Au fil des deux dernières décennies, le Maroc est devenu un “leader mondial” en matière des énergies renouvelables, à la faveur d’une politique avant-gardiste engagée sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, a souligné, à New York, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Leila Benali.

S’exprimant lors d’un événement organisé dans le cadre du Forum de politique sur le développement durable (4-15 juillet) sous le thème “Accélérer l’action de l’ODD 7 pour l’Agenda 2030 et l’Accord de Paris: accès universel à l’énergie et transition énergétique juste, inclusive et équitable”, Mme Benali a affirmé que le Maroc n’a pas hésité à investir massivement dans les énergies renouvelables, en visant notamment l’augmentation de son mix électrique pour dépasser 52% d’ici 2030.

Conscient du grand potentiel du développement des énergies renouvelables, le Royaume a mis en place un cadre approprié afin d’accélérer l’accès universel à l’énergie et réussir la transition énergétique, a relevé la ministre, précisant que quelque 52 projets d’énergie renouvelable d’une capacité installée de plus de 4 GW sont déjà en service, alors que plus de 59 autres projets sont en cours de développement ou de mise en œuvre.

Elle a, en outre, indiqué que le modèle énergétique adopté par le Maroc est basé sur le développement des énergies renouvelables et la promotion de l’efficacité énergétique, notant que le secteur de l’énergie renouvelable est devenu un secteur générateur de richesse qui conduit à l’amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant considérablement les risques environnementaux et la rareté des ressources.

Mme Benali a, par ailleurs, fait remarquer que l’efficacité énergétique représente le deuxième pilier de la transition énergétique du Maroc, précisant que le Royaume dispose de 80 mesures d’efficacité énergétique permettant un potentiel d’économie d’énergie de 20% prévu d’ici 2030.

Pour favoriser le développement des énergies renouvelables, le Maroc a procédé notamment au renforcement de la coopération régionale et internationale pour mutualiser les moyens technologiques et financiers et les ressources naturelles.

Et de relever que le Maroc a déjà amorcé la mise en œuvre des recommandations du Nouveau modèle de développement, visant à réduire les coûts énergétiques à travers la mise en place d’une nouvelle architecture institutionnelle autour d’un régulateur fort, indépendant et transparent pour l’ensemble du secteur, la promotion de la production décentralisée.

Placé sous le thème “Reconstruire en mieux après la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), tout en avançant sur la voie d’une mise en œuvre intégrale du Programme de développement durable à l’horizon 2030”, le Forum politique de haut niveau sur le développement durable examine cette année les ODD, 4 (éducation de qualité), 5 (égalité entre les sexes), 14 (vie aquatique), 15 (vie terrestre) et 17 (partenariats pour la réalisation des objectifs).

La crise climatique, la pandémie de Covid-19 et un nombre accru de conflits dans le monde menacent la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD), selon un nouveau rapport des Nations Unies.

Dans un communiqué, l’organisation internationale a indiqué que ce rapport souligne “la gravité et l’ampleur des défis qui nous attendent, ces crises en cascade et croisées créant des retombées sur l’alimentation et la nutrition, la santé, l’éducation, l’environnement, la paix et la sécurité, et affectant tous les ODD ainsi que le plan directeur pour des sociétés plus résilientes, pacifiques et égalitaires”.

Selon les données présentées dans ce rapport élaboré par le département onusien des Affaires économiques et sociales, la pandémie de Covid-19 “a fait des ravages dans tous les objectifs et ses effets sont encore loin d’être terminés”.

La “surmortalité” mondiale directement et indirectement attribuable au Covid-19 a atteint 15 millions à la fin de 2021, a relevé l’ONU, précisant que plus de quatre années de progrès dans la réduction de la pauvreté ont été anéanties, plongeant 93 millions de personnes supplémentaires dans le monde dans l’extrême pauvreté en 2020.

“On estime que 147 millions d’enfants ont également manqué plus de la moitié de leur instruction en personne au cours des deux dernières années. La pandémie a également gravement perturbé les services de santé essentiels, faisant dérailler les progrès durement acquis sur l’ODD 3”, d’après le rapport.

Le document fait également observer que le monde est au bord d’une catastrophe climatique dont des milliards de personnes en ressentent déjà les conséquences, notant que les émissions de CO2 liées à l’énergie pour 2021 ont augmenté de 6%, atteignant leur plus haut niveau jamais enregistré.

“Pour éviter les pires effets du changement climatique, comme indiqué dans l’Accord de Paris, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront culminer avant 2025, puis diminuer de 43 % d’ici 2030, pour s’établir à zéro net d’ici 2050”, a fait remarquer l’ONU, ajoutant qu’en vertu des engagements nationaux volontaires actuels, les émissions de gaz à effet de serre augmenteront de près de 14 % au cours de la prochaine décennie.

La rapport revient aussi sur l’impact de la guerre en Ukraine, en soulignant que cette crise a fait monter en flèche les prix des denrées alimentaires, du carburant et des engrais, perturbé les chaînes d’approvisionnement et le commerce mondial, ébranlé les marchés financiers et menacé la sécurité alimentaire mondiale et les flux d’aide.

“La croissance économique mondiale projetée pour 2022 a été réduite de 0,9%, en raison de cette guerre et des nouvelles vagues potentielles de la pandémie”, relève le document.

“Aujourd’hui, nous sommes à l’orée d’un tournant décisif. Soit nous ne respectons pas nos engagements d’aider les plus vulnérables du monde, soit nous intensifions nos efforts pour sauver les ODD et réaliser des progrès significatifs pour les populations et la planète d’ici 2030”, a souligné l’organisation multilatérale.

Pour le secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, Liu Zhenmin, “la feuille de route définie dans les Objectifs de développement durable est claire. “Lorsque nous prenons des mesures pour renforcer les systèmes de protection sociale, améliorer les services publics et investir dans l’énergie propre, par exemple, nous nous attaquons aux causes profondes de l’augmentation des inégalités, de la dégradation de l’environnement et du changement climatique”, a relevé M. Zhenmin cité dans le communiqué.

Le Rapport sur le développement durable 2022 présente des données fournies par plus de 200 pays et régions du monde. Bien que le rapport de cette année relève les conséquences désastreuses des crises actuelles sur les 17 objectifs, il démontre clairement que la réalisation des ODD est le remède nécessaire pour surmonter les défis mondiaux, selon l’ONU.

“Pour atteindre les ODD, il faut une action transformatrice urgente et des approches fondées sur des preuves à l’échelle mondiale”, ont insisté les auteurs du rapport.

Les 17 objectifs de développement durable ont été adoptés par les dirigeants mondiaux lors du sommet historique sur le développement durable en septembre 2015. Ces objectifs mobilisent les efforts dans le monde entier pour mettre fin à toutes les formes de pauvreté, lutter contre les inégalités et le changement climatique d’ici 2030, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.

Vivo Energy Maroc lance, du 8 au 12 juillet, en partenariat avec l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) et avec le soutien de la Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM), la dixième campagne de sensibilisation à la sécurité routière « Vigilance Roulez Prudence » l’opération de sensibilisation à la sécurité routière en période estivale.

«Nous sommes pleinement engagés dans la sensibilisation des citoyens à la sécurité routière. Un sujet au cœur des priorités de Vivo Energy Maroc et qui me tient à cœur personnellement. Nous adoptons une approche intégrale qui s’inscrit sur le long terme par une sensibilisation continue pour encourager à une plus grande responsabilité individuelle et collective. Nous pouvons et nous devons tous faire un effort individuel pour réduire les accidents en respectant les autres conducteurs sur la route ainsi que les règles de conduite. Nous sommes d’autant plus conscients de l’importance de l’enjeu que représente la période estivale qui coïncide cette année avec la période de l’Aïd Al Adha, connue pour être une période de très forte mobilité », a déclaré George Roberts, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

Cinq journées de sensibilisation des automobilistes aux dangers de la route sont prévues à ces dates, réparties sur sept stations-service Shell situées sur des axes autoroutiers stratégiques qui connaissent un trafic important pendant la période estivale. L’objectif est de permettre à plus de 10 000 conducteurs de bénéficier de conseils pratiques, pour s’assurer d’une bonne conduite sur les routes et améliorer la sécurité de tous les usagers. Cette année, un nouveau cahier d’activités a été spécialement conçu pour la sensibilisation des plus jeunes au respect des règles de sécurité sur la route.

Benaceur Boulaajoul, Directeur de la NARSA, a déclaré quant à lui que : « Cette période est particulièrement importante en vue du flux de trafic considérable que connaissent nos routes durant les départs en vacances, notamment avec l’arrivée des Marocains Résidants à l’Etranger et l’Eid Al Adha. Les actions programmées durant cette période estivale s’inscrivent dans le cadre de notre programme d’action de la période estivale ».

« La Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) érige la sécurité des déplacements sur autoroute en priorité absolue. Elle est omniprésente de la conception jusqu’à la réalisation de tous nos projets et dans tout plan de développement ou de modernisation des services offerts à l’usager. Le renforcement des partenariats et le travail en synergie avec l’ensemble des intervenants concernés fait partie des axes de notre stratégie en terme de sécurité, c’est pour cela que nous sommes ravis de participer aujourd’hui à la cérémonie de lancement de l’opération  Vigilance Roulez Prudence portée par Vivo Energy Maroc et la NARSA au niveau de certaines aires de service du réseau autoroutier », a déclaré M. Anouar Benazzouz, Directeur Général de la Société Nationale des Autoroutes du Maroc.

L’engagement de Vivo Energy Maroc pour la sensibilisation à la sécurité routière dénote d’une réelle politique de gestion de la sécurité. L’entreprise a mis en place depuis plusieurs années un programme intégral de sécurité routière, permettant à Vivo Energy Maroc de poursuivre son engagement en tant qu’entreprise pionnière et leader en matière de sécurité. Il vise à faciliter un changement culturel dans les comportements liés à la sécurité routière auprès de ses collaborateurs, du grand public en général et chez les enfants en particulier. Avec ses partenaires, Vivo Energy Maroc travaille sans cesse pour l’amélioration de la sécurité sur les routes marocaines.

TotalEnergies au Maroc et Jumia ont signé un partenariat permettant aux clients du site en ligne de récupérer leurs commandes dans les stations-service du Royaume. En nouant ce partenariat, TotalEnergies s’associe au leader de l’e-commerce au Maroc et poursuit sa dynamique d’innovation au service des Marocains, indique-t-on dans un communiqué conjoint.
“Les achats en ligne ont pris un élan impressionnant au Maroc ces dernières années. Nous sommes donc ravis de nous associer à Jumia, leader de l’e-commerce au Maroc, et offrir aux clients un nouveau service inédit en station. Cela confirme notre volonté de devenir une marque de référence, reconnue pour sa proximité client”, a déclaré Abdesslam Rhnimi, Directeur Général de TotalEnergies Marketing Maroc, cité dans le communiqué.
Le CEO de Jumia Maroc, Badr Bouslikhane, a souligné : “Nous sommes fiers de cet accord que nous venons de sceller avec TotalEnergies au Maroc, qui nous permettra de nous appuyer sur le très large réseau de stations TotalEnergies pour être encore plus proches de nos clients dans tout le Royaume. La livraison en point relais est une formule qui est à la fois pratique, économique et durable pour nos clients puisque, peu importe le nombre d’articles qu’ils commandent, elle reste l’option de livraison la moins chère”.

Pour démarrer, TotalEnergies propose ce service dans deux stations-service à Casablanca : Station Moulay Driss 1er, au croisement entre Boulevard Moulay Driss 1er et Boulevard 2 mars, et Station Route du Sud, au niveau du Boulevard Roudani. Le nombre de stations TotalEnergies offrant le service point relais Jumia est amené à s’élargir rapidement, avec un objectif de 50 stations relais au Maroc d’ici fin 2022.

Le cluster solaire devient désormais “un accélérateur de transition” avec des ambitions fortes censées dynamiser l’ensemble des acteurs de l’écosystème des énergies renouvelables (EnR). Le nouveau mode de gouvernance vient traduire de nouvelles ambitions dans un esprit de transversalité, de synergies et de mobilisation de l’ensemble des acteurs de l’écosystème des énergies renouvelables. Plus encore, une nouvelle version 2.0 du Cluster vient combler des besoins au niveau des filières de l’écosystème. L’enjeu étant de faciliter la transition de filières vertes.

L’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER) du Sénégal et Junta d’Andalousie en Espagne ont signé une convention tripartite afin d’accélérer la transition énergétique.

Le but de la convention est de mettre en place des programmes de financement et créer des emplois via le secteur des énergies renouvelables au niveau du continent, indique un communiqué conjoint des trois institutions.

“C’est donc une coopération très importante qui va trouver des solutions africaines pour l’Africain bien sûr avec les partenaires comme l’Espagne”, a déclaré Saïd Mouline, directeur général de l’AMEE.

Pour le directeur général de l’ANER, “le Maroc ayant une veille expérience va inspirer le Sénégal en termes de bonnes pratiques”.

Par ailleurs, le communiqué souligne que le Sénégal est dans la dynamique de renforcer le développement des énergies renouvelables à travers l’ANER, ajoutant que cette volonté a permis d’avoir un taux de pénétration des énergies renouvelables pour le réseau interconnecté de Senelec de 30% qui inclut naturellement le solaire avec la réalisation d’une dizaine de centrales de capacités assez importantes.

Le Sénégal, poursuit la même source, dispose ainsi du plus grand parc solaire d’Afrique de l’Ouest mais aussi des coûts de production les plus bas. En outre, le pays possède le plus grand parc éolien de la sous-région avec une capacité de 158 Mégawatts.

Ce mix énergétique est complété par l’hydroélectricité avec les différents barrages, selon Ibrahima Niane directeur de l’électricité au ministère sénégalais du pétrole et des énergies, qui a présidé la séance de travail entre l’ANER, l’AMEE et Junta d’Andalousie en Espagne.

Cette coopération se fera sur trois volets, à savoir formation et renforcement de capacité pour les techniciens, la sensibilisation de journalistes pour les accompagner à mieux parler des énergies renouvelables et la mise en œuvre de projets pilotes et innovants qui permettront de découvrir une nouvelle façon d’utiliser les énergies renouvelables.

Le traitement fiscal applicable aux panneaux photovoltaïques continue de susciter les interrogations des opérateurs économiques concernés. Dans une demande de clarification adressée à la Direction générale des impôts (DGI), la CGEM Tanger-Tétouan-Al Hoceima explique que, dans la pratique, la quasi-totalité des panneaux photovoltaïques commercialisés se présente sous forme d’unités de production d’énergie, livrées par des installateurs clés en main. Le dispositif se compose essentiellement de panneaux, de petit matériel, d’accessoires, qui sont manipulés et installés par un technicien.

Selon la réponse de la DGI, et conformément aux dispositions de l’article 99-2 du Code général des impôts, ces panneaux sont soumis à la TVA au taux réduit de 10% à condition qu’ils soient vendus en l’état, sans accessoires et sans aucune prestation de services telle que l’installation.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) a organisé, récemment à Rabat, la cérémonie de clôture du projet relatif au pilote de production d’eau potable à partir de l’humidité dans l’air, en présence du chef de mission adjoint à l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc, Fred Duijn, le Président Directeur Général de la société Eurosafetygroup et des responsables de l’ONEE.

Ce projet, fruit d’une coopération entre le Maroc et les Pays-Bas, a fait l’objet d’une convention de partenariat entre l’ONEE et la société hollandaise Eurosafetygroup pour un test d’un système dit “RAINMAKER”, indique l’Office dans un communiqué. Le projet consiste en un pilote monobloc destiné à la production d’eau à partir de l’humidité dans l’air et ce dans une perspective d’approvisionner en eau les petites localités où les ressources en eau sont rares. Le projet pilote a été installé au niveau de l’Institut International de l’Eau et de l’Assainissement (IEA) de l’ONEE.

Cette technique constitue une nouvelle solution non conventionnelle de production d’eau potable en particulier dans les régions enclavées ou difficilement accessibles, surtout dans le contexte hydrique actuel marqué par la rareté des ressources en eau et aggravé ces dernières décennies par des épisodes de sécheresse sévère.

Les essais effectués sur le pilote ont consisté en la mesure des différents paramètres tels que l’humidité de l’air, la consommation d’énergie, la qualité de l’eau, la quantité d’eau extraite,…etc. Lors de cette cérémonie, qui a été tenue le jeudi 16 juin dernier, les résultats préliminaires de ces essais ont été présentés et ont été jugés encourageants pour un usage plus large dans les localités très reculées, ne disposant pas d’autres alternatives et où les conditions d’humidité de l’air et de température sont favorables.

A l’issue de la cérémonie de clôture, l’ONEE et la société Hollandaise Eurosafetygroup ont convenu de poursuivre leur partenariat avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc en vue d’élargir le champ d’investigation de la production de l’eau à partir de l’humidité dans l’air à une échelle plus large et dans différentes localités enclavées du Royaume où les ressources en eau sont sévèrement réduites.

Le Royaume du Maroc annonce la remise en service de ses centrales à cycles combinés de Tahaddart et Ain Béni Mathar à partir du GNL (Gaz Naturel Liquéfié) importé du marché international.
Un communiqué de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et de l’Office national des hydrocarbures et des Mines (ONHYM) indique mardi que l’approvisionnement de ces deux centrales en gaz naturel est assuré par le Gazoduc Maghreb-Europe via l’interconnexion gazière Maroc-Espagne fonctionnant en mode Flux Inverse.

Le Royaume du Maroc assure donc son approvisionnement en gaz naturel en concluant des contrats d’achat de GNL sur le marché international et en utilisant les infrastructures gazières des opérateurs espagnols et le Gazoduc Maghreb-Europe, précise la même source.

Le Maroc, qui a réussi pour la première fois de son histoire d’entrer sur le marché international du gaz naturel liquéfié (GNL), a reçu des dizaines d’offres qui ont été examinées par une commission ad hoc, et va signer un premier contrat d’achat dans le courant de cette semaine, a annoncé la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Leila Benali.

La ministre, qui répondait à une question orale sur “l’investissement et le développement des infrastructures de base pour recevoir le GNL de l’étranger et l’utiliser afin d’assurer la souveraineté énergétique”, lors d’une séance plénière à la Chambre des représentants, a indiqué que ces offres ont fait l’objet d’une procédure accélérée et minutieuse d’examen et de négociation avec des compagnies internationales, qui a été menée par une Commission spéciale créée à cette fin.

Mme Benali a fait savoir, en outre, que le Royaume a mis en place un plan d’urgence pour assurer son approvisionnement en électricité qui nécessite un demi-milliard de cube en gaz naturel par an, sur le court terme, ajoutant que la capacité globale de stockage des produits pétroliers au Maroc est de 1,8 million de tonnes couvrant 57 jours de la consommation nationale.
Elle a de même noté que la décision algérienne de ne pas reconduire le contrat du Gazoduc Maghreb-Europe n’a eu aucun impact sur la production de l’électricité au Maroc, et n’a provoqué aucune pénurie ou manque en matière de satisfaction des besoins du Maroc en électricité.
En réponse à une autre question sur “la stratégie du ministère pour assurer l’approvisionnement énergétique du Royaume”, elle a souligné que dans le cadre de la politique ambitieuse prônée par le Maroc pour augmenter son stock de réserve et répondre aux besoins du pays, son département veille au suivi et à l’accélération de la mise en œuvre des projets programmés par des opérateurs privés pour réaliser une capacité globale de stockage des produits pétroliers de quelque 777 mille m3 pour un investissement de 2,7 milliards de dirhams à l’horizon 2023.

Et d’ajouter que le ministère se penche sur la mise en place d’un nouveau mode de gestion du stock de réserve dans le cadre du partenariat public-privé, en plus d’une réorganisation institutionnelle pour assurer un meilleur suivi de ces projets.