La promotion et la sensibilisation à l’adoption des technologies propres et au développement des projets verts a été au centre de la 2e caravane régionale durable Dakhla-Oued Eddahab.

Cet événement a pour objectif de mettre en avant le potentiel des filières vertes au niveau de la région et de présenter les principaux projets existants, en cours de développement ou à venir (solaire, éolien, dessalement …).

Cette caravane vise à fédérer et renforcer les synergies entre le tissu productif local et développeurs de solutions favorisant les énergies renouvelables et les technologies vertes, et entre institutions publiques et privées.

Cette rencontre, présidée par la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, vise à sensibiliser à l’adoption des énergies renouvelables et des technologies vertes, afin d’améliorer la compétitivité des entreprises locales et de contribuer à la décarbonation du pays.

S’exprimant à cette occasion, le wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Lamine Benomar, a souligné l’importance d’organiser cette caravane régionale durable et sa contribution à la promotion territoriale de la région de Dakhla-Oued Eddahab, mettant l’accent sur le rôle qu’elle jouera dans la diffusion et la sensibilisation à l’importance d’adopter des technologies propres et de développer des projets verts au niveau de cette région.

Il a ajouté que la caravane représente une opportunité pour répondre aux questions relatives aux évolutions technologiques dans le domaine des énergies renouvelables à tous les niveaux, ce qui contribuera à renforcer la culture des acteurs régionaux et à attirer leur attention sur la nécessité de prendre en compte la question des technologies vertes et la dimension environnementale dans tous leurs programmes de développement.

M.Benomar a indiqué, dans ce sillage, que la région de Dakhla-Oued Eddahab est une plateforme porteuse d’opportunités qui attirent d’importants investissements dans les domaines de l’hydrogène vert, des énergies éoliennes et des énergies solaires.

Pour sa part, le président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, El Khattat Yanja a indiqué que le choix de la ville de Dakhla pour abriter la deuxième édition de la caravane régionale durable contribue à conforter la place de la ville et de la région en tant que destination des plus importantes rencontres nationales et internationales, et s’inscrit également dans le cadre de la sensibilisation aux enjeux énergétiques et de l’importance du développement durable des secteurs territoriaux pour la croissance sociale et économique du Royaume.

Cette caravane représente un terrain propice à l’échange d’idées entre les différents acteurs locaux et nationaux, afin de mettre en lumière les potentialités dont regorgent les filières vertes au niveau de la région Dakhla-Oued Eddahab, et de présenter les principaux projets existants, en cours de développement ou à venir dans tous les secteurs des énergies renouvelables et de l’économie verte.

M.Yanja a affirmé que les membres du Conseil régional sont conscients du rôle important que jouent les conseils élus pour parvenir à un développement global et durable qui place l’environnement au cœur de ses priorités, et s’engagent à déployer tous les efforts possibles sur la base des compétences et pouvoirs qui leur sont conférés à cet égard.

Il a souligné, dans ce sillage, que le Conseil régional contribue à plusieurs projets, dont celui de la construction d’une unité de dessalement d’eau de mer pour produire de l’eau grâce à l’utilisation de l’énergie éolienne renouvelable, d’une capacité d’environ 30 millions mètres cubes par an afin d’irriguer 5.000 hectares pour soutenir l’agriculture de la région.

De son côté, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Dakhla-Oued Eddahab, Jamal Boussif a fait savoir que la Chambre s’emploie à réaliser la transition vers une économie verte et à sensibiliser sur son importance auprès des professionnels et de ses adhérents, notant que la Chambre l’a adopté dans le cadre de son plan d’action de cette année.

Cette transition, a-t-il expliqué, permettra d’élargir le champ de l’offre exportable marocaine pour atteindre les marchés prometteurs, d’attirer les investisseurs étrangers, et de mieux exploiter le potentiel offert par l’économie verte, soulignant que la Chambre est également consciente des propositions du plan (Fit for 55) de la Commission européenne visant à imposer des taxes sur certaines importations à haute teneur en carbone via le « Carbon Border Adjustment Mechanism » (CBAM).

M.Boussif a indiqué, dans ce sens, que la Chambre appelle à accorder une attention particulière au développement des filières vertes dans le domaine des énergies solaires et éoliennes, d’assainissement liquide et de la gestion des déchets, appelant à anticiper les besoins futurs en termes de compétences liées au développement des filières vertes par la création des programmes de formation destinés aux métiers verts et à la promotion des initiatives de recherche, de développement et d’innovation.

La deuxième édition de cette caravane a été marquée par l’organisation de quatre panels qui ont porté sur “le Cadre institutionnel et législatif du secteur ENR et potentialités de la région”, “La vulgarisation et initiation aux modalités d’une installation Photovoltaïque”, Le retour d’expériences des membres du Cluster ENR” et “Les mécanismes et produits de financement verts”.

Par la même occasion, des trophées ainsi que des primes financières ont été décernés aux startups lauréats du “Green Invest Challenge”, un concours national dédié aux porteurs de projets et startups innovantes vertes.

Le Maroc dispose de capacités de stockage de 1,9 million de mètres cubes de produits pétroliers liquides et d’environ un demi-million de mètres cubes de gaz de pétrole liquéfiés, selon la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

En réponse à une question centrale lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, le 24 janvier sur l’état du stock des matières énergétiques de base, Mme Benali a souligné que selon les dernières données, le stock de produits pétroliers a atteint plus de 30 jours de consommation nationale, notant que son Département s’emploie à accélérer tous les projets, notamment dans le secteur privé, pour développer des capacités de stockage supplémentaires pour le stockage des matières pétrolières, qui atteindront plus d’un demi-million de mètres cubes, soit environ 13 jours supplémentaires, avec un investissement financier d’environ 2 milliards de dirhams à l’horizon 2023.

S’agissant du cadre juridique, la ministre a noté que la loi n° 009.71 et la résolution n° 393.76 ne confère pas à l’Etat un rôle direct dans la création d’un stock de réserve qui renforce l’approvisionnement, ni en ce qui concerne les stocks stratégiques qui peuvent affecter les prix, ajoutant que le cadre juridique relatif au stock de réserve ne tient pas compte aujourd’hui les matières de base qui sont consommées par les Marocains ou le tissu économique marocain.

Le ministère de la Transition énergétique et du développement durable a commencé, depuis 2022, dans le cadre d’une démarche participative avec les acteurs du secteur, à œuvrer à la mise à jour de ce cadre juridique, notant qu’un comité a été mis en place pour planifier les infrastructures des produits énergétiques avec le ministère de l’Équipement et de l’eau, travaillant, selon une étude, à planifier les flux énergétiques de manière équilibrée et à développer toutes les infrastructures nécessaires pour améliorer les capacités compétitives du Maroc. Les résultats de cette étude seront utilisés après son achèvement afin de mettre en œuvre le nouveau système de gestion de stock de réserve et l’amélioration des capacités de stockage de manière équilibrée dans l’ensemble du Royaume.

Quant au gaz naturel, Mme Benali a expliqué que le ministère a œuvré depuis octobre 2021 à l’élaboration d’un plan urgent qui comprend quatre étapes, notant que son département œuvre actuellement sur la quatrième étape, qui est le plan directeur des infrastructures.

Le Maroc s’est engagé au cours des deux dernières décennies dans une stratégie énergétique durable très ambitieuse qui s’appuie sur un cadre de mise en œuvre en forte dynamique de déploiement et de consolidation, a souligné, le 20 janvier à Dakhla, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

Intervenant à l’ouverture de la 2e caravane régionale durable Dakhla-Oued Eddahab, initiée par le Cluster des énergies renouvelables (EnR) et placée sous le thème “Promotion et sensibilisation à l’adoption des technologies propres et au développement des projets verts”, Mme Benali a indiqué qu’une série de réformes législatives et réglementaires ont été initiées afin de soutenir cette ambition et favoriser le climat des affaires.

Elle a expliqué lors de cette manifestation, organisée sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du développement durable en partenariat avec le Centre Régional d’investissement de Dakhla-Oued-Eddahab et avec le soutien du ministère de l’Industrie et du Commerce, du Conseil régional, de la Chambre Africaine du Commerce et des Services et de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), que ces reformes visent à renforcer davantage la transparence, à améliorer les procédures d’autorisation et à accélérer l’émergence d’un écosystème national intégré des énergies renouvelables.

Elle a, dans ce sens, mis en avant les deux projets de loi votés cette semaine en Chambre des conseillers relatifs aux énergies renouvelables et à l’autoproduction d’énergies électriques, qui représentent, selon elle, une avancé réglementaire majeure.

« La réussite de notre transition énergétique est tributaire de la mise en place d’un cadre fédérateur », a fait remarquer Mme Benali, ajoutant que son département est en train d’élaborer une stratégie intitulée « la Stratégie nationale de développement durable » (SNDD).

« En tant que cadre fédérateur, cette stratégie permettra la convergence des politiques sectorielles vers les objectifs de développement durable et l’adoption de l’économie décarbonisée comme un vecteur intégral du développement national ».

La SNDD est actuellement en cours de refonte afin de favoriser une croissance durable conciliant prospérité et préservation de l’environnement et adoptant des approches personnalisées spécifiques à chaque région pour un développement inclusif, équilibré et durable.

La caravane régionale durable est un événement qui vise la sensibilisation aux enjeux énergétiques et à l’importance du développement durable des territoires pour la croissance socio-économique du Royaume.

Elle a également pour objectif de sensibiliser les potentiels clients à l’adoption des technologies ENR, promouvoir les membres du Cluster et leurs solutions, renforcer les compétences des installateurs de chaque région à travers des formations adaptés (techniques de ventes, argumentaire de vente techno-commerciale, etc.), faciliter le networking entre les installateurs ou développeurs de solutions ENR et les potentiels clients, et informer les installateurs et clients des mécanismes et outils de financement vert.

La caravane régionale durable se veut une occasion pour rassembler plus d’une centaine d’opérateurs économiques, à savoir les principales unités industrielles, les opérateurs hôteliers et les agriculteurs du territoire, afin de les sensibiliser à l’adoption des solutions d’efficacité énergétique, d’ENR et d’autres technologies propres en fonction de leurs besoins, les mettre en relation avec les fournisseurs de solutions d’énergies renouvelables et notamment les membres du Cluster ENR, et les informer sur les nouveautés du cadre réglementaire du secteur et les offres de financement verts disponibles sur le marché.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, s’est entretenue, le 16 janvier en marge de la Semaine de la durabilité d’Abou Dhabi, avec le vice-Premier ministre et ministre de l’Énergie, de l’Environnement et du Climat de la région belge de Wallonie, Philippe Henry.

Les échanges ont porté sur les moyens de renforcer la coopération maroco-belge dans le domaine des énergies renouvelables, notamment avec la Région wallonne.

Les deux responsables ont également abordé un certain nombre de sujets liés au changement climatique, à la décarbonisation des industries, en plus de la connexion énergétique entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne.

Ils ont aussi évoqué les perspectives d’avenir de coopération entre le Maroc et l’Agence internationale des énergies renouvelables, au sein de laquelle le ministre de l’Energie, de l’Environnement et du Climat de la Région wallonne occupe le poste de vice-président.

Mme Benali a participé, aux côtés du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, à l’ouverture de la Semaine de la durabilité d’Abou Dhabi, organisée sous le slogan “Unis pour l’action climatique en vue de la COP28“.

Dans le cadre de la Semaine de la durabilité d’Abou Dhabi, une série de rencontres de haut niveau seront organisées pour examiner les principales priorités du développement durable, les moyens de contribuer à la réalisation de la neutralité climatique à l’avenir, et la manière de bénéficier de la première évaluation internationale de l’Accord de Paris pour accélérer les efforts de progrès dans le domaine de l’action pour le climat.

Par ailleurs, cet événement se penchera sur des sujets d’actualité tels que la sécurité alimentaire, hydrique et énergétique, la décarbonisation des industries, la santé et l’adaptation au climat, ainsi que l’implication des jeunes et des femmes dans l’action climatique.

Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a pris part, le 16 janvier, aux côtés de plusieurs chefs d’État et de gouvernement, à l’ouverture de la 15e édition de la Semaine de la durabilité d’Abu Dhabi, organisée sous le signe “Unis pour l’action climatique en vue de la COP28″.
La délégation marocaine qui a participé à ce conclave est composée, notamment, de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et du Chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Abou Dhabi, Abdelilah Oudades.

La cérémonie d’ouverture, qui a été présidée par le Président des Émirats Arabes Unis, Cheikh Mohammed Bin Zayed Al Nahyan, a été marquée par le couronnement des dix lauréats du prix Zayed pour la durabilité.

Ce prix récompense les petites et moyennes entreprises, les organisations à but non lucratif et les établissements d’enseignement secondaire qui proposent des idées et des solutions durables, innovantes et porteuses d’un impact dans les secteurs de la santé, de l’alimentation, de l’eau et de l’énergie.

Dans une déclaration, M. Akhannouch a souligné l’importance de la présence du Maroc à cet événement mondial majeur organisé dans le cadre des préparatifs initiés par les Émirats arabes unis en vue de l’organisation de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), prévue du 30 novembre au 12 décembre 2023.

Il a ajouté que le prochain sommet sur le climat permettra d’assurer le suivi des décisions adoptées lors des précédentes conférences, notamment celles de Paris et de Marrakech.

À cet égard, le chef du gouvernement a salué les efforts considérables déployés par les Émirats dans la préservation de l’environnement et la promotion du secteur des énergies durables, mettant l’accent sur l’expérience pionnière du Maroc dans ce domaine.

Il a relevé ainsi que les énergies renouvelables représentent 38% du mix énergétique du Royaume, dans la perspective d’atteindre 50 % durant les prochaines années.

Par ailleurs, M. Akhannouch a noté que la participation du Maroc au Prix Zayed pour le développement durable a des connotations politiques profondes, reflétant les relations solides entre SM. le Roi Mohammed VI et son frère, Cheikh Mohammed Bin Zayed Al Nahyan, Président des Émirats arabes unis, ainsi que les peuples des deux pays frères.

Pour sa part, Mme Leila Benali a insisté, dans une déclaration similaire, sur l’importance de la présence du Maroc à la Semaine de la durabilité d’Abu Dhabi, qui constitue une opportunité importante de se pencher sur la question climatique qui pèse lourdement sur le monde, en particulier les pays du Sud.

Cet événement annuel organisé avant la Conférence des Parties sur le changement climatique, ouvre la voie à la formulation de propositions dans le domaine du climat, en particulier en ce qui concerne la question du financement de projets apportant des solutions aux défis climatiques et promouvant les énergies renouvelables, a-t-elle expliqué.

La ministre a, de même, rappelé la position pionnière occupée par le Royaume du Maroc, sous le leadership éclairé de SM. le Roi Mohammed VI, dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques et de la promotion du secteur des énergies vertes et propres, soulignant à cet égard l’importance de la coopération entre le Maroc et les Émirats arabes unis afin d’accélérer les projets d’énergie renouvelable.

À cette occasion, le Chef du gouvernement a visité, en compagnie des membres de la délégation, l’exposition tenue dans le cadre de la Semaine de la durabilité d’Abu Dhabi, où des explications lui ont été fournies par les responsables des stands, notamment en ce qui concerne les projets de protection de l’environnement et des énergies propres.

M.Akhannouch s’est également entretenu avec le président désigné pour la Conférence des Parties (COP28), Sultan Ahmed Al Jaber, ministre de l’Industrie et des Technologies avancées des Émirats arabes unis.

Dans une allocution de circonstance, le président des Émirats arabes unis a souligné que la Semaine de la durabilité d’Abou Dhabi constituait une plate-forme mondiale qui incarne la volonté de son pays d’inciter les dirigeants de la communauté internationale à travailler ensemble pour servir les intérêts et les aspirations des peuples dans le domaine du développement économique et social durable.

Il a ajouté que son pays déploie des efforts intensifs pour consacrer le principe de durabilité et trouver des solutions pratiques et réalisables aux défis du changement climatique, signalant que l’initiative stratégique des Émirats arabes unis pour atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 constitue une démarche naturelle dans l’approche globale de la durabilité adoptée par le pays.

Au menu de cette manifestation environnementale, figurait une série de rencontres de haut niveau qui ont examiné les moyens de contribuer à la réalisation de la neutralité climatique, tout en bénéficiant de la première évaluation mondiale de l’Accord de Paris afin d’accélérer les progrès réalisés dans le domaine de l’action pour le climat.

Par ailleurs, cet événement s’est penché sur des sujets d’actualité tels que la sécurité alimentaire, hydrique et énergétique, la décarbonisation des industries, la santé et l’adaptation au climat, ainsi que l’implication des jeunes et des femmes dans l’action climatique.
La Semaine de la durabilité d’Abu Dhabi (14-19 janvier), a été marquée par l’organisation de l’Assemblée générale de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), avec la participation du Maroc, le Forum d’Abu Dhabi sur la finance durable, le Forum mondial de l’énergie du Conseil de l’Atlantique et du Sommet mondial des énergies de l’avenir.

A invitation des autorités du port d’Anvers-Bruges en Belgique, la Fédération de l’Energie de la CGEM a organisé, du 29 janvier au 01 février, une visite de travail avec la participation d’une importante délégation d’entreprises membres de la Fédération, en vue d’explorer avec leurs homologues du port d’Anvers-Bruges, les perspectives de coopération et d’investissement dans le domaine de l’hydrogène vert.

La délégation marocaine est composée de cinquante acteurs opérant dans le domaine énergétique et représentant plus de trente entreprises affiliés à la Fédération de l’énergie, dont notamment l’Agence Marocaine pour l’Énergie Durable (MASEN), de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), l’Université Mohammed VI polytechnique et de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) en plus du Cluster Green H2.

L’importance de cette visite de travail a été à au centre d’une rencontre organisée, le 30 janvier à Bruxelles, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg, M. Mohamed Ameur, en vue d’examiner les processus d’exploitation et les chaînes d’approvisionnement des énergies renouvelables, notamment l’hydrogène vert en Belgique et de partager les expériences en matière de production de cette énergie du futur à savoir l’hydrogène et ses dérivés.

Cette visite a été programmée suite à l’intérêt remarquable porté par les opérateurs énergétiques belges aux immenses opportunités offertes par le Royaume dans ce domaine.

Cette initiative a permis d’ouvrir des perspectives prometteuses de partenariat en matière de transition énergétique et d’élargir la coopération bilatérale à travers l’échange d’expertises entre les opérateurs nationaux du secteur et leurs homologues du port d’Anvers-Bruges.

Les membres de la délégation marocaine ont pu également s’enquérir des infrastructures maritimes et des unités de production de l’hydrogène et de ses dérivés dont dispose le port d’Anvers-Bruges.

A rappeler que lors de sa récente rencontre au siège de la Fédération de l’Energie  avec les opérateurs du secteur, M. Wim Dillen, Directeur de Développement du Port Anvers-Bruges

a présenté la récente fusion entre le Port d’Anvers et Bruges faisant ainsi de cette nouvelle entité le deuxième grand port européen avec un volume transit de 289 millions de tonne/an.

Aujourd’hui, le port d’Anvers-Bruges ambitionne  d’être le plus important  hub européen d’importation d’hydrogène vert, en essayant de développer des partenariats à l’international pour pouvoir importer le H2 vert, l’ammoniac, et Méthanol, notamment du Maroc.

 

Rencontre avec une délégation de représentants de la République de Djibouti

Le 10 janvier 2023, s’est tenue au siège de la CGEM, une rencontre présidée par M. Abdou Diop, président de la commission Afrique de la Confédération avec une délégation de représentants de la République de Djibouti avec la participation des représentants de Masen , de la fédération de l’ Energie, du Laboratoire Laprophan et Laboratoire Soludia Maghreb et l’Association Régionale des agences de voyages de Casablanca-Settat.
La délégation djiboutienne était composée de:
– M. Samir Salem Mouti : Conseiller du Président de la République chargé des investissements,
– M. Alexis Mohamed : Chargé de mission du Président de la république,
– M. Abdallah Ibrahim Abdallah : Directeur Général Adjoint de la banque pour le Commerce et L’industrie,
– Dr Saad Farah Barreh : Représentant des pharmaciens,
Lors de cette rencontre, les membres de la délégation djiboutienne ont présenté la situation géoéconomique de leur pays, petit par la taille mais qui nourrit des ambitions importantes pour son développement.
Pour ce faire, ils cherchent des partenaires sur des projets gagnants -gagnants dans leur pays entre –autres des partenariats d’affaires avec des entreprises marocaines dans tous les secteurs.
En ce qui concerne le secteur énergétique, et principalement l’Energie verte, ils ont exprimé un besoin de 300MW en solaire, éolienne et géothermie avec une croissance annuelle de 20 MW.
A noter que Masen est déjà présente à Djibouti par un projet en cours de 30 MW solaire, ce qui peut encourager d’autres entités marocaines à prospecter ce marché.
A noter que Djibouti est la seule porte portuaire de l’Ethiopie qui est un marché de 120 Millions d’habitants et qui peut ainsi faciliter l’accès des entreprises marocaines à ce marché.

La coopération entre le Maroc et plusieurs autres pays africains dans divers secteurs, en particulier celui des énergies renouvelables, constitue un modèle consacrant l’engagement du Royaume à consolider la coopération Sud-Sud.

Washington a abrité récemment une rencontre du Conseil des Affaires USA-Nigeria, qui s’est penchée notamment sur le rôle joué par le Maroc et le Nigeria dans le cadre de la coopération régionale et l’avenir du secteur énergétique en Afrique.

Lors de cette rencontre, les participants ont abordé également les différents aspects du partenariat liant le Royaume au Nigeria, qui représente un modèle dans le secteur des énergies renouvelables, notamment le projet de gazoduc entre les deux pays.

Dans ce cadre, le directeur général du fonds d’investissement Ithmar Capital, Obaid Amrane, a bien voulu répondu aux questions au sujet de la coopération entre le Maroc et plusieurs autres pays du continent.

Créé en 2011, Ithmar est un fonds d’investissement stratégique avec pour vocation première l’accompagnement du développement économique du Maroc. Fonds multisectoriel, Ithmar vise à promouvoir l’investissement dans tous les secteurs stratégiques nationaux en développant des projets structurants et transformationnels avec un fort impact.

    1.Comment le Maroc et le Nigeria peuvent-ils contribuer à travers leur partenariat à l’essor économique du continent africain ?

Le Maroc et le Nigeria sont deux pays importants de la région de l’ouest du continent, qui, au-delà des accords signés, ont réalisé des projets concrets, notamment le projet de gazoduc. Ce projet aura un impact significatif sur la transition énergétique, la croissance économique et la sécurité énergétique.

C’est en fait un projet transformationnel, qui sera à l’origine d’un changement du paradigme énergétique, du fait qu’il permettra d’accéder à une énergie décarbonée, de libérer le potentiel des énergies renouvelables et de favoriser l’émergence de nouvelles industries à forte valeur ajoutée.

    2.Le Maroc connaît un essor dans le secteur des énergies renouvelables. Comment peut-il mettre à profit son expertise au service du reste du continent ?

Grâce à la clairvoyance du leadership de SM le Roi Mohammed VI dans les domaines des énergies renouvelables et du développement durable, le Maroc a pu acquérir une grande expérience qui est aujourd’hui sollicitée par les pays africains.

Cette expérience a permis au Royaume, grâce aux hautes orientations royales, de se classer parmi les pays leaders en matière d’efficacité énergétique et de développement durable.

    3.Quelle est l’importance de l’organisation à Washington d’une rencontre entre le Maroc et le Nigeria avec comme focus l’avenir du secteur énergétique en Afrique ?

Ce genre d’évènements revêt une importance capitale, puisque ça permet d’améliorer la connectivité entre les différents acteurs et de créer des ponts entre les investisseurs et les opérateurs économiques.

Le fonds d’investissement Ithmar Capital était présent à cette rencontre pour mettre en avant les réalisations du Royaume en matière de coopération Sud-Sud, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie.

La rencontre a également été l’occasion d’échanger avec les différentes parties prenantes sur les activités et projets menés dans le cadre du Forum africain des investisseurs souverains, qui regroupe 10 fonds souverains au continent avec pour objectif de développer et de lancer des projets d’infrastructures à dimension régionale dans les domaines de l’énergie, de la transition énergétique, de la sécurité alimentaire, du numérique et de la logistique.

L’Afrique est un continent d’avenir, avec un taux de croissance parmi les plus importants au niveau mondial. C’est également une destination prisée par les opérateurs américains, ce qui offre des opportunités d’investissement importantes dans le cadre d’une approche win-win.
La balle est maintenant dans le camp des opérateurs africains pour promouvoir un développement global et durable.

L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) vient de fixer la méthodologie de détermination du tarif d’utilisation du réseau électrique national de transport.

En effet, le Conseil de l’ANRE a adopté, récemment et à l’unanimité, la méthodologie de détermination du tarif dudit réseau électrique national de transport, indique l’Autorité dans un communiqué, précisant que cette méthodologie fixe les règles et les modalités selon lesquelles le tarif sera calculé et appliqué aux utilisateurs dudit réseau.

L’ANRE conclut ainsi un long processus de concertation de près de huit mois avec les principales parties prenantes concernées par ce sujet, notamment, l’ONEE en sa qualité actuelle de Gestionnaire du Réseau Transport (GRT), le ministère de l’Intérieur, agissant pour le compte des régies et autres entités de distribution ainsi que les membres de la Fédération de l’énergie.

L’ANRE a aussi sondé le point de vue du grand public au moyen d’une consultation publiée sur son site web et dont le délai a été prolongé suite à la demande de certaines parties. Au cours de ce processus, l’ANRE a veillé à prendre en considération, dans toute la mesure du possible, les commentaires et contributions exprimés.

La méthodologie adoptée constitue le premier cadre tarifaire indépendant et transparent, conçu dans le cadre des dispositions de la loi n°48-15 relative à la régulation du secteur de l’électricité et à la création de l’ANRE. Elle comporte un ensemble de principes éprouvés au niveau national et international tout en introduisant de nouveaux éléments favorables à l’équité, à la transparence et au développement du secteur électrique national conformément aux orientations de la stratégie énergétique nationale.

Cette méthodologie consacre aussi les principes de mutualisation des coûts et de péréquation territoriale en préconisant un tarif unique d’utilisation du réseau électrique national de transport sur l’ensemble du territoire national.

En ce qui concerne les investissements dans le réseau de transport de l’électricité, l’accent a été mis sur le bon fonctionnement et la sécurité du système électrique en adoptant une procédure d’activation et de contrôle des investissements favorisant l’efficacité et l’amélioration de la qualité.

Et de noter que dans une phase ultérieure, au cours du premier trimestre 2023, l’ANRE fixera le tarif d’utilisation du réseau électrique national de transport sur la base de cette méthodologie pour la période 2023-2025.

A cet égard, et en attendant l’aboutissement du projet en cours de séparation comptable, l’ANRE s’appuiera sur les données comptables de l’activité de transport de l’ONEE.

L’ANRE est une autorité administrative indépendante instituée en vertu de la loi n°48-15. Elle assure le bon fonctionnement du marché électrique national notamment en veillant à la transparence ainsi qu’à l’équité des modalités d’accès et d’utilisation des réseaux électriques nationaux. Elle est ainsi chargée de fixer le tarif d’utilisation des réseaux électriques de transport et de distribution en favorisant l’efficience du système électrique national et la transition énergétique de notre pays.

John Cockerill leader mondial des électrolyseurs alcalins et une entreprise marocaine leader dans le secteur de l’énergie ont conclu un accord visant la création d’une coentreprise offrant des solutions pour la filière hydrogène vert intégrée au Maroc. 

Elle comprendra en particulier une usine de fabrication d’électrolyseurs alcalins qui sera la première de son genre en Afrique. 

Cette collaboration permet à John Cockerill de contribuer aux objectifs marocains et globaux en matière d’hydrogène vert et d’énergies renouvelables. 

L’accord conclu vise en particulier la création d’une gigafactory dédiée à la fabrication d’électrolyseurs destinés à la constitution d’une filière hydrogène vert intégrée au Maroc. Au départ de cette usine, John Cockerill et son partenaire développeront conjointement une chaîne de valeur dédiée à l’hydrogène vert au Maroc, permettant dans le même temps le développement d’une expertise locale et d’emplois dans ce domaine. 

La coentreprise aura des capacités de fabrication à grande échelle d’électrolyseurs alcalins de grande puissance (5MW+/Stack Electrolyseur) qui permettront en outre la production d’hydrogène vert au meilleur prix. Ces développements dans l’industrie de l’hydrogène aideront les grandes industries locales à la mise en œuvre d’un écosystème énergétique national axé sur les énergies renouvelables (photovoltaïque et éolien). 

La mise en place de l’usine se base sur la grande expérience de John Cockerill au travers de ses autres usines dans le monde et sa capacité à offrir des solutions de production d’hydrogène à grande échelle à ses clients. 

Raphaël TILOT, Président exécutif John Cockerill Hydrogen : « Nous sommes honorés de pouvoir contribuer à la transition énergétique du Maroc. A l’image des grandes réussites du Royaume notamment dans l’aéronautique et l’automobile, nous sommes déterminés à établir ensemble un tel écosystème local autour des technologies de l’hydrogène. »