Chariot Green Hydrogen Limited, une filiale de Chariot Limited, le groupe énergétique de transition centré sur l’Afrique, l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et Oort Energy Limited (Oort), viennent de signer de nouveaux accords de partenariat pour étendre leur collaboration, comme annoncé précédemment en novembre 2022, afin de tester la production d’hydrogène vert au Maroc. Les accords portent sur la construction, la mise en service et l’exploitation d’un projet pilote d’électrolyseur ainsi que sur la poursuite du développement des compétences et de la formation dans le secteur.

Le projet pilote de validation du concept utilisera un système d’électrolyseur à membrane électrolyte polymère (“PEM”) de 1 MW, breveté par Oort. Il est prévu que ce projet soit hébergé dans les installations de recherche et de développement de l’UM6P à OCP Jorf Lasfar, au Maroc, le plus grand complexe d’engrais au monde.

Le partenariat développera simultanément la formation et le renforcement des capacités à l’UM6P pour soutenir la croissance d’une économie verte de l’hydrogène, tout en évaluant la faisabilité de la mise en œuvre d’une production à grande échelle d’hydrogène vert et d’ammoniac, conformément au calendrier initialement envisagé.

Le deuxième atelier de sensibilisation sur l’efficacité énergétique dans le secteur hôtelier a été organisé, le 28 juillet à Casablanca, en présence d’un parterre d’experts et de professionnels du secteur.

Organisée par l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), en partenariat avec l’Association Nationale Professionnelle des Cadres Techniques des Espaces Touristiques (ANPCTET) et l’Association de l’Industrie Hôtelière de Casablanca et sa Région (AIH Casablanca et Région), sous le thème “La performance énergétique dans l’hôtellerie“, cette initiative a pour objectif de promouvoir des pratiques durables, renforcer la qualité des services et sensibiliser les acteurs de l’industrie à des questions importantes relatives à l’efficacité énergétique.

Le secteur hôtelier représente un potentiel d’économie d’énergie qui dépasse dans la plupart des cas plus de 30%. A cet effet, l’amélioration de la performance énergétique dans le secteur de l’hôtellerie revêt une importance cruciale au Maroc, puisque le Royaume a une volonté affirmée de devenir un modèle de sobriété énergétique, et les hôtels ainsi que les espaces touristiques sont appelés à montrer l’exemple, étant donné qu’ils constituent la carte de visite du pays.

L’efficacité énergétique des bâtiments est l’un des éléments clés des programmes visant à réduire la consommation d’énergie, tout en maintenant des conditions de confort satisfaisantes. Au niveau mondial, les bâtiments sont responsables de plus de 27 % des émissions de gaz à effet de serre, dépassant même le secteur des transports. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour réduire ces émissions dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme.

Ainsi, en adoptant des mesures efficaces d’économie d’énergie, l’hôtellerie et les espaces touristiques au Maroc peuvent réduire leur empreinte carbone, limiter leurs coûts d’exploitation et renforcer leur durabilité à long terme, et ce grâce à de simples actions telles que l’installation de systèmes d’éclairage à faible consommation, le renforcement de l’isolation thermique et la mise en œuvre de systèmes de gestion intelligente de l’énergie.

Dans une déclaration, le directeur du pôle efficacité énergétique au sein de l’AMEE, Mohamed El Haouari, a affirmé l’importance de cet atelier d’échange avec les professionnels du secteur de l’hôtellerie, afin de débattre des bonnes pratiques en matière d’efficacité énergétique et d’économie d’énergie, notant que l’énergie est un souci majeur du Royaume qui importe la majeure partie de ses besoins énergétique.

M.El Haouari a soutenu que cet atelier va dans le sens des stratégies nationales de réduction de la consommation énergétique qui s’appuient sur les énergies propres et durables.
« Le secteur des établissements touristiques au Maroc est d’une grande importance, avec environ plus de 4.500 établissements. Il consomme près du tiers de la consommation énergétique du secteur tertiaire », a-t-il poursuivi, soulignant que pour réduire les factures de consommation, les établissements touristiques doivent effectuer un audit énergétique pour pouvoir identifier en premier lieu les postes d’amélioration en matière de réduction de la facture énergétique.

Pour sa part, le président de l’ANPCTET, Abdessamad Hakkoum, a indiqué que cet atelier, qui vient en marge de celui organiser à Marrakech en Mai dernier, a pour objectif la mise à niveau des cadres techniques des établissements et espaces touristiques, afin d’être engagés dans la stratégie national de l’efficacité énergétique, notant ainsi l’importance d’encourager les cadres techniques à la bonne gestion énergétique.

De son côté, Mohamed Saouti, président de l’AIH Casablanca et Région, a relevé l’importance d’un tel atelier, regroupant plusieurs professionnels du secteur, notamment les départements techniques des établissements afin de les sensibiliser à une meilleure consommation énergétique.

Cette rencontre a offert l’opportunité d’échanger avec des experts du secteur de l’énergie et de bénéficier d’un retour d’expérience des entreprises du secteur hôtelier qui ont pu mettre en place, avec succès des actions en faveur de l’efficacité énergétique et de l’amélioration de leurs performances.

A cette occasion, plusieurs thématiques ont été abordées notamment sur le cadre réglementaire de l’efficacité énergétique dans le bâtiment au Maroc : audit énergétique obligatoire, les éléments techniques des MEPS (Minimum Energy Performance Standard) et le management de l’énergie ISO 50001….

Les débats ont aussi porté sur l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments du secteur hôtelier, volets passif et actif, l’intégration de solutions d’énergies renouvelables décentralisées (solaire thermique, photovoltaïque, pompe à chaleur,…) dans les bâtiments du secteur hôtelier, et la performance énergétique et environnementale dans le secteur hôtelier : Étude de cas.

Il est essentiel que le secteur de l’hôtellerie et les espaces touristiques marocains montrent l’exemple en matière d’efficacité énergétique. En agissant de la sorte, le Maroc envoie un signal fort quant à sa volonté de devenir un leader mondial dans le domaine de la sobriété énergétique, cela renforce l’image du pays en tant que destination touristique responsable et soucieuse de l’environnement, attirant ainsi les visiteurs sensibles à ces enjeux.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE)- Branche Eau- a annoncé la mise en œuvre d’un projet pour le renouvellement des conduites d’adduction d’eau potable alimentant la ville d’Oujda, notant que les travaux ont atteint 92%.

D’un coût global de 230 millions de dirhams (MDH), ce projet, dont l’achèvement est prévu pour la fin de 2023, intervient suite aux dysfonctionnements fréquents des conduites, entraînant ainsi des perturbations dans l’approvisionnement en eau potable des villes d’Oujda, Taourirt, El Aïoun Sidi Mellouk et ainsi que des commune rurales avoisinantes.

La ville d’Oujda est alimentée actuellement en eau potable à partir des eaux souterraines qui assurent 63 % de la demande en eau potable, et dont la productions est assurée conjointement par l’ONEE et la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité d’Oujda (RADEEO).

Les eaux de surface mobilisées par les barrages de Mohammed V et Machraa Hammadi contrbuent, quant à elles, à hauteur de 37% de la demande restante, ajoute le communiqué, notant que le traitement de ces eaux est assuré par une station d’une capacité de 84.000 mètres cubes par jour, avant d’être acheminées via des conduites d’adduction sur un linéaire de 100 km vers les villes précitées.

L’ONEE a, par ailleurs, appelle à la mobilisation collective des citoyens et des différents acteurs pour rationaliser l’utilisation de l’eau dans cette conjoncture actuelle marquée par un déficit des ressources en eau, et ce à cause du stress hydrique et des années successives sèches observés à la région de l’Oriental, notant que les services de l’Office œuvrent inlassablement afin d’assurer l’approvisionnement de la région en cette matière vitale dans de bonnes conditions.

L’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et la société Loukos Energy Morocco Limited, filiale de la société énergétique Chariot Limited, ont annoncé la signature d’un accord pétrolier portant sur la zone nommée “Loukos Onshore” située en zone terrestre entre Kenitra et Larache.

La société Chariot est partenaire de l’ONHYM dans le cadre des permis de recherche “Lixus Offshore” attribués en 2019, sur lesquels une découverte de gaz a été réalisée début 2022, ainsi que sur les permis adjacents “Rissana Offshore“.

Loukos couvre une superficie approximative de 1.371 km2 adjacente aux licences offshore de Lixus et Rissana de Chariot, la première contenant l’important projet de développement de gaz de la découverte d’Anchois (“Anchois”). Une évaluation détaillée a déjà commencé sur la base de données sismiques 3D de 150 km2 et de forages sur le bloc.

Chariot opère également d’autres projets d’exploration en Namibie et au Brésil outre ses projets d’énergie verte en Afrique.

Mme Leila Benali, Ministre de la transition énergétique et du développement durable a présidé, le 26 juillet 2023, une réunion du comité de suivi et d’accompagnement de la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), et ce, conformément aux dispositions du décret n° 452.19 .2 relatif à la Commission Nationale du Développement Durable.

Lors de son mot d’ouverture, Mme la Ministre a félicité toutes les parties prenantes pour leur engagement et leur implication dans le processus de la refonte de la SNDD et dans la réussite de ce chantier structurant pour notre pays. Elle a par la suite rappelé que l’objectif visé par l’organisation de cette réunion est la présentation du projet de la nouvelle version de la SNDD pour avoir les remarques et observations des membres dudit comité sur son contenu.

Ainsi et après la présentation des grandes lignes de la nouvelle version de la SNDD, les membres du comité de suivi et d’accompagnement de SNDD, ont saisi l’occasion pour féliciter Mme La Ministre pour les efforts déployés pour l’élaboration de la stratégie et pour l’approche adoptée qui a permis l’implication de toutes les parties prenantes dans sa co-construction.

Il y a lieu de rappeler que la refonte de la SNDD qui a été adopté par un conseil des Ministres tenu, en juin 2017, sous la présidence de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI que Dieu le Glorifie se fait conformément à une décision de la Commission nationale du développement durable organisée le 14 avril 2022 pour tenir compte de nouvelles donnes sur le plan national et les engagements internationaux du Royaume.

Lors de Son discours du Trône du 29 juillet, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a engagé le gouvernement à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative du projet d’hydrogène vert.

Un projet lancé initialement, le 22 novembre 2022, lors d’une réunion de travail sous la présidence du Souverain et durant laquelle il a demandé l’élaboration d’une “Offre Maroc” pour la filière de l’hydrogène vert.

Pour faire aboutir ce projet, le Maroc doit d’abord relever plusieurs défis et contraintes. D’abord, la mise en place d’un cadre propice aux investissements et aux entreprises actives dans le domaine de l’hydrogène vert. Vient ensuite la disponibilité d’une assiette foncière adéquate. Puis, il est crucial de mettre en place une infrastructure de stockage et de transport adaptée à l’hydrogène vert. Suite à l’appel royal, les autorités doivent accélérer le déploiement de cette stratégie.

Conscient des défis stratégiques, énergétiques et climatiques à relever, le Maroc sous le leadership visionnaire de SM le Roi Mohammed VI, s’emploie résolument à accélérer sa transition énergétique fondée sur les énergies renouvelables pour un avenir inclusif, durable et résilient.

Depuis plus de deux décennies déjà, le Royaume met en œuvre une stratégie proactive de diversification du bouquet énergétique en mettant à profit son énorme potentiel en énergies renouvelables, afin de renforcer sa souveraineté énergétique et réduire le coût de l’énergie.

Grâce à la vision éclairée du Souverain, la production énergétique verte a réalisé un bond qualitatif et quantitatif sans précédent et sans équivalent dans la région, avec plus de 45% de la capacité électrique installée qui provient de l’énergie renouvelable.

Cette énergie, composante majeure du mix-énergétique national, est elle-même diversifiée : hydrique, solaire, éolienne et biomasse. Elle est également en constante évolution et optimisation, aussi bien au niveau de la production, du stockage que de la distribution.

Ce choix stratégique du Royaume permettrait non seulement de diversifier le bouquet énergétique mais constitue un vecteur substantiel, porteur d’une réindustrialisation et d’une décarbonation de l’économie nationale dont les retombées ne sont autres que l’alignement aux normes environnementales internationales et la pérennisation de la compétitivité des entreprises marocaines.

Animé d’une ferme volonté d’aller de l’avant dans ce chantier, le Maroc place la barre encore plus haut en se fixant l’objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la puissance électrique installée à plus de 52% à l’horizon 2030.

Pour ce faire, le Maroc s’est engagé dans de mégaprojets basés sur la transition énergétique, à travers notamment la construction de barrages, le dessalement de l’eau de mer et la réalisation de centrales solaires et éoliennes.

En plus de Noor, un des plus grands complexes de production d’énergie solaire au monde, le Royaume aspire également à exploiter le soleil saharien, grâce à des panneaux solaires conventionnels et des parcs éoliens destinés à tirer parti des rafales chaudes du désert et des centrales hydroélectriques.

Lié par deux interconnexions électriques et un gazoduc entre l’Espagne et le Maroc qui traverse le détroit de Gibraltar, le Royaume planche sur d’autres projets énergétiques beaucoup plus importants, dont un qui pourrait créer une liaison directe entre le Maroc et le Royaume-Uni.

Il s’agit du projet phare “X-links”, combinant solaire et éolien, qui pourrait produire 10,5 gigawatts d’électricité à partir de panneaux solaires et de turbines éoliennes couvrant 930.000 mètres carrés dans l’ouest du pays et les expédier en Grande-Bretagne grâce à 3.800 kilomètres de câbles sous-marins.

Par ailleurs, l’année dernière a été marquée par l’octroi de licences à plusieurs nouveaux projets d’énergies renouvelables d’une capacité d’environ 1.000 mégawatts (MW), la plus grande jamais accordée par le ministère de la Transition énergétique et du développement durable.

En outre, le Plan d’équipement électrique va marquer un nouveau départ en ce qui concerne l’accélération de la réalisation des projets d’énergies renouvelables, avec la programmation de projets d’une capacité d’environ 1,3 Gigawatt (GW) durant la période 2023-2027 au lieu de 0,16 GW par an lors de la période 2009-2022. Cela est de nature à favoriser les investissements dans le secteur des énergies renouvelables qui seront multipliés par trois, passant d’environ de 4 milliards de dirhams (MMDH) par an entre 2009 et 2022 à près de 14 MMDH par an entre 2023 et 2027.

Le Maroc œuvre aussi de manière proactive à stimuler la demande et la production d’hydrogène vert, conformément à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi en matière de développement du système énergétique national, notamment en ce qui concerne le développement de la chaîne de valeur de l’hydrogène vert, pour permettre au Maroc de se positionner dans l’économie décarbonée dans les décennies à venir…

Grâce à une volonté politique exprimée au plus haut niveau, le Maroc, qui jouit d’une situation géographique stratégique et d’atouts considérables lui permettant dans un avenir proche de s’affranchir de la dépendance aux énergies fossiles, a réussi à s’imposer comme un leader dans la région en matière d’énergies renouvelables et peut se targuer d’être une puissance montante du marché mondial des énergies propres.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a annoncé, le 25 juillet, la mise en exploitation commerciale globale du parc éolien de Boujdour de 300 MW et basculement au 400 kV du réseau du Sud. 

Le Maroc franchit une autre étape importante dans son engagement d’accélération de sa transition énergétique en mettant en service la totalité des éoliennes du parc éolien de Boujdour, soit le huitième 8e projet éolien concrétisé dans les provinces sud du Maroc et 14e au niveau national, concomitamment à la mie en service du plus grand poste de transformation Boujdour II “400/225 kV”, indique l’ONEE dans un communiqué. 

Ces réalisations démontrent la détermination de l’ONEE et ses partenaires de continuer à collaborer étroitement pour promouvoir le modèle marocain en transition énergétique durable et confirmer davantage le positionnement international du Maroc dans le podium des grands pays modèles dans la lutte contre le changement climatique. 

Le renforcement du réseau du Sud par la mise en service globale du poste Boujdour II “400/225 kV”, à travers notamment le basculement en 400 kV de l’ensemble des nouvelles installations y construites (lignes 225kV et lignes 400 kV, Autotransformateurs, …etc.) représente un nouveau tournant dans l’amélioration significative de l’infrastructure électrique du Maroc et de ses provinces du Sud. 

Grâce à cette mise à niveau, la capacité de transmission d’électricité du réseau du Sud du Maroc sera rehaussée, permettant ainsi un meilleur service de transport et de distribution d’électricité plus efficace et fiable et ce sur de longues distances, poursuit l’ONEE, notant que cette nouvelle amélioration jouera un rôle crucial dans l’établissement d’un réseau électrique résilient, garantissant une alimentation stable et de qualité pour les résidents et les industriels de la région du Sud.

En outre, la mise en service du parc éolien de Boujdour pour une capacité de 300 MW marque également une étape importante vers l’atteinte des objectifs ambitieux que le Maroc s’est fixé à l’horizon 2023 en matière de part d’énergies renouvelables dans le mix électrique. 

Développé dans le cadre de la production privée de l’électricité, après adjudication du grand appel d’offres international du programme éolien Intégré 850 MW, et avec un investissement global d’environ 3,9 milliards DH et une production annuelle s’élevant à plus de 1.590 GWh (un facteur de charge avoisinant 60%), l’électricité produite sera fournie par la société de projet “Boujdour Wind Fram” et facturée sa totalité à l’ONEE conformément au contrat PPA en vigueur et ce, au tarif parmi les plus bas au monde. 

Ce nouveau parc éolien se positionne comme une centrale majeure de production d’énergie propre, capable de répondre aux besoins énergétiques de milliers de foyer marocains tout en réduisant significativement les émissions de gaz à effet de serre (environ 1.145 000 tCO2/an). 

Ces réalisations confirment la position du Maroc en tant que leader régional dans la promotion des énergies propres et durables. S’exprimant au sujet de ces réalisations, le directeur-général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, cité dans le communiqué, a déclaré que “la mise en service du parc éolien de Boujdour et le basculement au 400 kV du réseau du Sud constituent concrètement des étapes clés dans notre engagement continu envers un avenir énergétique plus durable“. 

“Ces projets reflètent notre détermination dans la contribution de réduction de l’empreinte carbone de notre pays et la construction d’un avenir durable pour le Maroc“. 

Et de noter que le Maroc continue de jouer un rôle pionnier en Afrique du Nord en matière de développement durable et d’énergies renouvelables. Ces réalisations marquent le début d’une nouvelle ère pour le secteur énergétique marocain et contribuent à la prospérité économique tout en préservant l’environnement. 

Un Mémorandum d’Entente (MoU) a été signé, le 20 juillet à Rabat, par le Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, et Huawei Maroc, dans le cadre des efforts déployés par l’Office pour assurer le renforcement de l’intégration des énergies renouvelables (EnR) dans le système électrique marocain.

« La signature de cet accord met en lumière l’engagement et la détermination de l’ONEE à pousser les frontières de l’innovation notamment en relation avec les technologies de stockage de l’électricité et ce, pour une intégration massive des EnR dans le système électrique marocain », indique un communiqué de l’ONEE.

Pour le Directeur Général de l’ONEE, la concrétisation de cette initiative est l’aboutissement, d’une part, d’une stratégie de l’Office de nouer des partenariats de haut niveau et, d’autre part, d’une relation fructueuse de partage de savoir-faire entre l’ONEE et Huawei.

Il s’agit d’un jalon important d’une coopération croissante, qui permettra de renforcer le déploiement de la stratégie nationale énergétique relative aux énergies renouvelables.

Et d’ajouter que la synergie entre le savoir-faire technologique mondialement reconnu de Huawei, y compris en matière de la technologie des systèmes de stockage de l’électricité par batteries, et la vision stratégique de l’ONEE crée une dynamique propice à l’émergence de solutions innovantes dans le secteur des énergies renouvelables.

En ligne avec la politique ambitieuse de la transition énergétique et les investissements massifs engagés par le Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, ce partenariat fructueux, met l’accent sur l’importance du développement de l’innovation dans le système électrique marocain pour maximiser l’intégration des EnR dans ce système et la consolidation, in fine, du partenariat public-privé, considéré comme véritable levier de la promotion du domaine des énergies renouvelables.

« Le MoU signé participera à une montée en compétences techniques et technologiques pour le secteur notamment avec la mise à la disposition du Centre des Sciences et Techniques de l’Électricité de l’ONEE des équipements de laboratoires techniques d’essais et de démonstrations, avec la conception et la réalisation de projets pilotes favorisant l’innovation continue en faveur du système électrique marocain et la consolidation du contrôle de la performance des EnR dans le système électrique national mais aussi avec la mise en place d’un cadre d’échange technologique entre l’ONEE et Huawei », conclut le communiqué.

Shell International Trading Middle East Limited FZE et l’ONEE ont signé un accord de fourniture de GNL de douze ans pour 0,5 milliard de mètres cubes par an. Dans les premières années, le GNL sera approvisionné à travers les ports espagnols et expédié au Maroc via le Gazoduc Maghreb-Europe. Ensuite, le gaz pourra être livré à travers les futurs terminaux méthaniers marocains.

Le Maroc s’est engagé dans la décarbonation de plusieurs secteurs, dont celui de l’électricité. L’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national engendre un besoin plus fort en flexibilité et requiert l’accès à des combustibles compétitifs et bas carbone tels que le gaz naturel. L’ONEE a ainsi plus de 2 GW de centrales à gaz en développement.

« Le Royaume du Maroc est entré pour la première fois sur le marché international du GNL en 2022, grâce à une coopération et à un climat de confiance exemplaires avec nos voisins. Ce contrat de fourniture à moyen terme renforcera notre sécurité énergétique, améliorera notre compétitivité et accélérera notre stratégie de décarbonisation », a déclaré Leïla Benali, Ministre de la Transition énergétique et du Développement Durable.

Commentant cet accord, M. Abderrahim El Hafidi, Directeur Général de l’ONEE indique qu’ «après avoir réalisé plusieurs achats de GNL sur le marché spot en 2022, nous nous réjouissons aujourd’hui de la signature de cet accord qui est le premier contrat d’achat à moyen terme de l’ONEE sur le marché international du GNL. Cet accord nous permettra de répondre à une partie de nos besoins et de garantir l’approvisionnement en gaz naturel de nos centrales. Le gaz naturel est aujourd’hui une composante majeure de notre mix électrique car il offre la flexibilité nécessaire pour compenser l’introduction massive d’énergies renouvelables dans notre système électrique ».

Mehdi Chennoufi, Head of Global Origination, Shell LNG Marketing and Trading, a déclaré : « Nous sommes ravis de travailler avec l’ONEE et de fournir du GNL au Royaume du Maroc pour aider à répondre à la demande en gaz du pays. Le GNL offre une source d’énergie flexible et fiable et a un rôle crucial à jouer dans la transition énergétique. »