La consolidation de la coopération stratégique dans les domaines de la transition énergétique, de l’environnement et du développement durable a été au centre d’entretiens, dernièrement à Rabat, entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et son homologue espagnole, Teresa Ribera Rodriguez.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, tenue en marge de la 12ème Réunion de Haut Niveau (RHN) Maroc/Espagne, Mme Benali a fait part de la volonté des deux gouvernements de donner à un nouvel élan au partenariat stratégique qui lient les deux pays dans le domaine énergétique, tout en consolidant davantage leur coopération en matière des énergies renouvelables notamment l’hydrogène vert, de l’électricité, du gaz, des mines, de l’environnement et du développement durable.

De son côté, la vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre de la transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera Rodriguez s’est dite “très satisfaite” du niveau des relations de coopération bilatérale, soulignant la convergence de vues des deux parties sur les défis environnementaux et énergétiques.

Les représentants des parlements nationaux, membres de l’Assemblée parlementaire-Union pour la méditerranée (AP-UpM) ont appelé, le 3 février à Rabat, à placer la dimension culturelle au cœur du développement durable pour susciter une prise de conscience des changements et des enjeux auxquels le monde est confronté.

Lors de cette rencontre organisée à la Chambre des Conseillers par la « Commission pour la promotion de la qualité de la vie, les échanges entre les sociétés civiles et la culture » relevant de l’AP-UpM, les parlementaires ont souligné l’importance de rendre le secteur culturel plus durable dans les pays de la région, à travers l’amélioration des connaissances, le renforcement des bonnes pratiques et la coordination des actions entre les pays pour la préservation de l’environnement.

Ils ont également mis l’accent sur le soutien des efforts collectifs des pays de la région, dans l’élaboration et la mise en œuvre des conventions et des politiques sectorielles efficaces en la matière, susceptibles d’apporter une valeur ajoutée aux efforts internationaux.

A cette occasion, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a affirmé que le ministère vise à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) et la transition progressive vers l’économie verte, par le biais d’un ensemble de réformes législatives et réglementaires, en faveur du développement des énergies renouvelables et propres, l’efficience énergétique, l’adoption de l’économie circulaire dans la gestion des déchets solides et liquides, outre des mesures orientées vers une industrie zéro carbone dans le Royaume.

Mme Benali a, par ailleurs, indiqué que le ministère a élaboré une stratégie de développement bas carbone à long terme, en coordination avec tous les acteurs concernés au niveau national et territorial, visant à consolider le développement des énergies renouvelables pour la production de l’électricité « propre », introduire l’électricité dans les secteurs de l’industrie et des transports, et stimuler l’économie circulaire.

Cette stratégie a également pour objectif de développer et utiliser l’hydrogène vert dans l’industrie et les poids lourds, renforcer la digitalisation et les villes intelligentes bas carbone, a-t-elle poursuivi, ajoutant qu’une importance particulière est accordée à l’efficience énergétique dans les plans stratégiques, étant donné qu’elle constitue un levier essentiel pour réussir la transition énergétique et appuyer la souveraineté en la matière.

Dans ce contexte, la ministre a relevé qu’une nouvelle approche de l’efficience énergétique a été adoptée et permettrait d’économiser au moins 20% de l’électricité d’ici 2030, soulignant que des travaux sont en cours pour mettre à jour la Stratégie Nationale de Développement Durable afin de fixer des objectifs et des indicateurs clairs et mesurables.

Pour sa part, le président de la Commission pour la promotion de la qualité de la vie, les échanges entre les sociétés civiles et la culture, le parlementaire Mohamed Zaidouh, a affirmé que les évolutions internationales et régionales et les défis croissants nécessitent d’intensifier les efforts collectifs et de renforcer les mécanismes de coopération entre les pays de la région afin de construire un avenir plus vert.

« Notre aspiration commune en tant que pays de la région méditerranéenne est de rechercher et renforcer les voies de coopération et d’intégration culturelle afin de rendre ce secteur plus durable et respectueux de l’environnement », a-t-il fait savoir, saluant les efforts du Maroc pour valoriser la culture en lui accordant une place de choix dans le Nouveau Modèle de Développement et les programmes gouvernementaux en cours de mise en œuvre, outre la priorité donnée par les dispositions de la Constitution.

Dans le même contexte, les représentants des parlements nationaux, membres de l’AP-UpM prenant part à cette réunion ont mis en exergue le rôle des acteurs culturels dans la sensibilisation des citoyens à l’évolution de la région méditerranéenne, mettant en avant l’importance du travail parlementaire en vue d’assurer la concertation des efforts.

Ils ont, de même, estimé que le chômage, les répercussions de la guerre russo-ukrainienne, les inégalités sociales et la propagation de la précarité et de la migration sont des facteurs qui pourraient contribuer à répandre des idéologies extrémistes, raison pour laquelle la culture demeure un élément indispensable à l’instauration de la paix et la diffusion de la tolérance.

Les parlementaires ont mis en lumière, dans ce sens, l’importance d’introduire dans les milieux scolaires et universitaires le concept de la protection de l’environnement, et à inciter les jeunes ainsi que les enfants de la région du bassin de la Méditerranée à participer à cette transition énergétique, à travers des programmes d’échange culturel, des activités parascolaires et des campings d’été dédiés à la sensibilisation des exigences climatiques et de la nécessité d’œuvrer conjointement pour la préservation du patrimoine environnemental.

Dans cette même veine, ils ont appelé à encourager l’industrie culturelle créative et durable, à investir dans les infrastructures et à soutenir la transition écologique dans les différents domaines culturels (festival et concert éco-responsables, utilisation des matériaux recyclés et recyclables…).

Engen et Vivo Energy viennent d’annoncer le regroupement de leurs activités africaines respectives pour créer l’une des plus grandes sociétés de distribution d’énergie en Afrique.

Le regroupement rassemblera plus de 3 900 stations-service et plus de deux milliards de litres de capacité de stockage dans 27 pays africains.

Engen est le leader incontesté du marché en Afrique du Sud et possède environ 1 300 stations-service dans sept pays africains. Vivo Energy est un important détaillant et distributeur panafricain de carburants et de lubrifiants pour les particuliers et les entreprises, avec plus de 2 600 stations-service dans 23 pays africains, sous les marques Engen et Shell.

PETRONAS vendra sa participation de 74 % dans Engen à Vivo Energy à l’issue de la transaction.  Le groupe Phembani, partenaire de longue date de PETRONAS en Afrique et actionnaire B-BBEE d’Engen, poursuit sa collaboration privilégiée avec Engen et restera investi en tant qu’actionnaire à 21 % dans l’entreprise sud-africaine. La transaction bénéficiera également aux employés d’Engen par le programme d’actionnariat salarié de 5 % nouvellement mis en place, ce qui fait que Engen Afrique du Sud sera détenue à 26 % par des parties auparavant désavantagées.

Stan Mittelman, PDG de Vivo Energy, a déclaré que « La priorité de Vivo Energy a été d’investir pour développer notre activité, et je suis fier que nous ayons plus que doublé la taille de notre réseau depuis notre formation en 2011. Il y a quatre ans, nous avons acquis les activités d’Engen sur neuf marchés africains, et nous avons depuis travaillé pour les améliorer et les développer. L’acquisition par Vitol de 100 % de Vivo Energy l’année dernière nous offre de nouvelles opportunités de croissance encore plus rapide.  L’achèvement de cette transaction, qui réunit la marque Engen à travers l’Afrique, constituera un changement important dans notre croissance et représente un engagement significatif envers le marché sud-africain tout en améliorant le portefeuille de Vivo Energy sur d’autres marchés importants. »

De son côté, Seelan Naidoo, directeur général et PDG d’Engen, a déclaré que « C’est une opportunité passionnante pour Engen de s’appuyer sur sa position de leader du marché en Afrique du Sud et dans un certain nombre de pays en Afrique australe. Cela nous permet de bénéficier de la forte position de notre marque, de notre présence dans le secteur de la distribution, de nos capacités étendues en matière de chaîne d’approvisionnement et de notre service clientèle pour contribuer à l’ambition de Vivo Energy et de Vitol de créer un champion panafricain de l’énergie plus fort et plus efficace. Engen est enthousiaste à l’idée de faire partie de cette entreprise grandissante, qui permettra un développement plus rapide et plus prospère. »

Pour sa part, Phuthuma Nhleko, président et cofondateur du Phembani Group, a déclaré que « Le Groupe Phembani est fier d’avoir été un actionnaire de longue date d’Engen depuis 1999, en s’associant à PETRONAS et en contribuant à la croissance d’Engen pour en faire une entreprise citoyenne sud-africaine de valeur, répondant aux besoins de millions de Sud-Africains. Nous sommes heureux de nous associer à Vivo Energy pour la prochaine phase de croissance d’Engen. Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous soutiendrons la croissance continue d’Engen, lui permettant de réaliser sa vision. »

Quant à Chris Bake, président de Vivo Energy, il a déclaré que « Vivo Energy est une histoire de succès depuis sa création.  Elle a connu une croissance constante, à la fois organique et en investissant dans des actifs modernes de qualité.  Elle dispose d’une équipe de gestion très professionnelle et compétente qui comprend parfaitement les besoins énergétiques uniques de l’Afrique. Engen est le leader du marché sud-africain et cette puissante combinaison profitera aux clients en Afrique du Sud et sur tout le continent. »

La transaction est actuellement en attente des approbations réglementaires et de la réalisation des conditions préalables.

L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) et l’Association des Commissaires de Régulation des Services Publics (NARUC) ont conjointement organisé, du 7 au 9 février 2023 à Rabat, la première activité du programme de renforcement des institutions réglementaires dans le domaine de l’énergie lancé sous les auspices de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) sous forme d’un forum Peer-to-Peer sur l’évaluation des plans d’investissement dans le transport d’électricité.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par MM. Puneet Talwar, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, et Abdellatif Bardach, président de l’ANRE, qui se sont réjoui de cette occasion pour renforcer davantage les liens entre le Royaume du Maroc et les Etats-Unis.

A cette occasion, M. Talwar a souligné qu’« aujourd’hui, les États-Unis et le Maroc élargissent leurs partenariats dans le domaine de la régulation de l’énergie et s’engagent à agir ensemble pour lutter contre le changement climatique tout en assurant la sécurité énergétique ». M. Talwar n’a pas manqué de saluer les efforts déployés par le Royaume du Maroc en matière d’énergies renouvelables pour un avenir énergétique propre et durable.

Le président de l’ANRE a déclaré, pour  sa part, que les opportunités présentes aujourd’hui au Maroc sont le fruit de la Vision Clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et de l’engagement infaillible du Royaume pour mettre en œuvre la stratégie énergétique nationale, pour accélérer la transition énergétique dans un cadre réglementaire solide.

M.Bardach a aussi déclaré que ce partenariat permettra à l’ANRE de garder un œil sur les nouvelles avancées dans le domaine de l’énergie en s’engageant avec toutes les parties prenantes et en adoptant une approche proactive et prospective de la régulation.

Ce forum a connu la participation des experts en matière de régulation des différents États des États Unies en vue de partager leurs expériences avec l’ANRE par le biais d’un échange de bonnes pratiques et de leçons apprises sur les aspects fondamentaux de l’évaluation des plans d’investissement dans le transport de l’électricité de manière efficace et autonome. L’ANRE et la NARUC s’engagent davantage à travailler ensemble pour promouvoir une régulation efficace et soutenir les réformes du secteur énergétique marocain.

La NARUC est une organisation à but non lucratif qui représente les commissions de régulation des services publiques, tels que l’énergie, les télécommunications, l’électricité, l’eau et les transports, des 50 États membres des États Unies. La mission principale de la NARUC est de soutenir le travail de ces commissions et de veiller à ce qu’ils disposent des ressources et du soutien nécessaires pour servir l’intérêt public.

Le parc éolien de Boujdour sera bientôt mis en service. L’infrastructure d’un coût de 3,5 milliards de DH devrait être opérationnelle au premier trimestre. L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a d’ailleurs procédé, le 26 janvier dernier, à la mise en service avec succès du nouveau Poste de Transformation (PT) électrique 400/225 kV « Boujdour II ».

Situé à environ 22 km du Nord-Est de la ville de Boujdour, et réalisé au barycentre du nouveau grand parc éolien de Boujdour 300 MW, avec un investissement global de plus de 500 millions de DH, le PT « Boujdour II » comprend  la réalisation de plusieurs installations, dont principalement une dizaine de travées départs et arrivées en 400 KV et en 225 KV, deux autotransformateurs (ATR) de 450 MVA chacun, des réactances lignes (80 MVAR) et réactances barres (40 MVAR).

La connexion du Poste Boujdour II a également été faite à travers la réalisation de 18 km de lignes de rabattement des lignes d’évacuation en 400 kV et en 225KV.

Après la mise en service de ces installations stratégiques, l’ONEE et ses partenaires privés ont mis sous tension, dans les 48 h qui ont suivi, le poste d’évacuation du parc éolien de Boujdour de 300 MW à travers, notamment, la mise en service du Transformateur 33/400kV. Cette opération d’une grande envergure permet de lancer les essais de mise en service progressive du parc éolien de 300 MW et d’injecter les premiers Kilowattheures par les premières turbines/éoliennes (Siemens Gamesa3.465 MW- 132m) depuis le 31 janvier 2023.

Le ministre délégué chargé des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement a affirmé, le 26 janvier, que l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) conservera ses missions « primordiales » dans la perspective de la transition vers la gestion déléguée via les sociétés régionales multiservices.

Répondant à une question au sujet de la situation de l’ONEE après l’adoption du projet de loi relatif aux sociétés régionales multiservices, lors d’un point de presse à l’issue du conseil du gouvernement, le porte-parole du gouvernement a indiqué que l’ONEE va conserver ses missions primordiales durant cette étape de transition, afin de promouvoir la gouvernance et d’accompagner la régionalisation avancée et la déconcentration.

Dans ce sens, le ministre a précisé que la nouvelle approche de gestion déléguée vise à répondre à un ensemble de contraintes auxquelles fait face le secteur de la distribution de l’eau potable, de l’électricité et de l’assainissement liquide, qui empêchent de satisfaire efficacement les demandes croissantes sur ces services de base et de valoriser les potentialités pour les utiliser de manière optimale.

Ce projet de loi vise à mettre en place un dispositif de gestion adéquat sous forme de sociétés régionales multiservices qui constituent un cadre institutionnel de mutualisation des efforts de toutes les parties prenantes en vue de tirer vers le haut le niveau de gestion de ces services vitaux.

L’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE) et le laboratoire pharmaceutique Laprophan ont signé, le 24 janvier à Casablanca, une convention de partenariat dans le domaine de l’efficacité énergétique et l’énergie renouvelable décentralisée, visant notamment à réaliser un système de production d’énergie photovoltaïque.

Signée par le directeur général de l’AMEE, Saïd Mouline, et le président directeur général de Laprophan, Farid Bennis, cette convention a pour objet la promotion de l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, ainsi que le renforcement de capacité et la sensibilisation.

En vertu de cette convention, les partenaires conviennent de coopérer étroitement et de se consulter sur les questions d’intérêt mutuel afin d’atteindre leurs objectifs communs, à savoir la promotion de l’efficacité énergétique et de la sobriété énergétique, le renforcement de capacité et la sensibilisation aux enjeux de l’énergie et du climat, la promotion des énergies renouvelables décentralisés, la promotion des métiers verts, l’assistance technique et l’échange d’information.

Accompagnée par l’AMEE, Laprophan s’est engagée dans cette démarche, afin de suivre et de coordonner la réalisation d’un système de production d’énergie photovoltaïque. La toiture du Centre de Distribution et Logistique des Laboratoires Laprophan peut accueillir un générateur photovoltaïque de 114,45 kWc.

M.Mouline a relevé que la convention s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique voulue au plus haut niveau de l’État.

« Nous voulons montrer aujourd’hui que tous les secteurs sont concernés par cette transition énergétique et que tous les industriels doivent prendre en compte l’efficacité énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables », a-t-il dit.

Ce sont des milliers de projets qui peuvent se développer sur tout le territoire du pays pour utiliser les ressources nationales propres au lieu de ressources importées, pour non seulement réduire les factures énergétiques des industriels mais baisser la facture énergétique du Maroc et développer des emplois dans ce domaine.

Pour sa part, M. Bennis a souligné que Laprophan ambitionne d’accélérer les efforts de réduction de son impact environnemental et de développer une feuille de route pour réduire de manière significative ses émissions de carbone par le biais de l’innovation et des nouvelles technologies, mais aussi la recherche de l’efficacité énergétique et le recours accru aux énergies renouvelables.

« Laprophan est accompagné par l’AMEE, aussi bien dans le cadre de notre feuille de route que dans le cadre du suivi et de la coordination du système de production d’énergie photovoltaïque de la centrale du Centre de distribution et de logistique (CDL) de Laprophan inaugurée aujourd’hui ».

Avec une production annuelle de 184.280 kWh, ce système produira en moyenne 505 kWh par jour, répondant ainsi à 80% de la demande d’énergie électrique du Centre de Distribution et de Logistique des Laboratoires Laprophan par de l’énergie solaire. Cela permettra de réduire l’empreinte carbone de l’entreprise en diminuant annuellement de 136 tonnes le dioxyde de carbone rejeté dans l’atmosphère. Le productible annuel aura ainsi un impact environnemental très positif et équivalent à 58.430 L d’essence non brûlé ainsi que la capacité d’absorption d’une forêt de 13 hectares.

A noter que le Maroc connaît une croissance économique importante qui entraîne des besoins en termes de construction avec de nombreux défis sociaux, économiques et environnementaux complexes

Le secteur du bâtiment représente l’un des principaux secteurs consommateurs d’énergie au Maroc avec une consommation en constante croissance. Les constructions résilientes durables s’imposent dorénavant comme une solution efficace afin d’alléger les consommations énergétiques.

Huawei Maroc a annoncé avoir obtenu la certification Top Employer continental 2023 en Afrique, suite à la publication de la liste officielle des Top Employers régionaux 2023 par le Top Employers Institute.

« Nous sommes fiers de vous annoncer que Huawei a été certifiée Top Employer continental 2023 en Afrique. L’entreprise a également remporté le titre au niveau national dans 10 pays, parmi lesquels l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Mali, le Maroc, la République Démocratique du Congo, le Sénégal et la Tunisie », a indiqué Huawei Maroc dans un communiqué.

Le Top Employers Institute certifie chaque année les entreprises qui s’engagent à fournir le meilleur environnement de travail possible à leurs collaborateurs à travers des pratiques RH innovantes qui privilégient l’humain.

Le programme Top Employers Institute certifie les entreprises en fonction de leur participation et de leurs résultats à l’enquête « HR Best Practices Survey ». Cette enquête couvre 6 grands domaines RH, répartis en 20 thématiques telles que la stratégie de gestion des talents, l’environnement de travail, le Talent Acquisition, la formation et le développement des compétences, le bien-être au travail, ou encore la diversité et l’inclusion.

David Plink, PDG du Top Employers Institute, a affirmé que « les périodes exceptionnelles font ressortir le meilleur des personnes et des organisations ».

« Nous avons été témoins cette année, dans le cadre de notre Programme de Certification Top Employers, des performances exceptionnelles réalisées par les entreprises certifiées Top Employers 2023 ».

Et d’ajouter que « ces employeurs ont démontré qu’ils se souciaient du développement et du bien-être de leurs collaborateurs. Ils enrichissent ainsi collectivement le monde du travail. Nous sommes fiers d’annoncer et de célébrer les organisations de premier plan qui ont été certifiées Top Employers 2023 ».

Pour sa part, Philippe Wang, Vice-président exécutif de Huawei Northern Africa, a indiqué que « chez Huawei, l’impact social local est au cœur de notre ambition en Afrique. Sur le continent, notre objectif est d’accélérer la démocratisation des technologies numériques et de facto, de permettre à tout un chacun d’accéder aux services essentiels répondant à leurs principaux besoins ».

« Cela est notamment rendu possible grâce à l’implication de l’ensemble de nos collaborateurs. La certification Top Employer vient ainsi récompenser l’ensemble du travail fourni par nos équipes qui évoluent au sein d’une culture d’entreprise bienveillante. A cet effet, je souhaite particulièrement les remercier pour l’empreinte positive qu’elles développent et renforcent au quotidien ».

Du Yin, Directeur des Ressources Humaines de Huawei Northern Africa a, quant à lui, déclaré que « nous sommes fiers d’avoir à nouveau été certifiés Top Employer en 2023. La politique de ressources humaines que nous mettons en place au sein de Huawei nous permet d’être reconnu comme un employeur de référence pour les talents. Huawei a toujours promu une vision positive, ouverte et inclusive dans le recrutement de ses collaborateurs ».

« Nous sommes constamment à la recherche de talents venus des quatre coins du monde et nous leur proposons le meilleur environnement de travail, ainsi qu’une expérience professionnelle enrichissante, passionnante et épanouissante. Par ailleurs, Huawei offre à ses collaborateurs des opportunités professionnelles à l’international et les encourage à innover sans cesse et ainsi jouer un rôle clé dans le développement socio-économique mondial ».

Le Top Employers Institute est l’autorité internationale qui certifie l’excellence des pratiques RH. Cette autorité contribue à accélérer l’impact de ces pratiques pour améliorer le monde du travail. Le Programme de Certification du Top Employers Institute permet aux organisations participantes d’être validées, certifiées et reconnues comme des employeurs de référence.

L’Association professionnelle intersectorielle pour la mobilité électrique (APIME) a été créée par des sociétés industrielles et commerciales lors d’une Assemblée générale constitutive tenue, le 30 janvier 2023 à Casablanca.

« Afin de préparer l’environnement marocain au développement rapide de la mobilité électrique, un certain nombre de sociétés industrielles et commerciales ont convenu, de former l’Association professionnelle intersectorielle pour la mobilité électrique (APIME), pour fédérer l’ensemble des opérateurs de l’économie marocaine concernés par cette thématique, d’élaborer et de défendre une attitude commune intersectorielle devant la problématique de la mobilité électrique », indique un communiqué de l’Association.

L’APIME a pour ambition de constituer le moteur du développement de la mobilité électrique au Maroc, fait savoir la même source. Un conseil d’administration composé de quatorze membres, dont le président de l’association Omar El Harti, a été élu, ajoute le communiqué, notant que parmi les membres fondateurs de cette association, figurent des fabricants et vendeurs d’équipements de recharge, des installateurs et des opérateurs de recharge, des fabricants et vendeurs de véhicules ainsi que des organismes de recherche et développement, de certification et de promotion de la mobilité électrique.

L’APIME a vocation à s’affilier à la Fédération Nationale de l’Électricité, de l’Électronique et des Energies Renouvelables (FENELEC). Les premiers axes de travaux de l’APIME vont être consacrés au dialogue avec les pouvoirs publics afin de compléter la normalisation des équipements de la mobilité électrique et examiner avec les organismes de distribution de l’électricité les cahiers des charges de branchement des installations de recharge.

Un autre objectif essentiel de l’APIME est de rédiger un contrat d’engagement qui constituera la feuille de route du secteur privé national à même de préparer notre pays à l’émergence attendue du véhicule électrique.

Le gouvernement qui subventionne l’électricité depuis des années ne procèdera pas à l’augmentation des tarifs de cette énergie vitale, a assuré, le 9 février, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas.

Intervenant lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, M. Baïtas a fait savoir que le projet de loi 83-21 relative aux sociétés régionales multi-services approuvé par le parlement est destiné à traiter l’une des grandes problématiques pour servir l’intérêt du citoyen marocain qui paye la facture d’eau, d’électricité et d’assainissement liquide.

Le projet de loi sera présenté devant les commissions concernées à la Chambre des représentants et la Chambre des Conseillers pour examen et adoption, outre le contrôle de constitutionnalité et sa présentation devant la Cour constitutionnelle, le cas échéant.

M.Baïtas a également souligné la nécessité de la régularisation du secteur de distribution de l’eau et de l’électricité et la mise en œuvre progressive de ce chantier afin de préserver les équilibres financiers de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et d’investissement au niveau national.