L’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN) et le Green Energy Park (GEP), en collaboration avec Mine-ParisTech et Transvalor, ont mis en place un Géoportail pour la cartographie des ressources renouvelables (solaire, éolien et cadastre) sous forme d’application web nommée « GEPMapping » accessible sur www.gepmapping.ma

Cette initiative a pour but de présenter et partager les informations du potentiel technique renouvelable grâce à des outils de cartographie développés au niveau du Green Energy Park pour le Royaume du Maroc et pour le continent Africain.
GEPMapping est un outil fiable d’aide à la décision qui fournit les services logiciels les plus précis en matière de planification, d’analyse et de prévision des ressources solaires et éoliennes à l’échelle nationale et continentale. Plusieurs cartes interactives à haute résolution spatiale allant jusqu’à 1km de précision permettent d’évaluer la ressource renouvelable et ainsi soutenir les décideurs et chercheurs à identifier les zones à fort potentiel.
GEPMapping se base sur les données météorologiques et satellitaires calibrées grâce à des algorithmes développés par nos chercheurs marocains.

Le Cadastre solaire est également inclut dans GEPMapping et permet aux utilisateurs d’évaluer le potentiel de leur patrimoine immobilier pour une installation solaire photovoltaïque en toiture avec une précision allant jusqu’à 30m. Le Cadastre couvre actuellement 7 villes marocaines et sera étendu au fur et à mesure pour inclure toutes les villes du Royaume.

Au-delà des outils de cartographie proposés, l’application permet de vous mettre en contact avec les équipes d’experts du GEP qui peuvent accompagner tout utilisateur pour le développement de leurs projets renouvelables ainsi qu’une palette diversifiée de services, à savoir :

  • La prédiction solaire ;
  • L’étude photovoltaïque ;
  • L’étalonnage solaire ;
  • La fourniture de séries temporelles ;
  • La fourniture d’année météorologique typique.

Les utilisateurs de GEPMapping vont pouvoir, grâce à cet outil, évaluer les potentialités de leurs emplacements respectifs pour mieux appréhender les risques, prédire les bénéfices et ainsi réussir de façon optimale leurs projets renouvelables.

L’ONEE a marqué une forte présence à l’inauguration de la 7e édition du Congrès de l’Union Arabe de l’Électricité (UAE) organisée, le 20 mars à Doha.

Inauguré par le ministre d’Etat à l’Energie du Qatar, SE Saad Sherida Al-Kaabi, le ministre de l’Energie de l’Arabie Saoudite, SE le Prince Abdel Aziz Ben Salmane Al Saoud, et par le Directeur Général de l’ONEE et Président de l’UAE, M. Abderrahim El Hafidi, cet événement trisannuel connaît la participation des plus grandes compagnies arabes et internationales dans le domaine de l’électricité, a indiqué un communiqué de l’ONEE.

Dans son allocution lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cette manifestation organisée sous le thème “Vers une vision commune pour un avenir prometteur pour l’électricité dans le Monde Arabe”, M. El Hafidi, DG de l’ONEE et Président de l’UAE après son élection pour la deuxième fois consécutive, a mis en exergue les profondes mutations réalisées par l’UAE durant les trois dernières années pour renforcer son rôle à l’instar des grandes organisations internationales ainsi que les principales étapes de restructuration.
A ce titre, il a rappelé les actions entreprises pour mettre en place le nouveau modèle pour la modernisation de l’Union afin de relever les défis actuels et futurs principalement ceux liés à la sécurisation de l’approvisionnement des pays arabes en énergie électrique au meilleur coût ainsi qu’au renforcement des interconnexions électriques.
Il s’est félicité des efforts entrepris par les membres de l’UAE pour la concrétisation de cette vision en dépit de la pandémie sanitaire ayant fortement impacté les travaux de l’Union.
M. El Hafidi a également souligné qu’une nouvelle vision stratégique de l’UAE sera élaborée afin de permettre une modernisation des structures et la réussite des missions rappelant que les différents panels du Congrès constituent des opportunités d’échanges autour des orientations stratégiques de l’UAE qui représentent un intérêt manifeste de la part des décideurs et des acteurs du secteur électrique.

Dans ce même registre, et à l’initiative de l’ONEE, dont son Directeur Général est également Président du Partenariat Mondial pour l’Électricité Durable -GSEP-, cette prestigieuse alliance qui rassemble les plus grands électriciens du monde s’est également joint à la Conférence Générale de l’UAE, à travers la tenue d’un “Dialogue Stratégique” sous la thématique “la Décarbonation de la production électrique”.

Il est à signaler que le Royaume du Maroc a marqué sa forte présence à cette exposition à travers un Pavillon Marocain qui réunit l’ONEE, Nareva et Enel Green Power Morocco.
Une délégation ministérielle de très haut niveau, présidée par le ministre d’Etat à l’Energie du Qatar, Saad Sherida Al-Kaabi, le ministre de l’Energie de l’Arabie Saoudite, le Prince Abdel Aziz Ben Salmane Al Saoud, et composée de ministres Arabes de l’Énergie a visité le Pavillon Marocain et s’est enquis des réalisations et activités majeures de l’ONEE.
Le Pavillon Marocain, qui occupe un emplacement rayonnant au sein de l’exposition, a retenu l’intérêt de responsables de compagnies internationales qui ont manifesté une volonté de nouer des partenariats de coopération dans le secteur électrique.
Ce Pavillon constituera, tout au long de cet événement, une véritable vitrine pour exposer aux visiteurs les grands projets structurants développés et réalisés par le Maroc dans le secteur énergétique en général et dans le secteur des énergies renouvelables en particulier.
Cet important événement, qui coïncide avec la réunion annuelle du Conseil Ministériel Arabe de l’Électricité, a connu la présence de ministres Arabes de l’Énergie d’Arabie Saoudite, du Qatar, du Koweït, de Jordanie, d’Égypte, du Yémen, de Palestine, du Liban, du Soudan et de Djibouti ainsi que de délégations de haut niveau représentant les secteurs publics et privés.

Une exposition rassemblant des opérateurs et des professionnels en équipements électriques dans le monde arabe a été organisée en marge du Congrès de l’UAE.

La Société d’Ingénierie Énergétique (SIE) et la Fondation Basel Agency for Sustainable Energy (BASE) ont annoncé, le 21 mars, leur partenariat pour la création d’un nouveau modèle de garantie d’économie d’énergie en faveur des PME marocaines.

“Avec l’appui de l’ambassade du Royaume-Uni au Maroc et le Climate Emergency Collaboration Group (CECG), la SIE a mobilisé un don auprès du mécanisme Rapid Response Facility. Une initiative du Conseil de la Transition Énergétique de la COP26, pour le développement d’un nouveau modèle de garantie d’économie d’énergie (Energy Savings Insurance – ESI)”.

La SIE et la Fondation BASE ont tenu leur réunion de lancement pour définir les actions à mettre en place et déterminer un cadre de collaboration des différentes parties prenantes au programme visant à déployer pour le secteur de l’Efficacité Énergétique le modèle de garantie d’économie d’énergie au Maroc.

“Ce modèle est un mécanisme nouveau qui facilitera l’accès aux financements aux PME pour leur projets d’EE impliquant banques, compagnies d’assurances et fournisseurs de technologies“.

Il permet la mise en place d’un contrat d’assurance couvrant le risque de performance des solutions portées par les PME qui comprend 4 composantes principales, à savoir un contrat entre fournisseurs de technologies et les PME, une assurance des économies d’énergie, une validation technique, et un financement.

Le monde est confronté à un changement climatique catastrophique et une transformation énergétique profonde et nous n’avons pas de temps à perdre pour prendre les mesures nécessaires“, a déclaré l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin.
M. Martin a souligné que “grâce au Conseil de Transition Énergétique, notre travail conjoint et coordonné au Maroc, avec les ministères, les agences y compris la SIE, les donateurs, les banques du développement et partenaires internationaux a permis de partager les expertises et soutenir les priorités du Nouveau Model du Développement pour accélérer la transition vers des systèmes électriques propres, abordables et résilients dans le cadre d’une reprise économique verte après la pandémie mondiale“.

Pour sa part, le Directeur Général de la SIE, Ahmed Baroudi, a indiqué qu’ “Avec nos partenaires et le soutien du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, nous engageons l’initiative de mettre à la disposition du marché, en particulier les PME privées, un nouveau modèle qui a vocation à apporter plus de sécurité aux contrats de performance énergétique au Maroc. Nous espérons que cette initiative sera entendue par le marché et sommes convaincus qu’elle apportera toute son utilité à l’écosystème EE national”.

 Nous ne pouvons que persuader les PME d’investir dans l’EE et de générer un pipeline continu de projets bancables en améliorant le profil risque-rendement des projets d’EE. Le modèle ESI présente une approche éprouvée et unique, basée sur le marché, qui utilise des canaux commerciaux et des instruments déjà disponibles sur le marché pour surmonter les obstacles associés aux projets d’EE“, a relevé le Directeur Général de BASE, Daniel Magallón.

Le modèle ESI permettra aux PME de plus facilement investir dans les projets d’EE, c’est un des outils que la SIE entreprend de mettre en place pour ouvrir davantage le marché à l’investissement privé. La SIE coordonnera ce programme au Maroc dans son rôle de Super ESCO, en accord avec sa mission de soutien à l’écosystème national du secteur EE. Elle développera les mécanismes propres au modèle, coordonnera les engagements des parties prenantes, lancera les premiers pilotes et s’assurera de la bonne compréhension du modèle via des formations spécialisées, ajoute la même source. Le modèle ESI concerne potentiellement de nombreuses technologies, parmi elles : les systèmes d’éclairages, les moteurs, l’air comprimé, les chaudières, la réfrigération, le chauffage, la climatisation, les panneaux solaires, les chauffe-eaux solaires, etc. Les projets résultants en seront facilités dans leur interconnexion avec le système de MRV national engagé dans son développement par la SIE avec le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable.

La coopération dans les secteurs de l’électricité et de l’eau au Maroc a été au centre d’une rencontre, tenue récemment, entre le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, et l’ambassadeur de la république populaire de Chine au Maroc, Li Changlin.

Lors de cette réunion, les échanges ont porté sur les prospections et possibilités de coopération ainsi que sur le renforcement des relations bilatérales dans les secteurs de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide.

A cette occasion, M. El Hafidi a fait part des stratégies de développement dans ces secteurs, lancées par le Maroc, ainsi que les principaux projets en cours de développement par l’ONEE et pouvant constituer des opportunités de coopération.
Il a également rappelé les avancées réalisées par le Maroc dans ces domaines ainsi que la contribution de la République Populaire de Chine dans des projets ayant suscité l’intérêt des acteurs clés et qui sont aujourd’hui partenaires de l’Office dans plusieurs domaines.
Les deux parties ont exprimé leur engagement pour le développement de programmes de coopération et pour la mise à profit des expériences communes et du savoir-faire respectifs pour explorer de manière approfondie la possibilité de partenariat dans les domaines de la production, du transport et de la distribution.

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Un accord a été signé entre Sound Energy et l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) pour l’interconnexion du futur gazoduc reliant Tendrara au gazoduc Maghreb-Europe (GME).

En vertu de cet accord qui s’inscrit dans le cadre du développement du gisement de Tendrara, l’ONHYM, propriétaire et exploitant du gazoduc Maghreb-Europe, permettra le raccordement de la concession de production de Tendrara au GME, via un nouveau gazoduc qui sera construit sur 120 km.

Un protocole d’accord relatif à la vente du gaz naturel issu de la concession Tendrara avait été signé, en octobre 2019, entre l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et la société Sound Energy Morroco East Limited.

Ce protocole d’accord, qui porte sur les conditions principales du contrat de vente du gaz naturel par Sound Energy à l’ONEE pour alimenter ses centrales électriques, est venu couronner une série de négociations entre les différents partenaires.

Les travaux du Forum arabe pour le développement durable, organisé sous le thème “Relance et résilience“, ont eu lieu le 15 mars à Beyrouth avec la participation du Maroc.
Lors de ce conclave, tenu au siège de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), les participants devraient examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) avant le Forum politique de haut niveau de 2022 prévu en juillet à New York.

La délégation marocaine à ce forum est composée de la vice-présidente de la Chambre des Représentants, Nadia Touhami, le Secrétaire général du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Abdelkrim Meziane Belfkih, l’ambassadeur du Royaume à Beyrouth, M’hamed Grine et le député Mohamed Boudriga.

Elle comprend également MM. Hamza Soukah, cadre à la Direction des relations extérieures de la Chambre des Représentants, Jamal Ait Moha, du Haut-Commissariat au Plan, Mohamed Moqtet, du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Abdelouahab Balmadani, Directeur de la Planification et des Moyens financiers au ministère de la Santé et Anis Rihani, chef du Service de suivi de mise en œuvre du système d’Aide médicale à la Direction de la planification.

S’exprimant à cette occasion, M. Meziane Belfakih a souligné que le Royaume du Maroc considère la réalisation de la protection sociale comme un élément indispensable pour le développement humain, car il s’agit d’un maillon essentiel pour réaliser le développement humain et édifier une société où règne justice sociale et spatiale.

Le Forum arabe pour le développement durable a été organisé en partenariat avec la Ligue des États arabes, en tant que partenaire essentiel pour soutenir la mise en œuvre de l’Agenda 2030 dans la région arabe.

Il est le résultat d’efforts conjoints au niveau du système des Nations Unies pour le développement, conformément à l’appel du Secrétaire général des Nations Unies visant à renforcer la synergie au sein de l’organisation au niveau régional.
Le forum est le principal mécanisme régional de suivi et d’examen de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable dans la région arabe.

Les 14 clusters marocains ont décidé de constituer une association professionnelle dénommée “Maroc Clusters”, dont, l’Assemblée Générale Constitutive s’est déroulée, le 24 mars à Casablanca.

Les Clusters présents ont débattu de la stratégie du Réseau des clusters marocains, approuvés les statuts et élit les membres du bureau exécutif, pour une durée de 2 ans, indique un communiqué de l’association.

Ainsi, ont été élus au poste de :

  • Présidente, Fatima Zahra El Khalifa, Directrice Générale du Cluster Solaire,
  • Vice-Président, chargé des relations internationales, M. Najim, Directeur Général du Cluster des Textiles Techniques, C2TM,
  • Vice-Présidente, chargée des relations institutionnelles, Mme Rachdi, Directrice Générale du Cluster Denim et casual wear, MDC,
  • Secrétaire Général, M. Bouyaakoub, Directeur Général du Cluster CE3M
  • Trésorière, Mme Tazi, Directrice Générale du Cluster MNC.

L’objectif de cette association est de fédérer les efforts des Clusters Marocains pour booster l’Innovation au sein de l’industrie nationale dans le cadre de régionalisation avancée et du Nouveau modèle de développement économique.

Cette association permettra aussi d’aider les pouvoirs publics à mettre en place un cadre favorable pour promouvoir l’innovation au sein des entreprises et faire émerger des startups de dimension régionale et mondiale.

Le réseau des Clusters Marocains ainsi constitué sera une force de proposition pour instaurer et développer un système national d’innovation qui devra permettre d’atteindre deux objectifs.

Il s’agit de renforcer l’accès des entreprises à la R&D et l’innovation, à travers la mise en place d’instruments de soutien financier à l’innovation, dont notamment un mécanisme ambitieux de crédit impôt-recherche au profit de l’ensemble des entreprises et la création d’un programme d’innovation technologique pour subventionner des projets de recherche technologique et scientifique à fort potentiel économique et des innovations de rupture.
Concernant le second objectif, il porte sur le développement d’un cadre réglementaire et fiscal favorable à l’émergence de startups qui permettrait notamment de créer un statut incitatif de la jeune entreprise innovante, d’adapter la réglementation des changes aux besoins des startups et de mettre en place des cadres sectoriels propices à l’innovation et à l’essor de ces dernières, dans les secteurs industriels prometteurs.

Les participants à une rencontre, tenue le 22 mars à Casablanca par le Cluster Solaire, ont mis en avant l’importance cruciale du développement des filières des technologies vertes (GreenTech) au Maroc, qui sont en pleine croissance et disposent d’un fort potentiel. Marquant la clôture du projet “Morocco Climate Climate Entrepreneurship” lancé par le Cluster Solaire et IFC (International Finance Corporation – Société financière internationale), cette rencontre, initiée sous le thème “Accélérer le développement des filières et entreprises Greentech au Maroc : Une opportunité de relance socioéconomique post Covid verte et durable”, a été l’occasion pour les différentes parties prenantes (décideurs, institutionnels, investisseurs, entrepreneurs, etc.) de dresser le potentiel de développement des filières des technologies vertes dans le Royaume pour notamment assurer une relance durable post-Covid.

Il a été aussi question de découvrir les programmes et initiatives internationales à forts impacts pour le secteur ainsi que les mécanismes de financement et d’appui aux filières propres au Maroc.

A cette occasion, les intervenants ont souligné que le développement de filières et d’entreprises vertes constituent une réelle opportunité pour le Maroc de construire un avenir énergétique sûr et durable, insistant sur la nécessité d’adopter de nouveaux modèles économiques “verts”.

Ces modèles représentent une réelle opportunité en termes de création de valeur grâce à la double prise en compte des enjeux économiques et d’impacts environnementaux.
Aussi, la mise en place de mesures favorables aux technologies vertes à l’issue de la crise du Covid-19 permettra de renforcer le positionnement du Royaume et son engagement vers un modèle de développement résilient aux crises et dans sa lutte contre les effets néfastes des changements climatiques.

Et c’est dans ce sens que la Directrice générale du Cluster Solaire, Fatima Zahra El Khalifa, a exprimé l’ambition du Cluster à renforcer davantage ses mécanismes d’appui et de soutien aux différentes filières et entreprises vertes afin de bâtir un écosystème vert compétitif.
Pour sa part, la cheffe de section compétitive économique, environnement et infrastructure de l’Union européenne (UE), Matilde Ceravolo a souligné que le Maroc se positionne comme une plateforme où les industries peuvent produire de manière décarbonée et avoir accès au marché européen composé de 500 millions de consommateurs exigeants, sophistiqués et prêts à payer le coût proposé. Grâce à l’accord commercial entre le Maroc et l’UE, les chaines de valeurs décarbonées peuvent se créer entre les deux rives de la Méditerranée et contribuer à créer des emplois et une économie inclusive, a-t-elle poursuivi. Pour sa part, le directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline a noté que les plans de relance post-Covid reposent sur deux grands axes, à savoir la digitalisation et l’économie verte. Par ailleurs, il a relevé que toutes les filières et les services liés à la transition vers l’économie verte, notamment le monitoring du carbone, représentent des potentialités à développer.
De son côté, le président de la Commission économie verte à la CGEM, Said El Hadi a souligné que le Maroc dispose de “toutes les raisons” pour accélérer le développement des filières et entreprises Greentech au Maroc. Dans ce sillage, il a cité les dix mesures que propose la CGEM dans son livre blanc, pour une énergie à faible coût et bas carbone, notamment la libération du potentiel de la production décentralisée, l’ouverture de l’accès de la moyenne tension et une feuille de route nationale relative à la mobilité électrique et durable.
Cette rencontre organisée en format hybride, a mobilisé près de 1.000 personnalités des secteurs publics et privés ainsi que des experts et entreprises du secteur de l’économie verte (200 personnes en présentiel et plus de 800 personnes en distanciel).

La production de l’énergie électrique s’est accrue de 3,4% au terme du premier mois de 2022, après une hausse de 1,8% un an auparavant, selon la Direction des Études et des Prévisions Financières (DEPF) relevant du ministère de l’Économie et des finances. Cette amélioration s’explique par le renforcement de la production de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) de 23,7% (après -12,2%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 12,9% (après +12,6%), atténué par la baisse de la production privée de 2,4% (après +5,6%), précise la DEPF dans sa note de conjoncture de mars 2022.

Comparée à son niveau pré-crise (janvier 2020), la production de l’énergie électrique s’est raffermie de 5,3%, fait savoir la même source. Parallèlement à cette évolution, le volume de l’énergie exportée s’est consolidé de 11,1% à fin janvier dernier, pour occuper une part du total de la production nationale de 3%.

Quant au volume de l’énergie importée, il a augmenté de 40,6% après une baisse de 22,2% un an plus tôt, pour une part du total de l’énergie appelée nette de 1,4%, après 1% à fin janvier 2021 et 16,4% à fin janvier 2018. Compte tenu de ces évolutions, l’énergie appelée nette s’est accrue de 3,6% à fin janvier 2022.

S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle s’est appréciée de 1,5% au terme du premier mois de 2022, après une quasi-stagnation à la même période de l’année écoulée. Cette évolution découle de l’augmentation des ventes de l’énergie de “Très haute, Haute et Moyenne Tension, hors distributeurs” de 8,6% et de celles de basse tension de 1%, atténuée par le recul de celles adressées aux distributeurs de 2,8%.

Par rapport à fin janvier 2020, la consommation de l’énergie électrique est en augmentation de 1,4%.

Le fonds capital-risque UM6P Ventures a annoncé un investissement dans la startup Atarec spécialisée en solutions d’énergies renouvelables (EnR), ayant mis au point la première plateforme pilote en énergie houlo-motrice au Maroc.

Cette première levée de fonds permettra à Atarec de franchir une étape décisive dans son développement, à savoir la transition du démonstrateur industriel à l’unité industrielle ainsi que d’initier son déploiement commercial à l’international, UM6P Ventures dans un communiqué. Atarec est un projet ayant émergé de la spontanéité entrepreneuriale de Mohamed Taha El Ouaryachi et Oussama Nour employés auprès de TMSA (Agence spéciale Tanger Med). Les deux porteurs du projet ont ainsi pu développer la solution brevetée “Wave Beat” à travers un démonstrateur déployé sur site, qui exploite l’énergie de la houle par un système mécanique/électrique permettant de produire de l’énergie verte.
Le Groupe Tanger Med développe une offre d’accompagnement aux porteurs de projets proposant des solutions dans ses verticales métiers qu’il s’agisse du volet portuaire, industriel ou logistique. Dans le cadre de son programme d’entrepreneuriat, le Groupe accompagne ses talents internes en leur mettant à disposition un ensemble de ressources afin de faciliter la réalisation de projets innovants, dotés d’atouts compétitifs pour s’imposer sur le marché, au service de la performance de son écosystème et de l’émergence d’une offre Made in Maroc compétitive.

Outre le rôle de Tanger Med en tant que 1er incubateur de la startup Atarec, UM6P Ventures a fourni à Atarec le capital d’amorçage initial et l’accès à son vaste réseau d’experts et d’infrastructures scientifiques et commerciales.

UM6P Ventures estime que pour maximiser le succès des initiatives entrepreneuriales, l’investissement ne peut être dissocié de l’accompagnement. La vaste expérience d’UM6P Ventures dans le domaine des sciences ainsi que son réseau de partenaires scientifiques et commerciaux apportent des capacités uniques aux entrepreneurs que nous finançons. UM6P Ventures s’assure de faire de chacune des startups qu’elle soutient un actif investissable, prêt pour les futures levées de fonds“, a dit Yasser Biaz, DG, UM6P Ventures, cité dans le communiqué. UM6P Ventures a permis à Atarec de bénéficier d’une offre complète incluant accompagnement et investissement, dédiée à la verticale Energie co-développée avec le Green Energy Park, via l’accès à l’expertise technologique du Technology Licensing Office de l’UM6P (Développement de la Propriété Intellectuelle) et des Subject Matter Experts/Experts métier spécialisés dans le domaine des énergies renouvelables, de la modélisation et simulation (UM6P), de l’industrialisation et du développement commercial.
UM6P Ventures est le fonds d’investissement capital risque de l’Université Mohammed 6 Polytechnique (UM6P) dont la mission est de développer l’entrepreneuriat et d’accélérer l’innovation scientifique au Maroc et en Afrique, avec le soutien du Groupe OCP. Le fonds d’amorçage s’adresse aux purs entrepreneurs et porteurs de projets scientifiques, opérant dans des domaines tels que les Énergies renouvelables, AgroBioSciences, HealthTech, Intelligence artificielle (IA) et Industrie 4.0.