Depuis qu’il a ratifié la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques en 1995, le Maroc a effectivement et efficacement participé à la Conférence annuelle des Parties avec une délégation représentant divers secteurs gouvernementaux et acteurs directement concernés par les questions du changement climatique.

La vingt-septième session de la conférence, accueillie par la ville égyptienne de Charm el-Cheikh, constitue une nouvelle occasion pour réaffirmer la position et le leadership du Royaume du Maroc et son rôle éminent dans la promotion de l’action climatique, en particulier dans le cadre de la coopération Sud-Sud, bilatérale et multilatérale, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Elle constitue également une occasion de mettre en avant les efforts du Maroc dans le domaine de la lutte contre le changement climatique aux niveaux national, régional et international dans le cadre d’une démarche ambitieuse et solidaire.

Conformément aux Hautes Orientations Royales dans ce domaine, le Maroc a tenu à mobiliser un appui technique et financier pour faire face aux répercussions du changement climatique, notamment dans les pays en développement, tout en continuant à renforcer et à valoriser les initiatives lancées depuis la Cop22.

A cet égard, M. Bouzakri Razi, Directeur des Changements Climatiques, de la Biodiversité et de l’Économie Verte au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, a indiqué que la participation marocaine de haut niveau à cet événement permettra de mettre à nouveau en exergue les initiatives lancées par le Maroc lors de la Conférence de Marrakech en 2016, notamment l’initiative des trois Commissions (Commission de la Région du Sahel, Commission du Bassin du Congo et Commission des États insulaires).

Il a ajouté que les discussions porteront également sur l’accélération de la mise en œuvre d’autres initiatives au profit des pays en développement, notamment la coalition pour l’accès à l’énergie durable, qui a été mise en place par le Maroc et l’Éthiopie lors du Sommet des Nations Unies sur l’action climatique, tenu en septembre 2019 à New York, et qui vise à garantir un accès à 100 % à l’énergie dans les pays les moins avancés et les autres pays en développement d’ici 2030.

M.Razi a souligné que le Maroc adhérera aux différentes initiatives qui seront lancées à l’occasion de la conférence de Charm el-Cheikh, afin d’incarner la politique d’ouverture et l’implication du Royaume dans les efforts internationaux visant à combattre les répercussions du changement climatique.

D’autre part, M. Razi a expliqué que le Maroc participe à la conférence avec un grand pavillon pour assurer le suivi des travaux des négociations de la conférence et des journées thématiques programmées par la présidence de la conférence, en sus de l’organisation de diverses activités parallèles.

Il a ajouté que le Maroc est fortement présent à cette conférence à travers une délégation de haut niveau représentant les secteurs ministériels, les institutions publiques, le secteur privé, les instituts de recherche scientifique et la société civile, notant que des événements parallèles seront programmés pour passer en revue toutes les politiques et programmes nationaux en matière de lutte contre le changement climatique dans les secteurs des transports, des énergies renouvelables, de l’eau et de la recherche scientifique.

Le Maroc est resté engagé, en tant que partie concernée par le réchauffement climatique et la sécheresse que connaît le continent, à faire des questions climatiques en Afrique une priorité.

Ainsi, il n’a eu de cesse de renouveler, lors des différents forums et foras internationaux, les appels à la justice climatique dans le continent africain qui souffre des conséquences négatives du changement climatique alors qu’il s’agit du continent qui pollue le moins.

Le Maroc est considéré comme un pionnier dans le domaine de la transition énergétique et possède environ 50 projets d’énergie renouvelable, d’une capacité d’environ 4000 mégawatts, alors qu’il existe plus de 60 autres projets en cours de développement ou de mise en œuvre.

L’engagement du Maroc dans la dynamique de la transition énergétique est un choix politique volontaire parrainé par Sa Majesté le Roi, et s’incarne à travers une stratégie énergétique ambitieuse basée principalement sur la promotion des énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’intégration régionale.

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Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Ambassadeur de bonne volonté de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, a reçu, le 8 novembre à sa résidence à Charm el-Cheikh, la ministre congolaise de l’Environnement et du Développement durable, coordinatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault, en marge de la 27ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27).

Cette audience s’est déroulée en présence, du côté marocain, de Mme Leila Benali, Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, M. Ahmed Tazi, ambassadeur du Maroc en Égypte et Mme Nouzha Alaoui, Secrétaire générale de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement, et du côté congolais, de M. Andrya Frédéric Vadali, conseiller de la ministre et de Mme Florentine Mapeine, Directrice Générale du bassin du Congo

Des responsables, experts et investisseurs marocains et italiens ont souligné, le 26 octobre à Rome, le leadership du Royaume en matière d’énergie renouvelable lors d’un événement, tenu en marge de la 13e édition du Festival de la diplomatie.

Les participants à cette rencontre, placée sous le signe “Business Focus Maroc”, ont mis l’accent sur les opportunités offertes par le Maroc pour investir dans certains secteurs, dont celui de l’énergie, “devenu un marché porteur qui a permis au pays d’ouvrir la voie à l’énergie photovoltaïque et d’établir un marché prometteur et compétitif“.

A cette occasion, des investisseurs italiens ont mis en exergue les relations solides liant les deux pays dans le cadre d’une coopération stratégique et fructueuse, appelant à renforcer cette coopération et à tirer profit de la position stratégique du Maroc, en tant que trait d’union reliant les continents européen et africain.

A cette occasion, le directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline, a affirmé que “le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, s’est engagé depuis plusieurs années déjà dans ce chantier de durabilité, tout en priorisant les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique“.

Le Royaume a commencé, sous les Hautes instructions Royales, sa transition énergétique en 2009, en définissant des objectifs visant avant tout à augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030, avec pour optique d’atteindre une part d’énergies renouvelables de 52% dans le mix énergétique national, a-t-il soutenu, indiquant que le pays s’est doté d’une vision claire et d’une politique proactive pour atteindre ses objectifs dans ce secteur crucial.

Le Maroc a mis en place à cet effet toutes les mesures nécessaires, tant au niveau réglementaire qu’institutionnel, a relevé M. Mouline, ajoutant que nombre d’outils et de mécanismes ont été adoptés pour promouvoir les investissements dans l’économie verte.

Par ailleurs, le responsable a passé en revue les différents programmes et stratégies mises en place pour booster ce secteur, notant que les organismes et les institutions nationales spécialisés dans le domaine de l’énergie, dont l’AMEE, veillent sur “un accompagnement de près de ce secteur prometteur qui repose sur la production d’une énergie propre et génère des opportunités d’emploi“.

Selon M. Mouline, le Royaume dispose d’atouts considérables pour réaliser la transition énergétique et notamment les énergies renouvelables et l’hydrogène, où il peut se positionner en précurseur et de véritable plateforme de production et d’exportation régionale de premier ordre, au carrefour de l’Europe et de l’Afrique.

De son côté, le directeur du Pôle opérations au sein de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), Rachid Bayed, a indiqué que “le Maroc est devenu l’un des pays leaders dans le domaine des énergies renouvelables, puisque plus de 4.000 mégawatts d’énergie éolienne et solaire sont produits dans le Royaume“.

Le Maroc s’inscrit dans une politique volontariste de développement massif des énergies renouvelables, aussi bien à travers de grands projets ou encore de l’efficacité énergétique, a déclaré M. Bayed, soulignant qu’”aujourd’hui, c’est une ambition portée au plus haut niveau et prouvée notamment par un parcours aussi important durant les dix dernières années avec plusieurs chantiers entamés“.

“Le secteur énergétique connait une transformation sur tous les niveaux”, a-t-il fait observer, relevant que le “Maroc dispose d’importants atouts pour devenir une plateforme d’énergies renouvelables et d’un potentiel technique assez intéressant en la matière”.

Le Groupe MASEN place au cœur de sa stratégie la valorisation des ressources renouvelables, pour créer une force inépuisable de développement économique, social et environnemental pour le Maroc et au-delà, a expliqué le responsable.

En plus de la production d’électricité, à travers des projets d’envergure et la mobilisation des financements nécessaires, Masen cherche à catalyser le développement d’un tissu économique compétitif, qui mobilise de manière efficiente les compétences existantes et contribue à en créer de nouvelles, a-t-il poursuivi, citant les différents projets menés par cet acteur national central dédié à la valorisation des ressources renouvelables.

Le chef de mission adjoint à l’ambassade du Maroc en Italie, Hassan Ben Allal, a affirmé que le Royaume a lancé de grandes réformes dans le cadre d’une politique “proactive et globale” visant à améliorer le climat des affaires, soutenir les entreprises et promouvoir l’investissement dans les différents secteurs, notamment l’énergie.

Les énergies renouvelables apportent un atout de compétitivité qui attirent les investisseurs, a souligné le diplomate marocain, notant que grâce à sa dynamique de développement durable, sa proximité avec les marchés européens et la dynamique d’innovation et la politique climatique ambitieuse impulsées par SM le Roi, le Maroc, à l’avant-garde, ne cesse de multiplier ses partenaires au niveau international, notamment en Afrique, qui dispose d’un grand potentiel en matière d’énergies renouvelables.

Dans ce sens, M. Ben Allal a rappelé que le Maroc et l’Union européenne (UE) ont récemment conclu un Mémorandum d’entente portant sur l’établissement d’un Partenariat vert, ce qui fait du Royaume le premier pays à conclure un partenariat de ce type avec Bruxelles.

Cet accord a pour objectif d’établir un Partenariat vert entre les partenaires dans les domaines de la lutte contre les changements climatiques, de la transition énergétique, de la protection de l’environnement et de la promotion de l’économie verte et bleue.

Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion de mettre en avant les potentialités des provinces du Sud du Maroc, qui joueront un rôle important dans la transition énergétique du pays, du fait que ces provinces disposent désormais d’une partie de la production de l’électricité issue de l’énergie renouvelable.

Le Directeur Général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, s’est entretenu, le 24 octobre à Rabat, avec l’ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Türkiye au Maroc, Ömer Faruk Dogan, des moyens de renforcer la coopération dans les domaines de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide.

Cette visite de courtoisie a été l’occasion pour échanger avec l’Ambassadeur de la République de Türkiye autour des perspectives de coopération dans les domaines de l’électricité, de l’eau potable et de l’assainissement liquide.

Dans ces domaines, poursuit la même source, le Maroc et la Türkiye présentent de grandes similitudes, ce qui offre de nombreuses possibilités de coopération bilatérale et également triangulaire notamment avec le continent africain.

Lors de cette rencontre, M. El Hafidi a mis en exergue la stratégie énergétique du Royaume, visant la sécurisation de l’approvisionnement du pays en énergie électrique et la promotion des énergies renouvelables.

En effet, le Maroc dispose d’un potentiel conséquent en matière d’énergies solaires et éoliennes qui a permis d’atteindre une part importante des énergies renouvelables dans la capacité électrique installée et un prix du KWh produit parmi les plus compétitifs au monde, le positionnant comme futur exportateur potentiel de l’énergie propre et une terre d’opportunités.

Pour sa part, l’Ambassadeur de Türkiye a affirmé la volonté des entreprises Turques de collaborer massivement avec l’ONEE dans ses projets au niveau des Provinces Sahariennes du Sud du Maroc ; lesquelles entreprises sont disposées à se rendre prochainement dans les Provinces Sahariennes du Sud du Maroc afin d’identifier les opportunités d’investissement dans ces régions.

A l’issue des discussions, les deux parties ont convenu d’établir des MoU entre l’ONEE et les entreprises nationales d’électricité Turques (TEIAŞ et TEDAŞ) dans le domaine de l’énergie électrique et entre l’ONEE et la Direction Générale des Travaux Hydrauliques de l’Etat (Devlet Su İşleri-DSI) sur des thématiques en relation avec les domaines de l’eau potable et de l’assainissement liquide.

Le Directeur général de l”Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline, a mis l’accent, le 18 octobre à Rabat, sur l’importance du financement vert pour la transition énergétique.

S’exprimant lors d’une table ronde nationale sur le thème «L’Efficacité Énergétique et la Finance Verte dans le cadre du Forum MED SEI», organisée dans le cadre du projet Mitigation Enabling Energy Transition in the Mediterranean region (meetMED), M. Mouline a souligné l’existence de différents “outils financiers d’accompagnement” en matière de transition énergétique, appelant à la nécessité de développer de nouveaux outils.

Il a, en outre, relevé que cette rencontre, initiée par l’AMEE, le Centre Régional pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique (RCREEE) et l’Association Méditerranéenne des Agences Nationales de Maîtrise de l’Energie (MEDENER), a pour but de dressé un bilan au niveau méditerranéen de l’état actuel du financement et des principaux outils à développer par les secteurs public et privé, ainsi que des principaux obstacles à surmonter.

De son côté, le Directeur des études et des prévisions financières au ministère de l’Économie et des Finances, Moncef Derkaoui est revenu sur le contexte mondial et les évènements ayant entraîné la crise énergétique actuelle ainsi que les engagements du Maroc sur le plan de la transition énergétique, notamment par l’introduction de l’hydrogène vert.

Concernant le financement de la transition énergétique à l’échelle nationale, M. Derkaoui a insisté sur l’importance du “partage de financement et de risques entre les secteurs public et privé” ainsi que sur “la mise en place d’un dispositif fiscal approprié” et “d’instruments de garantie adaptés pour réduire la perspective de risque” en lien avec l’investissement vert.

Pour sa part, le Directeur Général du RCREEE, Dr. Jaouad El Kharraz a plaidé pour le renforcement du corpus réglementaire et législatif afin de structurer le financement ainsi que pour des initiatives de politiques de partenariats pour créer un écosystème de mutualisation des ressources.

Dr. Maged Mahmoud, Directeur technique du RCREEE a mis en avant le leadership du Maroc dans le secteur des énergies renouvelables, soulignant l’importance de ce genre d’initiatives dans l’établissement de prérogatives à fort impact pour les citoyens ainsi que pour les institutions.

La Secrétaire Générale du MEDENER, Dr. Roberta Boniotti, a quant à elle mis l’accent sur l’importance de développer une approche intégrative portée par l’“engagement” de différentes parties prenantes sur le plan international, régional, national et local en créant des synergies entre les acteurs publics et privés.

La représentante de la Commission européenne, Mme Cristina Casella a mis en avant l’importance de cet événement dans la facilitation du dialogue entre les “autorités publiques, le secteur financier et les autres parties prenantes afin de promouvoir l’échange d’expériences et les meilleures pratiques” pour “faciliter l’accès au financement”.

Au programme de cette table ronde figuraient des exposés sur “les enjeux de l’efficacité énergétique et la finance Verte”, l’“Accès au financement” et le “Retour d’expérience des forums SEI en Europe”.

Cette rencontre a pour but de développer des propositions d’instruments financiers pour renforcer l’investissement en efficacité énergétique avec un intérêt particulier pour les Green Bonds et les Fonds d’efficacité énergétique.

Financé par l’UE, le projet meetMED est développé par l’Association Méditerranéenne des Agences Nationales pour la Maîtrise de l’Energie (MEDENER) et le Centre Régional des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique (RCREEE).

Le projet meetMED II vise à renforcer la sécurité énergétique des pays bénéficiaires (Maroc, Égypte, Jordanie, Liban, Libye, Algérie, Palestine et Tunisie) tout en favorisant leur transition vers une économie bas carbone. Le projet vise également le renforcement de la mise en œuvre des mesures d’efficacité énergétique notamment dans les secteurs du bâtiment et des appareils électroménagers.

Une Table Ronde Nationale sur le thème « L’Efficacité Énergétique et la Finance Verte dans le cadre du Forum MED SEI » a été organisée, le 18 octobre à Rabat, dans le cadre du projet meetMED.

Les résultats et les recommandations de cette rencontre, initiée par l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), le Centre Régional pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique (RCREEE) et l’Association Méditerranéenne des Agences Nationales de Maîtrise de l’Energie (MEDENER), ouvriront la voie aux institutions publiques et privées pour développer des mécanismes innovants de la finance verte.

Le projet meetMED II vise à renforcer la sécurité énergétique des pays bénéficiaires (Maroc, Égypte, Jordanie, Liban, Libye, Algérie, Palestine et Tunisie) tout en favorisant leur transition vers une économie bas carbone, rappelle la même source, notant qu’il vise également le renforcement de la mise en œuvre des mesures d’efficacité énergétique notamment dans les secteurs du bâtiment et des appareils électroménagers.

Dans cette optique, les mécanismes financiers constituent une solution intéressante pour le développement des projets verts au Maroc, selon le communiqué qui relève que les partenariats public-privé peuvent codévelopper des instruments financiers et des solutions innovantes pour surmonter les obstacles à l’investissement.

Le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a effectué, le 13 octobre à Laâyoune, une visite de terrain pour s’enquérir de l’état d’avancement du projet de transfert et d’épuration des eaux usées de la ville de Laâyoune.

Ce projet, dont l’avancement global des travaux est de 95%, est actuellement en phase d’essais industriels pour une mise en service prévisionnelle en décembre 2022.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme de développement des provinces du Sud, consiste en la réalisation de six stations de pompage, la pose de 14 km de conduites et la construction d’une station d’épuration des eaux usées de type boues activées d’une capacité de 18.600 m3 par jour, dotée d’équipements de génération d’énergie électrique par digestion des boues, contribuant à la satisfaction de 50% de ses besoins énergétiques ainsi que d’installations de séchage des boues.

Le coût global de ce projet s’élève à 420 millions de dirhams (MDH) financé à parts égales par l’ONEE et le programme national d’assainissement liquide mutualisé et de réutilisation des eaux usées traitées (PNAM).

Cet important projet permettra d’améliorer les conditions sanitaires de la population et contribuera à la préservation de l’environnement et à l’utilisation rationnelle des ressources en eau par la réutilisation des eaux usées épurées dans l’arrosage des espaces verts de la ville.

Deux Mémorandums d’entente sur le gazoduc Nigéria-Maroc ont été signés, le 15 octobre à Nouakchott, respectivement entre le Maroc, le Nigéria et la Mauritanie d’une part et le Maroc, le Nigéria et le Sénégal d’autre part.

Le premier mémorandum a été signé par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines « ONHYM » représenté par son Directeur Général Mme Amina Benkhadra, la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » représentée par son Group CEO Mallam Mele Kolo Kyari et la Société Mauritanienne des Hydrocarbures « SMH » représentée par son Directeur Général M. Tourad Abdel Baghi.

Le deuxième mémorandum a été signé par l’ONHYM représenté par Mme Amina Benkhadra, la NNPC représentée par Mallam Mele Kolo Kyari et la Holding Société des Pétroles du Sénégal « PETROSEN Holding» représentée par son Directeur Général M. Adama Diallo.

Ces Mémorandums d’entente confirment l’engagement des Parties dans le cadre de ce projet stratégique qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des Pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation alternative vers l’Europe.

Ce gazoduc longera la côte ouest-africaine du Nigeria au Maroc, en passant, entre autres, par le Sénégal et la Mauritanie, où il sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et de là au réseau gazier Européen.

Cette infrastructure participera à l’amélioration des conditions de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable respectant les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement, indique le communiqué.

Et d’ajouter que le projet permettra également de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

L’innovation joue un rôle clé dans le développement des technologies de demain qui vont permettre à l’humanité de réduire son impact environnemental, a souligné, le 22 octobre à Guelmim, le directeur général de l’Institut de Recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), Samir Rachidi.

Dans l’objectif d’atteindre l’indépendance énergétique, le volet innovation permet de ne pas substituer la dépendance énergétique par une dépendance technologique, puisque 70% des technologies qui vont établir la neutralité carbone d’ici 2050 ne sont pas encore disponibles, a indiqué M. Rachidi lors d’un panel tenu dans le cadre des travaux de la 3e conférence des MD Talks, organisée sous le thème “les énergies renouvelables, chantier transversal au cœur du Nouveau modèle de développement”.

Dans ce sillage, il a noté que la crise du Covid-19 a mis en avant l’importance de l’innovation en tant que levier et outil de résilience stratégique pour les pays, expliquant que ceux qui ont pu développer des vaccins et des alternatives à certains produits sont ceux qui ont fait preuve d’innovation.

Pour sa part, la directrice générale déléguée à Masen, Fatima Hamdouch, a relevé que le secteur des énergies renouvelables est au cœur du développement socio-économique de tout pays et que le Maroc a la chance de disposer d’un potentiel renouvelable inestimable, notamment en matière d’énergie solaire et d’énergie éolienne.

“Nous sommes donc dépendants de cette énergie pour nous développer et également dépendants d’une compétitivité pour attirer les investisseurs et contribuer au développement du Maroc”, a ajouté Mme Hamdouch, relevant que le Maroc n’a pas le choix aujourd’hui que d’inscrire les énergies renouvelables comme base du développement socio-économique permettant de renforcer la résilience du système énergétique et d’atteindre le développement durable.

De son côté, la directrice générale du Cluster Énergies renouvelables, présidente de Maroc Clusters, Fatima Zahra El Khalifa, a mis en avant les missions et le rôle des clusters dans l’accompagnement de la transition énergétique.

Dans ce sens, elle a indiqué que le cluster représente un guichet unique permettant d’orienter les investisseurs sur plusieurs volets, notamment l’accès à l’information, en menant des études sur le potentiel du secteur. Le cluster permet, en outre, de décortiquer la chaine de valeur pour identifier les acteurs locaux qui sont capables de répondre aux besoins, de proposer des services en mesure d’accompagner les investisseurs, de maximiser les synergies et créer des opportunités business et accompagner leur concrétisation, a poursuivi Mme El Khalifa. En termes de renforcement des compétences, le cluster propose aussi des formations et des labels, des activités de veille et de mise en relation entre l’ensemble des acteurs.

Pour sa part, le Président exécutif de GI-Green, vice-président de la Commission Économie verte de la CGEM, Badr Ikken, a mis l’accent sur le potentiel relatif à la valorisation des énergies renouvelables en tant qu’opportunité de créer de l’énergie propre et d’attirer les investisseurs et les industriels.

Et de noter qu’il y a une part de l’électricité dans le mix énergétique qui représente 20%, qu’il faut décarboner, relevant que la filière de l’hydrogène vert et dérivés va permettre de pouvoir capitaliser sur un gisement au niveau du Maroc et plus précisément au niveau de la région de Guelmim-Oued Noun. De son côté, le directeur général du Centre régional d’Investissement de Guelmim-Oued Noun, Mourad Kaina, s’est arrêté sur le potentiel “immense” dont regorge la région en matière d’énergie renouvelables, notamment sa façade maritime sur l’océan atlantique.

Il a également mis en avant l’ambition de produire l’énergie électrique à travers les plaques solaires et de l’exporter, ainsi que construire des usines de dessalement de l’eau de mer et des usines de production d’hydrogène vert et d’ammoniac qui constituent des énergies de substitution dans l’avenir.

Sur un autre registre, le directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, président du Conseil d’Administration du Global Sustainable Electricity Partnership (GSEP), a soulevé que le secteur de l’énergie au niveau mondial et national a connu une flambée des prix des combustibles, déclenchée avec le conflit Russo-Ukrainien. Par ailleurs, il a rappelé qu’en 2030, 52% de la puissance de l’électricité consommée va être de l’énergie propre basée principalement sur les technologies matures maitrisées, principalement l’éolien qui est le plus compétitif au niveau international.

Les énergies renouvelables constituent un atout qui permettrait au Maroc de renforcer sa souveraineté nationale, ont indiqué, le 22 octobre à Guelmim, les participants à un panel tenu dans le cadre de la 3e conférence des MD Talks sous le thème “les énergies renouvelables, chantier transversal au cœur du Nouveau modèle de développement”.

Dans le contexte actuel marqué par une crise énergétique au niveau mondial, il est nécessaire de se doter de ses propres ressources énergétiques pour réduire la dépendance et assurer la souveraineté, ont fait savoir les panélistes qui s’exprimaient lors de cette conférence organisée par Maroc diplomatique en collaboration avec l’Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud.

Ils ont également relevé que les énergies renouvelables apportent un atout de compétitivité qui attirent les investisseurs, notant dans ce sens que le Maroc dispose d’une énergie propre, décarbonée et parmi l’une des plus compétitives au monde. Par ailleurs, les panélistes ont mis en avant les potentialités des provinces du Sud du Maroc qui joueront un rôle important dans la transition énergétique du pays, se félicitant du fait que ces provinces disposent désormais d’une partie de la production de l’électricité issue de l’énergie renouvelable.

Mettant l’accent sur le leadership du Maroc dans le secteur des énergies renouvelables, les participants ont souligné que ceci a permis aujourd’hui de positionner le Royaume au niveau international en termes de compétitivité du kilowattheure, avec des investissements massifs, renforçant davantage l’attractivité des provinces du sud.

Ils ont ainsi appelé à déployer davantage d’efforts pour la réalisation de grands projets énergétiques au Sahara marocain dans l’objectif de faire de la région de Guelmim Oued-Noun le précurseur des politiques climatiques répondant aux besoins croissants en énergies renouvelables au niveau international. Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’édition 2022 de “MD Talks”, un cycle de conférences de réflexion stratégique africaine et internationale.