Le Maroc, qui a mis en place une stratégie énergétique adossée essentiellement aux énergies renouvelables, se trouve à « l’avant-garde d’une transition énergétique vers un futur durable et moderne », a affirmé l’ambassadeur du Maroc en Argentine, Fares Yassir.

Intervenant le 14 août lors d’un panel sur le « dilemme de l’énergie au 21e siècle », organisé au sein de la prestigieuse Faculté de droit de Buenos Aires, l’ambassadeur du Maroc a exposé les acquis réalisés par le Maroc au cours des 15 dernières années en matière d’énergies renouvelables, ainsi que les ambitions légitimes du Royaume de devenir un fournisseur des énergies propres pour l’immense marché européen.

Faisant observer l’importance de renforcer l’interconnectivité des marchés internationaux de l’énergie et du carbone, Fares Yassir a souligné que « le Royaume est l’unique pays africain connecté au continent européen, dans les deux sens, dans les domaines électrique, gazier et logistique ».

Il a souligné que le point de départ de la stratégie marocaine a été la hausse de la consommation énergétique qui a accompagné l’essor de l’économie du Royaume, dont la facture énergétique dépasse 12 milliards de dollars par an.

« Pour relever ce défi, le Maroc a développé pendant 15 ans une vaste expérience dans le domaine des énergies renouvelables », en mettant à profit les ressources naturelles dont il regorge : soleil, vent et eau, a fait savoir le diplomate marocain, insistant sur « l’engagement du Royaume envers la durabilité (…) qui le place comme un leader régional dans le secteur”.

L’ambassadeur du Maroc a poursuivi que grâce à cette stratégie, mise en place « dès 2009 sous les Hautes Orientations Royales, le Maroc ambitionne de porter son mix énergétique à 52% à l’horizon 2030 », soulignant que la « stratégie énergétique du Royaume est basée essentiellement sur les énergies renouvelables, le développement de l’efficience énergétique et le renforcement de l’intégration régionale ».

Cette stratégie déclinée en objectifs mesurables et en programmes audacieux, relève-t-il, a « permis au Maroc de devenir un producteur de l’énergie à partir de sources renouvelables, alors que le pays était auparavant totalement dépendant de l’extérieur pour satisfaire ses besoins énergétiques ».

Et Fares Yassir de poursuivre que ce « nouveau focus » adopté par le Maroc a abouti à la réalisation de 111 projets d’énergies renouvelables déjà finalisés ou en cours d’achèvement, portant la capacité installée à 3.950 MW, soit 37% du mix électrique du pays.

Actuellement, les énergies renouvelables représentent 20% de la production électrique du pays, faisant chuter de 10 points le taux de dépendance énergétique du Royaume entre 2009 et 2023.

Pour y parvenir, les efforts déployés par le Maroc ont porté sur des investissements significatifs en infrastructures et des projets très ambitieux qui ont accéléré la transition énergétique et économique vers un modèle à faible émission de carbone.

Après avoir passé en revue les initiatives lancées sur les plans institutionnel et opérationnel, le diplomate marocain a noté que « les besoins énergétiques immenses des pays européens et la proximité du Royaume de ce continent laissent présager un horizon d’investissement très vaste » dans le secteur des énergies renouvelables.

Le Royaume, qui a déjà drainé des investissements étrangers de l’ordre de 6 milliards de dollars au cours des 12 dernières années, a mis en place un cadre juridique simplifié et des incitations économiques avantageuses pour continuer à attirer les investissements dans les créneaux de l’énergie éolienne, du gaz naturel et de l’hydrogène vert, a conclu l’ambassadeur du Maroc.

Les autres intervenants au panel organisé à Buenos Aires ont scruté les dilemmes énergétiques dans différents pays, notamment en Argentine, Chili, Belgique et Norvège.

Ces dilemmes inextricables jaillissent du contraste entre les besoins imposés par le rythme effréné des cycles de l’économie et de la production et les impératifs de la lutte contre les changements climatiques auxquels la terre entière est entrain de payer un tribut.



L’Administratrice de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), Mme Samantha Power a mis en avant les avancées notables du Maroc en matière de transition énergétique, relevant son rôle également comme « accélérateur » de la transformation vers l’économie verte au niveau régional.

Lors de la cérémonie de présentation du nouveau directeur de Mission de l’USAID au Maroc, Randy Ali, tenue le 2 août à Washington en présence de l’ambassadeur du Royaume aux Etats-Unis, Youssef Amrani, la responsable américaine a évoqué les capacités du Maroc en matière de production et d’exportation des engrais, ainsi que sa dynamique pour produire plus d’un tiers de son électricité à partir de sources d’énergie renouvelables.

Le Royaume s’est fixé comme objectif d’augmenter cette part à 52% d’ici 2030, a-t-elle dit, notant que cette ambition fait déjà du Maroc “un leader non seulement dans la région mais dans le monde entier”.

Évoquant sa récente visite dans le Royaume, Samantha Power a dit avoir constaté de visu la détermination “extraordinaire” à continuer à faire avancer la marche du progrès et de développement.
Mettant en avant le partenariat entre l’USAID et le Maroc, elle a indiqué que depuis 2021, la Mission de l’agence américaine pour le développement international dans le Royaume a plus que doublé le pourcentage de financement destiné aux organisations locales, passant de 16% en 2021 à près de 40% en 2023.

De son côté, M. Amrani s’est félicité de la relation de coopération «exceptionnelle et de longue date » qui anime le partenariat entre l’USAID et le Maroc, mettant en lumière « le rôle crucial » des programmes de l’agence américaine dans les domaines de l’éducation, de la gestion de l’eau, de la santé publique, de la microfinance et de l’autonomisation des femmes.
Le diplomate a en outre rappelé l’existence d’un potentiel important pour le renforcement de cette coopération agissante dans divers domaines prioritaires comme la sécurité alimentaire et la gestion de l’eau.

Au niveau régional, il a souligné toute la pertinence de développer davantage de projets trilatéraux en Afrique, s’appuyant sur les initiatives récemment lancées en partenariat avec le Groupe OCP dans le secteur agricole.

À ce propos, M. Amrani a évoqué les axes structurants des politiques publiques du Royaume, conçues pour catalyser, accompagner et approfondir les dynamiques de développement dans divers secteurs stratégiques.

Il a affirmé que ces stratégies découlent d’une vision promue au plus haut niveau par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, plaçant la dimension humaine au cœur de toutes les considérations et comme la finalité de toute démarche visant à améliorer la prospérité inclusive, tant au niveau national que sur le continent africain.

Lors de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence aussi de la Coordinatrice de l’initiative Prosper Africa, British Robinson, le nouveau directeur de Mission de l’USAID à Rabat a indiqué qu’il entend accompagner et appuyer l’élan du Royaume dans les domaines de la transition énergétique, de la gestion des ressources en eau, de l’agriculture et de l’autonomisation des femmes.

Randy Ali a relevé qu’au-delà de la coopération strictement bilatérale, il entend contribuer aux efforts visant le renforcement du leadership marocain en Afrique, notamment par le financement de projets stratégiques et ciblés, particulièrement dans des domaines comme la sécurité alimentaire et la santé.



L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) annonce avoir visé, le 1er août, le prospectus définitif relatif à l’augmentation du capital de la société “Veolia Environnement” réservée aux salariés du groupe.

L’augmentation de capital se fera par l’émission d’un maximum de 14.508.233 actions, indique l’AMMC dans un communiqué, précisant que la période de souscription/rétractation s’étalera du 2 au 6 août 2024 inclus, avec un prix de souscription fixé à hauteur de 24,54 euros, soit 264,4 DH.”

Au Maroc, cette opération concerne les salariés des filiales “Veolia Services à l’Environnement Maroc”, “Veolia Environnement Industries Maroc”, “Amendis”, “Redal”, “Amanor” et “Veos Déchets Dangereux”.

Le prospectus définitif est complété par le document d’enregistrement universel 2023 déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) sous le numéro D.24-0151 en date du 21/03/2024, ainsi que par le document d’information clé et le règlement du compartiment “Plus 2024” du Fonds commun de placement d’entreprise (FCPE) “Sequoia Plus” agréé par l’AMF sous le numéro FCE20240029.

Il est également complété par le document d’information clé et le règlement du FCPE “Sequoia Relais 2024” agréé par l’AMF sous le numéro FCE20240028, ainsi que par le règlement du Plan d’épargne groupe international (PEGI) de Veolia Environnement et ses annexes.
L’intégralité du prospectus définitif visé par l’AMMC ainsi que les documents précités sont disponibles aux sièges sociaux des sociétés mentionnées ci-dessus, à Attijari Finances Corp, sur le site internet de Veolia Environnement et sur le site de l’AMMC.



L’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE) a le 6 août lundi sur la plage de Bouznika une campagne de sensibilisation sous l’intitulé “Préservons notre littoral” qui vise, à travers l’implication des enfants des colonies de vacances, à lutter contre la pollution plastique des océans.

Cette campagne de deux jours est organisée en partenariat avec le Club national des sports nautiques ainsi que l’Association Champions de Fnideq de la pêche sous-marine et la protection de l’environnement. Les enfants ont ainsi pu observer de près dans un mini-laboratoire des algues et toutes sortes de cailloux de mer qu’ils ont ramassés, sous la supervision de spécialistes.

Les enfants, visiblement très enthousiastes et très intéressés, ont également suivi des explications sur la plongée sous-marine ainsi que la menace de la pollution marine sur la biodiversité données par des plongeurs professionnels qui ont collecté, à cette occasion, une quantité importante de déchets.

Sami El Iklil, responsable des programmes du pôle Littoral et Océans à la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, a indiqué que l’ONEE, en partenariat avec la société civile, a lancé une initiative écologique et pédagogique sous le thème “les experts de l’avenir” au profit d’un groupe d’enfants, lesquels ramassent des algues et des déchets plastiques sur la plage avant de les étudier dans un laboratoire.

Pour sa part, Wafaa Hafid, cheffe du service communication de proximité à l’ONEE, a déclaré à la MAP que cette campagne s’inscrit dans le cadre de l’opération “B7ar bla plastic” (Mer sans plastique) lancée par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement dans le cadre du programme “Plages propres”, soulignant que le programme de sensibilisation porté par l’ONEE à destination des vacanciers et des enfants des colonies de vacances comprend une opération de collecte des déchets marins par des plongeurs professionnels.

Elle a aussi fait état de l’organisation d’une exposition sur la biodiversité ainsi que diverses autres activités pédagogiques et d’animation sur, entre autres, le recyclage et le tri sélectif et ce, en vue de sensibiliser les gens quant à l’importance de la préservation des océans contre la pollution.

Un message qui semble avoir été bien reçu par les enfants qui ont participé à cette opération, exprimant au micro de la MAP leur joie d’avoir eu l’occasion de prendre part aux activités programmées et surtout d’apprendre beaucoup de choses sur les écosystèmes marins et côtiers.



La production de l’énergie électrique, au niveau national, s’est accrue de 1,3% au terme du premier semestre de 2024, après une légère baisse de 0,6% un an auparavant, selon la Direction des études et prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des Finances.

Cette progression s’explique par le raffermissement notable de la production des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 47,9%, explique la DEPF dans sa note de conjoncture de juillet. En revanche, la production privée d’électricité a quasiment stagné (-0,2%) et celle de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a reculé de 7,3%. 

S’agissant des échanges du secteur de l’énergie électrique avec l’extérieur, le volume importé s’est accru de 40,1% au S1-2024, au lieu d’une hausse de 50,4% à la même période de l’année précédente. Concernant le volume exporté, il s’est replié de 20,5% (après -38,4%). Du côté du volume de l’énergie appelée nette, il a maintenu quasiment le même taux de croissance enregistré l’année précédent, soit +2,7%.

Quant à la consommation de l’énergie électrique, elle a reculé de 1,2% à fin juin 2024 au lieu d’une hausse de 3,7% un an auparavant.

Cette baisse est imputable à la diminution des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs” de 6,2% et ce, malgré l’accroissement des ventes de l’énergie électrique adressée aux distributeurs et aux ménages.



La sécurité hydrique et énergétique constitue une priorité majeure du projet de Loi de Finances (PLF) au titre de l’exercice 2025, selon la note d’orientation dudit projet adressée par le Chef du Gouvernement aux départements ministériels.

“Afin de relever les défis actuels et futurs liés à la sécurité hydrique, alimentaire et énergétique, et en application des Hautes Orientations données par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de Son discours à l’occasion du 25e anniversaire de Son intronisation, visant à garantir l’eau potable à tous les citoyens et couvrir 80% au moins des besoins d’irrigation sur tout le territoire national, le Gouvernement poursuivra la mise en œuvre du programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027”.
Pour ce faire, l’Exécutif veillera sur l’achèvement du programme de construction des barrages, tout en donnant la priorité aux projets de barrages programmés dans les zones identifiées par des précipitations importantes, et l’accélération de la réalisation des grands projets de transfert de l’eau.

En parallèle, le Gouvernement accélérera l’achèvement des usines de dessalement d’eau de mer, selon son programme spécifique, qui vise à mobiliser plus de 1,7 milliard de mètres cubes d’eau par an. Ces stations permettront au pays, d’ici 2030, de couvrir plus de la moitié de ses besoins en eau potable, en plus d’irriguer de vastes zones agricoles, ce qui contribuera à améliorer la sécurité alimentaire du pays.

Ainsi, le Gouvernement poursuivra la mise en œuvre de la stratégie “Génération Green” pour valoriser les acquis du secteur agricole et assurer sa résilience face au changement climatique afin d’améliorer la productivité agricole et le niveau de production céréalière.

L’Exécutif prévoit également le lancement de projets d’agriculture solidaire de la nouvelle génération, notamment dans les zones montagneuses et oasiennes.

Par ailleurs, compte tenu du rôle joué par les stations d’épuration des eaux, d’une part, et par le traitement et la réutilisation des eaux, d’autre part, dans la couverture des besoins de l’irrigation, le Gouvernement envisage de développer une industrie nationale dans le domaine du dessalement de l’eau, de former des ingénieurs et techniciens spécialisés, d’encourager l’implantation d’entreprises marocaines spécialisées dans la construction et l’entretien des stations de dessalement tout en encourageant l’innovation et l’investissement dans les nouvelles technologies dans le domaine de la gestion de l’eau.

En outre, l’Exécutif s’engagera à accélérer la réalisation du projet d’interconnexion électrique pour le transfert de l’énergie renouvelable des régions du sud vers le centre et le nord, tout en accélérant le transfert de l’électricité produite à partir des sources d’énergie renouvelable du sud au nord-ouest du pays avec une capacité d’environ 3.000 mégawatts d’ici 2027.

Selon la même perspective, le PLF-2025 constitue une étape fondamentale vers l’accélération de la mise en œuvre des projets visant à augmenter la contribution des énergies renouvelables à plus de 52% de la capacité électrique installée à l’horizon de 2030, fait savoir la note, relevant que la capacité totale installée d’énergies renouvelables a atteint plus que 45% du mix énergétique électrique à fin 2023.

Par ailleurs, l’exploitation officielle de plusieurs centrales éoliennes va commencer au cours de l’année 2024, en parallèle du lancement de nombreux projets d’énergie solaire, notamment ceux liés à la centrale solaire “Noor Midelt 1” d’une capacité de production de 800 mégawatts et “Noor Atlas” d’une capacité de production de 300 mégawatts.
Le Gouvernement envisagera également le lancement de nouvelles filières énergétiques, en matière de développement de l’hydrogène vert, en parallèle avec l’accroissement de l’utilisation du gaz naturel dans la production d’énergie, dans le but de réduire la dépendance aux produits pétroliers et aux combustibles solides.



Le coup d’envoi des travaux de renforcement du réseau d’eau et d’assainissement liquide dans la province de Taza a été donné vendredi pour un coût global de 84 millions DH, à l’occasion du 25e anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au trône de Ses glorieux ancêtres.

Lancés par le gouverneur de la province de Taza, Mustapha El Maaza, ces projets comprennent des travaux de désinfection liquide pour la ville de Taza (canal de collecte, Oued Defali et Oued Taza) d’une valeur de 38,9 MDH, ainsi que la pose de canaux d’alimentation en eau potable entre les réservoirs du Maghreb et de l’Oriental, d’une valeur de 21,6 MDH.

Il s’agit également des travaux de réhabilitation et de rénovation de Defali 1 et 2, Djéouna et Anemli, d’une valeur financière de 12,4 MDH, ainsi que la rénovation et réhabilitation du réseau de distribution d’eau potable de la ville de Taza pour une valeur financière de 11,2 MDH.
Le projet de pose de canaux de raccordement à l’eau potable entre les réservoirs du Maghreb et de l’Oriental vise à alimenter la région centrale en eau potable, à transférer l’eau du barrage vers les zones d’expansion orientale pour alimenter la région orientale en eau potable.

Il s’agit aussi d’améliorer la qualité de l’eau et la distribution équitable de cette denrée entre les quartiers de Taza par la pose d’environ 13,2 km de canaux, y compris les dispositifs hydrauliques et la construction d’installations annexes.

La réhabilitation et la rénovation des forages de Dafali 1, 2, Djéouna et Anemli vise à améliorer l’autoproduction (60 litres par seconde), à sécuriser l’approvisionnement en eau potable, à entretenir les installations et à améliorer les conditions d’exploitation.

Le projet consiste en le forage de Djéouna 2 d’une profondeur de 600 mètres, les forages de Dafali 1 et 2 d’une profondeur de 470 mètres chacun, et à équiper les quatre forages d’eau en matériel hydraulique et électrique par la mise en place de pompes à 200 mètres pour Defali 1, 2 et Djéouna 1, et à 120 mètres pour Anemli.

Le projet de rénovation et de réhabilitation du réseau de distribution d’eau potable de la ville de Taza, qui prévoit la pose de près de 13 kilomètres de canaux, y compris des dispositifs hydrauliques et la construction d’installations annexes, vise à améliorer le rendement du réseau d’eau potable pour atteindre 80 % en 2028, à réduire les pertes d’eau, à renouveler les réseaux et les réceptions vétustes, à réduire le nombre de fuites, à préserver les trottoirs et les routes restaurés, ainsi qu’à assurer la réhabilitation urbaine de la ville.

A cette occasion, le directeur provincial de l’Office National de l’Eau et de l’Electricité (ONEE) – branche Eau régional à Taza, Mohamed Saidi, a présenté un exposé sur les projets d’alimentation en eau potable dans la province de Taza, qui comprennent des projets d’une valeur de plus de 156 MDH dans les commune de Matmata et Bouhlou et l’alimentation en eau potable d’un centre et de 51 douars dans les communes de Beni Ftah, M’sila, Smia, Bab Boudir, Zerarda et Galdamane.

L’ONEE de Taza -Branche eau, a programmé des projets d’une valeur financière estimée à environ 499 MDH portant sur le doublement de la capacité de production du système de Bab Louta dans la province Taza (400 MDH) et l’alimentation en eau potable de 102 douars pour un coût d’environ 99 MDH.



Une enveloppe budgétaire de près de 250 millions DH a été mobilisée pour la mise en œuvre de plusieurs projets relatifs à l’approvisionnement en eau potable et à l’assainissement liquide au niveau de la ville de Dakhla.

Ainsi, le wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Ali Khalil, accompagné notamment du directeur régional des provinces Sahariennes de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), -Branche Eau-, Mohamed Boubekri, du directeur général de la Société Dakhla Aménagement et Développement, Khalid Zouhari et des élus, a donné, le 29 juillet, à l’occasion du 25e anniversaire de la glorieuse Fête du Trône, le coup d’envoi à deux projets relatifs à la mise à niveau du réseau de distribution d’eau potable et celui d’assainissement liquide, s’inscrivant dans le cadre du programme prioritaire de mise à niveau de la ville de Dakhla.

Le premier projet relatif à la réhabilitation du réseau de distribution d’eau potable, consiste à mettre à niveau le réseau de distribution d’eau potable, pour un montant global de plus de 72,32 MDH.

Ce projet, dont la durée de réalisation sera de 8 mois, sera réalisé dans le cadre d’un partenariat entre la wilaya de Dakhla, le Conseil régional, le Conseil communal, le Conseil provincial d’Oued Eddahab, l’ONEE -Branche Eau- et la Société Dakhla Aménagement et Développement.

Il porte sur la réhabilitation de 79 km de conduites d’eau potable et 7.323 branchements, en vue d’améliorer le rendement du réseau de distribution et minimiser les pertes d’eau, à même de parvenir à une solution définitive et durable pour approvisionner la ville de Dakhla en eau potable.

Le second projet, quant à lui, consiste à mettre à niveau le réseau d’assainissement liquide dans plusieurs quartiers de la ville, dont ”Al Massira”, ”Al Wakala”, ”Oum Tounssi”, ”Al Amal” et “El Kassam”.

Mobilisant une enveloppe budgétaire de plus de 112,35 MDH, ce projet dont la durée de réalisation est estimée à 7 mois, prévoit la mise en place de 53 Km de canaux dédiés à l’assainissement liquide et 2.150 raccordements.

De même, le wali et la délégation l’accompagnant se sont enquis du projet relatif au renforcement de l’approvisionnement de la ville de Dakhla en eau potable (Tranche urgente), nécessitant une enveloppe budgétaire de 64 MDH, dont le taux d’avancement des travaux a atteint plus de 90%.

Porté par l’ONEE -Branche Eau-, en partenariat avec la wilaya de la région et la commune de Dakhla, ce projet consiste à équiper et raccorder deux nouveaux forages et à renouveler la conduite d’adduction d’eau reliant le réservoir de 1.000 m3 à Taourta au réservoir de 500 m3 au quartier Nahda sur un linéaire de 19 Km, en plus de la réalisation d’un réservoir semi enterré d’une capacité de 1.500 m3 au niveau du même quartier.

Ce projet permettra d’atténuer considérablement le déficit en matière d’eau potable à Dakhla, dans la perspective d’assurer son alimentation en eau potable à partir de la grande station de dessalement mutualisée (agriculture/eau potable), dont les travaux sont en cours de réalisation et sa mise en service prévue fin 2025.



La préservation et la valorisation des ressources en eau comme levier pour le développement durable, est le thème d’un colloque scientifique organisé, le 27 juillet à Béni Mellal, à l’initiative de la Wilaya de la région Béni Mellal-Khénifra.

Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des activités des journées culturelles, artistiques et sportives, organisées, en marge des festivités marquant la célébration de la glorieuse Fête du Trône a pour but d’examiner la question de la rareté de l’eau ainsi que les moyens de transcender cette problématique en vue d’améliorer la gestion et la rationalisation de cette denrée vitale.

Cette rencontre est aussi une opportunité pour les acteurs territoriaux et les organismes de la société civile de présenter leurs visions respectives sur cette problématique et d’y élaborer des solutions durables.

Intervenant à cette occasion, le Wali de la région Béni Mellal-Khénifra, gouverneur de la province de Béni Mellal Khatib El Hebil a évoqué le grand intérêt et soutien apporté conformément aux Hautes Instructions Royales à la question de l’eau dans notre pays, soulignant que la préservation des ressources en eau est tributaire de la mise en place d’une gouvernance durable en tant qu’impératif qui s’impose.

Il a déploré la situation préoccupante de l’eau en raison du changement climatique et du manque de précipitations, ainsi que de la forte pression sur les ressources en eau, avant de passer en revue un ensemble de mesures urgentes prises et mises en œuvre au niveau régional, visant la gestion rationnelle des ressources en eau et la sensibilisation à la nécessité de préserver cette ressource vitale.

Il a également précisé que des efforts colossaux sont en cours pour accélérer la réalisation des projets prévus dans le cadre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027.

Pour sa part, le président du Conseil régional, Adil Barakat a rappelé le problème du déficit hydrique et son impact direct sur les réserves en eau et sur le secteur agricole de la région, soulignant que le problème de la pénurie d’eau figure au centre des priorités du conseil élu.

Il a dans ce sens passé en revue les efforts déployés par le Conseil, notamment en lui réservant tout un axe dans le cadre du programme de développement régional, le but étant de faire face aux impacts des changements climatiques et de mobiliser les ressources en eau à travers la construction et la réhabilitation de petits barrages et lacs collinaires.

Dans son intervention à cette occasion, le président du Conseil de l’Agence du bassin hydraulique de l’Oum Er Rbia (ABHOER) a évoqué le rôle consultatif du conseil à travers l’examen et la soumission d’avis sur les questions liées à l’eau, citant le Plan directeur d’aménagement intégré des ressources en eau en tant que document de référence qui servira de guide dans l’utilisation et la gestion durable des ressources hydriques pour les années à venir.

Ce colloque scientifique, organisé sur deux jours, vise à sensibiliser à l’importance de l’eau et au problème de la raréfaction de cette denrée, en plus d’examiner un ensemble de mesures pratiques prises dans le cadre des politiques proactives mises en œuvre à l’échelle de la région de Béni Mellal-Khénifra, et qui visent dans leur ensemble à préserver l’eau et à assurer un approvisionnement durable aux habitants de la région.



 

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a annoncé que la Centrale thermique de Dakhla a été certifiée à la norme ISO 14001-V2015, en Système de management de l’environnement (SME). 

La certification a été délivrée dans le cadre de la mise en place d’un SME dans les centrales thermiques de l’ONEE dans les régions du Sud, au terme d’un audit qui a évalué les processus de gestion, opérationnels et de support de la centrale.

Cette reconnaissance illustre l’engagement constant de l’ONEE envers la durabilité environnementale par la réduction des impacts écologiques, la diminution des émissions, l’optimisation de la consommation d’énergie et la gestion responsable des déchets, souligne la même source, notant qu’elle s’inscrit dans la vision du Royaume du Maroc, qui place le développement durable au cœur de sa politique nationale, visant à concilier croissance économique et protection de l’environnement.

La réussite de l’audit reflète également, selon l’Office, l’implication de tous les collaborateurs par la prise d’initiatives en vue d’améliorer les performances environnementales conformément à la politique de l’ONEE dans ce domaine.

La Centrale de Dakhla, dotée d’une puissance installée de 76 MW, est la troisième à obtenir cette distinction après la Centrale de Tan Tan -115,5 MW – en mars 2023 et la Centrale de Laâyoune -93 MW- en février 2024.