La Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie (FRDISI) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) ont signé, le 4 février à Casablanca, une convention spécifique pour la conception et réalisation d’une plateforme d’inspection automatisée des lignes de transport de l’électricité, basée sur l’utilisation de drones et le traitement d’imagerie.
Signée par le président de la FRDISI, André Azoulay, et le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, cette convention s’inscrit dans le cadre d’un partenariat global entre la FRDISI et l’ONEE qui prône le renforcement de l’expertise, de la recherche appliquée et de l’innovation ainsi que du développement de la formation.
D’ambitieuses actions sont en cours de réalisation et concernent la conception et réalisation d’une plateforme de l’imagerie mobile des drones, d’un système de traitement d’images collectées à partir d’un drone ainsi que d’une plateforme distribuée intelligente automatisée d’inspection des lignes de transmission par l’exploitation des vecteurs aériens.
De même, des améliorations importantes des performances d’exploitation sont attendues de ce projet dont, l’amélioration de la sécurité du personnel, la diminution du temps d’indisponibilité des lignes, l’automatisation des opérations de diagnostic et l’optimisation des coûts et délais. Compte tenu du caractère innovant de ce projet à l’échelle nationale, des publications scientifiques ainsi que le dépôt d’un brevet auprès de l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale, sont prévus par les deux partenaires. Dans ce cadre, l’ONEE et FRDISI saisissent l’opportunité du développement de l’écosystème de l’encouragement de l’innovation à l’échelle nationale pour entamer les démarches requises pour l’industrialisation de ce projet.
La cérémonie de signature a eu lieu au siège de la Région de Casablanca-Settat, en présence de Mohamed Abdeljalil, Ministre du Transport et de la Logistique, Ryad Mezzour, Ministre de l’Industrie et du Commerce, Khalid Safir, Wali Directeur Général des Collectivités Locales et Abdellatif Maazouz Président de la Région de Casablanca-Settat.
En marge de cette cérémonie, un hommage pour l’Innovation a été rendu à M. El Hafidi, en récompense aux efforts déployés pour encourager la Recherche et le Développement, ainsi qu’au Directeur du Pôle Ressources et au Directeur de la Formation et Développement des Compétences de l’ONEE.
L’ONEE est engagé depuis plusieurs années dans le développement et la mise à niveau de son Centre de Formation et d’Expertise et œuvre sans cesse à le positionner comme référence aussi bien à l’échelle nationale que continentale. Ce centre, qui connaît le développement de diverses plateformes d’expertise ainsi que la digitalisation de ses activités, a obtenu plusieurs distinctions, dont la certification ISO 9001 version 2015, la certification ISO 29993 ainsi que l’obtention du label Centre d’Excellence Africain.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a procédé le 31 janvier, à la mise en service d’un poste de transformation électrique 225/60 kV à Ouled Rahou dans la province de Taroudant.
D’un coût global de plus de 168 millions de dirhams TTC, les ouvrages comprennent la construction d’un nouveau Poste 225 KV à Ouled Rahou d’une puissance de 2×100 MVA, une extension 225 KV au niveau du Poste 250/60/22 KV de Glalcha, une autre de 60 KV au niveau du poste 60/22 Kv Ouled Taima, ainsi que la construction des lignes 225 KV de longueur de 26 km et des lignes 60 KV de longueur de 33 Km, indique l’ONEE dans un communiqué.
Cette nouvelle réalisation s’inscrit dans le cadre du développement du réseau de transport d’énergie électrique visant notamment, le renforcement, la sécurisation et l’amélioration de la qualité de l’alimentation en énergie électrique de la ville de Taroudant et des régions limitrophes qui connaissent le lancement de plusieurs projets de développement agricole.
Avec cette mise en service, la puissance installée totale est passée de 776 à 976 MVA dans la région de Taroudant.
A rappeler que, depuis le 1er janvier 2022, l’ONEE a mis en service 4 nouveaux postes de transformation d’une puissance totale cumulée de 680 MVA d’un investissement global de 554 millions de DH et ce, dans les Provinces de Zagora, Nouaceur, Essaouira et Taroudant.

Vivo Energy Maroc a signé un partenariat avec la Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie (FRDISI) pour accompagner la Caravane de l’entrepreneuriat. Cette caravane soutient la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes à travers une démarche innovante d’orientation et d’appui à projets dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).
« Le soutien à l’entrepreneuriat est une priorité nationale inscrite dans le Nouveau Modèle de Développement. Son encouragement constitue un levier fort pour dynamiser l’économie et favoriser la création d’emplois. A travers cette initiative, nous accompagnons pleinement cette dynamique chez Vivo Energy Maroc afin de soutenir l’essor de notre jeunesse », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.
La caravane de l’entrepreneuriat a aidé plus de 270 jeunes à créer leurs entreprises en 2020 et a comptabilisé 420 créations d’entreprise en 2021. Des jeunes, issus de 17 provinces et préfectures à savoir Casablanca, Mohammedia, Sidi Bennour et plusieurs autres régions du pays, seront accompagnés lors de l’édition de cette année. A travers cette initiative, Vivo Energy Maroc entend atteindre 400 entreprises créées et élargir ainsi la structure entrepreneuriale. La caravane s’installe une dizaine de jours dans chaque région ; 40 000 personnes sont attendues cette année et bénéficieront d’un total de 20 000 heures de formations. Ceci dans le but d’apporter les informations nécessaires sur les programmes et les initiatives d’accompagnement d’aide à la création d’entreprises.
“L’esprit d’entreprendre consiste en une volonté d’agir pour créer du changement, de la nouveauté et réaliser des projets. Il met en évidence le développement des attitudes entrepreneuriales qui permettent aux jeunes de se construire une personnalité entreprenante au fil de leur vie. Grâce au partenariat avec Vivo Energy Maroc, la caravane de l’entrepreneuriat gagne en pertinence et compte atteindre encore plus de jeunes. ”, a déclaré Hicham Medromi, Délégué du président de la Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie.
A travers cette initiative, Vivo Energy Maroc confirme son engagement en faveur des jeunes porteurs de projets. Au-delà de l’initiation des jeunes à l’entrepreneuriat à travers divers programmes, l’entreprise contribue au développement personnel de ces jeunes en mettant en œuvre des mesures qui ont pour but d’inspirer, de soutenir et de dynamiser l’entrepreneuriat. L’objectif, faire d’eux les futurs acteurs économiques du pays.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) a procédé le 2 février à la livraison à la Régie Autonome Multi-Services d’Agadir (RAMSA) de l’eau potable produite à partir du dessalement d’eau de mer.
Cette réalisation majeure qui va permettre de sécuriser l’alimentation en eau potable du Grand Agadir, fait suite aux essais finaux démarrés le 29 janvier 2022 avant la mise en exploitation progressive par l’ONEE et le gestionnaire délégué SEDA (Société d’Eau Dessalée d’Agadir) composé d’Abengoa et InfraMaroc (filiale de la CDG).
Cette solution innovante entend satisfaire les besoins immédiats en eau potable du Grand Agadir et de ses localités voisines, et ce, dans l’attente de la mise en service définitive et totale du projet conformément aux dispositions contractuelles qui le régissent.
Ce grand projet structurant de dessalement d’eau de mer mutualisé dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé est le fruit d’un partenariat entre l’ONEE et le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts pour pallier le manque en cette matière vitale au niveau du Grand Agadir et en eau d’irrigation de la plaine de Chtouka.
Les travaux de ce projet ambitieux ont démarré en 2018, avec une capacité au démarrage de 275.000 m3/jour (150.000 m3/jour pour l’eau potable et 125.000 m3/jour pour l’irrigation) et à terme de 400.000 m3/jour à parts égales entre les besoins en eau potable et en eau d’irrigation.
Dans ce cadre, face au stress hydrique qui frappe la région, et afin de réduire la pression sur les ressources en eau souterraines et d’optimiser la gestion des ressources en eau superficielles, des efforts considérables ont été déployés par toutes les parties au projet pour permettre le lancement de l’exploitation progressive de l’unité de dessalement pour les besoins en eau potable.
Ainsi, ce projet permettra d’accompagner le développement socio-économique des populations par le renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable du Grand Agadir et des localités voisines au profit d’une population d’environ 1,6 million d’habitants à travers le recours au dessalement de l’eau de mer.
D’un coût global de 2,7 milliards de dirhams pour sa composante eau potable, l’unité de dessalement mutualisée emploie des technologies de dernière génération, notamment un système de captage d’eau de mer complexe à travers deux émissaires sous le fond marin de diamètre 2400 mm et de longueur 1100 m chacun et la technologie d’osmose inverse avec un système d’économie d’énergie , garantissant ainsi une haute performance et un coût de production d’eau optimisé.
Ce projet inclut des équipements connexes pour un coût de près de 600 millions de dirhams, réalisés par l’ONEE via un financement contracté auprès de la Banque Islamique de Développement (BID), constitués d’une alimentation en électricité par un réseau de 3 lignes Haute Tension sur un linéaire de 55 km à partir du poste source de Tiznit d’une puissance de 68 MVA à terme, ainsi qu’une conduite de transport de l’eau potable à la sortie de la station de dessalement sur un linéaire de 44 km jusqu’à l’entrée de la ville d’Agadir.

Le financement vert est arrivé en tête des activités de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) au Maroc en 2021, représentant pour la première fois plus de la moitié de son investissement total dans ce pays.
Dans un communiqué publié le 30 janvier, la BERD précise que l’investissement total de la Banque, d’un montant de 211 millions d’euros dans 10 projets, était entièrement axé sur le secteur privé.
“À travers son Mécanisme de financement d’une économie verte et le Programme pour une chaîne de valeur verte, la BERD a fourni au total 88 millions d’euros aux banques partenaires pour aider les petites et moyennes entreprises (PME) et les sociétés à investir dans les technologies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique”, relève la banque. Un prêt de 6 millions d’euros à Lamatem, producteur marocain de vêtements médicaux haut de gamme, a été le premier projet de la BERD à bénéficier d’une garantie de partage des risques de la part de l’Union européenne (UE) dans le cadre de son programme de Fonds européen pour le développement durable, qui aide à répondre aux besoins en liquidités à court terme dans le contexte du relèvement de la pandémie de Covid-19.
Dans le cadre de ce même programme, la BERD a également accordé un prêt de 10 millions d’euros au fabricant panafricain de matelas Dolidol pour financer un projet de recyclage visant à transformer les bouteilles usagées en polytéréphtalate d’éthylène (PET) en fibres de polyester pour les produits de literie, ajoute la même source. Durant l’année écoulée, la BERD a continué de promouvoir l’investissement étranger direct (IED) et l’intégration régionale en participant à une obligation liée à l’environnement, au social et à la gouvernance émise par Faurecia, grand équipementier automobile européen, pour financer ses opérations au Maroc et soutenir son objectif de devenir neutre en carbone d’ici à 2025. La BERD a également aidé le fromager tunisien Land’or à développer ses activités au Royaume, poursuit le communiqué, notant que la Banque a aidé 75 petites et moyennes entreprises (PME) à travers son programme de conseil, mettant l’accent sur les technologies numériques, les femmes entrepreneurs et les questions écologiques.
Le Maroc a entrepris en 2021 un certain nombre de réformes clés, souligne la BERD, relevant, qu’avec son soutien, l’Autorité nationale marocaine de régulation de l’énergie a approuvé le tout premier code du réseau électrique du pays, étape clé dans la libéralisation du secteur de l’électricité et le développement de nouvelles capacités renouvelables.
La BERD a aussi lancé un programme d’apprentissage en ligne des marchés de capitaux afin de renforcer les compétences et les connaissances des professionnels du secteur financier en matière de gestion des risques.
Ces bons résultats font suite à l’engagement pris par la Banque d’aligner tous ses investissements, d’ici à la fin de l’année, sur les objectifs de l’Accord de Paris qui vise à limiter le changement climatique. Cette relation entre le Royaume et la BERD continuera de prendre de l’ampleur puisqu’en 2022, “le Maroc accueillera pour la première fois l’Assemblée annuelle de la BERD à Marrakech les 10, 11 et 12 mai”.

Un mémorandum d’entente visant à renforcer la coopération dans le domaine de l’énergie a été signé, le 9 février à Rabat, entre le ministère de la transition énergétique et du développement durable et le ministère finlandais des Affaires économiques et de l’emploi.
Cet accord, paraphé par la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, et le ministre finlandais des Affaires économiques, Mika Tapani Lintilä, vise à établir un cadre juridique permettant, entre autres, l’échange d’expérience et de savoir-faire dans le domaine de l’énergie entre le Maroc et la Finlande, ainsi que le développement de projets d’intérêt commun et la promotion des investissements finlandais au Maroc dans ce domaine.
En vertu de ce mémorandum, les deux parties œuvreront en étroite collaboration pour la mise en place d’actions de coopération dans les domaines des énergies renouvelables, des technologies propres, de l’efficacité énergétique et de la gestion de la demande. Cette coopération couvrira également les domaines de la recherche et développement, des systèmes énergétiques flexibles, des solutions de stockage et des technologies d’intégration, ainsi que l’hydrogène et le Power-to-X.
En outre, les deux ministères travailleront à accélérer la mise en place de partenariats entre les agences et compagnies des deux pays pour mener conjointement des projets dans les domaines de l’innovation, de la recherche et du développement.

Le Conseil de Surveillance de Taqa Morocco a décidé de nommer deux nouveaux membres du directoire et renouveler les mandats d’autres membres.
“Le Conseil a pris acte de l’arrivée à terme des mandats de membres du directoire de Fadoua Moutaouakil, Omar Alaoui M’hamdi, Abdelkader Hilmi et Khalid Benghanem et a décidé de renouveler les mandats de membres du directoire, pour une durée de six années avec effet du 22 décembre 2021, de M. M’hamdi, directeur général adjoint et directeur du Pôle Finance et Business Développement et Mme Moutaouakil, directrice du Pôle Stratégie et Risk Management”, indique un communiqué de Taqa Morocco.
Il a décidé aussi de nommer deux nouveaux membres du directoire, pour une durée de six années avec effet du 22 décembre 2021, Fatima Bendahbia et Saïd El Mamouni, relève la même source.
Mme Bendahbia, qui rejoint le directoire de Taqa Morocco, occupe actuellement le poste de directrice générale de la centrale thermique de Jorf Lasfar. Elle est titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’Etat, en génie mécanique, option énergétique, de l’Ecole Mohammedia des Ingénieurs, d’un DESS en Ressources Humaines de l’institut d’Administration des Entreprises de l’Université Robert Schuman de Strasbourg et d’un MBA en Management International de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.
Elle a débuté à l’ONEE puis a effectué l’essentiel de sa carrière au sein de Taqa Morocco, un parcours professionnel de plus de 28 ans, à des postes de responsabilités dans les directions Stratégie et Planification de la maintenance, Ressources Humaines et Pôle Technique et ingénierie.
M. El Mamouni est le directeur juridique exécutif et le secrétaire du directoire de Taqa Morocco. Diplômé en études supérieures en droit des affaires de la Faculté de Droit de Rabat, il a dirigé au cours de ces 28 dernières années les directions juridiques de nombreuses entreprises marocaines et multinationales cotées en bourse et opérant essentiellement dans l’industrie.

La société Chariot, axée sur la transition énergétique en Afrique, vient d’annoncer l’achèvement des opérations réussies de forage gazier sur le projet gazier Anchois dans le cadre du permis “Lixus”, au large du Maroc. Le puits de découverte original foré en 2009, Anchois-1, a été localisé efficacement et la tête de puits a été inspectée, préparée et couplée avec succès à la plateforme de forage Stena Don, confirmant sa viabilité potentielle en tant que futur puits producteur.
Pour maintenir l’efficience, il a été décidé de ne pas prélever d’échantillons de gaz de sable A dans le puits Anchois-1 car des échantillons de gaz ont été obtenus avec succès dans le puits Anchois-2 précédemment foré.
Les opérations d’Anchois-1 vont maintenant se terminer avec le puits dans un état permettant une utilisation potentielle dans le développement futur du champ, relève la compagnie britannique.
Le puits Anchois-2, foré juste avant l’exploitation du puits Anchois-1 et ayant atteint ses objectifs d’évaluation et d’exploration avec plus de 100 m de production nette, a déjà été suspendu de manière sûre et efficace pour être éventuellement complété en tant que puits de production dans le cadre du développement futur du secteur.
De nombreuses données récupérées à partir des multiples découvertes de gaz dans le puits Anchois-2, y compris à partir d’un programme complet d’essais de formation souterraine, ayant récupéré douze échantillons de gaz dans sept réservoirs contenant du gaz, sont actuellement en route vers le laboratoire pour une analyse détaillée.
La plateforme de forage Stena Don commencera la démobilisation des sites de puits sous peu.
Déclaration de M. Adonis Pouroulis, PDG par intérim de Chariot, a déclaré :
“Je suis heureux d’annoncer l’achèvement de notre campagne très réussie d’évaluation et d’exploration du gaz d’Anchois, au large du Maroc. En plus d’avoir maintenant deux puits de découverte de gaz confirmés, nous avons directement réduit les risques d’un portefeuille important de prospects sur la zone de permis Lixus”. “Notre ambition est de mettre en service le développement du gaz d’Anchois, le plus vite possible, pour contribuer à la croissance économique du Maroc, mais aussi pour fournir des flux de trésorerie à court terme à la Société”.
“Nous allons maintenant chercher à mener une analyse plus approfondie de nos conclusions, afin d’optimiser notre plan de développement du champ, les deux puits devant devenir des puits de production potentiels, dans le cadre d’un plan de développement accéléré du champ au profit de toutes les parties prenantes”, a soulevé M. Pouroulis.
Pour sa part, la directrice générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Mme Amina Benkhadra, a félicité les équipes de Chariot et de l’ONHYM pour le succès des opérations de forage d’Anchois, remerciant les autorités marocaines pour leur soutien et leur aide dans la réalisation efficace des opérations de forage malgré les restrictions liées à la pandémie du Covid-19.
“Nous sommes impatients de travailler avec Chariot afin de faire progresser rapidement le développement du gaz”, a ajouté Mme Benkhadra. Chariot détient une participation de 75% et est opérateur du permis “Lixus” en partenariat avec l’ONHYM qui en possède 25%.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a annoncé la mise en service, les 10 et 12 janvier courant, de deux nouveaux Postes de transformation électrique dans les provinces d’Essaouira et Nouaceur, et ce dans le cadre de la poursuite de sa politique de sécurisation de l’alimentation en énergie électrique au niveau national.
La première mise en service concerne la réalisation du Poste électrique 225/60 kV d’Essaouira qui s’inscrit dans le cadre du développement du réseau de transport d’énergie électrique de la ville et ses régions et de préparer l’évacuation de la production du futur parc éolien Jbel Lahdid d’une puissance installée de 270 MW, indique vendredi l’Office dans un communiqué.
D’un coût global d’environ 128 millions de dirhams (MDH), ce poste permettra la satisfaction de la demande croissante en énergie électrique de cette ville touristique de la région de Marrakech-Safi.
Les ouvrages comprennent la construction d’un nouveau Poste 225/60 KV d’une puissance de 2×100 MVA, une extension 225 KV au niveau du Poste 400/225 KV de Chemaia et extensions et aménagements au niveau du poste 60/22 KV existant d’Essaouira.
Les travaux ont également consisté, selon le communiqué, en la construction d’une ligne 225 KV d’une longueur de 33 km “Chamaia-Essaouira” et le rabattement des lignes 60 KV d’une longueur de 0,3 Km sur ce nouveau poste.
Le deuxième Poste de transformation, mis en service dans la commune de Ouled Saleh dans la Province de Nouaceur, contribuera, quant à lui, à la satisfaction de la demande croissante en énergie électrique de Nouaceur et ses régions.
D’un coût global d’environ 105 MDH, ses installations comprennent, principalement, la construction d’une transformation 225/22 kV d’une puissance de 2×70 MVA, d’un rabattement d’une ligne 225 kV à double ternes d’une longueur de 6 km et d’un réseau de distribution moyenne tension de 12 km.
Avec la mise en service de ces nouveaux Postes, la puissance installée totale est passée de 120 à 320 MVA dans la région d’Essaouira et de 360 à 500 MVA dans la région de Nouaceur.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) et la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) ont scellé, le 17 janvier à Rabat, une convention de partenariat visant l’optimisation de la consommation de l’énergie.
Signée par le directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, et le directeur général de la CNOPS, Abdelaaziz Adnane, cette convention, qui s’inscrit dans le cadre de l’exemplarité de l’État en termes d’efficacité énergétique des bâtiments, vise à rationaliser les dépenses énergétiques de la CNOPS. A cette occasion, M. Mouline a souligné que l’AMEE accompagnera les bâtiments et la flotte de la CNOPS, dans le cadre de l’exemplarité de l’État et des administrations publiques, pour être exemplaire en matière de consommation d’énergie.
Il a également indiqué que cette convention “montre aujourd’hui que tout le monde est concerné par la question énergétique”, notant que les bâtiments de l’État doivent être les plus efficaces possible, utiliser des énergies renouvelables et répondre ainsi aux normes de l’efficacité énergétique.
A l’instar des différentes institutions qui ont déjà conclu des conventions avec l’AMEE dans divers domaines, la CNOPS sera accompagnée pour une meilleure économie d’énergie, et ce à travers l’utilisation de nouvelles technologies et l’adoption de nouveaux comportements, a-t-il poursuivi, rappelant que cette dynamique s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale de développement durable portée par SM le Roi Mohammed VI qui accorde une attention particulière au concept de développement durable. Pour sa part, le DG de la CNOPS a affirmé que la convention signée avec l’AMEE a pour objectif de rationaliser les dépenses de la CNOPS et s’inscrit dans le cadre de la stratégie de transition énergétique conduite sous le leadership de SM le Roi.
En vertu de cette convention, l’AMEE accompagnera la CNOPS pour réaliser les objectifs de la transition énergétique à travers notamment le recours aux énergies renouvelables, a fait savoir M. Adnane.
Ainsi, ceci permettra de réduire la facture énergétique, notamment dans un contexte où la CNOPS est en train d’étendre son réseau au niveau national, a-t-il relevé, mettant l’accent sur la nécessité d’adopter des démarches alternatives en matière d’énergies renouvelables, notamment l’énergie photovoltaïque. L’AMEE, en vertu de la loi 39-16, est un établissement public stratégique ayant pour mission d’implémenter la politique gouvernementale visant la réduction de la dépendance énergétique, à travers la promotion de l’efficacité énergétique.