Deux protocoles d’accord ont été signés, le 18 avril à Rabat, entre le ministère de l’Industrie et du commerce, la Société financière internationale (IFC), l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH) et la société Reciclados, dans le cadre du développement du secteur du textile marocain et l’accompagnement de sa transition énergétique.
Paraphé par le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, le directeur pour le Maroc et Djibouti de l’IFC, Xavier Reille, et le président de l’AMITH, Anass El Ansari, le premier protocole d’accord porte sur la promotion du développement durable dans le secteur du textile.

Cet accord qui vise la décarbonation et la promotion du secteur marocain du textile et de l’habillement, ainsi que le développement de la production circulaire, permettra de se faire bénéficier des projets stratégiques et transformateurs des services techniques et financiers d’IFC et d’appuyer la sensibilisation et la formation des Petites et moyennes entreprises (PME) aux pratiques de circularité.

Il a aussi pour objectif d’accompagner des entreprises à adopter de nouvelles pratiques commerciales et de nouvelles technologies, notamment à travers des mises à niveau techniques et la réalisation des plans d’expansion et/ou accès au capital, en plus d’encourager des marques internationales à s’approvisionner au Maroc et fournir des financements à des producteurs mondiaux de tissu pour le développent de leurs activités au Royaume.

Signé par M. Mezzour et le directeur général de la société Reciclados, Jordi Bonareu, le deuxième protocole d’accord concerne un projet d’investissement intégré de la société Reciclados, portant sur la création d’une nouvelle unité de fabrication de fils, tissus et vêtements recyclés.

Moyennant un investissement de 695 millions de dirhams (MDH), ce projet permettra la création, à terme, de plus de 6.245 emplois directs et indirects.

S’exprimant à cette occasion, M. Mezzour a mis en exergue l’importance de la signature de ces protocoles dans l’amorçage d’un tournant important dans la mise à niveau du secteur du textile national et son accompagnement en vue de se conformer aux mutations profondes que connaît l’écosystème textile mondial en matière de développement durable.

« L’objectif est d’accélérer la transition vers une industrie textile responsable verte et durable, de gagner en compétitivité et de permettre à nos acteurs industriels nationaux de mieux se positionner par rapport à leurs concurrents », a-t-il souligné, notant qu’il s’agit d’une étape importante pour faire du Maroc un acteur de premier plan dans l’industrie textile mondiale de demain.

Pour sa part, M. Reille a souligné que ce partenariat avec le ministère de l’Industrie et du commerce, l’AMITH et Reciclados Tanger, permettra au Maroc de développer son industrie textile de manière durable, notant que l’IFC est « particulièrement bien positionnée pour aider le Maroc à accéder au capital et à l’expertise dont il a besoin pour assurer la transition vers une production textile à faible émission de carbone et à zéro déchet qui soutient la croissance et l’emploi ».

De son côté, M. El Ansari a relevé l’impératif de mettre en place un modèle de production circulaire afin de passer d’un système de production linéaire à un système qui permet une utilisation plus efficace des ressources, une réutilisation et un recyclage à grande échelle des matériaux, ainsi qu’une réduction de la quantité des déchets.

« C’est pourquoi cette convention tripartite est si importante. En conjuguant les efforts du ministère de l’industrie du commerce, l’AMITH et l’IFC, nous pourrons identifier des projets stratégiques pour le secteur du textile et habillement, et renforcer ainsi notre place dans la chaîne de production mondiale ».

A son tour, M. Bonareu s’est réjoui de la signature de ces protocoles d’accord, fruit d’un travail de plusieurs années, qui permettront de promouvoir davantage le secteur marocain du textile et de l’habillement, faisant part de l’engagement de sa société dans l’accompagnement de la transformation du secteur.

A travers son projet d’investissement, la société Reciclados compte se positionner en tant que leader national dans la fabrication de fils, tissus et vêtements recyclés, pour le marché européen, américain et aussi marocain. 

 La mobilisation des financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique sera au centre des assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) qui se tiendront du 22 au 26 mai à Charm el-Cheikh en Egypte.

« Ces assemblées seront une occasion de discuter des défis auxquels l’Afrique est confrontée pour attirer les financements du secteur privé dans les investissements à faible intensité de carbone », a dit le secrétaire général du groupe de la BAD, Vincent Nmehielle, lors d’une conférence de presse, tenue le 20avril en mode virtuel.

L’objectif est de débattre des politiques pratiques que les gouvernements peuvent mettre en œuvre pour éliminer ces goulets d’étranglement.

La thématique de cette année reflète l’urgence croissante exprimée par les dirigeants africains pour une accélération marquée des efforts visant à limiter, d’ici 2100, l’augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, a affirmé M. Nmehielle.

Ainsi, ces assemblées annuelles seront un rendez-vous décisif pour attirer les investissements des acteurs privés vers le secteur de l’énergie propre en Afrique.

Le programme des assemblées annuelles de la BAD prévoit la tenue de réunions statutaires, ainsi que des événements ou des ateliers liés au savoir en rapport avec le thème général retenu.

Par ailleurs, les gouverneurs participeront à un dialogue de haut niveau avec le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

Ce dialogue portera sur la transformation actuelle de l’architecture financière internationale et sur la manière dont cette évolution peut modifier le rôle essentiel des institutions multilatérales de développement, par exemple la BAD, s’agissant notamment de l’assistance et des prêts offerts aux pays en développement.

Ces assemblées seront aussi marquées par le lancement de la publication phare de la BAD, son rapport 2023 sur les Perspectives économiques en Afrique.

Il s’agit de l’évènement le plus important de la Banque qui réunit chaque année environ 3.000 participants, dont les principaux responsables des organismes de développement bilatéraux et multilatéraux, les universitaires de renom et les représentants des organisations non gouvernementales, de la société civile et du secteur privé.

Cette édition sera la 58ème assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD et la 49e du Fonds africain de développement, le guichet de financement concessionnel de la Banque.

La stratégie du royaume pour la diversification des ressources énergétiques est bien lancée, si bien qu’il se positionne aujourd’hui parmi les leaders sur le continent africain, en ce qui concerne la production d’électricité, en particulier depuis l’éolien et le solaire.

Selon les données du rapport «  Elecricity Global Review 2023 », réalisé par l’institut Ember spécialisé dans le secteur énergétique, le Maroc occupe la 2e position en Afrique, où sa production électrique via l’éolien et le solaire est de 17 %, devançant ainsi le Kenya (16%). La première place revient à la Namibie, dont la production énergétique via les sources renouvelables est de 25 %.

Néanmoins, le rapport de l’institut Ember indique que le continent africain reste à la traîne par rapport au reste du monde en ce qui concerne le développement et le déploiement des solutions énergétiques renouvelables.

La part de la croissance de la demande d’électricité en Afrique est satisfaite par des sources propres. Celle-ci a pratiquement doublé, passant de 23 % pour la période 2008-2015 à 61 % en 2015-2022. Au Moyen-Orient, en revanche, la montée de l’énergie propre n’a pu répondre qu’à 14 % de l’augmentation de la demande d’électricité au cours de la période 2015-2021, bien qu’au cours des sept années précédentes, il n’y ait eu aucune croissance nette de la production d’énergie propre.

Le gouvernement est conscient des voies légales et judiciaires auquel est soumis le dossier de la société “Samir”, espérant que ce dossier soit réglé dans les plus brefs délais, a souligné, le 20 avril à Rabat, le porte-parole du gouvernement.

M.Baitas, qui répondait aux questions des journalistes lors d’un point de presse à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, a indiqué que le gouvernement, qui soutient la relance de cette importante installation nationale, fera son possible au niveau organisationnel et institutionnel pour atteindre ce but et permettre à cette société de contribuer à nouveau à la production nationale.

Dans la même veine, M. Baitas a souligné l’importance de l’action entreprise par le gouvernement en faveur des professionnels du transport, précisant qu’à ce jour, une somme de 5,2 milliards de dirhams leur a été versée.

Cette subvention n’a pas été accordée aux « propriétaires de parcs de véhicules et d’entreprises, mais a été octroyée aux personnes qui transportent pour le compte de tiers », a-t-il fait savoir, ajoutant que ces mesures visent à maintenir le contrôle des prix des produits de base et des denrées alimentaires.

Le développement du partenariat dans les domaines de l’environnement et de l’énergie a été, le 26 avril à Rabat, au menu des entretiens de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, avec le président de la Chambre des députés de la République dominicaine, Alfredo Pacheco, actuellement en visite dans le Royaume.

A l’issue de ces entretiens, Mme Benali a précisé que cette rencontre a été l’occasion de mettre en avant les avancées réalisées par le Royaume dans le domaine de l’environnement, notamment en matière d’énergies renouvelables.

“Cette rencontre a été aussi une occasion de discuter du partenariat avec la République Dominicaine en matière d’environnement, vu que les deux pays font face à de nombreux obstacles liés aux changements climatiques à l’instar des pays du Sud“.

Selon la ministre, cette réunion a permis, en outre, de jeter la lumière sur les avancées du Maroc et de la République dominicaine en matière d’énergie et de discuter des moyens de développer une coopération entre les ministères chargés des questions environnementales dans les deux pays pour mettre un terme à la dépendance aux combustibles fossiles.

“La délégation dominicaine a fait part de son intérêt pour l’expérience marocaine en matière de développement des énergies renouvelables et d’électrification“, a fait savoir Mme Benali, rappelant, dans ce sens, les projets du Maroc dédiés à la production d’énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, l’objectif fixé étant de porter la part des énergies renouvelables à au moins 52% du mix énergétique, ainsi que l’intégration du marché mondial de l’électricité par les énergies renouvelables.

Elle a par ailleurs indiqué que les provinces du Sud regorgent d’un énorme potentiel de projets énergétiques pour réduire la facture en matière d’énergie, tout en mettant en avant l’importance de la transition énergétique et du développement durable dans le cadre de l’action climatique.

Le groupe Abu Dhabi National Energy Company PJSC (Taqa) et Octopus Energy Group vont investir respectivement 25 millions de livres sterling (GBP) et 5 millions GBP dans le projet d’énergie renouvelable “Xlinks” relatif à la mise en place de câbles sous-marins entre le Maroc et le Royaume-Uni.

“Xlinks First Limited a franchi une première étape cruciale en clôturant avec succès son nouveau cycle de financement du développement, qui a permis de lever 30 millions GBP. Cet investissement intervient après avoir obtenu 25 millions de GBP d’investissement de la part de Taqa, l’une des plus grandes sociétés de services publics intégrées cotées en bourse au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et 5 millions de GBP de la part d’Octopus Energy Group, une entreprise mondiale de technologie énergétique”, indique-t-on dans un communiqué conjoint.

A travers cet investissement, Taqa et Octopus valident le projet de Xlinks relatif à la mise en place des câbles sous-marins à courant continu haute tension (CCHT), les plus longs au monde, entre le Royaume-Uni et le Maroc, en passant par le Portugal, l’Espagne et la France, dans le cadre du projet d’énergie Maroc – Royaume-Uni, souligne la même source.

“L’ambition de Xlinks est de fournir aux ménages britanniques une énergie sûre, abordable et verte tout au long de l’année. Grâce à cet investissement et au soutien de nos partenaires TAQA et Octopus, ainsi qu’au soutien des gouvernements britannique et marocain, nous faisons un pas en avant vers la réalisation de cette ambition. L’énorme potentiel du projet Maroc – UK Power aidera le Royaume-Uni à accélérer sa transition vers des sources d’énergie propres, à accroître la sécurité énergétique et à réduire les factures des consommateurs“, a déclaré le PDG de Xlinks, Simon Morrish, cité dans le communiqué.

Pour sa part, le PDG et directeur général du groupe TAQA, Jasim Husain Thabet, a indiqué qu’ “en tant que champion de l’énergie et de l’eau à faible teneur en carbone, l’investissement de TAQA dans le projet Xlinks montre que nous sommes déterminés à contribuer à la réduction des émissions tout en maintenant la sécurité de l’approvisionnement énergétique dont dépendent les sociétés. Nous travaillons déjà sur un projet sous-marin CCHT à grande échelle à Abu Dhabi, et nous possédons et exploitons l’une des plus grandes centrales solaires photovoltaïques au monde. Cet investissement nous offre la possibilité d’apporter notre expertise en matière d’infrastructure et d’énergie renouvelable au profit du Royaume-Uni et du Maroc”.

Greg Jackson, PDG et fondateur d’Octopus Energy Group, a déclaré, lui, que “ce partenariat entre Xlinks, TAQA et Octopus nous permet de faire avancer l’un des projets énergétiques les plus visionnaires au monde (…) Il s’agit d’une nouvelle industrie mondiale, et le Royaume-Uni et ses partenaires peuvent être les premiers à la mettre en œuvre, contribuant ainsi à faire de la Grande-Bretagne un leader dans la transition vers des énergies renouvelables à faible coût – réduisant les factures, alimentant l’industrie et créant des emplois verts tant au Royaume-Uni qu’à l’étranger”.

Xlinks devrait fournir au Royaume-Uni 3,6 GW d’électricité produite à partir d’énergies renouvelables (8 % des besoins actuels du pays), une quantité suffisante pour alimenter sept millions de foyers britanniques d’ici à la fin de la décennie.

L’électricité sera produite dans la région de Guelmim Oued Noun, à travers une installation d’une capacité de 10,5 GW composée de parcs solaires et éoliens, soutenue par un stockage en batterie de 20 GWh/5 GW. L’installation sera connectée au réseau électrique britannique dans le Devon, au sud-ouest de l’Angleterre, par le biais de quatre câbles CCHT sous-marins de 3 800 km, qui seront fabriqués au Royaume-Uni.

Ce projet s’appuiera sur l’expertise du Maroc en matière d’énergies renouvelables, tout en soutenant son rôle de leader mondial dans la lutte contre le changement climatique, en valorisant davantage ses ressources naturelles et en renforçant sa stratégie d’exportation d’énergies renouvelables.

Le projet permettra, en outre, de créer environ 10.000 emplois au Maroc pendant la phase de construction et entraînera d’importants investissements directs étrangers dans le pays, conclut le communiqué.

L’Agence nationale de développement des biotechnologies (NABDA), Rahad Global Investment Limited, filiale nigériane de la société marocaine RVD Equipment Industries, et NNPC Energy Services Limited ont signé, récemment à Abuja, un protocole d’accord tripartite sur le déploiement de la biotechnologie dans l’industrie pétrolière.

En vertu de ce protocole d’accord, les trois organismes vont s’associer pour utiliser la biotechnologie afin de résoudre les problèmes persistants de l’industrie pétrolière nigériane en amont et en aval, rapporte l’Agence de presse du Nigeria (NAN).

NABDA, Rahad et NNPC-EnServe ont formé ce partenariat pour l’application des outils biotechnologiques au nettoyage des réservoirs de pétrole, à la récupération du pétrole brut et de la paraffine et à l’assainissement des sols contaminés par le pétrole, fait savoir NAN.

Le directeur général de NABDA, Abdullahi Mustapha, a déclaré que l’utilisation des outils biotechnologiques permettait de résoudre les problèmes dans le secteur de l’industrie pétrolière. Il a ajouté que cela faisait partie des mesures visant à renforcer le rajeunissement de l’économie et la durabilité de l’environnement, relevant que « NABDA est chargée de l’application de la biotechnologie dans le pays ».

« Des chercheurs de NABDA travaillent avec Rahad Global Investment Limited pour mettre au point cette technologie, tandis que les services énergétiques de NNPC-EnServe sont responsables de la mise en œuvre ».

M.Mustapha a révélé que NNPC était le gardien du parc de réservoirs, de l’exploration pétrolière, entre autres, et qu’il était donc nécessaire de conclure un accord tripartite.

« Grâce à l’application de la biotechnologie, le sol sera régénéré là où l’exploration a eu lieu et la paraffine sera récupérée, au lieu de détruire l’environnement où des produits chimiques ont été utilisés ».

Pour sa part, la directrice générale de NNPC-EnServe, Sophia Mbakwe, a déclaré qu’il y avait des rôles à jouer pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’atteinte à l’environnement.

Elle a souligné que la mise en œuvre de l’accord consiste à s’assurer que l’assainissement et le nettoyage du parc de réservoirs étaient correctement effectués conformément au calendrier qui serait arrêté par l’équipe.

Mme Mbakwe a précisé que les activités décrites dans l’accord constituaient un processus continu permettant de préserver la sécurité de l’environnement et de garantir l’absence de dommages pour les personnes.

« Il s’agit également de s’assurer que le sol conserve sa richesse telle qu’elle était auparavant ».
Elle a rappelé, par la même occasion, que le protocole d’accord entre NABDA et Rahad était fondé sur le protocole d’accord signé en octobre 2021 entre le Nigeria et le Maroc pour la recherche et le développement de produits et de processus biotechnologiques

« Dans le même ordre d’idées, notre protocole d’accord tripartite impliquant NABDA, Rahad et NNPC-EnServe est conçu pour parvenir à la domestication, au déploiement et à la commercialisation d’outils biotechnologiques dans le nettoyage des parcs de stockage, la récupération du pétrole brut et de la paraffine, la remédiation des sols contaminés par le pétrole, entre autres ».

De son côté, le PDG de Rahad Global Investment Limited, Driss Chbihi, s’est dit ravi de découvrir l’excellente capacité et le savoir-faire de NABDA en matière de biotechnologie.

M.Chbihi a déclaré que cela permettrait au Nigeria, première puissance pétrolière africaine, d’être le premier pays à réduire de près de 90% les rejets pétroliers qui polluent les sols et les nappes phréatiques.

Il a souligné que le Nigeria serait le premier pays à généraliser le traitement des déchets pétroliers par des biotechnologies non polluantes à l’échelle nationale.

Il a ajouté que le Nigeria remplacerait aussi progressivement les techniques mécaniques et chimiques qui entraînent des rejets polluants.

« Cela créera des centaines d’emplois grâce à la domestication progressive de cette technologie et générera des revenus importants au Nigeria grâce à la bioremédiation qui fait partie intégrante de la solution de ce projet ».

« Cet ensemble de revenus, d’emplois, de dépollution, de bio et de haute technologie fera de ce projet une vitrine de la maîtrise technique au niveau international ».

L’Assemblée Générale Ordinaire de la Fédération de l’Energie a été tenue, le 12 avril 2023 dans ses locaux à la CGEM, et dont le rapport moral a relaté le bilan des principales activités de la Fédération durant l’exercice 2022, et qui se résumaient comme suit :

  • Développement de l’effectif des membres de la Fédération qui a atteint 40 membres ;
  • Organisation de la 15e Conférence de l’Energie sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sous le  thème « Transition Énergétique : Bilan d’étape et Perspectives 2035 » ; 
  • Travail de syndication des membres autour des projets loi 40-19 concernant les énergies renouvelables et le projet de loi 82 -21 concernant l’autoproduction et ayant aidé à la promulgation de ces deux lois, ainsi que les travaux des amendements sur de la tarification   et les conditions d’accès au Réseau National d’Électricité ; 
  • Différentes rencontres avec visites des délégations étrangères opérant dans le domaine de l’Energie, pouvant générer des opportunités de partenariats avec les membres de la Fédération.

Plan d’actions :

     En deuxième lieu, le plan d’action 2023 a été discuté et dont les grandes lignes reposent  sur les actions suivantes :

  • Intégration des 8 nouveaux membres (Siemens Energy, Gaia Energy, Solar Energy, CPW, GI3, Cleanergy, AMEA Power, Quair) ; 
  • Visite des membres de la Fédération aux ports d’Anvers-Bruges en Belgique, ainsi que les rencontres B2B avec les membres de la Fédération des Entreprises Belges opérant le domaine de l’Energie ;
  • Projet de signature de la convention cadre entre la Fédération et l’Université Mohammed VI Polytechnique portant sur l’élaboration de cursus de formation des compétences nécessaires aux entreprises opérant dans les énergies renouvelables ;
  • Cycle de conférences/ séminaires à proposer au profit des entreprises membres de la Fédération ;
  • Préparation de l’organisation du Sommet régional de WLPGA, groupant les pays de l’Afrique de l’Ouest et qui aura lieu dans la ville de Dakhla en février 2024 et traitant les problématiques des GPL.

La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé le lancement, le 12 avril, d’une assistance technique mise en œuvre par le City Climate Finance Gap Fund au profit de la municipalité de Chefchaouen afin d’améliorer les services de gestion, de traitement et de valorisation des déchets organiques. 

L’appui technique et financier prévoit en premier lieu une évaluation de la composition des déchets ménagers pour estimer leur potentiel économique, indiquent BEI Monde et le City Climate Finance Gap Fund dans un communiqué conjoint. Il permettra aussi l’élaboration d’un concept viable sur les plans technique et financier pour minimiser la quantité de déchets organiques mis en décharge et maximiser leur rentabilité pour la municipalité et formulera des propositions d’améliorations organisationnelles, en prenant en compte la gestion publique, privée et communautaire pour la prestation de services.

« Historiquement, la gestion des déchets solides municipaux au Maroc était limitée à l’élimination des déchets, avec une valorisation relativement faible. Dans le cadre de la mise en œuvre de son nouveau schéma directeur, la ville de Chefchaouen vise avec cet appui à améliorer les services de gestion des déchets par de nouveaux investissements, le renforcement des capacités locales et l’introduction du tri à la source », précise le communiqué.

Ce soutien technique et financier contribuera à la réalisation des objectifs environnementaux locaux et nationaux, par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en améliorant la qualité de vie des citoyens et des usagers. Il s’agit d’un projet pilote, susceptible d’être répliqué dans d’autres municipalités au Maroc, et dans la région.

Le City Climate Finance Gap Fund, mis en œuvre par la BEI en partenariat avec la GIZ, vise à combler le déficit de financement climatique dans les villes pour parvenir à des voies d’urbanisation à faible émission de carbone et résilientes aux changements climatiques.
Cet appui s’inscrit également dans le cadre des objectifs du Partenariat Vert Maroc-UE et constitue un nouvel exemple concret de la manière dont la coopération internationale et les partenariats locaux contribuent à améliorer la qualité de vie des populations. Il participe ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies pour promouvoir des partenariats efficaces et inclusifs entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile pour le développement durable.

TotalEnergies Marketing Maroc (TEMM) soutient les transporteurs marocains en leur offrant la possibilité de souscrire à la carte sécurisée AS 24 qui permet d’accéder à une multitude de produits et de services de mobilité à travers toute l’Europe.

Étant l’un des leaders européens de la distribution de carburants et de services aux poids lourds, AS 24 donne accès à plus de 1.400 stations dédiées aux poids-lourds dans 28 pays en Europe, indique-t-on dans un communiqué conjoint.

La carte sécurisée AS 24 permet aux clients de bénéficier, à travers son réseau, de produits de qualité (gazole, AdBlue®, gaz naturel compressé, gaz naturel liquéfié) à des prix très compétitifs, poursuit la même source, ajoutant que le réseau AS 24 donne également l’occasion aux clients d’accéder à des stations spécialement conçues pour le confort des chauffeurs de poids lourds (pistes larges, pistolets gros débits, pleins double réservoirs…).

Le partenariat entre TotalEnergies Marketing Maroc et AS 24 vise à renforcer la compétitivité des professionnels du transport marocains (facturation et paiement en dirhams sans commission, taux de change avantageux, récupération de TVA) et à leur offrir des solutions à forte valeur (solution de péages à travers l’Europe, assistance dépannage, parkings sécurisés, lavage extérieur, etc.).

« Nous sommes ravis de pouvoir accompagner les professionnels marocains du transport en leur permettant de bénéficier des solutions innovantes de l’un des réseaux leaders pour les poids lourds en Europe, et d’une facturation simple et transparente en dirhams », a déclaré Abdesslam Rhnimi, directeur général de TotalEnergies Marketing Maroc, cité dans le communiqué.

De son côté, Anna Whitehouse, Présidente d’AS 24 a déclaré : « au nom de toute l’équipe AS 24, je tiens à dire que nous sommes ravis de nous associer à TotalEnergies Marketing Maroc pour proposer et développer des solutions de mobilités pour les transporteurs marocains lorsqu’ils sont en Europe ».

Grâce aux perspectives ainsi ouvertes via AS 24, TotalEnergies Marketing Maroc entend renforcer encore le lien avec ses clients et explorer de nouvelles opportunités de développement dans le secteur du transport, conclut le communiqué.