L’ONHYM a participé au congrès et salon d’exposition de l’Association des Prospecteurs et Développeurs du Canada (PDAC) qui s’est tenu, du 5 au 8 mars 2023 à Toronto au Canada.

Cette manifestation regroupe plusieurs compagnies minières, sociétés d’investissement, sociétés de services ainsi que des fournisseurs d’équipements et de services miniers.

La délégation de l’ONHYM a assuré le long de cet évènement, la promotion des projets miniers de l’Office ainsi que la présentation des opportunités d’investissements dans le secteur minier (hors phosphate) au Maroc.

L’évènement a été marqué par la visite, au stand de l’ONHYM, de M. Rachid Zein, Consul Général du Maroc à Toronto.

L’ONHYM et la société pétrolière GENEL ENERGY MOROCCO LIMITED ont scellé un accord pétrolier portant sur la zone nommée « Lagzira Offshore » située au large des villes d’Agadir et de Sidi Ifni.

La signature de ce nouvel accord pétrolier s’inscrit dans la continuité des travaux de prospection menés par GENEL dans le cadre d’une autorisation de reconnaissance sur la même zone en 2020 et 2021.

L’Afrique dispose de tous les ingrédients pour relever les défis de la dépendance énergétique et favoriser une énergie très bon marché et compétitive, comme facteur et une composante majeure du développement économique, a indiqué, samedi à Dakhla, le directeur général de l’Office national de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE), président du Conseil d’Administration du Global Sustainable Electricity Partnership (GSEP), Abderrahim El Hafidi.

Intervenant lors d’un panel tenu dans le cadre de la deuxième édition du Forum MD Sahara, organisée sous le thème « Le Maroc en Afrique, un choix Royal pour un Continent global et intégré », M. El Hafidi a mis en avant les ressources énormes dont regorgent les pays africains, notamment en matière énergétique et hydrique, notant que l’incapacité de l’Afrique à valoriser cette richesse entrave le développement du continent. A cet égard, il a relevé que l’Afrique dispose de plus de 12% des réserves mondiales en pétrole, plus de 8% de gaz naturel et plus de 6% de charbon, appelant à transformer ces ressources énergétiques fossiles en électricité, en énergie thermique et en infrastructure de base.

Pour sa part, l’administrateur directeur général délégué de Bank of Africa, Brahim Benjelloun Touimi, s’est félicité des choix extrêmement visionnaires du Maroc en faveur de l’Afrique qui constitue “notre présent et notre avenir”, appelant à faire preuve d’un « afroptimisme raisonné » pour mieux exploiter les cinq formes de capital disponibles en Afrique (naturel, immatériel, environnemental, humain et social).

Dans cette perspective, il a plaidé pour la formation, l’empowerment, le suivi et le renforcement de la présence des acteurs économiques sur le continent afin d’assurer une meilleure implantation et une gestion optimale des ressources.

De son côté, le directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), Khalid Safir, a fait observer que l’Afrique est un continent qui émerge et qui place le développement économique au sommet de ses priorités, ajoutant que de par sa diversité et de ses ressources humaines et naturelles, le continent dispose d’atouts considérables pour parvenir à générer une croissance inclusive et éradiquer la pauvreté.

Il a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de transformer ce potentiel en richesse, à travers une approche de politique intégrée et globale et l’efficience des moyens, dans le but d’accélérer la reconstruction dans une logique de partenariat Sud-Sud, de rattraper les retards constatés et de renforcer le commerce intrarégional.

Pour le directeur général de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques publiques au ministère de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques publiques, Brahim Benmoussa, l’ancrage du Maroc en Afrique s’est davantage enraciné avec SM le Roi Mohammed VI qui lui a donné une forme grâce à une vision Royale altruiste et déterminée de l’Afrique, notant que cette diplomatie porte très haut les valeurs de paix, de dialogue, de coexistence, de respect mutuel, de non-ingérence dans les affaires intérieures et du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États.

Il a, en ce sens, appelé les gouvernements et les acteurs de tous bords à redoubler d’effort afin de sortir le continent africain de la dépendance, par le truchement de la consolidation des liens économiques et des échanges commerciaux.

La deuxième édition du MD Sahara a réuni des experts, diplomates et décideurs des secteurs privé et public, du Maroc et d’autres pays d’Afrique, en vue de partager leurs expériences et d’échanger autour de multiples thématiques dont la diplomatie classique, le renforcement des relations bilatérales, les diplomaties sécuritaire, alimentaire et énergétique, outre le codéveloppement et la solidarité Sud-Sud.

L’Institut de Recherche en Energie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN) en partenariat avec l’Agence Allemande de Coopération Internationale (GIZ) et Viridian, ont lancé, le 6 mars à Dakar, le programme Hubs GoGreentech (HUGG) pour le renforcement des capacités des hubs d’innovation destinés aux startups spécialisés dans les technologies vertes en Afrique Francophone.

Ce programme d’un an s’adresse aux incubateurs, accélérateurs et hubs d’innovation souhaitant développer une expertise et un réseau dans le secteur des technologies vertes. Grâce à un bootcamp conçu sur mesure et à des activités de suivi tout au long de l’année, les hubs auront accès à des outils, des ressources, un guide de fonctionnement ainsi qu’un soutien pour développer leur stratégie.

Dans une déclaration en marge de lancement de ce programme, la directrice des Programmes R&D et Innovation, Sarah Diouri a souligné que le programme HUGG s’inscrit dans le cadre de l’initiative “Make-IT in Africa” de la GIZ, notant que le bootcamp de lancement qui va durer une semaine regroupe dix hubs venus de différents pays de l’Afrique notamment le Sénégal, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Burkina Faso.

L’IRESEN et Viridian s’occupent du déploiement de ce programme jusqu’à la fin de cette année pour renforcer la capacité de ces différents hubs d’innovations, les aider à mieux se spécialiser dans leur accompagnement de startups et à développer des programmes spécialisés pour les startups dans le domaine de greentech.

Au cours de ce bootcamp chaque journée a des thématiques bien définies, notamment le greentech, le positionnement, le marketing stratégique, la construction d’une communauté d’un réseau et la rédaction d’un plan d’action, a-t-elle fait savoir, ajoutant que des rencontres avec des bailleurs de fonds sur place pour renforcer les liens avec la communauté de financement de climat et la communauté de soutien au programme d’innovation dans les Greentech, sont également prévues.

Ce bootcamp a pour objectif de permettre aux participants de mieux se positionner par rapport aux opportunités d’accompagnement de greentech en Afrique, a-t-elle fait savoir, soulignant qu’il s’agit d’enjeu de souveraineté pour avoir des startups africaines qui répondent aux changements climatiques et qui peuvent accompagner les projets de startups greentech.

Grâce à sa stratégie en matière de transition énergétique mise en place depuis 2009, le Maroc a pu construire un écosystème et a développé des infrastructures de recherche et d’innovation qui peuvent inspirer d’autres pays africains, a-t-elle indiqué, ajoutant que le rôle de l’IRESEN est de partager cette expérience notamment en matière d’innovation dans les greentech et de s’intégrer dans le réseau africain.

Pour sa part, le représentant du GIZ pour l’initiative « Make-IT in Africa », Alex Gbetie, a indiqué que cette initiative entrepreneuriale vise à supporter les écosystèmes d’innovation en Afrique, afin de les rendre plus dynamiques et résilients.

« Aujourd’hui nous avons entamé le démarrage de notre programme HUGG qui vise à accompagner les hubs et les incubateurs à se spécialiser dans la greentech », a-t-il dit, précisant qu’il s’agit d’une thématique qui suscite beaucoup d’intérêt.

« Nous avons des startups qui réfléchissent à des innovations liées aux problématiques du climat et du gaz à effet de serre d’où la nécessité de les accompagner, de les encadrer et de les aider à grandir », a-t-il insisté, affirmant que « le but est d’outiller ces hubs pour qu’ils puissent encadrer les startups chez eux sur les problèmes qu’ils rencontrent ».

Les participants à ce bootcamp représentent notamment l’Agence de Développement de Sèmè City (Bénin), le Burkina Business Incubator (Burkina Faso) , le Zixtech HUB (Cameroun), l’ActivSpaces (Cameroun), l’Incub’Ivoir (Côte d’Ivoire), l’JATROPHAHUB (Guinée), le DoniLab (Mali), le Hadina RIMTIC (Mauritanie), le CIPMEN (Niger), le CTIC Dakar et Yeessal Hub (Sénégal) et Energy Generation (Togo).

Le Salon régional de l’eau qui s’est tenu, les 13 et 14 mars à Khénifra sous le thème “l’eau, levier de solidarité territoriale”, a été l’occasion de braquer les projecteurs sur le patrimoine hydrique de la région de Béni Mellal-Khénifra.

Cette manifestation mettra en lumière la pression croissante sur les ressources en eau dans le bassin de l’Oum Er-rbia et les enjeux liés à la préservation de cette matière vitale avec un focus sur l’impératif de la solidarité hydrique inter et intra régionale.
La thématique choisie pour cette édition traduit la particularité du bassin de l’Oum Er-rbia qui satisfait non seulement les besoins en eau de la région Béni Mellal-Khénifra mais transfère également une partie de ses ressources à d’autres régions comme Casablanca et Marrakech.
Le Salon se veut ainsi une opportunité pour les différents acteurs du secteur de l’eau de coordonner et converger leurs actions pour promouvoir une gestion efficiente et durable des ressources hydriques basée sur la solidarité territoriale.

L’objectif visé à travers l’organisation de ce Salon est de renforcer la prise de conscience quant à l’importance d’une gestion efficace de l’eau pour assurer le développement durable, et de consolider les partenariats locaux et régionaux pour relever les défis qui se posent dans ce domaine crucial.

Il est également question de sensibiliser à la nécessité de recourir au transfert d’eau interbassins en cette conjoncture marquée par l’accentuation du phénomène de la pénurie d’eau.
Le Salon se fixe ainsi trois objectifs principaux. D’abord la mobilisation de toutes les parties prenantes à l’échelle régionale et locale afin de promouvoir la solidarité de l’eau entre les territoires et développer une gestion efficiente et durable des ressources hydriques. Ensuite la coordination et la convergence des actions entre l’ensemble des acteurs du développement territorial. Et enfin la célébration de l’eau en tant que don divin essentiel à la vie.

Une quarantaine de partenaires de l’agence du bassin hydraulique de l’Oum Er-rbia ont participé à cet événement qui se veut un catalyseur de réflexion et un initiateur de débats entre collectivités territoriales, experts, acteurs de développement, universités, organismes de la coopération internationale et ONG œuvrant dans le domaine de l’eau et de l’environnement.

Les échanges et les débats ont porté d’une part sur les moyens de susciter l’implication des organisations des usagers pour un meilleur accès à l’eau, et de favoriser la sensibilisation à la protection et à la préservation des ressources en eau, d’autre part.

Les participants au Salon ont engagé également la réflexion sur l’élaboration et la conception de programmes innovants favorisant la solidarité hydrique territoriale et la promotion de la coopération dans le domaine de l’eau auprès des instances de décisions et du grand public à l’échelle régionale et locale outre l’adoption par les différents usagers de gestes éco-responsables pour préserver l’eau.

Le bassin hydraulique de l’Oum Er-rbia dispose de potentialités et d’infrastructures hydrauliques considérables. Les apports moyens d’eau de surface au niveau de bassin s’élèvent à 2,9 milliards de mètres cubes par an alors que le potentiel mobilisable en eau souterraine est d’environ 300 millions de mètres cubes par an.

Le bassin hydraulique de l’Oum Er-rbia est doté de 15 grands barrages d’une capacité totale de stockage de l’ordre de 5,3 milliards de mètres cubes, soit 33% de la capacité de stockage en eau au niveau national.

Malgré le potentiel en eau relativement important, le bassin est très sollicité en tant que l’un des bassins les plus aménagés du Royaume. Le taux de mobilisation des ressources hydriques dépasse en fait les 85%.

De même, la demande en eau va crescendo. En 2030, la demande d’alimentation en eau potable passera à 385 millions de mètres cubes et celle d’irrigation à 3,2 milliards de mètres cubes. Les nappes d’eau souterraines en tant que ressources stratégiques connaissent aussi une forte pression notamment pour l’irrigation et enregistrent des baisses de niveau importantes suite à la surexploitation avec un déstockage moyen annuel de 300 millions de mètres cubes par an.

Le Coup d’envoi du Salon régional de l’eau de Souss-Massa, placé sous le thème “Les ressources en eau non conventionnelles : une solution alternative et une contribution au développement durable du bassin de Souss-Massa“, a été donné, le 8 mars à Tiznit, en présence du ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka.

L’ouverture de cet événement de deux jours s’est déroulée en présence également du wali de la région de Souss-Massa, gouverneur de la préfecture d’Agadir Ida Outanane, Ahmed Hajji, du président du Conseil de la région, Karim Achengli, ainsi que des gouverneurs des provinces de Tiznit et d’Inezgane-Ait Melloul.

Organisé par l’Agence du bassin hydraulique du Souss-Massa, sous l’égide du ministère de l’Equipement et de l’Eau, ce salon a pour objet de contribuer à la mise en œuvre de la vision royale plaçant la problématique de l’eau au cœur des politiques publiques.

Il s’agit d’un événement qui ambitionne également de mettre l’accent sur la nécessité du recours aux ressources hydriques non conventionnelles, en tant que solution alternative pour faire face à la rareté des ressources en eau conventionnelles.

Intervenant à cette occasion, M. Baraka a rappelé les principaux objectifs de l’organisation des salons régionaux de l’eau, précisant qu’il s’agit d’espaces dédiés à la sensibilisation des citoyens et des différents usagers quant à l’importance des ressources en eau, de leur préservation et de la rationalisation de leur utilisation.

Il a ajouté que cette manifestation constitue une occasion d’exposer les plus importantes initiatives régionales entreprises dans le domaine de l’eau et qui prennent en considération les conditions climatiques de ce bassin hydraulique.

M.Baraka a relevé que ce salon constitue, en outre, un rendez-vous pour l’échange entre les experts et les acteurs dans le domaine de l’eau, ainsi que la société civile et les associations des usagers de l’eau.

Concernant le slogan choisi pour cet évènement, M. Baraka a expliqué que ce choix est naturel vu que “la région est devenue, aujourd’hui, pionnière au niveau national en matière de recours aux ressources en eau non conventionnelles en tant que choix stratégique pour le développement de l’approvisionnement en eau, en particulier compte tenu de la conjoncture climatique actuelle caractérisée par la rareté des ressources conventionnelles en eau“.

Après avoir passé en revue les caractéristiques climatiques de la région, ses activités économiques, ainsi que ses importantes qualifications agricoles, industrielles et touristiques, le ministre a souligné que la région Souss-Massa est au cœur des préoccupations liées au développement durable, l’eau et la sécurité alimentaire.

D’après le responsable, ces préoccupations exigent des efforts concertés en vue de mobiliser les ressources en eau nécessaires pour répondre aux besoins de tous les secteurs.

Dans ce contexte, M. Baraka a fait savoir que le recours à l’exploitation des ressources en eau non conventionnelles au niveau de la région Souss-Massa sera renforcé à travers la programmation de nouveaux projets de dessalement d’eau de mer, citant la deuxième phase de l’usine de dessalement d’Agadir et l’agrandissement de celle de Tiznit.

Le ministre a ajouté que les eaux usées traitées constituent une ressource en eau non conventionnelle et durable, soulignant que les projets de réutilisation des eaux usées traitées, au niveau du bassin permettront d’atteindre un volume estimé à 85,13 millions de mètres cubes par an.

Un colloque international sur « Le secteur de l’énergie entre comportements des acteurs et souveraineté énergétique », a été organisé, le 9 mars à Fès, avec la participation d’une pléiade d’universitaires et experts marocains et étrangers.

Initiée par le Département des Sciences Économiques et Gestion et le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Économie, Finance et Management des Organisations relevant de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès, cette rencontre a été l’occasion d’échanger autour des expériences en la matière et de présenter les résultats de recherches et/ou d’innovations couvrant différentes thématiques liées à l’Énergie.

S’exprimant à cette occasion, le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès, Mohamed Bouzlafa a souligné que l’énergie est un facteur central dans toute politique de développement et le vecteur des investissements et de croissance inclusive, estimant que le choc qui a secoué les marchés mondiaux de l’énergie au début de 2022 a été l’un des plus violents, depuis plusieurs décennies et s’est répercuté sur la plupart des économies importatrices.

M.Bouzlafa a fait savoir que cette hausse a impacté, aussi, toute la chaîne d’approvisionnement de la production et de la distribution alimentaires, entraînant une augmentation des prix des produits alimentaires, relevant que les pays en développement ayant une capacité limitée à amortir les hausses des prix énergétiques vont assister à une augmentation de la pauvreté.

De son côté, le directeur du Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Économie, Finance et Management des Organisations, Abderrazak El Hiri, a souligné que la question de la souveraineté énergétique est d’actualité à travers le monde, notant que cette souveraineté devrait permettre un accès à une énergie abordable, fiable et surtout durable.
Le développement des énergies renouvelables est de nature à renforcer la résilience à la volatilité des prix et à réduire les coûts énergétiques tout en atténuant les changements climatiques, a-t-il poursuivi, faisant observer que la consommation d’énergie est responsable de plus des trois quarts des émissions de gaz à effet de serre.

Pour faire face aux changements climatiques, « il est nécessaire de mobiliser les moyens financiers afin de permettre le déploiement des énergies renouvelables et d’améliorer l’efficacité énergétique, en abandonnant progressivement les combustibles fossiles ». Cette rencontre a porté sur plusieurs axes dont « organisation et libéralisation du marché de l’énergie », « Souveraineté et indépendance énergétique », « Transition et écosystèmes d’innovation énergétique », “Financement du secteur de l’énergie”, « Géopolitique et environnement international des marchés de l’énergie », « Impact des crises sur le secteur énergétique » et « Energies renouvelables et Mix énergétique ».

Les Assises régionales sur le développement durable, une phase importante de la refonte de la Stratégie nationale de Développement durable (SNDD), ont été lancées, le 13 mars à Laâyoune.

Le 14 mars, ces Assises, qui s’assignent pour objectif d’aborder les thématiques de développement durable qui sont au cœur des préoccupations de chaque région et de veiller à leur articulation avec les orientations stratégiques de la future SNDD, se sont tenues dans les régions de Souss-Massa (Agadir) et l’Oriental (Oujda), alors qu’elles se sont déroulées, le 15 mars, dans les régions de Béni Mellal-Khénifra (Béni Mellal) et Marrakech-Safi (Marrakech).

Le 16 mars, elles seront organisées à Fès (Région de Fès-Meknès), à Tanger (Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima) et à Errachidia (Région de Draa-Tafilalet), tandis qu’elles auront lieu, le 20 mars, à Casablanca (Région Casablanca-Settat) et à Rabat (Région de Rabat-Salé-Kénitra).

A cette occasion, Mme Benali a mis l’accent sur l’importance de ce processus consultatif qui mobilise toutes les parties prenantes, tant au niveau central que territorial, le but étant d’asseoir les bases d’un développement plus durable.

Elle a précisé que cette étape de concertation, qui sera menée avec la participation de tous les acteurs et intervenants locaux, territoriaux, publics et privés, sera l’occasion d’analyser la situation pour jeter les jalons d’une bonne gouvernance à travers la décortication des enjeux du développement durable dans chaque région et la définition des priorités, outre la proposition de solutions capables de faire du développement régional un développement global, équilibré et durable.

En parallèle, une plateforme de consultation citoyenne interactive (www.noussahimo.gov.ma) sera mise en place pour recueillir les avis et opinions des citoyens au Maroc et à l’étranger, dans le but d’assurer la réussite de ce chantier stratégique.

Au terme de ce processus de concertation, une Assise nationale devrait être organisée durant l’été pour présenter la version actualisée de la SNDD qui prendra en compte les conclusions des différentes consultations et la feuille de route de sa mise en œuvre.

Revenant sur l’évaluation de la SNDD, adoptée en 2017, Mme Benali a passé en revue les différentes réalisations relatives à son implémentation, notamment la dynamique enclenchée favorisant l’adhésion de l’administration aux enjeux de cette Stratégie et du développement durable en général, la gouvernance instaurée en vue d’un échange fluide entre les départements et la mise en place d’une plateforme digitale permettant plus d’efficience dans le suivi de la mise en oeuvre.

Afin de combler certaines lacunes relatives à son exécution optimale, en particulier les indicateurs de performance et la convergence entre les cadres de la SNDD et les ODD, Mme Benali a préconisé la mise en place d’une stratégie qui contribue à la réalisation des orientations du Nouveau Modèle de développement (NMD) et son inscription dans la durabilité à l’horizon 2035.

Il s’agit également de définir une vision intégrée et intersectorielle dans une logique de convergence des politiques et stratégies publiques, afin de renforcer les synergies nécessaires à la réalisation des priorités nationales en matière de développement durable, en plus de l’identification d’objectifs mesurables (cibles et indicateurs) jalonnés dans le temps.

Adoptée par le Conseil des ministres, présidé par SM le Roi Mohammed VI le 25 juin 2017, la Stratégie Nationale de Développement Durable constitue un cadre de référence pour tous les programmes sectoriels. Elle a permis de renforcer la convergence entre les stratégies sectorielles pour parvenir à un développement durable et inclusif.

Afin de relever les défis et enjeux nationaux et mondiaux d’ordre économique, politique ou environnemental, et dans le but d’opérationnaliser les orientations du NMD et de la régionalisation avancée, il a été procédé à l’actualisation de cette Stratégie afin qu’elle constitue un levier capable de consacrer la justice sociale, de consolider le développement humain, de réduire les disparités sociales et territoriales, de promouvoir la condition des femmes et des enfants et d’assurer le droit au développement des générations futures.

Principales étapes

L’élaboration et la réussite de la future Stratégie nationale de Développement durable (SNDD) s’appuient sur une démarche de concertation et de co-construction avec l’ensemble des parties prenantes, favorisant ainsi la mobilisation collective.

De par l’envergure nationale de ce projet stratégique, il demeure primordial de fédérer les efforts de l’ensemble des acteurs concernés aussi bien au niveau national qu’à l’échelle territoriale, en veillant à prendre en compte les spécificités de chaque région pour une implémentation optimale de la future SNDD.

A cet effet, le processus de refonte de cette Stratégie nationale se décline en quatre temps forts :
1- Un processus de concertation et de co-construction avec l’ensemble des secteurs (départements ministériels, secteur privé, institutions constitutionnelles, société civile…). Il a été mené sous forme d’entretiens avec les secrétaires généraux et les hauts responsables des départements ministériels, des représentants du secteur privé, du Conseil Économique, Social et Environnemental et du Haut-Commissariat au Plan ainsi que d’associations représentatives.

De même, des ateliers thématiques ont été organisés avec le comité des points focaux représentant les différents départements ministériels.

2- Une concertation avec les acteurs des territoires (administrations territoriales, conseils régionaux et élus locaux, société civile locale, secteur privé, panels des jeunes) à travers l’organisation des Assises régionales du développement durable.

Ces Assises seront organisées au niveau des douze régions du Royaume pour aborder les thématiques de développement durable qui sont au cœur des préoccupations de chaque région et veiller à leur articulation avec les orientations stratégiques de la future SNDD.

3- Un processus de consultation citoyenne à travers une plateforme en ligne du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable dédiée à l’écoute des citoyens (www.noussahimo.gov.ma).
Cette consultation, qui sera réalisée selon les standards menés à ce jour au Maroc, concerne aussi bien les citoyens résidents au Royaume que les Marocains du Monde.

4- Des Assises nationales de développement durable qui se tiendront à la fin de ce processus de concertation régional pour présenter la future SNDD et la feuille de route de sa mise en oeuvre.

Le Maroc, qui adhère pleinement au principe selon lequel la responsabilité première en matière de sûreté nucléaire revient entièrement aux États, a continué à renforcer son arsenal juridique dans le domaine de la sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques, a affirmé l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Vienne, Azzeddine Farhane.

Intervenant à l’occasion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui s’est tenu du 6 au 10 mars, M. Farhane a relevé que dans le cadre de la mise à niveau du cadre réglementaire de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques du Maroc, le Royaume a accéléré, au cours de l’année 2022, le processus de révision des textes réglementaires.

À ce titre, 12 textes règlementaires ont été examinés, contribuant ainsi au chantier de mise à niveau du cadre réglementaire national, a-t-il précisé, au titre du « point de l’ordre du jour 2 : sûreté nucléaire et radiologique » du Rapport d’ensemble sur la sûreté nucléaire 2023.

Il a rappelé à cet effet que dans le but d’optimiser les règlementations en vigueur, le Maroc a contribué à la première réunion de l’initiative d’harmonisation et de normalisation des approches du contrôle réglementaire des petits réacteurs modulaires (SMR), organisée les 23 et 24 juin 2022 à Vienne.

De même, le Maroc continue à œuvrer pour maintenir ses capacités de réactions aux situations d’urgence, a fait observer M. Farhane, notant, dans ce cadre, que le Royaume a accueilli, du 23 octobre au 2 novembre 2022 à Rabat, la mission d’examen de la préparation aux situations d’urgence, de l’AIEA.

Cette mission a été effectuée par l’Agence à la demande des autorités marocaines en vue d’évaluer les capacités du Maroc et son niveau de préparation aux situations d’urgence nucléaire ou radiologique, et ce, conformément aux normes de sûreté de l’Agence.

En outre, le Royaume a participé, virtuellement le 16 novembre 2020, à un exercice international de l’AIEA intitulé ‘’ConvEx-2a’’, dont l’objectif est de tester les arrangements spécifiques aux situations d’urgence nucléaire ou radiologique transnationale, a fait savoir le diplomate.

Il s’est, par ailleurs, félicité de la signature, en marge de la 66ème Conférence générale de l’AIEA, d’une déclaration entre le Maroc et les États-Unis portant sur ‘’la préparation et les interventions en situations d’urgence nucléaire’’.

Cette déclaration conjointe entre les deux pays met en avant la contribution substantielle du Maroc en matière de préparation aux urgences nucléaires, notamment en tant que Président du groupe de travail ‘’Response and Mitigation’’ de l’Initiative globale de lutte contre le terrorisme nucléaire et coordonnateur du groupe ‘’GICNT Implementation and Assessment’’ de 2019-2021.

Au niveau régional, le Royaume a abrité plusieurs activités portant particulièrement sur l’amélioration des capacités des États Parties à la conduite des interventions en cas de situations d’urgence nucléaires ou radiologiques.

Et de conclure que le Maroc reste pleinement engagé auprès de ses partenaires régionaux et internationaux pour contribuer au renforcement du système international de sûreté nucléaire et à la réalisation des objectifs de l’AIEA, dans le cadre d’une action multilatérale, pacifique, solidaire en faveur du désarmement nucléaire et de la non-prolifération.

 

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a accordé, le 15 février, un prêt de 15 millions d’euros en monnaie locale à la société Multisac, pour soutenir le développement de l’industrie de l’emballage au Maroc.

Les fonds permettront d’introduire des films de polypropylène à orientation biaxiale dans la gamme de produits de l’entreprise. Il s’agit de films d’emballage souples, réutilisables et recyclables qui ont une faible empreinte carbone.

L’investissement de la Banque financera également la construction d’une nouvelle usine de fabrication écologique, dotée de la certification BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method), ainsi que l’augmentation de la capacité de production de sacs de l’entreprise, qui passera de 220 à 250 millions d’unités par an.

Le prêt de la BERD est soutenu par une garantie de l’Union européenne (UE) par le biais du Fonds européen pour le développement durable (FEDD), alors que l’UE soutiendra, par ailleurs, le projet via une coopération technique, ajoute l’institution financière. Fondée en 2006, Multisac SA est le premier producteur de sacs en polypropylène tissé au Maroc, avec une part de marché d’environ 35%.

L’entreprise est également très présente en Afrique, exportant plus de 35 millions de sacs par an en Mauritanie, en Guinée, au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso, et produisant 25 millions de sacs par an en Tunisie par le biais de sa filiale, la Société Industrielle de Sacherie.

En tant que membre du programme exclusif Blue Ribbon de la BERD, Multisac SA a bénéficié d’une gamme étendue de soutien consultatif pour améliorer son efficacité et développer sa croissance.

Le Maroc est membre fondateur de la BERD. À ce jour, la Banque a investi plus de 4 milliards d’euros dans le royaume, répartis dans 94 projets. Elle dispose de trois bureaux dans le pays, à Casablanca, Tanger et Agadir.