,6% au T2, atténuée par un recul de 14,5% aux deux premiers mois du quatrième trimestre et de 1% au T1-2021.
Par segment, la croissance de la consommation de l’énergie électrique traduit la hausse des ventes de l’énergie de “Très haute, haute et Moyenne Tension (THMT), hors distributeurs” de 9,8%, des ventes destinées aux distributeurs de 4,7% et des ventes adressées aux ménages de 1,7%.
S’agissant des échanges du secteur avec l’extérieur, le volume de l’énergie électrique importé a baissé de 10,3% au terme des onze premiers mois de 2021, après +47,4% il y a une année, contre une hausse du volume exporté de 27,6% (après -58,4%), dans un contexte de croissance de l’énergie nette appelée de 5,6% (après -1,6%).

Les ambitions fixées en matière d’énergies renouvelables ont été revues à la hausse pour dépasser l’objectif actuel de 52% du mix électrique national avant l’année 2030, a indiqué, le 25 janvier, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.
A ce jour, 61 projets sont en cours de développement ou de réalisation avec une capacité totale de près de 4,6 gigawatts et un investissement de près de 53 milliards de DH, a précisé Mme Benali dans sa réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers sur les étapes clés pour la mise en œuvre de la stratégie pour la transition énergétique vers un développement durable.
Ces projets restent insuffisants et le nombre d’initiatives et les nouveaux programmes pour l’appui à l’investissement dans les énergies renouvelables ont été mis sur pied, dont un programme d’une capacité totale de 400 mégawatt pour la réalisation de projets d’énergies solaire photovoltaïque en vue de soutenir les PME et créer des emplois et un autre sur l’alimentation de la station de dessalement de l’eau de mer à travers l’utilisation des énergies renouvelables.
A cet égard, Mme Benali a noté que le premier projet dans ce domaine est en cours d’élaboration dans la région de Dakhla.
Il s’agit également du programme de développement de l’alimentation des zones industrielles par de l’énergie électrique propre, a-t-elle poursuivi, faisant savoir que la zone industrielle de Kénitra sera, dans une première étape, alimentée par une énergie de près de 160 gigawatt/heure, alors que les zones industrielles prioritaires seront quant-à-elles alimentées avec près de 800 gigawatt/heure.
La ministre a aussi précisé que le Maroc vise à atteindre les objectifs de la stratégie de transition énergétique, fondée sur trois piliers: l’élaboration d’une nouvelle politique et l’adoption d’une approche durable dans tous les secteurs conformément aux engagements internationaux et afin d’atteindre les indicateurs de développement prévus par le Nouveau modèle de développement, outre le renforcement de la coopération régionale qui se veut un pilier pour la réalisation de la sécurité énergétique ainsi que l’accompagnement législatif, réglementaire et institutionnel pour promouvoir les investissements national et étranger.
Dans ce cadre, la ministre a mis en avant la place du secteur de production et de transport de l’électricité en général dans l’utilisation de l’assiette foncière par le biais de la location et de la cession, notant que les phases de mobilisation des domaines de l’Etat par la séparation du milieu forestier et de la propriété privée de l’Etat ont un impact sur leur disponibilité dans les délais impartis et à des coûts raisonnables, sachant que les deux tiers de la période nécessaire pour une mobilisation foncière concerne les procédures administratives et juridiques y afférentes.
Pour atteindre les objectifs tracés, le ministère propose une procédure spéciale pour l’expropriation pour cause d’utilité publique et la mise en place de mécanismes et de mesures adéquats pour la simplification des procédures en ce qui concerne l’expropriation ou l’occupation temporaire des terres relevant du domaine forestier.
La période précédente a été marquée par de nombreux défis, dont le renouvellement par le Royaume de ses engagements internationaux lors de la COP 26 à Glasgow, notamment en termes d’adaptation du système électrique national, en diminuant progressivement l’utilisation du charbon, sans oublier l’arrêt du gazoduc Maghreb-Europe qui a offert une opportunité pour l’adoption de cette nouvelle politique.
Des chantiers transversaux ont été également lancés, dont l’évaluation de la stratégie nationale de développement durable, outre le chantier de réforme des établissements publics relevant du secteur et la poursuite du processus de mise en œuvre de la régionalisation avancée, à travers l’accompagnement des collectivités territoriales, particulièrement dans les domaines de la valorisation des déchets et la distribution de l’électricité et de l’eau.
Concernant les réformes d’ordre législatif, organisationnel et institutionnel dans le domaine de la transition énergétique, Mme Benali a affirmé que son département poursuit ses efforts pour améliorer l’arsenal juridique, organisationnel et institutionnel.
La ministre a, par ailleurs, souligné que l’arrêt du gazoduc Maghreb-Europe a constitué une opportunité pour opérer une révision globale de la feuille de route relative au gaz naturel, considéré comme un produit essentiel pour développer les énergies renouvelables, réaliser le développement industriel et du secteur de la logistique au Maroc.
Depuis novembre dernier, plus de 80% de la demande en énergie électrique ont été couverts par le charbon, le fioul, le diesel, et les importations de l’électricité des pays voisins et certains projets photovoltaïques, a noté la ministre, précisant que l’accès au marché du gaz naturel international permettra l’accélération du développement des énergies renouvelables et la promotion d’une industrie et de services logistiques sobres en carbone.

Une réunion du Comité de suivi et d’accompagnement de la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) a eu lieu le 21 janvier à distance sous la présidence de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.
Tenue conformément aux dispositions du décret n° 452.19.2 relatif à la création de la Commission nationale du développement durable (CNDD), cette réunion a été consacrée à la présentation des résultats de l’évaluation de la SNDD, trois ans après sa mise en œuvre, ainsi qu’à la discussion de la feuille de route de sa mise à jour, tenant compte du nouveau contexte national et international, indique un communiqué du ministère. Félicitant tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la SNDD pour leur engagement et leurs efforts consentis en vue de concrétiser les objectifs fixés par ladite stratégie, Mme Benali a mis en avant l’importance du développement durable en tant que choix stratégique permettant la consolidation des acquis des différents plans sectoriels mis en œuvre.
“L’évaluation qui vient d’être réalisée a montré qu’il faudrait mettre plus l’accent sur les objectifs stratégiques qui vont inspirer la définition des mesures concrètes pour la mise en œuvre de cette stratégie par les secteurs concernés”. Cette évaluation a été lancée dans l’objectif de mettre à jour la SNDD au regard des nouvelles données nationales et internationales, et ce conformément à la décision prise par la CNDD tenue le 3 juin 2020. La ministre a en outre mis l’accent sur la nécessité d’aligner la future SNDD aux recommandations du Nouveau modèle de développement (NMD), avec la prise en compte des engagements internationaux du Royaume, à l’instar de l’Accord de Paris sur le climat et les dix-sept objectifs de l’Agenda 2030.
S’agissant de l’implication des administrations publiques et leur contribution à la réalisation du développement durable du pays, Mme Benali a mis en exergue l’importance du Pacte de l’exemplarité de l’administration (PEA) en tant qu’outil de suivi indispensable pour ces entités.
La réunion a donné lieu à plusieurs recommandations, qui seront soumises à l’approbation de la CNDD sous la présidence du Chef du Gouvernement. Il s’agit notamment de l’adoption d’une feuille de route pour la refonte de la SNDD et du PEA, ajoute le communiqué.

 

La SNDD, qui a été adoptée par le Conseil des ministres le 27 juin 2017, constitue le cadre de référence pour tous les programmes sectoriels en matière de durabilité. L’opérationnalisation de ladite stratégie a dû passer par la mise en œuvre des plans d’Actions sectoriels de développement durable (PADD) et du PEA. Au niveau territorial, des conventions de partenariat ont été signées avec les différentes régions du Royaume, dans le but de décliner les objectifs de cette stratégie dans les plans régionaux de développement.

Vivo Energy Maroc poursuit la diversification de ses activités. Vivo Energy Maroc a procédé à la création de la Joint-venture MFG Vivo Holding en partenariat avec le Groupe Multi Food (MFG), suite à l’approbation des autorités de la concurrence au Maroc. Vivo Energy Maroc vise l’ouverture de plusieurs restaurants sous franchise au cours des prochaines années, au niveau de son réseau de stations-service Shell et aussi en dehors. L’ambition est de répondre à une demande croissante des consommateurs pour une offre de restauration enrichie et innovante.
« Nous sommes heureux d’annoncer la création de cette Joint-venture avec notre partenaire MFG. Cette collaboration avec un acteur local reconnu du domaine des franchises de restauration s’inscrit parfaitement dans notre stratégie de développement et de croissance au Maroc. Vivo Energy Maroc maintient ainsi fermement son engagement en faveur de son ancrage national et d’une expérience client améliorée. » a déclaré George Roberts, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.
La nouvelle offre franchisée de la société d’énergie s’adresse à tous les publics. De nombreuses enseignes des franchises seront progressivement inaugurées dans le réseau Shell et à travers les grandes villes du Royaume.
« Nous sommes ravis de ce partenariat avec Vivo Energy Maroc. La visibilité et l’étendue du réseau Shell apporteront une réelle valeur ajoutée au développement de nos franchises. Notre projet constitue également un vecteur puissant d’employabilité et de croissance localisée puisque le déploiement de nouveaux restaurants permettra la création continue d’emplois ainsi que la mise en place d’un dispositif complet de formation professionnelle de nos collaborateurs.
En associant nos expertises et connaissances du marché, nous espérons répondre de manière pérenne et pertinente aux attentes de nos concitoyens. » Taoufik Bensouda, Président du Groupe Multi Food
 Vivo Energy Maroc multiplie ces dernières années les partenariats avec des enseignes de restauration rapide de renom. L’intégration de nouvelles franchises internationales confirme l’ambition renouvelée de la société d’énergie de renforcer sa stratégie de diversification au Maroc.
Les stations-service Shell n’ont eu de cesse d’évoluer en de véritables espaces de vie et de détente, intégrant davantage de services complémentaires en matière d’entretien automobile, de restauration rapide et de commerce de détail. Poursuivant cette politique d’intégration, Vivo Energy Maroc complète et améliore l’expérience client tout en répondant aux nouvelles attentes des consommateurs.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) renforce son réseau de transport d’électricité dans la Région Draâ-Tafilalet en procédant, dans la soirée du dimanche, à la mise en service d’un poste électrique 225/60 kV à Agdz.
Cette nouvelle réalisation s’inscrit dans le cadre de la politique de développement des infrastructures de transport d’énergie électrique visant, notamment, le renforcement, la sécurisation et la qualité de l’alimentation en énergie des villes d’Agdz et Zagora et des régions limitrophes, indique un communiqué de l’ONEE. La mise en service de ce Poste permettra également la satisfaction de la demande croissante en énergie électrique de ces villes de la région de Drâa Tafilalet ainsi que la sûreté de fonctionnement du réseau de transport électrique national.
D’un coût global d’environ 152,6 millions de dirhams TTC, les ouvrages réalisés comprennent, principalement, la construction d’un nouveau Poste 225/60kV d’Agdz d’une puissance de 2×70 MVA installée sur une superficie de 4 hectares et l’équipement et les extensions 60 KV au niveau du Poste 60/22 Kv existant d’Agdz.
Quant aux ouvrages Lignes, poursuit la même source, les travaux ont consisté en la construction d’une ligne 225 KV Ouarzazate-Agdz d’une longueur de 53,4 km et le rabattement des lignes 60 KV d’une longueur de 9,6 Km sur ce nouveau poste.

Chariot vient d’annoncer le  résultat du puits d’appréciation et d’exploration de gaz Anchois-2 sur le permis Lixus au large de la ville de Larache. Chariot détient une participation de 75% et est opérateur du permis Lixus en partenariat avec l’Office  National des hydrocarbures et des Mines «ONHYM » qui en possède 25%.
  • Le puits Anchois-2 a été foré efficacement et en toute sécurité jusqu’à une profondeur de  2.512 m par l’unité de forage Stena Don dans 385m de profondeur d’eau.
  • Une évaluation complète du puits a été réalisée au moyen de mesures de fonds comprenant  des évaluations pétrophysiques, des tests des formations rencontrées y compris des  mesures de la pression des réservoirs de gaz et des prises d’échantillons, des carottages  latéraux et profils sismiques.
  • Une évaluation préliminaire des données confirme la présence significative d’accumulations  de gaz au niveau des objectifs d’évaluation et d’exploration du puits Anchois – 2 avec une  épaisseur nette de gaz de plus de 100m, à comparer aux 55m rencontrés dans le puits  Anchois-1 qui a été précédemment foré.
Objectif d’évaluation
Les sables B comprennent une épaisseur nette de gaz de plus de 50m dans deux  réservoirs superposés d’épaisseur similaire. Le réservoir supérieur est la  continuation d’un réservoir foré dans le puits de découverte d’origine, Anchois-1,  avec le réservoir inférieur étant nouvellement identifié.
Objectifs d’exploration
Les sables C, M & O ont pénétré avec succès des couches multiples contenant une  épaisseur brute totale de distance mesurée de 250 m, sans rencontrer d’eau, excédant  de façon notable les attentes initiales.
  • Les sables A initialement découverts n’étaient pas un objectif du puits Anchois – 2, de par l’intention de les évaluer au cours des opérations prévues de réentrée du puits Anchois-1.  Cependant, le puits Anchois-2 a pénétré des sables contenant du gaz à cette profondeur,  permettant d’obtenir des données supplémentaires importantes.
  • Des réservoirs de grande qualité ont été rencontrés dans tous les sables gazeux.
  • Des analyses supplémentaires seront réalisées pour prendre toute la mesure de l’impact  positif sur :
  1. Les ressources en gaz de la totalité du champ d’Anchois et le dimensionnement d’un  développement potentiel.
  2. La meilleure compréhension d’un grand nombre de prospects d’exploration sur la  licence de Lixus comprenant des caractéristiques sismiques similaires à celles de la  découverte d’Anchois et désormais considérés comme ayant un risque plus faible.
  • Le puits va être désormais suspendu pour réentrée potentielle et future complétion comme  puits de production pour le développement du champ.
  • L’unité de forage Stena Don va désormais se positionner sur la découverte initiale Anchois – 1 pour réaliser les opérations de réentrée dans le but d’établir l’intégrité du puits existant, et  en cas de succès, fournir un deuxième puits de production pour le développement du  gisement.
Déclaration de M. Adonis Pouroulis, le Président Directeur Général par intérim de Chariot :
« J’ai le plaisir d’annoncer que Chariot, a non seulement effectué une opération d’évaluation couronnée de  succès, mais a aussi réalisé une découverte de gaz significative sur le puits Anchois – 2 qui dépasse de  façon matérielle nos attentes. Nous continuons à analyser les données collectées sur le puits, néanmoins,  nous estimons que le résultat est transformationnel pour la compagnie.
C’est un bilan formidable et je voudrais remercier l’ONHYM, notre partenaire, ainsi que toutes  les parties prenantes pour leur soutien sans faille qui nous a permis de forer ce puits en toute sécurité, avec  succès et dans sous le temps prévu, dans un contexte sanitaire compliqué lié à la pandémie en cours  imposant des contraintes logistiques et opérationnelles significatives.
Avec l’annonce récente de partenariat avec une importante société internationale dans le secteur de l’énergie  concernant les termes principaux d’un contrat de vente de gaz, l’intérêt porté par deux groupes financiers  institutionnels réputés pour le financement du projet, la collaboration en cours avec une société majeure de  construction dans le domaine de développement de projets de gaz offshore et maintenant les résultats  positifs de ce puits, le projet de développement Anchois se rapproche de l’objectif d’aider à produire une  énergie de transition pour soutenir le développement économique et industriel du Maroc. »

L’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) a fait état, le 10 janvier, de “résultats encourageants” du forage Anchois- 2.
“Suite aux résultats encourageants des études géologiques et géophysiques, il a été décidé de forer le puits dénommé Anchois – 2, celui-ci est situé à 38 Km au large de la ville de Larache et à 87 Km de la ville de Kenitra”, selon l’ONHYM,qui note que les travaux de forage ont démarré le 17 décembre 2021 pour atteindre la profondeur finale de 2.512 m le 31 décembre.
L’Office précise également que l’interprétation préliminaire des données confirme “la présence d’une accumulation de gaz au niveau du puits Anchois – 2” sur une épaisseur nette totale de 100 m, répartie sur 6 zones, dont l’épaisseur varie de 8 à 30 m pour chacune.
En effet, les permis Lixus offshore, situés au large de Larache, ont été octroyés à l’ONHYM et à la société Britannique Chariot Oil & Gas le 30/05/2019.
D’autres analyses plus approfondies seront entreprises afin d’affiner l’évaluation du potentiel gazier découvert.

Grâce à une politique ambitieuse, le Maroc accorde une place primordiale à la transition énergétique et réussit ainsi à s’ériger en hub régional en la matière, a souligné le magazine italien spécialisé en géopolitique ‘’Limes’’.
Le Royaume “entend s’émanciper des approvisionnements extérieurs et devenir à son tour exportateur, afin de répondre à sa consommation intérieure et aux engagements internationaux”, a indiqué le média italien dans une analyse mettant en lumière la dynamique énergétique du Maroc.
Dans ce sens, la publication a mis en avant le plan national de développement du gaz naturel entre 2021 et 2050 au Maroc visant à réglementer le secteur, à mettre en place un gestionnaire de réseau de transport et de distribution de gaz, à évaluer la demande intérieure et à maximiser la rentabilité.
Le Maroc vise à “révolutionner son agenda énergétique et à se positionner en tant que leader géopolitique dans la région”, a-t-elle relevé, notant que le pays dispose de nombreux atouts pour réaliser son ambition, notamment la stabilité, la position géographique et sa relation avec l’Union européenne.
Entre autres chantiers sur lesquels le Royaume est engagé, le média italien a cité le grand projet de gazoduc Maroc-Nigeria, qui “garantira évidemment aux pays acheteurs un meilleur accès au gaz naturel, avec des bénéfices significatifs sur l’électrification et la production d’engrais”.
Sur ce dernier point, le magazine a souligné que le Maroc- en tant que leader mondial de la production d’engrais à base de phosphate- joue un rôle influent en Afrique, où l’utilisation d’engrais par hectare de champ cultivé équivaut à environ un sixième de la moyenne mondiale, avec des répercussions évidentes sur la productivité des terres.

Le gouvernement bahreïni, réuni sous la présidence du Prince héritier de Bahreïn Salman Ben Hamad Al Khalifa, a approuvé lundi cinq décisions, dont la ratification d’un accord énergétique avec le Maroc.
Le Conseil des ministres bahreïni a ainsi approuvé le mémorandum du Comité ministériel des affaires juridiques et législatives concernant un protocole d’accord de coopération dans le domaine des énergies renouvelables signé entre le gouvernement du Royaume de Bahreïn et le gouvernement du Royaume du Maroc.
Le secteur des énergies renouvelables fait partie des nouveaux domaines de coopération entre le Maroc et Bahreïn. Les deux royaumes œuvrent actuellement à explorer ce secteur stratégique et à l’intégrer dans la liste des domaines de coopération prioritaires, sur la base de la stratégie ambitieuse mise en place par le Bahreïn dans ce domaine et de l’expérience pionnière que le Maroc a accumulée dans ce secteur.
Si le Maroc est classé aujourd’hui au troisième rang du monde arabe dans l’indice de transition énergétique du Forum économique mondial, et occupe le 66è rang mondial, les efforts continus entrepris par les institutions nationales compétentes devraient booster la performance du Royaume en termes de transformation effective dans les énergies renouvelables, et améliorer sa position de leader aux niveaux régional, continental et mondial.