La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Leila Benali, a indiqué le 15 avril à Rabat que son département se penche sur l’élaboration de mécanismes pour renforcer la résilience face aux crises sur la scène mondiale, en s’appuyant sur les expériences et recommandations d’organismes internationaux.

Au cours d’une rencontre d’échange avec les médias autour de la transition énergétique, Mme Benali a expliqué que dans le souci d’enrayer de telles fluctuations à l’avenir selon une approche proactive, le ministère envisage de mettre en place un plan global de réforme englobant l’économie et le soutien social avec des objectifs clairs sur le long terme. L’accent sera aussi mis sur la mise en place d’une stratégie globale de communication, basée sur la transparence des données, a-t-elle souligné devant des médias nationaux et internationaux, relevant que dans le même contexte, il sera procédé à l’adoption de programmes d’efficience énergétique dans une logique de rationalisation de la consommation

Dans la même lignée, le ministère veillera à soutenir les catégories dans le besoin mais aussi les activités économiques en situation de vulnérabilité, a-t-elle poursuivi, affirmant qu’il sera en outre question de consolider le rôle des institutions compétentes en matière de promotion de la concurrence loyale dans le secteur de la transition énergétique.

Mme Benali a annoncé, à cet égard, que son ministère œuvre pour la création du « Conseil de la sécurité énergétique » avec pour mission d’assurer le suivi de la situation du secteur énergétique national et de prendre les mesures qui s’imposent face aux crises. Il aura aussi pour vocation de déterminer les matières susceptibles d’entrer dans la composition du stock stratégique ainsi que les mesures à prendre pour garantir la souveraineté énergétique nationale.

Dans ce sillage, elle a rappelé que le gouvernement a poursuivi son engagement à subventionner le gaz butane, sachant que le taux des crédits alloués à ce titre dans le cadre de la Caisse de compensation s’est inscrit en hausse de 27,6 % par rapport à l’an dernier.
Actuellement, la bonbonne de gaz butane de 12 Kg est subventionné à hauteur de 116 DH (prix réel : 156 DH), contre 30 DH pour celle de 3 kg (prix réel : 40 DH).
Malgré la hausse des prix du fuel et du charbon, deux matières essentielles dans la production électrique, le prix de celle-ci n’a pas connu de hausse, a fait observer la ministre, précisant que les achats d’énergie et de carburants devraient dépasser les 25 milliards DH par rapport à l’année 2021, sur fond d’augmentation des prix sur le marché international.
L’Exécutif a entrepris une diversification de ses ressources énergétiques en ayant recours au gaz naturel, en tant que source énergétique importante, ce qui devra contribuer à diminuer l’effet de ces fluctuations, sans oublier le développement de l’énergie solaire à des fins d’irrigation agricole.

Dressant une liste de défis à surmonter, Mme Benali a insisté sur la nécessité de développer un tissu industriel local dans le domaine de l’énergie et d’apporter le soutien nécessaire aux compétences nationales dans les champs de la recherche et de la formation.

Dans ce contexte, elle a rappelé les principaux objectifs de la stratégie énergétique adoptée par le Maroc. Il s’agit de veiller à la généralisation de l’accès à l’énergie avec des prix compétitifs, d’assurer un approvisionnement suffisant en sources d’énergie et d’agir au mieux pour la protection de l’environnement, entre autres.

Pour y parvenir, cette stratégie se base sur plusieurs orientations, a rappelé la ministre qui cite à titre d’exemple la promotion de l’intégration régionale, le développement d’un mix énergétique diversifié et l’adoption et la mise en œuvre de principes du développement durable.

Le Maroc aspire à asseoir une infrastructure gazière digne du 21e siècle, a affirmé la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Leïla Benali.

Lors d’un échange avec des médias nationaux, tenu récemment, Mme Benali a affirmé que cette infrastructure gazière qui comprend des gazoducs, des ports et des unités de stockage et de regazéification ne permettra pas uniquement de garantir une énergie compétitive au secteur de l’électricité mais également au secteur industriel qui peine à avoir accès au gaz naturel aujourd’hui.

La ministre a également insisté sur l’importance de la construction d’unités de regazéification, faisant savoir que la réalisation de la souveraineté énergétique en matière de gaz naturel passe par la transformation du gaz liquéfié (GNL) qui doit se faire sur le territoire national et l’espace maritime marocain, qu’elle soit au niveau d’une centrale flottante ou d’un terminal terrestre.

La ministre a appelé les industriels à procéder à leurs calculs économiques et financiers pour statuer sur la solution la plus immédiate, notant que, selon l’ANP, les ports qui sont prêts relativement pour recevoir le GNL sont ceux Mohammedia et Nador.

Mme Benali a aussi souligné la nécessité de ne pas se borner à un port et de préparer d’autres sur les 3500 km de côtes dont celui du Jorf, un centre industriel, de Tanger et de Dakhla qui a vocation à devenir une région industrielle verte.

On peut préparer quatre ports pas uniquement pour recevoir du gaz naturel mais également pour rendre possible, parallèlement, un développement intégré de la ville et de la région.

Le GNL a des normes de sécurité particulières, a-t-elle expliqué, appelant à accorder aux autorités compétentes le temps qu’il faut pour mener des études à ce sujet.

Le Maroc est appelé aussi à devenir leader en hydrogène compétitif, a encore dit Mme Benali, insistant sur l’importance de l’infrastructure gazière du 21e siècle qui puisse nous permettre de mixer de l’hydrogène à l’instar des pays qui mixent dans des gazoducs existants 30 % d’hydrogène.

Évoquant le retard relatif que connaissent les projets Tendrara et Larache, la ministre a dit préférer qu’ils fassent partie de cette infrastructure gazière du 21e siècle.

« J’espère bien que tous ces projets puissent justifier leur durabilité économique », a-t-elle dit, formant le vœu également que ces projets puissent de développer de manière durable.

La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Leïla Benali, a exprimé la volonté du Maroc de mettre en œuvre des partenariats solides avec le Canada dans les domaines de l’innovation scientifique et du renforcement des capacités avec le secteur privé et les universités, à l’heure où le Royaume s’active pour se positionner en tant qu’économie compétitive, verte et durable.

S’exprimant le 21 avril par visioconférence à l’ouverture d’une «journée des dialogues académique et scientifique» organisée par l’ambassade du Royaume au Canada et l’Université Concordia, Mme Benali a mis en avant les efforts engagés par le Maroc pour renforcer l’attractivité du secteur de l’énergie et accélérer la mise en place d’un écosystème national construit autour des technologies énergétiques vertes, relevant à cet égard l’importance accordée à la création et le développement de projets innovants impliquant les industriels, les universités et le monde académique.

Rappelant que le Maroc et le Canada entretiennent d’excellentes relations de coopération notamment dans le domaine de l’énergie et du développement durable, Mme Benali a appelé à la mise en œuvre de partenariats réels et solides entre les deux pays, avec le secteur privé et les universités, à la fois en termes d’innovation mais aussi de transfert de savoir-faire, de renforcement des capacités et d’intégration de l’industrie dans les services.
Le Maroc qui souhaite accroître sa part d’énergies renouvelables pour dépasser l’objectif de 53% d’ici à 2030, a lancé une stratégie à faible émission de carbone afin de réaliser une vision intégrée et commune dans le domaine de la transition énergétique et du développement durable, a rappelé la ministre.

Elle a fait remarquer que les 50 projets opérationnels mis en œuvre à ce jour, dans le domaine des énergies renouvelables et qui disposent d’une capacité de 4GWatts ainsi que les 60 autres projets en cours de développement ou de mise en œuvre, demeurent insuffisants.

Aussi, le Royaume entend, a-t-elle dit, capitaliser sur ses récentes réalisations pour se positionner dans les marchés émergents de l’économie verte et de l’économie propre, une ambition qui implique un processus de décarbonation de l’ensemble de l’économie, y compris le secteur industriel ainsi qu’une mise à contribution des secteurs de la logistique et des industries lourdes.

Mme Benali a souligné à cet égard la ferme détermination du Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, de se positionner sur le plan international comme pays partenaire, compétitif, neutre en carbone, écoresponsable et durable.
Le Maroc a une volonté politique réelle d’accélérer le rythme de transformation de son économie à travers des mesures phares qui couvrent de multiples secteurs allant du transport au bâtiment, en passant par l’industrie, l’éclairage public et l’agriculture, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’une fois mise en œuvre, ces mesures permettront d’économiser à court terme, plus de 20% de la consommation énergétique du Royaume, et même davantage d’ici à 2030 et aussi de créer 80 000 nouveaux emplois.

La ministre a, par ailleurs, expliqué que son département s’attache à créer et développer des projets innovants impliquant les industriels, les universités et le monde académique, l’objectif étant de mettre en place des plateformes de recherche qui seront au service de l’innovation et des chercheurs.

Parmi les infrastructures déjà créées au Maroc, figurent le Parc de l’énergie verte, le Parc des bâtiments verts et intelligents, la plateforme d’hydrogène vert, le Nexus agricole de la biomasse et de l’énergie.

Dans son intervention, l’ambassadeur de SM le Roi au Canada, Mme Souriya Otmani, a souligné, pour sa part, que la journée de dialogue initiée conjointement avec l’université Concordia, traduit “l’excellence, le dynamisme et la proactivité” qui caractérisent la coopération maroco-canadienne, et ce dans le contexte de la célébration cette année, du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.

La diplomate a rappelé que le Maroc, sous le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’est résolument engagé à faire de l’éducation et du savoir en général, un capital social à même de renforcer la vocation du Royaume en tant que pôle d’innovation et de recherche-développement au niveau de la région.

Elle a ajouté que la coopération académique constitue un axe majeur de la coopération “multiforme et multisectorielle” entre le Maroc et le Canada, qui compte près de 4.000 étudiants marocains dans ses universités et autres institutions d’enseignement supérieur.

De nombreuses universités canadiennes qui comptent parmi leur corps professoral de nombreux chercheurs et professeurs d’origine marocaine, sont liées aux universités et aux instituts de recherche au Royaume par des accords et partenariats et de coopération et d’échanges de professeurs et d’étudiants.

La journée de “dialogues académique et scientifique” entre le Maroc et le Canada réunit des industriels, des académiciens et des chercheurs tant de l’Université de Concordia, que de l’Université Euromed de Fès, l’Université Mohammed VI polytechnique de Benguérir, l’Institut de la Recherche en énergie solaire et nouvelles énergies, le Centre national de la Recherche scientifique et technique et la Fondation MaSCIR pour l’innovation et la Recherche. L’évènement se veut une plateforme pour le réseautage et l’échange d’informations et d’expériences en vue de nouvelles collaborations et de partenariats entre les communautés académiques et scientifiques des deux pays.

Le gouvernement est engagé à atteindre l’ensemble des objectifs du développement durable, a affirmé, le 14 avril à Rabat, M. Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion de la Commission nationale du développement durable, M. Akhannouch a indiqué que le gouvernement veille à mettre en œuvre toutes les recommandations contenues dans le nouveau modèle de développement dans le domaine du développement durable.

Pour sa part, Mme Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a fait savoir que cette réunion a été consacrée à l’évaluation de la première phase de la stratégie nationale du développement durable, expliquant que cet exercice a permis de dégager plusieurs indicateurs et données sur lesquels l’accent sera mis lors de la deuxième phase qui se poursuivra jusqu’en 2030.

Une attention particulière sera accordée lors de cette étape aux objectifs et mesures qui peuvent être prises aux niveaux régional et national dans le domaine du développement durable, en vue de valoriser les ressources humaines et naturelles.

La ministre a fait savoir que cette évaluation a tenu compte des défis qu’a connus le Maroc à l’instar des autres pays du monde, dans le contexte de la propagation de la pandémie du nouveau Coronavirus, ainsi que les challenges auxquels fait face l’économie nationale en cette conjoncture internationale, soulignant que le gouvernement tient à relever ces défis, à travers le lancement de la deuxième phase de la stratégie nationale de développement durable.

De son côté, le secrétaire général du Haut-commissariat au plan (HCP), M. Ayache Khellaf, a indiqué que le HCP a présenté lors de cette réunion un rapport sur les objectifs du développement durable que le Maroc s’engage à atteindre d’ici 2030, notant que ce rapport annuel vise à éclairer les politiques publiques en leur fournissant des données précises sur ce qui a été réalisé.

Ce rapport aborde principalement l’impact de la pandémie du nouveau Coronavirus sur l’économie nationale et sur la réalisation des objectifs du développement durable, a-t-il dit, relevant que le fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du Coronavirus, qui a été créé en application des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a contribué à réduire les effets de la pandémie sur la réalisation des objectifs sociaux dans le domaine du développement durable.

La Stratégie nationale de développement durable qui a été adoptée lors de la réunion du Conseil des ministres du 25 juin 2017, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, repose sur sept piliers fondamentaux, notamment le renforcement de la gouvernance du développement durable, la transition vers une économie verte, l’amélioration de la gestion et de la valorisation des ressources naturelles, la préservation de la biodiversité, l’accélération de la mise en œuvre d’une politique nationale de lutte contre les changements climatiques, la réduction des disparités sociales et territoriales et la promotion du développement humain et de la culture du développement durable.

La Fédération de l’Énergie a tenu, le 14 avril, son Assemble e Générale Élective sous la présidence de M. Mohamed Rachid Idrissi Kaitouni, pour la nomination des membres de son bureau pour le mandat 2022-2025.

Ainsi, les membres du bureau de la Fédération de l’Energie ont décidé à l’unanimité de nommer en qualité de Président M. Kaitouni et de retenir et élire la seule liste déposée composée de 7 membres.

Ainsi, la composition du Bureau de la Fédération de l’Energie pour le mandat 2022-2025 se compose de :

  • Mohamed Rachid Idrissi Kaitouni, Président ;
  • Ahmed Nakkouch, Vice-Président ;
  • Saïd El Hadi, Vice-Président ;
  • Abderrahim El Hafidi, Vice-Président ;
  • Mme Amina Benkhadra, Vice-Présidente,
  • Philippe Miquel, Trésorier,
  • Jean Pascal Darriet, Trésorier adjoint.

Par la suite, le Bureau de la Fédération a nommé M. Mostafa Labrak en tant que secrétaire général de la Fédération de l’Énergie.

Pour le mandat (2022-2025), le Président de la Fédération de l’Energie a choisi un Conseiller en la personne de M. Nawfal EL Fadil, Directeur Général de EDF Maroc.

La Fédération de l’Energie a tenu, le jeudi 14 avril 2002, son Assemblée Générale Élective sous la présidence de M. Mohamed Rachid IDRISSI KAITOUNI, pour la nomination des membres de son bureau  pour le mandat (2022-2025).

A l’issue de cette assemblée, les membres de la Fédération de l’Energie ont décidé à l’unanimité de retenir et élire la seule liste déposée composée de 7 membres ci-après nommés :

  • Mohamed Rachid IDRISSI KAITOUNI
  • Ahmed NAKKOUCH
  • Saïd EL HADI
  • Abderrahim EL HAFIDI
  • Mme Amina BENKHADRA
  • Philippe MIQUEL
  • Jean Pascal DARRIET

A la suite de l’Assemblée, les membres du bureau de la Fédération de l’Energie ont décidé à l’unanimité de nommer en qualité de Président M. Mohamed Rachid IDRISSI KAITOUNI.

Voici par ailleurs la composition du Bureau de la Fédération de l’Energie pour le mandat (2022-2025) :

  • Mohamed Rachid IDRISSI KAITOUNI, Président
  • Ahmed NAKKOUCH, Vice-Président
  • Saïd EL HADI, Vice-Président
  • Abderrahim EL HAFIDI, Vice-Président
  • Mme Amina BENKHADRA, Vice-Présidente
  • Philippe MIQUEL, Trésorier
  • Jean Pascal DARRIET, Trésorier adjoint

Le Bureau de la Fédération a nommé par la suite M. Mostafa LABRAQ en tant que secrétaire général de la Fédération de l’Energie.

A signaler que pour le mandat 2022-2025, le Président de la Fédération de l’Energie a choisi un Conseiller en la personne de M. Nawfal EL FADIL, Directeur Général de EDF Maroc.

 

Le solaire photovoltaïque constitue une solution concrète pour améliorer la compétitivité des exportateurs à travers la réduction des coûts de production et des émissions carbones, ont souligné les participants à une rencontre débat organisée, récemment, par l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX).

Lors de cette rencontre, initiée en partenariat avec la Banque Populaire et Adiwatt sous le thème « le solaire photovoltaïque au service de la décarbonation des industries exportatrices », les experts et spécialistes ont fait également part de leurs expériences et donné des indications sur l’élaboration du bilan carbone et le plan de décarbonation.

Ainsi, le vice-président de l’ASMEX, Hakim Marrakchi, a mis en avant l’importance d’une démarche axée sur le solaire photovoltaïque comme solution en faveur de l’amélioration de la compétitivité des exportateurs, soulignant les avantages de l’énergie verte comme solution face aux exigences du marché international. « Aujourd’hui, il ne suffit plus de baisser sa consommation d’énergie, mais de trouver des solutions viables sur le long et moyen termes car le prix de l’énergie flambe (…) ».

L’orientation stratégique du Royaume vers une économie verte pousse tous les industriels à adopter les bons réflexes et à aller vers des solutions écologiques, durables et optimales. C’est essentiel pour positionner l’offre exportable nationale sur le marché international en général et européen en particulier.

Par ailleurs, les experts ont révélé quelques éléments clé pour la réussite du projet solaire photovoltaïque ou encore les solutions de financement mises à la disposition des industriels en terme de mix électrique.

A ce titre, le Directeur Exécutif marché PME de la Banque Populaire, Mohamed Amimi, a fait part des formules d’accompagnement financier mises en place et dont bénéficient déjà plusieurs centaines d’entreprises, notant que la Banque Populaire accompagne toutes les entreprises, pour franchir ce cap dans le cadre de sa stratégie RSE.

Un engagement qu’on peut définir par le financement des grands projets relatifs aux énergies renouvelables, l’émission de Green Bonds destinés à refinancer des projets d’énergie renouvelable marocains, l’évaluation de l’impact environnemental de chaque crédit d’investissement en amont de l’examen par le Comité de Crédit, pour enfin, mettre en place un dispositif complet visant à accompagner les entreprises dans leur démarche d’efficacité énergétique à travers des offres de financement adaptées.

Pour détailler les étapes importantes de la transition vers l’énergie verte, Mme Fatima Zahra El Khalifa, directeur général du Cluster Solaire, M. Mohamed Adnane Berbache représentant Ucotra Consulting, Mme Meriem Berrada Elmandjra VP business development à ADIWATT Afrique et M. Habib Benaddi, le directeur technique de la même entreprise, ont présenté des solutions réalisables à des coûts différents et adaptables aux budgets et à la taille de différentes entreprises, fait savoir l’ASMEX.

A cet égard, Mme Berrada a affirmé que l’empreinte carbone du photovoltaïque est 8 fois moins importante que celle de l’électricité réseau, ajoutant qu’un système photovoltaïque émet en moyenne 55 g d’équivalent CO2 par kWh produit, alors que la moyenne du mix électrique marocain (estimé) est de 72 g, et celle du mix mondial de 430 g.

Aussi, l’accent a été mis en particulier sur le retour sur investissement estimé au bout de 4 ou 5 ans, pour une durée de vie des panneaux solaires photovoltaïques, pouvant aller jusqu’à 25 ans.

La faisabilité du projet passe par six étapes essentielles, la faisabilité sur mesure, les financements, la fourniture et installation, la mise en service, la maintenance, et la supervision.
Au-delà de la protection de l’environnement, décarboner garantit aujourd’hui aux entreprises exportatrices la profitabilité de leur industrie et sa pérennité puisqu’elles s’engagent dans la dynamique internationale en faveur du climat.

L’Autorité marocaine du Marché des capitaux (AMMC) a annoncé avoir visé, le 8 avril, la note d’information relative à l’offre publique d’achat obligatoire (OPA) portant sur les actions de Lydec à l’initiative de Veolia Environnement SA, agissant de concert avec Suez (Ex-Sonate Bidco).

Le montant maximum de l’offre s’élève à 2.160.000.000 DH, soit 8.000.000 titres visés au prix de 270 DH par action, précise l’AMMC dans un communiqué.
La durée de l’offre s’étale du 18 avril au 17 mai 2022 inclus.

Abdesslam Rhnimi a été nommé nouveau directeur général de TotalEnergies Marketing Maroc, à compter du 15 mars 2022. Il succède ainsi à M. Tarik Moufaddal appelé à occuper de nouvelles fonctions au sein de la compagnie TotalEnergies.

Ingénieur des mines et titulaire d’un master de Sciences Po Paris, M. Abdesslam Rhnimi, marocain, affiche une expérience solide à l’international au sein de TotalEnergies.

Il rejoint TotalEnergies en 2002 en tant que directeur HSEQ (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement) & développement durable au sein de la filiale marocaine après une expérience de huit ans dans l’industrie automobile.

De 2004 à 2008, il poursuit dans les activités Exploitation et HSE (hygiène, sécurité et environnement ) avant d’occuper entre 2008 et 2016 les postes de directeur Supply & Logistique et de directeur Gaz au Maroc.

Directeur HSE pour l’Afrique et membre du comité directeur Afrique au sein du siège parisien de 2016 à 2019, il a été nommé en janvier 2020 directeur général et Country Chair en Tunisie.

L’Union arabe de l’électricité (UAE) veut établir un marché arabe commun de l’électricité, conformément à des règles commerciales et techniques claires, afin de garantir une haute compétitivité, a affirmé Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’ONEE, président de l’UAE.
“Nous ne pouvons avancer dans ce grand chantier que dans le cadre des règles commerciales en vigueur dans le monde“, a souligné M. El Hafidi dans une interview accordée à CNBC Arabia en marge de sa participation à Doha au 7e Congrès général de l’UAE, estimant que le monde arabe a suffisamment de moyens pour atteindre cet objectif.

Dans ce contexte, il a mentionné que les pays européens, malgré leurs différences politiques, ont conclu un accord pour établir un marché basé sur des règles commerciales, techniques et technologiques claires, relevant que cet accord a donné une forte impulsion à ces pays, favorisant ainsi leur réussite dans l’établissement d’un marché commun européen.

Le président de l’UAE a fait observer que l’interconnexion électrique entre les pays arabes est complètement différente de celle liant les pays européens, indiquant que le Maroc a réussi le processus d’interconnexion électrique avec l’Europe, en particulier avec l’Espagne, où le volume totalise 1.400 mégawatts.

Le Royaume œuvre actuellement à l’ouverture d’une troisième ligne avec l’Espagne et d’une nouvelle ligne avec le Portugal, selon des règles techniques et commerciales claires et explicites, a-t-il fait savoir, notant que l’Union arabe de l’Électricité travaille sur ce modèle afin de repositionner l’UAE et d’accompagner les compagnies d’électricité arabes à y adhérer à travers un cadre commercial clair et réaliste auquel tout le monde adhère.
Abordant la forte demande d’électricité dans les pays arabes et les différences dans la capacité de production, M. El Hafidi a fait constater que « la capacité de production électrique est abondante dans certaines régions, tandis qu’elle reste insuffisante dans d’autres. “Cette situation n’est plus acceptable. Le surplus doit être réparti entre les pays ».
S’agissant du soutien des gouvernements arabes aux factures d’électricité face à la hausse des prix de l’énergie et des coûts de production, M. El Hafidi a expliqué que le problème des subventions fait partie des grands obstacles qui entravent la compétitivité arabe.
L’Union travaille sur ce chantier avec un objectif précis, “vu que le soutien d’aujourd’hui entrave le développement des marchés arabes de l’électricité sans contribuer à la création d’un marché arabe compétitif”.

Au cours des quarante dernières années, l’UAE a consenti des efforts importants, “mais son travail n’avançait pas à la vitesse requise, vu que le citoyen arabe a besoin de bénéficier des énergies électriques excédentaires qui existent dans tous les pays arabes“, a-t-il poursuivi, mettant l’accent sur la nécessité de créer un marché commun arabe fort.
D’autre part, il a souligné l’importance d’intégrer l’industrie au secteur de l’énergie et de l’électricité, surtout que le monde arabe a besoin de développer l’industrie des équipements électriques, de réduire le coût de la production d’électricité et de surmonter l’impact des fluctuations du marché des hydrocarbures sur le coût et le pouvoir d’achat du citoyen arabe.

La production d’électricité à partir des énergies renouvelables, éolienne et solaire, dans les pays arabes reste un objectif très important, “c’est pourquoi nous aspirons à ce que la région arabe devienne l’une des grande régions exportatrices de l’électricité verte vers les pays européens, asiatiques et les pays voisins“.