Le Directeur Général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a été réélu le 10 décembre, Gouverneur du Conseil Mondial de l’Eau (CME) et ce, à l’occasion de la tenue à Paris, de la 9e Assemblée Générale du CME. 

Cette réélection pour un deuxième mandat consécutif, pour la période 2023-2025, a eu lieu à la suite du vote des membres du Conseil Mondial de l’Eau, représentant plus de 50 pays.

Elle vient reconnaitre la contribution importante de l’ONEE lors du premier mandat (2019-2022) qui a porté essentiellement sur la mise en place des orientations stratégiques du CME à l’échelle internationale et la coordination de la mise en œuvre de la stratégie 2019-2022 du Conseil sur “Sécurité de l’Eau, Durabilité et Résilience“.

A ce titre, parmi les activités phares réalisées lors de ce premier mandat, il y a lieu de citer la contribution active de l’ONEE à la préparation et au bon déroulement du 9ème Forum Mondial de l’Eau qui a eu lieu à Dakar en mars 2022, notamment l’organisation par l’ONEE des sessions sur les thématiques “Promouvoir et mieux mobiliser les mécanismes financiers dédiés à la coopération Sud-Sud et triangulaire” et “Réponses innovantes aux défis de la gestion de l’eau dans un contexte de rareté des ressources : Expériences du Royaume du Maroc”.

Lors du Forum Mondial de l’Eau à Dakar, l’ONEE a également contribué à plusieurs sessions thématiques en rapport avec les priorités du Forum “Coopération”,Eau pour le développement rural” et “Sécurité de l’eau et de l’assainissement“.

L’ONEE a également, lors de ce premier mandat, coorganisé en juillet 2020 une conférence virtuelle sur “Sécurité de l’eau pour la paix et le développement dans le monde islamique” en partenariat avec l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le Secrétariat du Forum Mondial de l’Eau à Dakar.

Concernant la période 2023-2025, la stratégie du CME va donner la priorité aux actions et initiatives à même d’apporter des solutions liées à la sécurité de l’eau, l’eau et la santé publique, le financement de l’eau à l’échelle mondiale et les catastrophes liées à l’eau.

Dans ce cadre, la contribution de l’ONEE aux travaux du Conseil des Gouverneurs du CME pour ce nouveau mandat portera essentiellement sur la promotion des synergies entre les secteurs de l’eau et de l’énergie pour l’optimisation des coûts, la planification intégrée des infrastructures et l’innovation technologique, principalement pour le développement des ressources en eau non conventionnelles, notamment le dessalement de l’eau de mer, en ayant recours aux énergies renouvelables. 

L’ONEE s’impliquera également pour le renforcement de la coopération Sud-Sud et Nord-Sud-Sud afin d’accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable des Nations-Unis liés à l’eau sur le continent africain.

Il est à rappeler que le CME, plateforme internationale multipartite créée en 1996 et dont la mission est d’impulser des actions sur les problèmes critiques de l’eau à tous les niveaux, y compris le plus haut niveau de décision en engageant le public, coorganise tous les trois ans avec un pays hôte le Forum Mondial de l’Eau, le plus grand événement international sur l’eau, dans l’objectif de catalyser l’action collective pour l’eau et obtenir des avancées concrètes. Le 1 er Forum Mondial de l’Eau a été organisé à Marrakech en mars 1997 et le prochain se tiendra à Bali en Indonésie en 2024.

Rappelons également que dans le cadre du Forum Mondial de l’Eau, le Royaume du Maroc et le Conseil Mondial de l’Eau décernent conjointement le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau, l’un des prix les plus prestigieux et mondialement reconnu, qui récompense les actions et projets d’innovation et de créativité pour assurer la sécurité hydrique et la justice climatique.

Vivo Energy Maroc vient d’annoncer la nomination de Peyami Oven, son nouveau directeur général, qui a pris ses nouvelles fonctions le 1er décembre 2022. Il succède à George Robert, directeur général depuis le 1er décembre 2019, qui est nommé Executive Vice President Maghreb and Indian Ocean au sein du groupe Vivo Energy.

Avant de rejoindre Vivo Energy Maroc, Peyami Oven a passé quatre ans en tant que directeur général de TotalEnergies Marketing Egypt.  Il occupait avant cela le poste de directeur général de la filiale mauricienne de la même entreprise.  Avant cela, il a également occupé des fonctions de responsabilité en lien avec la stratégie, la vente et le marketing à Paris et en Turquie.

De nationalité turque, Peyami Oven est titulaire d’un Master of Science degree – Mechanical Engineering de Stanford University aux Etats-Unis et d’une licence en ingénierie mécanique de l’université technique d’Istanbul en Turquie.

« Je suis fier de rejoindre Vivo Energy Maroc à un moment qui coïncide, à quelques jours près, à la célébration du 100e anniversaire de la marque Shell », a déclaré Peyami Oven. Et d’ajouter : « ma mission sera de prolonger l’engagement de notre entreprise à accompagner l’essor du Royaume. Vivo Energy Maroc poursuivra son ambitieuse politique d’investissement dans les infrastructures, les carburants sous la marque Shell V-Power, Shell FuelSave, les lubrifiants Helix, Avdance et Rimula, le réseau, le commerce de détail et aussi dans le GPL à travers la marque Butagaz et la restauration sous nos différentes franchises ».

Avec l’inauguration de sa 400ème station-service en septembre dernier, Vivo Energy Maroc confirme la politique de développement dynamique de son réseau avec des ouvertures régulières soutenue par un investissement continu dans la qualité de ses produits et l’expérience client. L’ambition de Vivo Energy Maroc est de devenir l’entreprise d’énergie la plus respectée d’Afrique tout en répondant aux standards internationaux de qualité les plus exigeants.

Le chiffre d’affaires (CA) consolidé de TotalEnergies Marketing Maroc s’est élevé à 14,81 milliards de dirhams (MMDH) au titre des neuf premiers mois de cette année, contre 8,98 MMDH une année auparavant.

Les ventes au titre de la même période se sont établies 1.342 mille tonnes, en progression de 1% par rapport à fin septembre de 2021, soutenues par les investissements dans le réseau de stations-service, indique TotalEnergies Marketing Maroc dans un communiqué sur ses indicateurs trimestriels. D’après la même source, et depuis le début de l’année 2021, TotalEnergies Marketing Maroc a ouvert 32 nouvelles stations, dont 7 en 2022, portant ainsi le réseau à 377 points de vente au 30 septembre 2022.

Sur le seul troisième trimestre, le CA consolidé a atteint 5,3 MMDH, contre 3,42 MMDH au T3-2021. Les ventes ont totalisé 440 mille tonnes, après 459 mille tonnes au T3-2021.

Le Président de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE), M. Abdellatif Bardach, a été élu, le 1er décembre au Caire, Président de l’Association des régulateurs méditerranéens de l’énergie (MEDREG), pour les deux prochaines années.

M.Bardach succède à l’Albanien M. Petrit Ahmeti, a indiqué MEDREG dans un communiqué, notant que cet évènement a eu lieu lors de la tenue de sa 34e Assemblée générale.

L’élection de M. Bardach à la tête de MEDREG est une reconnaissance des avancées réalisées par notre pays, sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, dans le domaine énergétique et son rôle leader dans la région en matière de promotion des énergies renouvelables.

M.Bardach, dans son discours à l’occasion de son élection, a mis l’accent sur le fait que la crise énergétique actuelle, tout en ayant des effets néfastes sur l’économie mondiale, est une occasion à saisir pour avancer résolument dans le sens de la transition énergétique et a rappelé que la région euro-méditerranéenne recelait d’énormes ressources énergétiques renouvelables qui ne demandent qu’à être exploitées, dans l’intérêt non seulement des pays du pourtour méditerranéen mais encore du reste de l’Europe et de l’Afrique.

Il a insisté, à cet égard, sur la nécessité de renforcer les interconnexions entre les rives Nord, Sud et Est de la Méditerranée et entre l’Afrique et l’Europe à travers la Méditerranée, a poursuivi MEDREG, faisant savoir que “cette invitation à consolider les ressources communes du pourtour méditerranéen, de l’Afrique et de l’Europe est parfaitement conforme aux efforts inlassables consentis par le Royaume du Maroc, sous l’impulsion de Notre Souverain, que Dieu Le Glorifie, pour construire des partenariats gagnant-gagnant au sein du Continent africain et entre celui-ci et ses voisins de l’Est et du Nord pour un monde de paix, de prospérité et de concorde”.

L’Association MEDREG a été créée en 2007 et comprend actuellement 27 autorités de régulation de l’électricité, du gaz ou de l’énergie de manière générale, issues de 22 pays euro-méditerranéens œuvrant collectivement pour promouvoir l’harmonisation des marchés énergétiques dans la région dans le sens d’une intégration progressive dans le cadre d’un marché énergétique régional regroupant les pays euro-méditerranéens.

Pour atteindre cet objectif, MEDREG favorise toutes les actions visant à renforcer la coopération et l’échange des meilleures pratiques entre ses membres. Ceci devrait contribuer à réunir les conditions nécessaires à l’attraction des investissements nécessaires à une transition énergétique réussie vers un mode de production, de transport et de consommation énergétique soutenable, efficient et tenant compte des besoins des consommateurs et notamment de ceux les plus vulnérables d’entre eux.

MEDREG est également consciente de l’importance des sources d’énergie traditionnelles et, en particulier le gaz naturel, qui sont appelées à jouer encore un rôle important dans les années à venir afin de lisser la transition énergétique et d’éviter les secousses énergétiques comme celle que le monde est en train de vivre actuellement.

La centrale photovoltaïque de l’usine Nexans de Mohammedia a été inaugurée, le 7 décembre, par le ministre de l’Industrie et du Commerce Ryad Mezzour, et le CEO du Groupe, Christopher Guérin.

Installée sur la toiture de l’usine, la centrale est équipée de 4.640 panneaux photovoltaïques sur une superficie totale de 12.270 m2, annonce un communiqué conjoint du ministère de l’Industrie et du Commerce et du Groupe Nexans, faisant savoir qu’elle produira annuellement plus de 3.927 MWcr d’électricité, une capacité qui garantira une réduction conséquente des émissions en CO2 de plus de 2.700 tonnes par an, et couvrira ainsi 19% du besoin énergétique de l’usine.

“Le choix du groupe Nexans s’inscrit dans les objectifs du Maroc de développer une industrie propre, décarbonée et écoresponsable. Sous le Leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, notre pays a été pionnier dans le développement et l’utilisation des énergies renouvelables qui, aujourd’hui, présentent une alternative grâce à laquelle les industriels peuvent à la fois renforcer leur compétitivité, réduire leur facture énergétique et contribuer à atténuer l’impact des changements climatiques”, a déclaré, à cette occasion, M. Mezzour.

Et de préciser que la transition énergétique s’impose désormais en impératif industriel qu’il faut appréhender en tant qu’opportunité à saisir.

Pour sa part, M. Guérin a affirmé que cette inauguration s’inscrit au cœur de l’agenda de Nexans qui a fait de l’urgence climatique une priorité avec le ferme engagement de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 4,2% par an à l’horizon 2030.

“L’usine de Mohammedia est au cœur de l’une des business units les plus performantes de notre Groupe. Un succès qui témoigne de 75 années de liens solides entre Nexans et le Maroc et qui ouvre la voie à une feuille de route commune en matière d’électrification durable, au travers notamment d’ambitieux projets d’investissements”.

De son côté, la directrice générale de Nexans pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest, Selma Alami, a souligné l’importance du contexte dans lequel intervient cette inauguration.

“Le Maroc passe à la vitesse supérieure dans le développement des énergies renouvelables afin de garantir sa sécurité énergétique tout en se positionnant comme l’une des destinations mondiales les plus attractives en termes d’industrialisation verte”.

Et de poursuivre : “Fort de sa légitimité historique et porté par les ambitions industrielles du Royaume, Nexans ambitionne d’accélérer son évolution positive dans la chaine de valeur, tout en continuant à apporter des solutions innovantes à ses partenaires”.

Le Groupe Nexans est un leader dans la conception et la fabrication de systèmes de câbles et de services à travers quatre grands domaines d’activité, à savoir, Bâtiment & Territoires, Haute Tension & Grands Projets, Industrie & Solutions et Télécommunications & Données.

Le secteur industriel est appelé à accélérer sa transformation qui inclut la décarbonation pour améliorer sa compétitivité, a indiqué, le 7 décembre, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

S’exprimant par visioconférence à l’occasion du 2ème Forum international des zones industrielles (FIZI), Mme Benali a mis l’accent sur l’importance d’accélérer le processus de décarbonation dans la transformation du secteur industriel pour améliorer sa compétitivité, renforcer son attractivité et tirer parti des nombreux atouts stratégiques du Royaume.

A ce titre, la ministre est revenue sur la transition énergétique amorcée par le Maroc sous la Vision éclairée de Sa Majesté le Roi, qui atteste d’une forte dynamique de déploiement et laquelle s’appuie sur trois actions opérationnelles dont la mise à niveau environnementale des entreprises industrielles à travers le Fonds de dépollution industrielle (FODEP) et le Mécanisme volontaire de dépollution industriel hydrique (MVDIH) qui ont permis de financer plus de 125 projets pour 330 millions DH.

Au niveau des industriels, 6 projets ont été financés pour un montant de plus de 150 MDH, pour le traitement collectif des rejets liquides polluants, a-t-elle ajouté, citant, en outre, le programme de décarbonation de l’industrie nationale lancé par le gouvernement dans l’objectif de réduire l’empreinte carbone des industries, par l’accès à une électricité renouvelable et compétitive.

Parallèlement, Mme Benali a souligné le rôle qui incombe aux entreprises industrielles en matière de durabilité, lesquelles sont appelées à saisir les opportunités offertes par le positionnement stratégique du Maroc et des investissements et infrastructures disponibles, pour valoriser l’ensemble des potentialités économiques du Maroc et proposer au Monde des produits et des services marocains à forte valeur ajoutée. Le secteur industriel se positionne comme une vraie locomotive de développement du Royaume et occupe la première place en termes de contribution à la richesse nationale, a-t-elle rappelé, notant qu’il se place au centre des enjeux de durabilité pour la transformation de l’industrie nationale vers une industrialisation durable et inclusive, basée sur la réduction d’impacts environnementaux, l’utilisation efficace des ressources et la promotion des technologies propres.

Organisé par Industrie du Maroc Magazine sous l’égide du ministère de l’Industrie et du Commerce, le FIZI a été l’occasion pour les spécialistes de débattre autour de la durabilité et de la décarbonation des zones industrielles, de l’offre foncière dédiée aux infrastructures du secteur industriel, de l’immobilier professionnel et du partage des expériences réussies en matière de développement des zones industrielles à l’échelle internationale.

Le leadership du Royaume en matière de résilience et de transition énergétique a été mis en avant, vendredi lors de la 8ème conférence de Rome MED – Dialogue Méditerranéen, qui s’est tenu les 2 et 3 décembre.

“Le Maroc, s’est engagé , il y a plus d’une décennie, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dans la transition énergétique, à travers une stratégie ambitieuse, basée, notamment, sur l’efficacité énergétique et l’intégration régionale”, a déclaré la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, lors d’un panel sur les défis énergétiques.

Plusieurs réformes ont été, ainsi, mises en place pour réussir ce chantier, notamment l’amélioration des climats affaires et la promotion de l’investissement dans ce domaine, a fait savoir la ministre, mettant en avant les efforts engagés par le Maroc pour renforcer l’attractivité du secteur de l’énergie et accélérer la mise en place d’un écosystème national construit autour des technologies énergétiques vertes.

Fruit d’une vision clairvoyante de SM le Roi, ces efforts ont permis au Maroc d’affirmer aujourd’hui son leadership régional et mondial dans ce secteur majeur de la transition énergétique.

Le Royaume a fait preuve, en outre, de résilience face aux différentes crises énergétiques, a relevé Mme Benali, notant qu’outre son potentiel en matière d’énergie renouvelable, le Royaume dispose d’innombrables atouts, qui lui ont permis de se positionner en tant qu’acteur principal, notamment sa connectivité logistique et énergétique avec le continent européen.

Grâce à son engagement précurseur dans le développement durable, le Maroc a pu mettre en place un cadre réglementaire favorable aux investisseurs, accumulant une expérience importante et une vision globale et claire des enjeux, a indiqué la ministre, notant que le Royaume entend capitaliser sur ses récentes réalisations pour se positionner dans les marchés émergents de l’économie verte et de l’économie propre.

Selon Mme Benali, la montée en compétitivité des énergies renouvelables ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour le Royaume, en particulier dans de la filière émergente de l’hydrogène vert.

Afin de placer le Maroc dans le club des pays à fort potentiel dans cette filière d’avenir, et répondre aux multiples projets portés par des investisseurs et leaders mondiaux, le Souverain a donné Ses Hautes Instructions à l’effet d’élaborer, dans les meilleurs délais, une “Offre Maroc” opérationnelle et incitative.

Par ailleurs, la ministre a mis l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération et la solidarité internationales pour faire face à la crise énergétique que connaît la région, notamment en favorisant l’accès au financement, le transfert de technologies et le renforcement des capacités, insistant sur l’importance d’une intégration et d’une coopération régionales accrues et des partenariats public-privé pour relever les défis énergétiques.

Outre l’ambassadeur du Royaume à Rome, Youssef Balla, cette rencontre a connu la participation du ministre italien de l’environnement et de la sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, et son homologue grec Kostas Skrekas.

La 8ème conférence de Rome MED – Dialogue Méditerranéen permettra de se pencher au cours des 35 panels programmés, sur la situation géopolitique de la méditerranée, l’impact de la pandémie et du conflit en Ukraine sur la région, les défis sécuritaires et la souveraineté énergétique et alimentaire.

Placée sous le signe ”Traverser la tempête : interdépendance, résilience et coopération”, le rendez de cette année vise à repenser les approches traditionnelles de la région en complétant les analyses des défis actuels avec des nouvelles idées et suggestions et d’élaborer un nouvel agenda positif, abordant les défis communs aux niveaux régional et international.

Des Chefs d’État et de gouvernement, des ministres, des membres d’organisations internationales et des universitaires prennent part à ce forum, organisé par le ministère italien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, en partenariat avec l’Institut italien des études politiques internationales (IPSPI).

Le Maroc et l’Italie ont signé, le 2 décembre à Rome, un Mémorandum d’Entente (MoU) visant à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’environnement et du développement durable.

Conclu en marge de la 8ème conférence de Rome MED – Dialogue Méditerranéen, le MoU a été paraphé par la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, et son homologue italien, Gilberto Pichetto Fratin, en présence de l’ambassadeur du Royaume à Rome, Youssef Balla.

Ce mémorandum constitue une nouvelle opportunité pour renforcer les actions de coopération menées conjointement avec l’Italie depuis plusieurs décennies, a déclaré Mme Benali à la MAP, faisant savoir que ce MoU permettra la mise en œuvre de projets et de programmes conjoints, la promotion du renforcement des capacités, le transfert de technologies et l’assistance technique, ainsi que le développement de Partenariat Publique Privé.

De son côté, le ministre italien s’est félicité de la coopération maroc-italienne dans les différents domaines, en l’occurrence l’énergie, faisant part de sa volonté de la hisser au plus haut niveau.

Ce nouvel accord revêt une grande importance pour la région méditerranéenne, destinée à devenir “le hub” énergétique de l’Europe, a relevé M. Fratin, insistant sur la nécessité d’unifier les efforts pour répondre conjointement aux défis climatiques et énergétiques.

La coopération portera, notamment, sur le changement climatique et la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (NDC), la protection de la biodiversité, la gestion intégrée des zones côtières, la prévention et la réduction de la pollution marine par les hydrocarbures, la gestion durable et intégrée des ressources en eau, ainsi que la transition énergétique et les énergies renouvelables.

Ce MoU vient en continuité de l’Arrangement Technique, signé en 2016 entre le Maroc et l’Italie, qui a constitué le premier cadre de coopération bilatérale en matière d’environnement et de développement durable.

Le projet du Gazoduc Nigeria-Maroc est “sur la bonne voie”, a affirmé la Directrice générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), Amina Benkhadra.

Le projet du Gazoduc Nigeria-Maroc est sur la bonne voie à la faveur de la vision éclairée et des Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI et du président nigérian Muhammadu Buhari, a assuré Mme Benkhadra à l’issue de la cérémonie de signature des cinq MoUs entre le Maroc et le Nigeria, d’une part, et la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana, d’autre part.

La signature par ces pays de ces mémorandums reflète leur détermination à accompagner ce projet qui sera bénéfique pour une région de quelque 400 millions d’habitants, a-t-elle ajouté, rappelant que ce projet vise à assurer l’intégration entre les pays du continent et d’accélérer leur développement socio-économique et leur approvisionnement en énergie propre.

Se félicitant de l’accompagnement de la société nigériane (The National Nigerian Petroleum Compagny Limited “NNPC”) pour la réalisation de ce grand projet, Mme Benkhadra a souligné que les pays signataires sont conscients de la valeur stratégique de ce Gazoduc et de son importance majeure pour le développement du continent.

De son côté, le Président Directeur Général (PDG) de la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC), Mallam Mele Kolo Kyari a indiqué que ces mémorandums permettront à chaque pays signataire d’apporter son soutien à la construction de l’infrastructure, tant pour le Gazoduc que pour le marché du gaz.

Cinq Mémorandums d’entente (MoUs) tripartites ont été signés, le 5 décembre à Rabat, dans le cadre du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc.

Ces MoUs ont été signés respectivement et successivement entre le Maroc et le Nigeria, d’une part, et par la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana, d’autre part.

Le premier mémorandum a été signé par l’Office National Marocain des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et la National Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC) avec Gambia National Petroleum Corporation (GNPC-Gambie).

Le deuxième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited “NNPC” avec PETROGUIN-Guinée Bissau, alors que le troisième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited “NNPC” avec la Société Nationale des Pétroles “SONAP” de la République de Guinée.

Le quatrième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited “NNPC” avec Petroleum Directorate of Sierra Leone “PDSL”, tandis que le cinquième mémorandum a été signé par l’ONHYM et la National Nigerian Petroleum Company Limited “NNPC” avec Ghana National Gas Company “GNGC”.

Ces Mémorandums d’entente, à l’instar des MoUs signés avec la CEDEAO le 15 septembre 2022 et ceux signés avec la Mauritanie et le Sénégal le 15 octobre 2022, confirment l’engagement des Parties dans le cadre de ce projet stratégique qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe.

Cette infrastructure participera à l’amélioration des conditions de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable respectant les engagements du continent en matière de protection de l’environnement, ajoute-t-on de même source, notant que le projet permettra également de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Ce gazoduc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc. Il sera connecté au Gazoduc Maghreb-Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure permettra aussi d’alimenter les États enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.