John Cockerill et Technip Energies, deux leaders industriels sur le marché de l’hydrogène, ont annoncé le lancement de Rely, un fournisseur unique de solutions intégrées et compétitives d’hydrogène vert.

L’industrie de l’énergie et les industries lourdes sont à un tournant majeur. Pour atteindre les objectifs net-zéro, ces maillons essentiels de l’économie mondiale ont besoin de se décarboner massivement. L’hydrogène vert et ses dérivés (power-to-X) joueront, en tant que carburants propres, un rôle clé dans la décarbonation des industries difficiles à décarboner et à électrifier.

Technip Energies et John Cockerill partagent l’objectif commun d’accélérer la transition énergétique. Technip Energies s’appuiera sur plus de 60 ans d’expérience dans la réalisation de projets et l’intégration de technologies, reflétées dans sa position de leader mondial avec plus de 270 usines d’hydrogène livrées. John Cockerill s’appuiera sur son savoir-faire industriel de plus de 200 ans, son expertise en matière d’ingénierie et de fabrication, et une part de plus de 20 % du marché des électrolyseurs.

Rely proposera des solutions de bout en bout, depuis les services préalables à la décision d’investissement, y compris les conseils techniques et financiers, jusqu’à la fourniture de produits propriétaires, l’exécution du projet, l’exploitation et la maintenance.

L’innovation jouera un rôle déterminant dans la baisse significative des coûts et permettra la croissance rapide des marchés de l’hydrogène vert. 

Rely abritera une plateforme unique de recherche et de développement qui permettra d’améliorer les technologies, de développer des nouveaux produits et technologies, et d’améliorer la compétitivité des projets pour les marchés de l’hydrogène vert et du power-to-X.

Rely assurera l’exécution des projets pour ses clients en sécurisant la chaîne d’approvisionnement grâce notamment à un contrat de réservation de capacité et de fourniture d’électrolyseurs alcalins pressurisés auprès de John Cockerill Hydrogen, une filiale de John Cockerill. Dans le cadre de cet accord, Rely devrait devenir actionnaire minoritaire de John Cockerill Hydrogen avec une participation de 10%.

Rely s’adressera au marché des projets à l’échelle industrielle, avec l’ambition d’atteindre un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros à horizon 2030.

Basée en Belgique, Rely sera détenue à 60% par Technip Energies et à 40% par John Cockerill. L’entreprise sera dirigée par Damien Eyriès de Technip Energies en tant que Directeur général et Jean Jouet de John Cockerill en tant que Directeur de la technologie. Dès sa création, la nouvelle société bénéficiera des services de plus de 200 spécialistes de l’hydrogène.

Les travaux de la deuxième édition du MeetMED Week se sont tenus du 9 au 11 mai à Marrakech, avec la participation d’une pléiade de décideurs politiques et de représentants des parties prenantes dans la région méditerranéenne.

Organisé par l’Association méditerranéenne des agences nationales pour la maîtrise de l’énergie (MEDENER), le Centre régional pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique (RCREEE) et l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), cet événement s’inscrit dans le cadre du projet Mitigation Enabling Energy Transition in the Mediterranean région (MeetMED). 

Ce projet vise à renforcer la mise en œuvre des mesures d’efficacité énergétique et à améliorer le bouquet énergétique des pays bénéficiaires en se concentrant sur le secteur du bâtiment par le biais d’une approche multi échelle, multipartenaires et inclusive aux niveaux local et régional, favorisant ainsi la coopération régionale.

MeetMED Week se fixe pour objectif de contribuer à la création de contextes socio-économiques plus stables, plus efficaces, plus compétitifs et plus résistants au climat dans les pays ciblés, et de constituer également une réelle opportunité pour le développement économique, à même de mettre en relief les atouts et potentialités du Maroc afin de renforcer l’attractivité et la compétitivité des écosystèmes publics et privés.

Cette rencontre s’assigne pour mission aussi de promouvoir l’engagement des parties prenantes et des autorités nationales dans les objectifs du projet meetMED II, et ce à travers la mobilisation et l’implication des acteurs nationaux, des autorités locales, des opérateurs du secteur privé, de la société civile et de la population, aux niveaux régional et local ; la diffusion des bonnes pratiques dans les secteurs du bâtiment et de appareils électroménagers ; le développement et la réplication de mesures d’efficacité énergétique; et la sensibilisation du public et les investissements dans ces secteurs.

MeetMED Week a constitué une occasion importante pour discuter de la transition énergétique et environnementale dans la région méditerranéenne, ainsi que pour renforcer la coopération régionale et encourager l’adoption de pratiques durables dans les secteurs clés de l’énergie.

Lors de ces trois jours, les débats se sont articulés autour de thématiques en rapport notamment avec « Transition énergétique et climatique dans la Région Méditerranéenne », « Transition énergétique et climatique dans le secteur du bâtiment », « Rôle des autorités locales dans la transition énergétique », « Action concertée sur les bâtiments du point de vue du projet meetMED ».

Au programme de cette rencontre ont figuré également des sessions de formation et des ateliers  notamment « Atelier régional sur les mécanismes de financement de l’efficacité énergétique », « Formation en Monitoring d’Efficacité Énergétique », « Formation à l’EE dans les bâtiments » entre autres. 

Le choix du Royaume d’organiser cet évènement d’envergure internationale vient à point nommé affirmer l’engagement du Maroc dans la transition énergétique et environnementale et à renforcer la coopération régionale dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée (PSEM).

Dans le cadre des efforts déployés par le Royaume visant à renforcer sa souveraineté énergétique tout en favorisant la transition vers une économie à faible émission de carbone, cet événement phare pour l’ensemble du bassin méditerranéen a constitué une opportunité pour un dialogue politique de haut niveau où les décideurs politiques et les parties prenantes concernées se réuniront pour échanger des expériences et discuter des prochaines étapes de la décarbonation de la région.

La Fédération de l’Energie et l’Université Mohammed VI Polytechnique ont signé, le 9 mai au siège de l’UM6P à Benguerir,  une convention de partenariat, paraphée par le Président de la Fédération de l’Energie, M. Rachid Idrissi Kaitouni et M. Hicham Habti, président de l’UM6P. 

Cette convention pose les jalons d’un partenariat visant à préparer conjointement les profils et les compétences dont les entreprises membres de la Fédération de l’Energie ont besoin, et plus spécifiquement les compétences relatives aux conduites des installations d’énergie solaires, éoliennes, hydroélectriques et autre  l’hydrogène vert. 

Par cette démarche, les diplômés dans ces filières pourront intégrer facilement le marché des énergies renouvelables, et les entreprises trouveront des ressources humaines répondant à leurs attentes.

À noter que les profils de formation concerneraient les BTS, les Masters et les Ingénieurs.

Le président de la COP28, Sultan Ahmed al-Jaber, a appelé, le 2 mai à Berlin, à tripler d’ici 2030 la capacité mondiale de production d’énergies renouvelables.

« Nous allons accélérer le développement des énergies renouvelables, qui doivent tripler leur capacité d’ici à 2030 et la doubler à nouveau d’ici à 2040 », a souligné M. Al-Jaber, lors du Dialogue de Petersberg sur le climat.

Le président de la COP28 et ministre de l’Industrie et des Technologies avancées des Émirats arabes unis a également mis l’accent sur la réduction des émissions, notamment via les technologies de capture de carbone.

« Nous devons nous concentrer sur l’élimination progressive des émissions de combustibles fossiles, tout en mettant en place des alternatives viables et abordables sans carbone », a-t-il ajouté. M. Ahmed al-Jaber a dit « attendre des engagements ambitieux, transparents et responsables des pays et entreprises qui façonneront les politiques des parlements et les budgets », lors de la future COP28, qui se réunira en novembre 2023 à Dubaï.

Dans une récente synthèse de ses travaux, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) avait prévenu que le monde risquait de franchir la limite clé de réchauffement climatique de 1,5 degré Celsius dans environ une décennie. 

Ces experts des Nations unies ont appelé à des réductions spectaculaires des émissions gaz à effet de serre, via une transformation particulièrement rapide dans le domaine de l’énergie.

Les importations mensuelles de gaz naturel liquéfié (GNL), enregistrées via l’interconnexion entre le Maroc et l’Espagne, ont augmenté de plus de 167% à fin avril dernier, a indiqué, le 2 mai à la Chambre des conseillers, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali. 

En réponse à une question orale sur « la réduction de la facture énergétique nationale », Mme Benali a fait savoir que l’accès au marché international du GNL permet d’accélérer le développement des énergies renouvelables et abandonner les énergies fossiles, ainsi que de décarboner l’électricité et l’industrie et réduire la facture énergétique.

« Aujourd’hui, nous sommes en train d’accélérer les investissements dans les infrastructures gazières, et ce chantier est attendu depuis 2009 », a-t-elle poursuivi, soulignant que le volume des investissements du secteur privé dans ce domaine varie entre 4 et 8 milliards DH à court terme.

S’agissant des énergies renouvelables, la ministre a souligné que l’année dernière a connu l’octroi de l’autorisation de plusieurs nouveaux projets, d’une capacité totale de 1.000 mégawatts, notant qu’il s’agit de la plus grande capacité autorisée par le ministère en une année.

Elle a ajouté que plusieurs initiatives et programmes nouveaux ont été élaborés, notamment la mise en œuvre d’un programme d’alimentation des zones industrielles en énergie électrique propre et l’octroi d’agréments aux deux premiers projets d’alimentation des zones industrielles de Kénitra et de Tanger avec une capacité dépassant 150 mégawatts.

Concernant le volet législatif, la ministre a relevé que deux lois ont été promulguées, à savoir la loi n° 40.19 modifiant et complétant la loi n° 13.09 relative aux énergies renouvelables, et la loi 82.21 relative à l’autoproduction d’énergie électrique, soulignant que ces textes visent à permettre aux citoyens, notamment aux propriétaires de maisons et aux petites et moyennes entreprises, d’avoir accès aux énergies renouvelables à moindre coût, de mieux maîtriser leur consommation d’énergie et de réduire leurs factures.

Elle a cité, dans le même sens, la décision tant attendue relative aux zones pouvant accueillir des projets d’énergie solaire, soulignant que ce texte permettrait le développement de projets de petite et moyenne taille, en plus de l’ouverture effective du réseau électrique national de moyenne tension. 

Une autre décision a été prise concernant les enveloppes qui concernent tous les gestionnaires de réseaux de distribution électrique au niveau national, a-t-elle ajouté.

Mme Benali a aussi indiqué que le ministère, et afin d’activer les mécanismes de gouvernance dans le secteur de la fourniture d’électricité, a mené une série de consultations avec l’ONEE, MASEN, les investisseurs privés et les partenaires sociaux, soulignant que ce dialogue permet de tenir compte de toutes les évolutions que connaît le secteur de l’électricité, des énergies renouvelables, du gaz naturel et des moyens flexibles. Et de noter que le dernier plan d’équipement électrique a été approuvé il y a près de quatre par le conseil d’administration de l’ONEE.

Elle a, en outre, expliqué que l’approbation de ce projet permettra de réaliser un saut qualitatif et un nouveau départ pour les projets d’investissement dans ces domaines, soulignant que le dialogue, qui permettra la signature d’un contrat programme entre l’État et l’ONEE, est conforme avec les orientations du pays visant la réduction du coût du kilowattheure, tel que recommandé par le nouveau modèle de développement.

La ministre de la transition énergétique et du développement, Leila Benali, a annoncé le 2 mai, la constitution d’une Commission technique chargée du suivi de l’alimentation du stock de produits pétroliers pour atténuer les conséquences de la flambée des prix internationaux sur le marché national, composée de représentants de son département, du ministère de l’économie et des finances et de la Caisse de compensation. 

L’annonce a été faite à l’occasion d’une réponse à une question orale à la Chambre des conseillers sur « la stratégie dédiée à la révision à la baisse de la facture énergétique ». 

Mme Benali a indiqué, à ce propos, que le gouvernement veille à l’accompagnement des projets programmés par des opérateurs privés dans le but de tirer vers le haut la capacité de stockage, faisant état d’une augmentation du niveau du stock de 187.000 mètres cubes de produits pétroliers depuis début 2023, soit un volume de stockage supplémentaire estimé entre 7 et 19 jours, et ce, pour un investissement de l’ordre de 800 millions de dirhams.

Elle a aussi fait état de la programmation cette année dans le cadre d’un partenariat avec le secteur privé d’un investissement d’environ 1,2 milliards DH qui augmentera le stock à hauteur de 370.000 mètres cubes, l’équivalent de 6 à 17 jours en produits pétroliers, un investissement auquel s’ajoute 700 millions de dirhams permettant d’augmenter le stock de 255.000 mètres cubes (10 à 12 jours de stock).

Toujours sur ce registre, elle a indiqué que la capacité de stockage de la raffinerie SAMIR est de 345.000 tonnes en gasoil, soit l’équivalent de 22 jours de consommation.

À une autre question sur « la hausse des factures d’eau et d’électricité », la ministre a assuré que la tarification en vigueur n’a connu aucune augmentation depuis 2017, notant que toute révision doit se faire dans le cadre d’une convention entre l’autorité délégataire et la société de gestion déléguée.

Elle a précisé que la facturation progressive concernant les abonnés ne dépassant pas une consommation mensuelle de 150 KWh prend en considération le pouvoir d’achat des personnes à revenu limité qui représentent 80 % des abonnés, selon les données de ONEE.

Et d’ajouter que la facturation sélective pour les autres abonnés (20 %) est en revanche établie selon le système des tranches et ce, dans le but de les inciter à modérer leur consommation énergétique.

Mme Benali a également fait savoir que l’ONEE recourt aux relevé des index des compteurs, outre des mesures en faveur de la révision de la facture d’électricité, la mise en place de compteurs prépayés dans le monde rural, indiquant que cet office a entamé la généralisation progressive du relevé mensuel de l’index des compteurs au lieu de deux mois auparavant et ce, pour éviter les erreurs.

Elle n’a pas manqué en conclusion de souligner que les services locaux de l’ONEE sont tenus de traiter les plaintes et de bien vérifier la justesse des quantités consommées, ajoutant qu’en cas d’erreur, lesdits services ont l’obligation de procéder aux révisions nécessaires pour que les abonnés paient le juste prix de leur consommation.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé, le 9 mai au Palais Royal de Rabat, une séance de travail consacrée au suivi du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de l’intérêt et de la Haute Sollicitude qu’accorde Sa Majesté le Roi à la question stratégique de l’eau, qui a été notamment l’objet d’importantes Orientations Royales contenues dans le Discours d’ouverture du Parlement, en octobre dernier, et de trois séances de travail présidées par le Souverain.

Lors de cette séance, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, a présenté un exposé devant le Souverain, portant sur la situation hydrique et sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des différentes composantes de ce Programme.

Ainsi, conformément aux Hautes Instructions Royales visant à accélérer ce Programme et à en actualiser la consistance, un investissement supplémentaire important lui a été consenti, portant son budget global à 143 milliards de dirhams. Il a été notamment souligné dans ce cadre :

  • L’accélération du projet d’interconnexion des bassins hydrauliques de Sebou, Bouregreg et Oum Er-Rbia, avec la réalisation en cours de la tranche urgente de cette interconnexion sur 67 km ;
  • La programmation de nouveaux barrages et l’actualisation des coûts d’une vingtaine de barrages prévus, permettant ainsi d’augmenter la capacité de stockage de 6,6 milliards m3 d’eau douce ;
  • L’accélération des projets de mobilisation des eaux non conventionnelles, à travers la programmation de stations de dessalement de l’eau de mer et l’augmentation des capacités de réutilisation des eaux usées traitées ;
  • Le renforcement de l’approvisionnement en eau potable du monde rural, en élargissant la couverture à plus de douars et en renforçant les moyens logistiques et humains mobilisés.

Par ailleurs, et au regard de la situation climatique et hydrique ayant encore impacté négativement, cette année, le déroulement de la campagne agricole et la disponibilité des pâturages, Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Instructions au gouvernement pour activer, à l’instar de l’année précédente, les mesures d’urgence du Programme de lutte contre les effets de la sécheresse.

Enfin, le Souverain a exhorté les départements et organismes concernés à doubler de vigilance dans ce domaine vital et à faire preuve d’efficacité dans la réalisation des projets programmés selon le calendrier établi.

Cette réunion de travail s’est déroulée en présence du Chef du Gouvernement, M. Aziz Akhannouch, du Conseiller de SM le Roi, M. Fouad Ali El Himma, du ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit, de la ministre de l’Économie et des Finances, Mme Nadia Fettah, du ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, et du directeur de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, M. Abderrahim El Hafidi.

La nouvelle vision de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) ambitionne de concilier le développement socio-économique des populations et la préservation des ressources forestières à travers un mode de gestion intégré et durable, a affirmé le 18 avril, le Chef du gouvernement.

M.Akhannouch, qui présidait le 2e Conseil d’Administration de l’ANEF, a précisé que cette conciliation « passera par la mise en place d’un nouveau modèle d’approche participative qui sous-entend la participation effective des populations riveraines dans le processus décisionnel forestier et l’appropriation des actions de développement de la forêt».

L’ANEF permettra, ainsi, d’assurer la mission de conservation et de valorisation des écosystèmes forestiers en mettant en place une gestion dynamique des espaces tournés vers la performance en rendant le secteur plus compétitif, moderne et créateur de richesses, a relevé le Chef du gouvernement.

L’objectif étant, d’une part, de valoriser le potentiel productif de la forêt et d’autre part, de développer une offre écotouristique adaptée, a-t-il dit, notant que la valorisation attendue de tout ce potentiel passera également par la mobilisation du secteur privé.

Les 10 parcs nationaux seront reclassés selon une approche plus concrète leur permettant de bénéficier de modes de gestion spécifiques pour maximiser l’efficacité en termes de valorisation et de préservation des ressources forestières, a fait savoir M. Akhannouch, précisant que le Parc national d’Ifrane a été désigné, à cet effet, comme pilote où cette approche est amorcée.

Depuis sa création dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie “Forêts du Maroc 2020-2030”, lancée par SM le Roi Mohammed VI le 13 février 2020, l’Agence s’est attelée au déploiement des chantiers et des différents programmes qui relèvent des quatre axes majeurs prévus par la stratégie, s’est félicité M. Akhannouch.

Ces différents chantiers sont réalisés conformément aux orientations retenues qui visent à faire de la forêt marocaine un territoire de développement, géré selon une approche participative et durable, créateur de biens et services et préservant la biodiversité.

De son côté, le directeur général de l’ANEF, Abderrahim Houmy, a passé en revue les faits marquants de l’année 2022, à savoir la mise en place des structures centrales et déconcentrées de l’Agence suite à l’approbation des outils de gestion par le 1er Conseil d’administration tenu le 6 avril 2022, ainsi que la poursuite, dans un rythme convenu, du déploiement des différents chantiers engagés.

Il a également rappelé le contexte climatique particulier de l’année 2022 qui a été marqué par une sécheresse importante ayant entraîné des incendies de forêts exceptionnels, avant de présenter le plan d’action de l’Agence pour l’année 2023.

Dans le cadre de ce plan d’action, plusieurs projets, d’une enveloppe globale de 2,678 milliards de dirhams, seront mis en œuvre avec et ce dans chacun des axes majeurs de la stratégie.

Il s’agit de “Réinventer et structurer l’approche participative”, “Différencier et développer les espaces selon leur vocation”, “Investir et moderniser le cœur du métier du forestier” et enfin “Refonder l’institution et adapter le cadre légal régissant le secteur forestier”.

Selon l’ANEF, après débat et en fin de réunion, le Conseil a approuvé l’ensemble des résolutions qui lui ont été soumises.

La Centrale Diesel Tan-Tan de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE), d’une capacité installée de 115,5 MW, a passé avec succès au mois de février 2023, un audit de certification conformément à la norme ISO 14001-V2015.

Cette opération s’inscrit dans le cadre du projet de mise en place du Système de Management de l’Environnement (SME) au niveau des Centrales Turbines à Gaz et Diesel de l’ONEE dans les Régions du Sud du Royaume. Réalisé par un organisme de renommée, l’audit a concerné l’ensemble des processus managériaux, opérationnels et de supports pour toutes les activités de la Centrale Diesel de Tan-Tan.

La réussite de cette opération est le fruit de l’engagement et l’implication du Management et de tous les collaborateurs pour la réalisation des actions visant à réduire l’impact sur l’environnement, à assurer l’usage raisonné des ressources naturelles et à améliorer les performances environnementales conformément aux orientations de l’Office. 

Vivo Energy Maroc et Green Energy Park (GEP), première plateforme en Afrique de recherche et d’innovation en énergie solaire, efficacité énergétique et mobilité durable ont signé, le 20 avril 2023 à Ben Guérir, un Mémorandum d’Accord. A travers ce partenariat, les deux parties s’engagent à coopérer pour l’étude et la mise en œuvre de projets dans les domaines de la transition énergétique et de la mobilité verte. Parmi les projets visés par les partenaires : le déploiement de différentes technologies solaires ainsi que de bornes de rechargement pour véhicules électriques, dont GEP détient une ligne de production industrielle. 

« La signature de cette convention s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement durable du Groupe Vivo Energy qui vise à favoriser la transition énergétique et à développer la place de la mobilité verte, soit une mobilité pratique respectueuse de l’environnement ainsi que du cadre de vie. Le Royaume du Maroc est à l’avant-garde en la matière. C’est un jalon important pour nous d’accompagner cette vision éco-responsable qui s’inscrit en filigrane dans le développement de toutes nos activités », indique Peyami Oven, Directeur Général de Vivo Energy Maroc. 

Vivo Energy Maroc est pleinement engagée dans une démarche environnementale touchant l’ensemble de son écosystème, notamment son réseau de stations-service, ses dépôts et centres emplisseurs et ses partenaires. Parmi les projets lancés dans le cadre de cette démarche, l’installation d’équipements et de services écoresponsables dans ses stations-service avec pour ambition d’équiper, chaque année, 30 stations Shell de panneaux photovoltaïques couvrant jusqu’à 30% de leurs besoins énergétiques. De même, tous les sites de Vivo Energy Maroc sont certifiés ISO 14001 V.2015, la plus haute norme de management environnemental. L’entreprise dispose aussi d’un plan de reporting des émissions de gaz à effet de serre avec comme objectif de rehausser son ambition et transformer progressivement ses activités en s’attardant sur d’autres aspects environnementaux tels que la gestion des déchets et la gestion de l’eau.

« Le Green Energy Park est un modèle unique en son genre, qui conjugue R&D, formation, et valorisation, dans des secteurs de pointe liés aux énergies renouvelables et à l’économie verte, et nous sommes très heureux aujourd’hui de nous engager avec Vivo Energy Maroc dans un partenariat visant à développer des projets innovants qui contribuent aux efforts de transition énergétique et de réduction de l’empreinte carbone. A travers ce partenariat, Vivo Energy Maroc témoigne son engagement à mettre à contribution son offre de produits et de services, ainsi que sa couverture réseau au service des territoires du Royaume dans le cadre d’une approche de développement durable. Nous pouvons ainsi accélérer le déploiement de solutions énergétiques capables d’accompagner la transition énergétique de notre pays en s’appuyant sur l’expertise d’un acteur majeur de la distribution d’énergie », déclare Mostafa Benzaazoua, Directeur Général du Green Energy Park.

Pionnière en Afrique, le GEP est une plateforme de test, de recherche et de formation en énergie solaire présent sur toute la chaîne de valeur de l’innovation verte. Elle a été initiée par l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN) et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) avec le soutien du ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable et le Groupe OCP. Cette plateforme est la première de tout un réseau de structures de recherche avec notamment le Green & Smart Building Park, dédiée aux bâtiments verts, à l’efficacité énergétique, aux réseaux intelligents et à la mobilité durable, ainsi que le Green H2A, dédié à la thématique actuelle des molécules vertes.

Le partenariat entre Vivo Energy Maroc et le Green Energy Park constitue aussi, un exemple de collaboration entre les plateformes de la R&D et les entreprises pour le développement des solutions de la transition énergétique. La coopération entre les deux partenaires permettra de renforcer les efforts déployés par le Royaume pour atteindre ses objectifs en matière de développement durable.