La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a appelé, le 4 mars à Nairobi, au renforcement et à l’accélération de l’action climatique afin d’éviter d’atteindre les seuils d’irréversibilité.
“Au regard des crises qui nous guettent notamment en termes de changement climatique, de perte de biodiversité et de pollution, notre action devra être renforcée et accélérée si nous voulons éviter d’atteindre les seuils d’irréversibilité,” a souligné Mme Benali dans une déclaration prononcée au nom du Royaume lors de la Session spéciale de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement, consacrée à la commémoration du 50e anniversaire du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
Cette session spéciale intervient au lendemain de la 5e Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (ANUE-5), au cours de laquelle la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable a été élue présidente de la 6ème Assemblée.
Rappelant l’adoption d’une résolution visant à mettre fin à la pollution plastique, Mme Benali a souligné que cette déclaration réaffirme l’engagement du PNUE à rehausser l’action collective afin d’atteindre les objectifs de développement durable et reconstruire un monde post-pandémique résilient et durable.
Pendant un demi-siècle, le PNUE a joué un rôle important en tant que principale autorité de l’Environnement au sein des Nations Unies, a rappelé la ministre, relevant que malgré les efforts déployés, les résultats sur le terrain ne sont pas encore à la hauteur des objectifs escomptés.
De même, a-t-elle prévenu, la crise de la Covid-19 et ses impacts sévères sur les plans économique et social risquent de reléguer les questions de l’environnement au second plan, soulignant des insuffisances en termes de coordination, de mutualisation des efforts et des moyens de mise en œuvre, ainsi qu’en matière de données fiables et précises, en particulier pour les pays en développement, ce qui entrave la mise en place de politique publique efficiente et l’accès aux financements.
“C’est à cet égard que nous plaidons pour le renforcement du PNUE et la consolidation de son siège à Nairobi en tant qu’institution phare des Nations Unies dans le domaine de l’environnement”, a expliqué Mme Benali.
Selon elle, le PNUE est appelé à améliorer la coordination et la synergie, au sein du système onusien, entre les différentes initiatives environnementales et à renforcer ses plateformes Sciences-politiques, tout en améliorant la production et l’accès à des données environnementales fiables à même d’aider à la prise de décision. Elle a également insisté sur la nécessité de mettre à disposition les moyens de mise en œuvre, notamment en termes de renforcement des capacités, de transfert de technologie et de financement, au profit des Etats membres, afin de leur permettre de réaliser leurs engagements environnementaux.
Afin d’atteindre ces objectifs, une coopération internationale forte et solidaire à travers notamment l’ANUE est impérative, a soutenu la ministre, émettant son souhait “que les recommandations qui découleront de cette cérémonie puissent servir d’input pour la conférence de Stockholm +50 et contribuer à l’élaboration d’un accord sur le plastique ainsi qu’à la mise en place de la plateforme science-politique.”
Le Maroc a été élu, le 3 mars à Kigali, en tant que 2e vice-président du Bureau de la 8e session du Forum régional africain pour le développement durable.
L’élection du Maroc à cet organe important de la Commission économique pour l’Afrique (CEA-ONU) s’inscrit dans le cadre de son engagement continu, tant au niveau national que continental, à faire face aux défis liés au changement climatique, à la sécurité alimentaire et au développement socio-économique du continent.
Pour l’ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, “cette consécration intervient dans le cadre de la continuité des contributions du Royaume au niveau de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique“.
“Le Maroc continue de s’engager dans la promotion du partenariat interafricain, dans le cadre de la coopération Sud-Sud, au moment où l’Afrique fait face à de multiples défis socio-économiques, aggravés par la pandémie de la Covid-19 et le changement climatique“, a souligné M. Arrouchi qui a rappelé que le Royaume avait présidé le Bureau de la 5e session du Forum régional africain pour le développement durable, ainsi que le Bureau de la 52e session de la Conférence des ministres des Finances de la CEA.
La Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) et le Centre de Compétences Changement Climatique (4C Maroc) ont organisé, le 24 février à Marrakech, la première réunion du Comité de Pilotage (COPIL1) de l’Etude de Préfiguration du Mécanisme Financier du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS).
Lors de cette rencontre, les représentants des pays membres de la CCRS, ceux du Maroc et du 4C Maroc, ainsi que des partenaires techniques et financiers de la CCRS, notamment des responsables de la Banque Africaine de Développement (BAD), de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV), et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vont jeter la lumière sur des financements climatiques au niveau des pays de la région du Sahel et donc, proposer des scenarii pour la création du Mécanisme Financier du PIC-RS.
“Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’Etude de Préfiguration du Mécanisme Financier du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel, une étude financée par le Maroc sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sachant que le Souverain avait bien voulu appuyer la commission Climat pour la Région du Sahel”, a souligné M. Issifi Boureima, Coordonnateur de la CCRS, dans une déclaration à M24, la chaîne télévisée de l’information en continu de la MAP.
Cette étude, lancée en septembre 2021, a pour objectif de doter la région du Sahel d’un Mécanisme Financier régional visant à faciliter la mobilisation des investissements nécessaires à la mise en œuvre du PIC-RS, conformément aux orientations issues de la première Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Région du Sahel, a expliqué M. Boureima.
Pour sa part, Mme Rajae Chafil, Directrice Générale du 4C Maroc, a indiqué que la première réunion du comité de pilotage (COPIL1) examinera les premiers résultats de l’Etude de Préfiguration du Mécanisme Financier du Plan d’Investissement Climat pour la région du Sahel, financé par le Maroc et menée sur le plan technique, par une équipe d’experts marocains avec l’appui technique de la Commission Climat pour la région du Sahel et du centre 4C Maroc.
La finalité étant de créer un mécanisme pour financer l’action climatique dans les 17 pays membres de la région, que ce soit pour l’adaptation au changement climatique ou pour l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, a relevé Mme Chafil.
Le Cabinet marocain IFED “Ingénierie, Formation, Etudes et Développement” avait été retenu pour la réalisation, dans un délai de six mois, de cette importante étude qui constitue l’une des études phares du processus d’opérationnalisation de la CCRS.
Cette étude a pour objectifs d’analyser les cadres institutionnels, juridiques, techniques, fiscaux et financiers des 17 pays membres de la Commission et les organismes intergouvernementaux sous régionaux ou régionaux, d’identifier et analyser les barrières impactant une collaboration optimale entre les pays de la Commission, et de proposer un mécanisme financier adéquat du Plan d’Investissement de la CCRS.
En marge de la 22e Conférence des Parties à la CCNUCC qui s’est tenue à Marrakech, le “Sommet Africain de l’Action en faveur d’une Co-émergence continentale” a été organisé grâce au leadership et à la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. L’une des décisions majeures issues de ce Sommet était la création de trois commissions climat africaines.
A travers ces commissions dédiées au Bassin du Congo, à la Région du Sahel et aux Etats insulaires d’Afrique, les dirigeants africains avaient voulu exprimer leur volonté de définir ensemble un mécanisme concret devant faciliter une meilleure mise en œuvre de l’Accord de Paris en Afrique, et cela dans le but d’apporter des réponses durables aux effets néfastes des changements climatiques sur le Continent.
La Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) dont la présidence a été confiée à la République du Niger regroupe 17 pays membres à savoir : le Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Cameroun, Côte d’Ivoire, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Gambie, Guinée, Mali, Mauritanie, le Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad. Le Maroc est par ailleurs, Pays Partenaire-Fondateur de cette Commission.
Conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, telles que contenues dans le Discours Royal du 25 février 2019, adressé à la 1ère Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CCRS, tenue à Niamey au Niger, le 4C Maroc accompagne la CCRS dans le cadre de la réalisation de l’Etude de Préfiguration du Mécanisme Financier du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS).
Le 4C Maroc est une plateforme nationale de dialogue et de renforcement des compétences des différents acteurs et un Hub pour les informations en matière de changement climatique, ouvert sur son environnement régional, africain et international. Dans ses actions, la priorité est accordée à l’appui aux politiques climatiques nationales et africaines, ainsi qu’aux trois Commissions Climat en Afrique.
Vivo Energy Maroc déploie une nouvelle action de sensibilisation à la sécurité routière dans le cadre du mouvement citoyen #CodeWahed. Sous le thème « 3tih Tissa3 » (« Donnes lui de l’espace »), cette campagne sensibilise à l’importance de respecter la distance de sécurité minimale requise entre usagers de la route. « La sécurité routière fait partie de l’ADN de notre entreprise et détient une place majeure dans notre engagement. C’est pour cette raison que nous renforçons la sensibilisation pour une meilleure culture de la sécurité routière. Vivo Energy Maroc choisit avec la campagne « 3tih Tissa3 » de se concentrer sur un sujet souvent trop peu évoqué et pourtant vital. Notre approche s’inscrit sur le long terme par une sensibilisation continue pour encourager une plus grande responsabilité individuelle et collective », a déclaré Mme Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc. C’est à l’occasion de la célébration de la Journée Nationale de la Sécurité Routière, commémorée le 18 février de chaque année, que Vivo Energy Maroc en partenariat avec l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) lance cette campagne. Elle sensibilise tous les usagers de la route, conducteurs de voitures, vélos ou motos, au respect du code de la route. Un accent particulier est mis sur les usagers des deux roues s’agissant d’une des cibles les plus vulnérables. A travers ces initiatives, Vivo Energy Maroc vise à contribuer à l’atteinte de l’objectif national de réduction, à l’horizon de 2026, de la mortalité routière de 50%. C’est un engagement perpétuel de Vivo Energy Maroc pour la sensibilisation à la sécurité routière. L’entreprise a mis en place un programme intégral de sécurité routière visant à promouvoir le développement d’une culture de prévention en matière de sécurité et de santé associant toutes les parties prenantes de l’entreprise, collaborateurs, sous-traitants, partenaires et grand public.
Le Chef de gouvernement, M. Aziz Akhannouch, a présidé, le 16 février, les travaux de la 6ème session du Conseil d’Administration de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Les travaux de ce Conseil ont été consacrés à la présentation du budget et plan d’actions de l’ONEE au titre de l’année 2022 pour son approbation, l’approbation des contrats et accords conclus par l’Office ainsi que l’approbation des projets de résolutions soumis au CA. M. Akhannouch a salué les efforts investis par l’Office dans l’exercice de ses missions de service public, en tant que garant de la continuité de l’alimentation du pays en électricité et en eau potable ainsi que le service d’assainissement liquide dans les villes et centres où il intervient. Il a également remercié l’ensemble du personnel de l’ONEE pour les services rendus aux citoyens dans ces deux domaines vitaux et les a encouragés à persévérer pour la réalisation de la souveraineté énergétique et pour le développement de notre pays sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI.
Le Chef de gouvernement a aussi souligné que l’Office joue un rôle primordial pour garantir la sécurisation de l’alimentation en eau potable du pays et l’accompagnement de la demande nationale croissante pour cette source précieuse, aux meilleures conditions de coût et de qualité, surtout que ces dernières années ont été marquées par le stress hydrique et un faible niveau de pluviométrie, sachant que notre pays a été impacté par les effets négatifs des changements climatiques et leurs répercussions sur les ressources en eau et le niveau des nappes phréatiques.
M. Akhannouch a indiqué que ce conseil est également l’occasion pour mettre en exergue les avancées de l’Office en matière de bonne gouvernance, et de concrétisation de la Haute Vision Royale en matière de promotion des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de la politique de l’eau et de l’environnement, permettant au Maroc d’occuper une place importante dans ce domaine aussi bien au niveau continental qu’international.
De son côté, le Directeur Général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, après avoir remercié les membres du Conseil pour leur appui permanent pour permettre à l’Office d’accomplir ses missions dans les meilleures conditions de durabilité, de coût et de pérennité du service, a mis l’accent sur le contexte particulier de la tenue de cette session du Conseil, marqué par les mutations profondes que connaissent les secteurs de l’Electricité, de l’Eau potable et de l’Assainissement liquide au Maroc.
M. El Hafidi a signalé que l’Office est appelé à relever des défis majeurs afin de pouvoir atteindre les objectifs stratégiques qui lui sont assignés afin d’accompagner la dynamique de développement globale intégrant plusieurs projets et réformes stratégiques lancés par le Royaume, notamment le projet de réforme du secteur public, et la mise en œuvre des recommandations du Nouveau Modèle de Développement dans les secteurs de l’électricité et de l’eau.
Il a précisé dans son allocution que l’Office est également appelé à relever les défis relatifs au retour du trend haussier et à la flambée des prix des matières premières et des combustibles au niveau international, impactant négativement ses équilibres financiers.
Le DG de l’ONEE a en outre indiqué que ces signaux témoignent de l’amélioration continue et progressive de la performance de l’Office, qui interpellent l’ensemble des responsables gouvernementaux pour continuer à apporter toute l’aide et l’appui nécessaires à cet établissement stratégique, afin de lui permettre de continuer son développement sur la même lancée de performance et de réaliser les objectifs tracés dans sa feuille de route.
L’examen du dossier du CA de l’Office et des rapports présentés lors de cette réunion, démontrent que l’ONEE s’investit pleinement dans sa mission de service public, notamment pour la satisfaction de la demande croissante en électricité et en eau potable en milieux urbain et rural, ainsi qu’en ce qui concerne l’assainissement liquide.
Il est prévu que l’Office réalise durant l’année 2022 plusieurs projets d’investissement, d’une enveloppe globale de 10,5 milliards de dirhams (MMDH), dont 5,2 MMDH pour l’activité électricité et 5,3 MMDH pour l’activité eau potable et assainissement liquide. Ces investissements vont permettre de garantir la continuité du service public et la poursuite de l’alimentation du pays en électricité et en eau potable. En ce qui concerne l’électricité, il est prévu de réaliser une capacité de production additionnelle de 387 MW (parcs éoliens de Taza et Boujdour). Ainsi, la puissance installée électrique devrait atteindre 11.130 MW à fin 2022, avec une part de 40% en énergies renouvelables. S’agissant des infrastructures de transport de l’électricité, 16 nouveaux postes de transformation seront mis en service en 2022.
En matière d’eau potable, il est prévu en 2022 la production de 1.342,8 millions de m3 et l’équipement d’un débit supplémentaire de 561.600 m3/jour qui portera la capacité globale de production de l’Office à 7,35 millions de m3/jour et ce en vue de faire face à la croissance soutenue des besoins en approvisionnement en eau potable du pays.
S’agissant de l’activité assainissement liquide, il est prévu en 2022 la mise en service de 14 nouvelles stations d’épuration des eaux usées avec une capacité additionnelle de 41.382 m3/jour.
L’ordre du jour a porté, également, sur la présentation des principaux contrats conclus par l’Office ainsi que du rapport du Comité d’Audit.
Enfin, le Conseil a approuvé l’ensemble des résolutions qui lui ont été soumises et qui sont en phase avec les objectifs de l’Office, tant en matière de développement de ses secteurs d’activités qu’en matière d’amélioration de ses performances techniques et managériales.
La production de l’énergie électrique au niveau national s’est renforcée de 6,5% au terme de l’année 2021, après une baisse de 3,9% un an plus tôt, selon la Direction des études et des prévisions financières.
Cette progression tient compte de l’amélioration de la production privée de 5,3%, de celle de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 11,9% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 5,2%, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de février 2022.
Par rapport à fin 2019, la production de l’énergie électrique s’est accrue de 2,3%, fait observer la note, ajoutant que les échanges du secteur avec l’extérieur ont été marqués, à fin 2021, par une hausse du volume de l’énergie exporté de 36,5% et une baisse du volume importé de 19,6% (après +62,8%), dans un contexte de croissance de l’énergie nette appelée de 5,6%.
Le solde des échanges extérieurs d’énergie électrique est excédentaire, pour la seconde année. En effet, à fin 2021, le volume de l’énergie exportée a dépassé celui de l’énergie importée de près de 24%, alors qu’en 2019, le volume exporté a représenté près de 3 fois le volume importé.
Ainsi, la part de l’énergie importée dans le volume de l’énergie nette appelée a été réduite à 1,7% à fin 2021, après avoir représenté en moyenne 15,7% du volume de l’énergie nette appelée entre 2009 et 2018, précise la DEPF.
Pour sa part, la consommation de l’énergie électrique a augmenté de 5,5%, soutenue par la performance de l’ensemble des segments du secteur, notamment, les ventes de l’énergie de “Très haute, Haute et Moyenne Tension, hors distributeurs” (+9,7%), celles destinées aux distributeurs (+4,8%) et celles de basse tension (+2%).
Par rapport à fin 2019, la consommation de l’énergie électrique s’est accrue de 3,6%, reflétant une hausse des ventes de l’énergie de “Très haute, Haute et Moyenne Tension, hors distributeurs” de 6,8%, des ventes destinées aux distributeurs de 0,6% et des ventes adressées aux ménages de 4,9%.
Le Maroc a fait montre d’un engagement sans faille en matière de lutte contre le changement climatique à travers une politique “volontariste et proactive” qui consacre le choix du développement durable, a souligné, le 18 février, la délégation marocaine participant à l’Audition parlementaire 2022 aux Nations Unies tenue à New York.
“Conscient de l’urgence d’agir face au réchauffement climatique, le Maroc a aussitôt affiché son engagement en adoptant des politiques volontaristes dans différents secteurs”, lesquelles s’inscrivent dans le droit fil des Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, a souligné le député Mustapha Reddam, au nom de la délégation marocaine à ce conclave tenu sous le thème “Mobiliser les appuis politiques et élaborer des mesures inclusives pour une reprise durable“.
M. Reddad, qui intervenait lors d’un panel sur “le respect des engagements relatifs aux changements climatiques : l’intérêt général face aux intérêts privés”, a relevé que le Royaume s’est notamment engagé à réduire de 42% ses émissions de gaz à effet d’ici 2030, notant que la stratégie climatique du Maroc vise également la réduction de la vulnérabilité, l’anticipation des risques, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de son impact.
A l’horizon 2030, le Maroc entend couvrir 52% de ses besoins en électricité grâce à des sources d’énergie renouvelable, a-t-il indiqué, ajoutant que le Royaume est également engagé dans la transition vers une croissance décarbonée.
M. Reddad, qui est membre du Groupe du Rassemblement national des Indépendants (RNI), a en outre fait observer que la stratégie marocaine en matière climatique s’appuie sur une approche “intégrée, participative et responsable” qui consacre le choix du développement durable.
Initiée par l’Union interparlementaire (UIP) et le Bureau du président de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Audition parlementaire 2022 a pour objectif de faire progresser le débat mondial aux Nations Unies et dans les capitales du monde autour du développement durable dans un contexte marqué par une crise sanitaire sans précédent née de la pandémie de Covid-19.
Elle se propose de sensibiliser les gouvernements, les parlements et la communauté des Nations Unies à une perspective critique sur les mesures clés à prendre pour mettre en place des économies qui bénéficient à tout le monde, des sociétés qui rassemblent les gens et des environnements durables pour les générations à venir. La promotion de l’égalité des sexes sera aussi au cœur des discussions des parlementaires.
Plus de 200 parlementaires représentant 65 États membres participent à cette Audition dont la prochaine édition est prévue en Indonésie.
La Fédération de l’Energie organise, le lundi 14 mars 2022 au Sofitel Jardin des Roses à Rabat, la 15ème édition de la conférence de l’Energie sous la thématique « Transition énergétique : Bilan d’étape et Perspectives 2035 ». Cette conférence sera organisée avec l’appui du Ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable et aura l’Etat des Emirats Arabes Unis comme pays invité d’honneur. Elle réunira des intervenants et des participants de l’ensemble du secteur de l’énergie à l’échelle nationale et internationale.
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