L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) a participé à la 8e édition du « Powering Africa Summit », organisé du 16 au 18 mars 2022 à Washington DC aux États-Unis. L’objectif de ce sommet est de rassembler les acteurs clés d’Amérique du Nord avec les participants ministériels et gouvernementaux de toute l’Afrique pour stimuler les développements énergétiques sur le continent.

C’est ainsi que M. Abdellatif Bardach, Président de l’ANRE, a participé, le 17 mars,  à une table ronde à huis clos réunissant les présidents et les représentants des régulateurs des pays de la Gambie, du Kenya, du Mozambique et de l’Association des Commissaires aux services de régulation des États-Unis (NARUC). Les parties ont discuté les tarifs reflétant les coûts et la création des environnements de régulation pour permettre le déploiement des énergies renouvelables.

L’ANRE a également participé à une discussion interactive sur le secteur de l’énergie au Maroc où les parties prenantes et les investisseurs ont discuté de la manière avec laquelle le Royaume du Maroc met en œuvre et accompagne les projets énergétiques tout en diffusant les opportunités de partenariat dans le secteur.

Allant du fait que la présence d’un régulateur demeure l’un des principaux facteurs d’attraction des investisseurs, M. Abdellatif Bardach a profité de l’occasion pour présenter une vue d’ensemble du secteur électrique marocain conformément à la nouvelle stratégie énergétique nationale fixée sous les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi  Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, et a partagé comment les réformes du cadre institutionnel et juridique permettent à l’Autorité de remplir pleinement sa mission en tant qu’entité indépendante, impartiale et transparente dans le secteur.

  1. Abdellatif Bardach a clôturé son intervention en soulignant les efforts de l’ANRE pour soutenir et accompagner la modernisation du secteur électrique et par ricochet envoyer un signal fort aux investisseurs nationaux et internationaux.

Suite à sa participation au PAS22, le Président de l’ANRE a été reçu par la NARUC, l’Association des Commissaires aux services de régulation des États-Unis, le 18 mars 2022 à son siège à Washington, pour initier une coopération bilatérale dans le domaine de la régulation.

Le Maroc a accueilli, à travers l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), l’atelier régional sur l’élaboration d’un cadre national de gestion de l’intervention en cas d’actes criminels ou intentionnels non autorisés impliquant des matières hors contrôle réglementaire, organisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Ont pris part à cet atelier, tenu du 28 mars au 1er avril à Rabat, 25 participants dont 13 relevant d’organismes nationaux, notamment de l’Administration de la défense nationale, du ministère de l’Intérieur, du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, des Forces Armées Royales, de la Gendarmerie Royale, de la Direction générale de la protection civile, de la Direction générale de la sûreté nationale et de l’AMSSNuR.

Du côté international, 11 participants représentant l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, la Jordanie, Oman et Qatar ont pris part à cet évènement régional.

Organisé suite aux discussions tenues entre l’AIEA et ses États parties de la région du Moyen-Orient sur les activités susceptibles de promouvoir la coopération régionale, nationale et inter-institutions, l’atelier a eu pour objectif de familiariser les participants par rapport aux composantes d’une stratégie nationale efficace de gestion de l’intervention en cas d’actes criminels ou intentionnels non autorisés impliquant des matières hors contrôle réglementaire, et ce conformément à la collection sécurité nucléaire (NSS) de l’AIEA n° 37-G relative à “la mise en place d’un cadre national de gestion de l’intervention en cas d’événement de sécurité nucléaire“.

Cette publication donne aux États des orientations relatives à l’élaboration, à la mise en place, à la maintenance et à la pérennisation d’un cadre national de gestion de l’intervention en cas d’événement de sécurité nucléaire. Un tel cadre suppose une structure et un ensemble de principes et d’accords autour desquels l’État peut articuler ses fonctions d’intervention en matière de sécurité nucléaire.

Ciblant des responsables et décideurs de haut niveau impliqués dans l’élaboration des stratégies et la planification et concernés par le régime national de la sécurité nucléaire, l’atelier a permis aux participants d’examiner l’éventail des capacités requises pour une intervention efficace en cas d’événements de sécurité nucléaire, et d’apprécier l’importance de la coopération régionale pour une intervention optimale, souligne l’AMSSNuR.

En plus des séances théoriques, des exercices sur table ont été organisés afin de vérifier et d’appliquer les enseignements dispensés lors de cet atelier, qui a été encadré par quatre experts internationaux de l’AIEA.

La ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a participé à la célébration du 10ème anniversaire de la Coalition pour le Climat et l’Air Pur (CCAC), tenue virtuellement le 1er avril 2022.

La séance d’ouverture officielle de cette réunion a vu la participation de l’Envoyé spécial pour le Climat du président américain, John Kerry, le Commissaire européenne de l’Energie, Kadri Simson, la Directrice Exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersena, en plus d’une dizaine de ministres.

S’exprimant à cette occasion, Mme Benali a salué l’engagement de la CCAC dans la promotion de l’agenda des polluants climatiques de courte durée de vie ainsi que son soutien aux pays en développement pour faire face à ce type de pollution et accélérer la décarbonation de leur économie.

Ce type d’initiatives sont d’une grande utilité pour les discussions en cours sur la pollution atmosphérique au sein de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement que le Maroc préside depuis le début du mois de mars 2022.

La ministre a souligné que le Maroc, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, a adopté une politique climatique qui s’aligne avec les objectifs de l’Accord de Paris et l’Agenda 2030 sur les ODD et continue à œuvrer dans ce sens.

Elle a, à cet égard, passé en revue les efforts consentis par le Royaume pour réduire ces émissions, notamment à travers la Contribution Déterminée au niveau National, avec une ambition révisée de la réduction des émissions de Gaz à effet de Serre à plus de 45% à l’horizon 2030, la stratégie nationale de réduction et de valorisation des déchets et la stratégie nationale de valorisation énergétique de la biomasse.

Mme Benali a également indiqué que le Maroc fait partie des pays qui ont très tôt adhéré à la CCAC en 2014, témoignant une fois de plus de sa volonté de se joindre à la communauté internationale pour lutter contre les Polluants Climatiques à Courte durée de vie.
Dans ce cadre, a-t-elle argué, le Royaume a élaboré en 2021 son plan d’action national de réduction des polluants atmosphériques et climatiques avec 50 mesures identifiées, dont 16 spécifiques aux Polluants Climatiques à Courte durée de vie.

La CCAC est une coalition volontaire de pays et d’organisations qui travaillent ensemble pour réduire les émissions de polluants de courte durée de vie ayant un effet sur le climat, dont le méthane, les hydrofluorocarbures (HFC) et le carbone noir.

Depuis sa création en 2012, la CCAC a connu une expansion mondiale et constitué un réseau de plus de 300 partenaires représentants les gouvernements, les autorités infranationales, les organisations intergouvernementales, les institutions financières et les organisations de la société civile et qui mènent à bien des activités aux quatre coins de la planète, englobant tous les secteurs économiques. Son secrétariat est assuré par le programme des Nations Unies pour l’Environnement.

L’économie marocaine devient plus sobre en carbone avec une baisse moyenne annuelle de 2,2%, depuis 2004, de l’intensité des émissions nationales par unité de PIB, a indiqué la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.
Intervenant lors d’une rencontre tenue par la CGEM et le Club de chefs d’entreprises France-Maroc, Mme Benali a mis en avant les chantier ambitieux engagés par le Maroc en matière de décarbonation conformément à la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) qui vise à assurer une transition verte et inclusive à l’horizon 2030.

Notant que sur la base de la SNDD le Royaume s’est doté d’un Plan Climat National qui trace les orientations phares pour réussir les efforts d’adaptation des secteurs vulnérables, la ministre a affirmé que l’ambition nationale a été rehaussée avec une Contribution Déterminée au niveau National (CDN) actualisée qui vise à réduire les émissions de GES de plus de 45% à l’horizon 2030.

En outre, le Maroc, en restant fermement attaché aux objectifs de l’Accord de Paris, a également élaboré une Stratégie Bas Carbone 2050 (SBC), basée sur la nouvelle ambition de la CDN et sur le pari du Nouveau Modèle de Développement “Maroc champion de l’énergie compétitive et verte” d’ici 2035 en faisant de l’énergie un levier d’attractivité et de développement, a fait observer la ministre.

Pour ce qui est du secteur de l’électricité, Mme Benali s’est fait l’écho du projet de transition énergétique ambitieux qui prévoit 52% d’énergie renouvelable dans la capacité installée totale à l’horizon 2030.

Et de soutenir qu’aujourd’hui, 50 projets d’énergies renouvelables cumulant une puissance installée d’environ 4 GW sont en exploitation et une soixantaine de projets de différentes tailles sont en cours d’autorisation, de développement ou de réalisation, pour alimenter notamment des unités industrielles.

S’agissant du programme de décarbonation industrielle, Mme Benali a indiqué que son Département a entamé, en concertation avec le ministère de l’Industrie et du Commerce, la mise en œuvre d’un portefeuille de projets visant à doter les zones industrielles du Royaume en projets d’énergies renouvelables, dont les premiers besoins ont été estimés à 800 Gwh par an. Le premier projet est déjà autorisé pour la zone industrielle de Kenitra et d’autres sont en cours d’autorisation.

La ministre a aussi rappelé que les projets réalisés à ce jour sont rendus possibles grâce à la mise en place d’un cadre législatif, réglementaire et institutionnel approprié et amélioré en continu pour tenir compte de l’évolution rapide du secteur de l’énergie, mais surtout des orientations du Maroc.

A ce titre, Mme Benali a cité l’optimisation du climat des affaires, la facilitation et la dématérialisation des procédures d’investissement, le renforcement de la transparence ainsi que le développement de l’expertise nationale et d’une industrie et services locaux à même de maximiser l’impact socio-économique sur les citoyens et d’améliorer davantage le retour sur capitaux investis.

La décarbonation comme levier de croissance durable a été au centre des discussions lors d’une rencontre tenue, le 12 avril, entre la CGEM et le Club de chefs d’entreprises France-Maroc. Cette rencontre, à laquelle a pris part la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, a été l’occasion pour dresser le bilan du processus de décarbonation engagé aussi bien par le Maroc que par la France, à l’aune des Objectifs de développement durable (ODD) et conformément aux orientations de la Stratégie nationale de développement durable et des recommandations du Nouveau modèle de développement.

Il a été aussi question de passer en revue les réformes et initiatives pionnières adoptées par le Maroc dans le cadre de sa stratégie pour le développement durable, notamment, le Plan Climat National, de sensibiliser les chefs d’entreprises à cette thématiques et de mettre en lumière les opportunités d’investissement vertes qui s’offrent à eux afin d’assurer une transition inclusive à l’horizon 2030.

« La décarbonation est un sujet prioritaire de la réforme du secteur énergétique, très actuel au regard de la flambée des prix des matières premières et de l’impact de cette inflation directe et indirecte sur l’économie nationale », a dit Mme Benali.

Et de poursuivre : « Nous nous joignons à la CGEM pour étudier les réformes engagées par le Maroc en matière de décarbonation, lesquelles sont appelées à être accélérées, avec l’implication effective du secteur privé, afin d’améliorer la transparence sur les coûts de transactions des services et sur les opportunités d’investissement ».

Intervenant par visioconférence, le ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Ryad Mezzour, a, quant à lui, mis en exergue les initiatives lancées par le Maroc pour la décarbonation industrielle. Il a noté que son Département se disposé à appuyer les initiatives et projets de décarbonation des PME industrielles via le programme d’accompagnement “Tatwir croissance verte“.

Après avoir appelé à faire valoir le modèle marocain en matière d’industrie décarbonée, le ministre a souligné l’importance de l’indépendance énergétique dont la réalisation est tributaire du développement de nouvelles filières et écosystèmes à l’instar des industries éoliennes, solaires et d’hydrogène vert.

“Nous sommes en capacité de faire de la destination Maroc une terre d’investissement incontournable“, a-t-il estimé, citant à titre d’avantage concurrentiel, la compétitivité du marché national, l’intégration en profondeur de la chaîne logistique, l’élargissement des réseaux de distribution, la multitude d’accords de libres échanges ratifiés par le Maroc ainsi que la qualité du capital humain de qualité.

De son côté, le président de la CGEM, M. Chakib Alj, a affirmé que les enjeux de la décarbonation offrent “une grande opportunité pour la croissance de nos entreprises et de notre économie en général”, ajoutant que cette “thématique est encore plus d’actualité aujourd’hui au regard de la hausse inédite des coûts des énergies fossiles”.
« En décarbonant, nous sommes gagnants à plus d’un titre », a-t-il soutenu, expliquant que l’économie bas carbone contribue à la lutte contre les changements climatiques, à la baisse des coûts des facteurs de production afin de renforcer la compétitivité du tissu industriel et plus généralement réduit la dépendance du Maroc en matière d’énergie.

A travers différentes initiatives lancées avec ses partenaires, la CGEM est résolue à accompagner les entreprises marocaines pour réussir cette transition qui permettra aussi au Maroc de se positionner dans les nouvelles chaînes de valeur mondiales, a fait valoir M. Alj.
Cette rencontre a été organisée par la CGEM en partenariat avec Mouvement des entreprises de France (MEDEF) International, le Club des chefs d’entreprises France-Maroc, Zenata écocité, le groupe Suez environnement et CIH Bank.

La ministre de la transition énergétique et du développement durable, Mme Leila Benali, a participé à la 8e édition du ”Dialogue de Berlin sur la transition énergétique” (BETD), tenue les 29 et 30 mars dans la capitale allemande.

Forum international important regroupant des acteurs du secteur de l’énergie pour partager les expériences et débattre des voies à entreprendre pour une transition énergétique juste, abordable et écologiquement responsable, le BETD, organisé par le ministère fédéral allemand des affaires étrangères et le département allemand de l’économie et de la protection du climat, a été placé cette année sous le thème ”Transition énergétique : de l’ambition à l’action”

Cette 8e édition du BETD a connu la participation de ministres et de personnalités politiques, du directeur général de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), du directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), ainsi que des responsables de grandes sociétés internationales et d’experts dans le domaine de la transition énergétique.

Intervenant lors du panel ministériel inaugural de cette édition, Mme Benali a rappelé que ”l’engagement du Maroc dans les efforts internationaux en matière de lutte contre les changements climatiques émane de la vision de SM le Roi Mohammed VI, traduite au fil du temps par des actions et des programmes concrets dans divers secteurs et particulièrement celui de l’énergie, ce qui a permis au Maroc, de rehausser son ambition en matière de réduction des émission de gaz à effet de serre à plus de 45% en 2030 dans le cadre de sa Contribution Déterminée au niveau National, au titre de l’Accord de Paris et de s’inscrire sur le chemin de la neutralité carbone”.

Mme Benali a également rappelé les avancées réalisées par le Maroc dans sa transition énergétique matérialisée par plusieurs centrales renouvelables en exploitation, en soulignant que des investissements importants seront générés par les projets renouvelables en cours de développement ou prévus pour la mise en œuvre des programmes et feuilles de route concernant en particulier la production de l’hydrogène, le dessalement de l’eau de mer, ainsi que la décarbonation de l’industrie nationale grâce à une énergie bas carbone et compétitive.

”Le défi aujourd’hui est de faire des choix stratégiques et technologiques réalistes, viables économiquement, adaptés au contexte marocain, et en harmonie avec les recommandations du Nouveau Modèle de Développement”.

Elle a également rappelé les initiatives ambitieuses lancées par le Maroc au niveau africain et son adhésion aux coalitions lancées lors de la COP26, en particulier celle visant l’accélération de la transition énergétique. Cet engagement continental et international a été consacré tout récemment par l’élection du Maroc à la présidence de la 6e Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement, suite à un large soutien de pays africains.
En marge de sa participation à ce dialogue, Mme Leila Benali a tenu des réunions de travail avec le ministre fédéral des affaires économiques et de l’action pour le climat, Robert Habeck, la Secrétaire d’État au ministère des Affaires Étrangères et Envoyée Spéciale pour l’Action Climatique Internationale, Mme Jennifer Morgan, et le Secrétaire d’État au ministère fédéral de la coopération économique et du développement, Jochen Flasbarth.
Lors de ces entretiens, les ministres allemands ont tous félicité le Maroc pour les avancées réalisées dans sa transition énergétique et ont exprimé leur volonté de développer davantage la coopération avec le Maroc, en tant que partenaire stratégique.

Mme Benali a souligné, pour sa part, la nécessité de capitaliser sur les acquis importants de la coopération bilatérale entre les deux pays, et a indiqué que le contexte actuel est plus propice pour la renforcer et l’orienter vers des actions et des projets concrets d’intérêt commun, économiquement viable, et ce, en encourageant les projets de développement et l’intégration industrielle locale permettant de maximiser l’impact sur le plan social, économique et environnemental.

La ministre a, par ailleurs, participé à une table ronde organisée par l’ambassade du Maroc en partenariat avec l’Association allemande des Chambres de Commerce et d’Industrie, la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc et l’association ”Africa Verein”. Au cours de cette table ronde, tenue en présence de l’ambassadrice du Maroc en Allemagne, Mme Zohour Alaoui, la ministre a présenté les avantages compétitifs du Royaume pour les investissements privés et les opportunités réelles que présente le Maroc et a invité les sociétés allemandes à les concrétiser en projets durables notamment dans le secteur des énergies renouvelables.

Elle a eu, en outre, des entretiens avec des ministres africains, qui ont manifesté leur souhait de s’inspirer de l’expérience marocaine en matière de transition énergétique, pour relever le défis d’accès à l’énergie au niveau de leur pays. Elle a également effectué une visite à l’usine de turbine à gaz d’électrolyseur d’hydrogène vert de ”Siemens Energy” pour s’enquérir de l’expertise allemande dans ce domaine.

Doté d’une vision “ambitieuse, pragmatique et tournée vers l’avenir“, le Maroc est “un modèle à suivre en matière de transition énergétique”, écrit le média italien “L’Opinione delle Liberta”. ”Grâce à sa stabilité politique et sociale, le Royaume connaît de grandes transformations dans plusieurs secteurs, plaçant le souci énergétique au cœur de ses priorités”, indique le journal italien, notant que le pays mise sur les énergies renouvelables et l’hydrogène vert.

Le Maroc s’est doté d’un projet ambitieux et d’un grand plan d’investissement pour l’hydrogène vert, dans le but d’assurer une exploitation optimale de tout le potentiel, tant pour l’économie nationale que pour les exportations, relève-t-il, ajoutant que le gouvernement avance sur une vision de long terme et avec des plans décennaux.
Pour 2020-2030, le Royaume s’est fixé comme objectifs l’utilisation des molécules vertes, principalement l’hydrogène, l’ammoniac et le méthanol comme matière première industrielle, les exportations, notamment vers l’ Europe, et l’exploration des gisements naturels.

Le pays projette, pour la période 2030-2040, de développer les premiers projets économiquement durables, d’exporter des carburants liquides synthétiques et d’utiliser l’hydrogène comme vecteur de stockage d’énergie.

Cet énorme défi pourrait consacrer le Maroc parmi les leaders mondiaux de la production d’énergie à partir de sources renouvelables, estime le média, assurant que le Royaume se confirme comme un véritable investisseur dans la transition vers les sources renouvelables.
”Ses efforts, ses relations internationales distinguées et sa position stratégique, font de lui un partenaire de choix”, commente le journal, faisant savoir que les relations entre le Maroc et l’UE remontent à plus de cinquante ans et sont régies par des instruments de coopération multisectorielle.

Le Royaume est un pays stratégique pour l’Italie, écrit la publication, notant que la coopération bilatérale a été renforcée par un partenariat instituant plus de cent accords.

L’Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc, Mme Patricia Llombart Cussac  a organisé, le 17 mars, un déjeuner-débat auquel ont participé de la Secrétaire générale adjointe du Service européen pour l’action extérieure, Mme Helena König, , le Président de la Fédération de l’Energie, M. Rachid Idrissi Kaitouni,  le Secrétaire général du Ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable, M. Mohamed Benyahya, la Directrice du Centre 4C Maroc, Mme Rajae Chafil, la directrice de l’ONHYM, Mme Amina Benkhadra et Mme Miriem Bensalah-Chaqroun, industrielle.

Les entretiens ont porté sur le rôle du secteur privé dans une transition bas carbone résiliente au changement climatique et comment assurer la transition et la sécurité énergétique, décarboner l’économie, protéger la biodiversité, renforcer l’intégration via un partenariat vert concret, avec des opportunités à saisir.

En effet, la Commission européenne avait proposé en juillet 2021 d’établir un « mécanisme d’ajustement carbone aux frontières » pour taxer dès 2023 certaines importations au prix du marché carbone européen, en fonction des émissions liées à leur production.

Cependant au-delà des contraintes que cette taxe carbone engendrerait pour l’industrie et pour l’export, elle constitue une opportunité pour renforcer la compétitivité du “Made in Morocco” et faire du Royaume une destination de production industrielle neutre en carbone.

D’ailleurs, la 15e Conférence de l’Energie organisée, le 14 mars à Rabat par la Fédération de l’Energie amis l’accent sur la transition énergétique qui a le double objectif d’avantager la production locale et le transport des personnes et des marchandises avec une faible empreinte carbone.

Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka a conduit une importante délégation marocaine de haut niveau pour participer aux travaux de la 9e édition du Forum Mondial de l’Eau à Dakar.

Comme à l’accoutumée, la cérémonie d’ouverture du 9e Forum Mondial de l’Eau, a été marquée par la remise du trophée de la 7e édition du Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau à son lauréat, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve du Sénégal OMVS, par M. Baraka.
Pour rappel, ce prestigieux prix, qui a été créé à l’initiative commune du Conseil Mondial de l’Eau et du Royaume du Maroc en 2000, a été décerné pour la première fois lors du 3ème Forum Mondial de l’Eau à Kyoto en 2003.

Le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est à la fois historique et unique à bien des égards. En effet, il se démarque tant par son symbole qui honore la mémoire de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, pour sa vision stratégique et clairvoyante en matière de coopération et de solidarité pour la gestion durable et la préservation des ressources en eau, que par son contenu qui vise à récompenser l’excellence dans les contributions visant à solutionner durablement la problématique de l’eau à tous les niveaux.

D’ailleurs, l’élan de cette prestigieuse distinction internationale s’est renforcé davantage avec la révision à la hausse de la valeur du Prix, portée, à partir de cette présente édition, de 100.000 à 500.000 dollars américains par la Haute Volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.

Dans une conjoncture climatique mondiale marquée par le changement et l’irrégularité, il a été décidé d’organiser cette 7e édition sous le thème : « La sécurité de l’eau dans les territoires pour le développement durable et la sécurité alimentaire».
Dans ce contexte, M. Baraka a souligné que l’action et la vision du lauréat de la nouvelle édition de cette prestigieuse récompense, s’inscrivent parfaitement dans le cadre de la thématique retenue pour ce prix.

Dans le cadre de la 9ème édition du Forum Mondial de l’Eau, le ministre de l’Équipement et de l’Eau ainsi que les membres de la délégation marocaine participeront activement aux travaux d’un bon nombre de rencontres, de conférences ministérielles et de réunions de haut niveau, notamment une session thématique spéciale organisée par le Royaume du Maroc en séance plénière, le 24 mars, placée sous le thème «Le Développement rural pour renforcer la résilience face aux changements globaux».

Le Forum sera également l’occasion pour M. Baraka de s’entretenir avec ses homologues de nombreux pays et examiner les voies et moyens de promouvoir la coopération dans leurs secteurs d’intérêt commun.

Ce rendez-vous planétaire rassemble toutes les parties prenantes de la communauté internationale pour une mobilisation globale sur les problématiques liées à l’eau afin de relever les défis mondiaux visant une meilleure préservation des ressources hydriques.
Le Forum Mondial de l’Eau est organisé tous les trois ans par le Conseil Mondial de l’Eau et le pays hôte. Cette nouvelle édition constitue un défi particulier, car elle est organisée pour la première fois en Afrique Subsaharienne. Il s’agit alors d’une occasion pour soulever les préoccupations spécifiques au continent concernant les questions de l’eau et de l’assainissement, tout en mettant en exergue les opportunités, les perspectives positives, les avancées réalisées et en cours de réalisation.

Ainsi, à l’instar des éditions précédentes, depuis la 1ère édition organisée à Marrakech en 1997 jusqu’à la précédente édition à Brasilia en 2018, le Forum Mondial de l’Eau qui se tient cette année à Dakar, se veut une plateforme incontournable dédiée au partage d’expériences et de connaissances ainsi qu’à la mobilisation des capacités de l’innovation et de la créativité sur les questions liées à la sécurité hydrique.

De plus, et dans la mesure où l’eau est non seulement vitale pour l’Homme, mais aussi essentielle pour la prospérité et le développement, cette édition du Forum Mondial de l’Eau, placée sous le thème « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement », servira de tremplin stratégique dans l’agenda international afin d’asseoir et de consolider une prise de conscience collective, autour du vecteur « eau », comme l’un des facteurs primordiaux pour favoriser le développement et l’éradication de la pauvreté.

Vivo Energy Maroc renforce son partenariat avec l’association l’Heure Joyeuse pour consolider l’initiative de l’École Parallèle. Une initiative qui permet à des jeunes de 8 à 16 ans, en situation d’abandon scolaire, de précarité ou de vulnérabilité familiale, de réintégrer le système scolaire classique. Les résultats, trois ans après la mise en place de la première école, sont convaincants, avec une réintégration de 98% des élèves bénéficiaires dans le système éducatif national.

« Vivo Energy Maroc est un partenaire de longue date de l’Heure Joyeuse. C’est donc tout naturellement que nous avons initié ensemble ce programme ambitieux autour de l’École Parallèle à travers une première expérience pilote de 2019 à 2021. A présent, nous souhaitons pérenniser cette initiative au vu des résultats probants en terme de réinsertion dans le système éducatif national. Cette pédagogie fonctionne et il est de notre responsabilité citoyenne d’être aux côtés d’une jeunesse qui a besoin que l’on croit en elle. », a déclaré Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.

En consolidant ce partenariat, Vivo Energy Maroc assure à trois nouvelles promotions de bénéficier des programmes de l’École Parallèle. Ces jeunes bénéficient durant ce cursus d’un encadrement adapté à leur situation et niveau de scolarité afin de les remettre sur les rails des bancs de l’école classique ou d’une formation professionnelle.

« Vivo Energy Maroc a rendu possible ce programme de l’École Parallèle par son soutien constant. Ce sujet est d’autant plus important que l’échec scolaire est vécu par l’enfant comme un échec personnel. L’enfant peut avoir une image de lui dépréciée dans une société où l’école est au cœur des valorisations. Aujourd’hui, la réussite scolaire est en effet une des plus importantes sources de reconnaissance. C’est pour cela que nous luttons ensemble. », a témoigné Laila Cherif, Présidente de l’Heure Joyeuse.

Avec pour ambition de devenir l’entreprise énergétique la plus respectée au Maroc, Vivo Energy Maroc place l’éducation comme un axe majeur de son action citoyenne. Outre le développement d’un large éventail de programmes d’éducation pour les enfants et aux jeunes. Vivo Energy Maroc s’engage en faveur de la lutte contre l’abandon scolaire et l’exclusion sociale. L’entreprise appuie les programmes d’entrepreneuriat et d’éducation environnementale.