L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) a organisé, du 06 au 08 juin courant, en collaboration avec les autorités locales et le Conseil Communal de Taghjijt, des journées d’information et de sensibilisation au profit des populations et des acteurs locaux sur le projet d’assainissement liquide du centre de Taghjijt (province de Guelmim).

Cette campagne de sensibilisation qui s’est tenue, durant trois jours, a constitué une occasion d’échanges avec les acteurs locaux, les représentants de la population bénéficiaire et les médias, afin de les informer sur le nouveau projet et son impact positif et les sensibiliser à l’importance de l’assainissement liquide pour la préservation de l’environnement et la gestion durable des ressources en eau.

Lors de ces journées, une communication de proximité a été assurée avec les populations bénéficiaires en mode «porte-à-porte» avec distribution de dépliants de sensibilisation.

Le projet d’assainissement liquide du centre Taghjijt, dont le coût s’élève à 66 Millions de dirhams, est réalisé par l’ONEE dans le cadre du Programme National d’Assainissement Liquide Mutualisé et de réutilisation des eaux usées traitées (PNAM), avec un financement à hauteur de 50% par le PNAM et 50% par l’ONEE dans le cadre du cofinancement européen – Phase II de l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Allemande de Développement (KFW), la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et l’Union Européenne (UE).

Il consiste en la construction et l’équipement d’une station d’épuration d’une capacité de 600 m 3 par jour, d’une station de pompage, la pose d’un nouveau réseau de collecte et de transfert des eaux usées sur un linéaire de 39,35 Km et la réalisation de plus 1.569 branchements au profit d’une population estimée à 6.700 habitants.

Cet important projet, permettra d’améliorer les conditions de vie des populations bénéficiaires, la préservation des ressources en eau locales et le développement socio-économique du centre Taghjijt notamment sur le plan touristique et économique.


Les opportunités offertes par la transition vers une économie circulaire en Afrique ont été au centre d’un panel, tenu le 21 juin à Casablanca, dans le cadre des travaux de la 8ème édition des Rencontres Africaines de l’Efficacité Énergétique placée sous le thème “L’économie circulaire au service de l’efficacité énergétique pour une transition décarbonée“.

Les participants à ce panel ont souligné que la transition vers une économie circulaire en Afrique offre un ensemble d’opportunités permettant d’approcher les problématiques les plus profondes tout en promettant la conservation des ressources limitées et la préservation de l’environnement.

Ainsi, un modèle de développement pour l’Afrique basé sur les principes de l’économie circulaire permettrait de faire face aux différents défis qui se présentent, comme la pauvreté, le manque d’infrastructures et le chômage dans le continent.

En outre, cette économie présente d’autres opportunités dans les marchés pour le développement économique, la création de valeur et d’emploi ainsi que le développement des compétences, ont indiqué les intervenants.

Par ailleurs, ils ont soutenu que la mise en place d’une feuille de route de l’économie circulaire est à même d’instaurer, proposer des recommandations scientifiques et basées sur des faits, aligner des initiatives existantes de l’économie circulaire avec les initiatives émergentes et engager les acteurs clés dans le développement et l’implémentation tout en identifiant les secteurs prioritaires.

Et de noter que le renforcement des compétences de l’économie circulaire à travers l’éducation et la formation, la participation du secteur privé à travers l’innovation et l’investissement, l’intégration du secteur informel, la promotion des partenariats et les collaborations parmi les différentes acteurs concernés pourraient contribuer à la transition vers l’économie circulaire.

En outre, les intervenants se sont arrêtés sur les perspectives de développement de l’économie circulaire en Afrique, les défis et les opportunités de l’économie circulaire et le rôle de l’efficacité énergétique dans la lutte contre le changement climatique.

Tenue sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, cette rencontre est coorganisée par l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE) en partenariat avec AOB Groupe autour de conférences plénières, de panels et de workshops et vient mettre en lumière les enjeux et les défis de l’économie circulaire et de l’efficacité énergétique, en présentant des expériences menées en Europe, en Amérique Latine, en Afrique et au Maroc.

L’objectif de cet événement est d’expliquer et de définir le cadre de l’économie circulaire et de ses liens avec l’efficacité énergétique, de présenter des expériences à l’échelle continentale et internationale, de promouvoir l’économie circulaire et l’efficacité énergétique pour accélérer la transition énergétique, de découvrir les différents mécanismes de financement de la transition et de la décarbonation, ainsi que d’informer sur les lois et la réglementation en vigueur.

L’hydrogène vert a été au cœur des débats de l’Assemblée générale (AG) de l’Association des Régulateurs méditerranéens de l’énergie (MEDREG), présidée par l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE), tenue mercredi et jeudi en Grèce. “La présidence marocaine de MEDREG a connu l’un de ses moments phares les 14 et 15 juin en Grèce en menant à bien la grand-messe annuelle des autorités de régulation de l’énergie de la région”, indique l’ANRE dans un communiqué. En effet, les échanges autour des défis d’avenir de l’énergie dans les pays du pourtour méditerranéen ont été aussi intenses que diversifiés lors du Troisième Atelier des Présidents et de la 35ème Assemblée générale de MEDREG qui se sont succédé sur deux jours à Rhodes, ajoute la même source. “Le rôle d’une régulation cohérente dans la promotion de la transition énergétique dans la région méditerranéenne”, telle est la thématique centrale retenue pour ce rendez-vous stratégique à haute teneur intellectuelle.

Cet événement a réuni les forces vives des régulateurs de l’énergie, des décideurs de haut niveau et des experts pour discuter des derniers développements et des défis liés à la création d’un marché énergétique méditerranéen pleinement fonctionnel et interopérable. Dans cette optique, deux points essentiels se sont particulièrement démarqués, à savoir le potentiel grandissant de l’hydrogène vert d’une part, et l’importance fondamentale du renforcement de l’indépendance des régulateurs pour la réalisation de leurs missions stratégiques d’autre part.

“Le marché méditerranéen de l’énergie a le potentiel d’attirer davantage d’investissements du monde entier, compte tenu de son étendue et de sa disposition à l’interconnexion. Par ailleurs, notre territoire recèle un énorme potentiel en matière d’énergies renouvelables et de nouveaux vecteurs d’énergie, particulièrement l’hydrogène vert. Dans cette perspective, seul un régulateur de l’énergie totalement indépendant peut assurer la transparence et la neutralité nécessaires pour exploiter cette précieuse opportunité“, a déclaré le Président de MEDREG, et Président de l’ANRE, Abdellatif Bardach.

Force est de souligner que l’hydrogène vert présente un immense potentiel pour contribuer à la transition énergétique au moment où la technologie est en passe d’atteindre la maturité d’être mise à l’échelle.

« En ligne avec la vision avant-gardiste tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui rappelons le, a placé l’opérationnalisation de la filière hydrogène vert en priorité, l’ANRE confirme son leadeurship en pilotant la Task Force dédiée à ce sujet au sein de MEDREG ».

Dans ce registre, l’Autorité a décortiqué les défis et les perspectives de ce vecteur prometteur. Une intervention qui n’a pas manqué de susciter l’intérêt et les réactions des participants, avec comme point de convergence l’impérieuse nécessité d’établir des règles et des réglementations appropriées, de stimuler la demande et de favoriser la production d’hydrogène vert.

Également, tout en soulignant l’importance de l’indépendance de MEDREG au même titre que des régulateurs membres, la représentante de la Commission européenne (CE), Milou Beerepoot, a déclaré : “La CE maintient son engagement à placer l’énergie au centre de son partenariat avec les pays voisins du Sud et cherche de plus en plus d’opportunités d’intérêt mutuel, ayant un impact positif concret sur les populations concernées. (…) il est nécessaire de renforcer l’environnement des entreprises grâce à des cadres réglementaires plus complets qui permettront d’attirer de nouvelles sources de financement. C’est précisément concernant ce point que nous comptons sur le rôle et l’expertise de MEDREG pour notre région méditerranéenne”.

Enfin, cet événement de haut niveau s’est conclu par l’adhésion de la Commission de régulation des services de l’énergie et de l’eau de la République de Macédoine du Nord, portant à vingt-huit le nombre de membres de cette institution multilatérale présidée par le régulateur marocain.

Les moyens idoines pour assurer la gestion des ressources en eau et rationaliser l’usage de cette denrée vitale au niveau de la région Dakhla-Oued Eddahab ont été au centre d’un atelier thématique organisé, le 20 juin à Dakhla, à l’initiative du Réseau “Khalij Dakhla” (Baie de Dakhla) pour le climat et le développement durable.

Organisé en collaboration avec la coordination régionale de l’alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD), le Centre Yadass pour les recherches et études au Sahara et l’association des enseignants de sciences de la vie et de la terre de la région, sous le thème “une valorisation optimale des ressources hydriques pour un développement agricole durable dans la région de Dakhla-Oued Eddahab“, cet atelier vise à sensibiliser le public quant à la nécessité de la préservation et la rationalisation des ressources hydriques pour mieux s’adapter aux effets des changements climatiques.

Cet atelier s’inscrit également dans le sillage de la célébration de la journée mondiale de l’environnement et dans le cadre de l’intérêt accordé par l’Association à la question de la sécurité hydrique durable, et ce en droite ligne avec la stratégie nationale de développement durable visant à préserver les ressources en eaux souterraines et à offrir un meilleur cadre de vie aux citoyens.

S’exprimant à cette occasion, le président du Réseau “Khalij Dakhla” (Baie de Dakhla) pour le climat et le développement durable, Mohamed Idass a indiqué que cet atelier constitue une occasion pour débattre des questions relatives aux ressources hydriques dans la région et s’informer de la vision stratégique régionale en matière de développement durable.

  1. Idass, qui est également le coordinateur de la Coalition marocaine pour le climat et le développement durable à Dakhla-Oued Eddahab, a noté que la réalisation des objectifs de développement durable passe par l’adoption d’un modèle de développement intégré ayant pour objectif d’assurer la préservation des écosystèmes menacés de détérioration, à travers une gestion rationnelle des ressources hydriques.

Dans cette lignée, il a souligné la nécessité de mettre en œuvre un plan agricole équilibré axé sur la diversification des ressources dans les provinces du Sud, dans l’optique de répondre aux exigences du développement régional.

Pour sa part, l’ingénieur d’État à la Direction régionale de l’Agriculture, Ikram El Jabri, a présenté un exposé, dans lequel elle a mis l’accent sur le secteur agricole et les ressources hydriques dans la région, faisant observer que les fermes agricoles au niveau de la région sont équipés d’un système d’irrigation locale sur une superficie de 1.020 Ha, avec une consommation estimée à 8 millions de litres cubes par an.

Après avoir mis l’accent sur les défis et contraintes auxquels fait face la région, à savoir le climat aride et désertique, la raréfaction des ressources en eau et le manque de précipitations, Mme El Jabri a fait savoir que le département de l’Agriculture a pris une série de mesures visant à rationnaliser l’eau d’irrigation, en allouant une subvention financière dédiée à l’irrigation goutte à goutte, en plus de la mise en œuvre du programme prioritaire national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (2020-2027) et la réalisation d’une unité de dessalement d’eau de mer par le recours à l’énergie éolienne.

De son côté, le responsable du service de domaine hydraulique publique à l’Agence du bassin hydraulique de Sakia El Hamra-Oued Eddahab, Lamana Elkenti a fait une présentation sur le contexte climatique et hydrologique au Maroc et sur le rôle du ministère de la Transition énergétique et du développement durable dans la mise en œuvre de la politique relative à l’eau.

Cet atelier, auquel ont pris part une pléiade d’experts, de chercheurs, d’acteurs civils et de spécialistes des questions de l’eau, a été marqué par une série d’interventions axées notamment sur les moyens de rationaliser les ressources en eau dans la région, le rôle de la société civile dans le domaine et les objectifs du plan national de l’eau

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a mis en avant, mercredi à Casablanca, le rôle du secteur privé dans la mobilisation des investissements dans le cadre de la transition énergétique au Maroc

« Nous insistons sur le rôle du secteur privé national et international pour saisir les opportunités d’investissement offertes dans le cadre de notre transition énergétique », a dit Mme Benali dans une allocution lue en son nom par le directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, Mohamed Ouhmed, à l’ouverture de la 8ème édition des Rencontres Africaines de l’Efficacité Énergétique.

L’amélioration de notre cadre législatif et réglementaire régissant les énergies renouvelables est déjà entamé ces deux dernières années dans le but de renforcer davantage l’attractivité du Maroc aux investissements privés, de renforcer la transparence, de faciliter l’accès à l’information, de simplifier les procédures d’autorisation et d’accélérer le développement d’un écosystème national de l’entreprise spécialisée et de technologie propre, a-t-elle ajouté.

Et de relever que les réformes initiées permettront d’encourager la production décentralisée pour donner la possibilité aux consommateurs de se doter d’une énergie bas carbone et compétitive à travers l’adoption de solutions individuelles ou collectives en vue d’optimiser l’investissement dans les installations renouvelables.

La transition d’une économie linéaire à une économie circulaire permet de réduire les impacts environnementaux des produits de consommation et des services énergivores, a-t-elle souligné, notant que les politiques d’économie circulaire et la transition énergétique permettent d’agir au service de la préservation des ressources et de la lutte contre le changement climatique.

Le monde assiste depuis quelques années à une transition vers des modèles économiques de plus en plus sobres en carbone qui obéissent aux principes de développement durable et s’appuient essentiellement sur le développement des énergies nouvelles, notamment renouvelables, le renforcement de l’efficacité énergétique, l’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles ainsi que l’économie circulaire.

Et de soutenir qu’au côté du défi du changement climatique, nous sommes tous interpellés à garantir une sécurité énergétique durable avec des coûts abordables qui assurent la compétitivité de nos industriels et la préservation de l’environnement et ce dans un contexte géopolitique impacté par la disponibilité et les coûts des produits énergétiques.

Dans ce sillage, Mme Benali a relevé qu’au niveau du Maroc, le nouveau modèle de développement du pays préconise la durabilité environnementale, la soutenabilité des ressources naturelles et financières et l’efficience des choix du développement, ce qui se traduit par une utilisation optimale des ressources et un arbitrage en faveur de leur préservation pour les générations futures. Tenue sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, cette rencontre est coorganisée par l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE) en partenariat avec AOB Groupe autour de conférences plénières, de panels et de workshops.

Cet événement majeur a pour thème “L’économie circulaire au service de l’efficacité énergétique pour une transition décarbonée” et met en lumière les enjeux et les défis de l’économie circulaire et de l’efficacité énergétique, en présentant des expériences menées en Europe, en Amérique Latine, en Afrique et au Maroc.

L’objectif de cette rencontre est d’expliquer et de définir le cadre de l’économie circulaire et de ses liens avec l’efficacité énergétique, de présenter des expériences à l’échelle continentale et internationale, de promouvoir l’économie circulaire et l’efficacité énergétique pour accélérer la transition énergétique, de découvrir les différents mécanismes de financement de la transition et de la décarbonation, ainsi que d’informer sur les lois et la réglementation en vigueur.

Sept conventions de partenariat ont été signées, le 22 juin à Tanger, en vue de promouvoir l’efficacité énergétique et la résilience au changement climatique, améliorer la gouvernance territoriale et de renforcer la participation citoyenne, et ce dans le cadre de la 3è édition du Forum méditerranéen pour le Climat “MedCOP Climat“.

La première convention-cadre relative à la décarbonation des industries dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTA) a été signée entre le ministère de l’Industrie et du commerce, le ministère de la Transition énergétique et du développement durable, le Conseil régional (CRTTA), la Fondation de la Maison méditerranéenne du Climat (FMMC) et les Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU-Afrique).

Cet accord vise à coopérer et collaborer pour la décarbonation des unités industrielles opérant dans les zones industrielles de la région TTA, dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre, promouvoir le développement durable et d’améliorer la compétitivité des opérateurs industriels.

Le deuxième mémorandum d’accord sur la coopération dans le domaine de l’efficacité énergétique dans la région TTA), signé entre l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) et le CRTTA, ambitionne, quant à lui, d’améliorer l’efficacité énergétique et la rationalité de la consommation d’énergie dans les secteurs énergivores au niveau de la région TTA, renforcer les capacités et les compétences en matière d’énergie et de climat, et de mobiliser et sensibiliser les partenaires, les acteurs et les citoyens pour améliorer l’efficacité énergétique et réduire l’empreinte carbone.

A cela s’ajoute une convention-cadre relative à la contractualisation des communes allant abriter les SLEC, qui a été paraphée entre le CRTTA, et les communes de Tanger, Chefchaouen, Tétouan, Al Hoceima, Ksar El Kébir, M’diq et de Melloussa.

Cet accord s’assigne pour objectifs de contractualiser les huit communes sélectionnées dans le cadre de l’AMI dédié au choix des communes allant héberger les SLEC, et de définir les modalités de partenariat entre les signataires pour la réalisation, l’opérationnalisation et la pérennisation du projet SLEC.

Quant au 4è accord de partenariat, il porte sur la mise en œuvre du projet de l’“Index de la démocratie participative pour une transition verte, résilience et inclusive“, qui fait partie du programme “d’appui à la participation citoyenne“, fruit d’un partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne, qui œuvrent ensemble dans le cadre d’un partenariat de “prospérité partagée”.

Cette convention, signée entre l’Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD), la Maison méditerranéenne du Climat, l’Initiative IMAL pour le Climat et le développement, et CGLU-Afrique, vise à mettre en commun une partie de l’expertise des partenaires et leur capacités de mobilisation des moyens financiers pour développer des projets de renforcement des capacités de la société civile et d’amélioration de la gouvernance territoriale, contribuer à l’amélioration et au renforcement de la participation citoyenne, et à améliorer la gouvernance territoriale pour la mise en place d’un plan d’action concerté sur la base des résultats relevés par l’Index.

S’agissant du 5è mémorandum d’accord, paraphé entre le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) et la Fondation de la Maison méditerranéenne du Climat, il vise à promouvoir la protection de l’environnement, l’atténuation, l’adaptation, la résilience au changement climatique et l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), accompagner et supporter la FMCC dans la mise en œuvre de sa stratégie et ses plans d’actions, contribuer à réduire les risques climatiques, en recherchant des solutions basées sur la nature et de partager les meilleures pratiques en matière de modélisation et d’évaluation, et à partager les modèles innovants de financement et de soutien de l’action climatique.

Le 6è mémorandum d’accord sur la mise en place d’un programme de coopération entre le Conseil régional de TTA et l’ONU-Habitat, vise, quant à lui, à appuyer le conseil régional à la planification territoriale, intégrant les ODD et les recommandations du nouvel Agenda urbain, fournir un accompagnement technique et stratégique au CRTTT dans des projets structurants, renforcer les capacités techniques et managériales des cadres et élus du Conseil régional et à intégrer la participation citoyenne des femmes, des jeunes et des populations vulnérables dans les projets de la région.

Quant à au 7è mémorandum d’entente entre les Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF) et la région TTA, il vise l’identification des niveaux potentiels d’optimisation énergétique au niveau de l’éclairage public des villes de la région, définitions des objectifs d’efficacité énergétique à atteindre dans ce secteur au niveau de la région, évaluation de standards en matière d’impacts sociaux et économiques et l’identification des bailleurs de fonds.

La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a décliné, le 22 juin à Tanger, les principales composantes de la stratégie énergétique du Maroc, qui ouvre la voie à la transition énergétique et s’appuie notamment sur les énergies renouvelables.

Jouissant d’un important potentiel en matière d’énergies renouvelables, dont l’exploitation permettra de couvrir une part substantielle des besoins croissants du Royaume en matière énergétique, en se substituant aux énergies fossiles, le Maroc ambitionne de porter la part de ces énergies dans la puissance électrique installée à plus de 52% à l’horizon 2030, a souligné la ministre, qui intervenait lors de l’ouverture officielle de la 3è édition du Forum méditerranéen pour le Climat “MedCOP Climat“.

Évoquant les défis climatiques auxquels les pays du bassin méditerranéen doivent faire face, Mme Benali a noté que les années à venir peuvent connaître une augmentation de températures, mettant l’accent sur les efforts du Royaume en matière d’atténuation des effets du changement climatique, notamment en établissant les fondamentaux d’un développement sobre en carbone et résilient au changement climatique.

S’agissant de la MedCOP, trait d’union entre la COP 27 et la COP 28, qui se tiendra à Dubaï et sera l’occasion de dresser le premier bilan mondial de l’action climatique, la ministre a relevé que cette grand-messe du climat vise à promouvoir le débat autour de la lutte contre les crises énergétiques et sécuritaire, permettant ainsi de créer plusieurs opportunités pour lancer des projets à même de renforcer les actions au niveau de la région méditerranéenne.

Organisée par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et la Fondation Maison méditerranéenne du climat, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la MedCOP 2023, qui se tient les 22 et 23 juin, réunit plus de 500 décideurs et experts nationaux et internationaux de 50 pays.

Ce forum est structuré en une séance d’ouverture, 16 conférences thématiques, un Business Forum, un Side Events (sessions de formation et B to B, think-tank à l’université, rencontre autour de la MedCOP à la commune et autres endroits de la ville de Tanger) et une séance de clôture.

La Fédération de l’Energie a été invitée à une journée d’étude, le 21 juin 2023, organisée par la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement de la Chambre ces représentants sous le thème suivant ” Production, transport et distribution de l’énergie électrique dans notre pays, et sa contribution dans le développement économique et social”, en présence de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, qui a affirmé que l’année dernière, a vu l’octroi de licences à plusieurs nouveaux projets d’énergies renouvelables d’une capacité d’environ 1.000 mégawatts (MW), est la plus grande jamais accordée par le ministère en une seule année.

Mme Benali a indiqué que ce secteur a enregistré plusieurs réalisations et hissé les ambitions du Maroc dans ce domaine, notant que l’objectif stratégique actuel est de porter la part des énergies renouvelables dans la capacité électrique installée à plus de 52% d’ici 2030.

Dans le cadre de la mise en œuvre des principes de la bonne gouvernance dans ce secteur, Mme Benali a affirmé que le ministère de la Transition énergétique et du développement durable a mené durant cette année, une série de concertations concernant le plan d’équipement électrique, et ce, avec l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, l’Agence marocaine pour l’énergie durable, les différents départements ministériels concernés, les investisseurs privés et les acteurs sociaux.

Ce plan marquera un nouveau départ, notamment en ce qui concerne l’accélération de la réalisation des projets d’énergies renouvelables, a-t-elle dit, faisant état de la programmation de projets d’une capacité d’environ 1,3 Gigawatt (GW) durant la période 2023-2027 au lieu de 0,16 GW par an lors de la période 2009-2022.

Cela signifie que les investissements dans le secteur des énergies renouvelables seront multipliés par trois, passant d’environ de 4 milliards DH par an entre 2009 et 2022 à près de 14 MMDH par an entre 2023 et 2027.

Mme Benali a en outre souligné que le ministère accorde une importance cruciale à la promotion des investissements dans le réseau électrique en vue d’une intégration optimale des énergies renouvelables, évoquant aussi l’élaboration d’un projet de plan directeur concernant le renforcement et le développement du réseau électrique national de transport pour la période 2023-2027.

Ce projet, en cours de discussion, nécessitera un financement global d’environ 23 MMDH, soit 4,58 MMDH par an, contre seulement 1 MMDH par an pendant la période 2009-2022.

De son côté, le directeur général délégué de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), Tarik Hamane, a indiqué que plus de 4.100 MW d’électricité proviennent des projets d’énergies éolienne, solaire et hydraulique, ajoutant que l’Agence prévoit de développer 3.648 MW issus d’énergies renouvelables afin de répondre aux besoins du Plan de l’ONEE pour la période 2023-2027, dont 2.078 MW constitués d’énergie solaire et 1.570 MW à base d’énergie éolienne.

Par ailleurs, M. Hamane a souligné que la stratégie énergétique nationale 2019 place la préservation de l’environnement, le développement durable et les énergies renouvelables au cœur des priorités des politiques publiques, en sécurisant l’approvisionnement d’énergie, la généralisation de l’accès à l’énergie à des prix abordables, ainsi que la maîtrise de la demande.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part des acteurs institutionnels du secteur de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique, a constitué une occasion de discuter et d’échanger sur les enjeux et les défis du secteur de l’électricité au Maroc et des moyens de le développer, notamment à la lumière du rôle vital dévolu au secteur de l’énergie dans la promotion du développement économique et social.

Deux Mémorandums d’entente ont été signés le 21 juin à Rabat entre le gouvernement marocain et le gouvernement des Pays-Bas, visant la consolidation de la coopération bilatérale en matière de développement des projets d’infrastructures publiques et des énergies renouvelables.

Signés en marge de la séance de clôture de la table ronde “Maroc-Pays-Bas : Favoriser la transition énergétique pour un avenir durable“, en présence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, du Premier ministre néerlandais, Mark Rutte et de plusieurs responsables et hommes d’affaires marocains et néerlandais, les deux mémorandums visent à renforcer la coopération dans les domaines liés au développement durable, aux infrastructures publiques et à la transition énergétique.

Dans ce sens, un premier mémorandum relatif au développement et au financement de projets d’infrastructures publiques au Maroc a été signé par M. Rutte, le Président Directeur Général de “Invest International“, Joost Oothuizen, et la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah.

Le présent MoU ambitionne de renforcer les domaines de coopération qui font partie des priorités du Maroc et de “Invest International“, notamment dans les secteurs liés à l’eau et aux infrastructures, à l’agriculture, aux énergies renouvelables, à l’industrie durable et à la santé.

Quant au second mémorandum, signé par le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte et la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, il vise à promouvoir la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et des nouveaux carburants.

Cet accord permettra, ainsi, de soutenir conjointement des actions pour des initiatives et des alliances internationales existantes et futures liées à l’énergie renouvelable et aux nouveaux carburants et de faciliter la mise en relation de l’offre et de la demande en matière d’investissement et de commerce entre les producteurs de nouveaux carburants renouvelables et les acheteurs.

Ce mémorandum s’assigne également pour objectif de promouvoir les nouvelles sources d’énergie propres, en particulier l’éolien offshore, et de nouvelles utilisations des sources d’énergie renouvelables, telles que le dessalement de l’eau de mer et d’appuyer la recherche, le renforcement des capacités, l’innovation et les échanges universitaires.

Dans une déclaration, Mme Benali a salué ce partenariat stratégique dans le domaine énergétique liant les deux pays qui se consolide davantage à travers la signature d’un mémorandum d’entente portant sur la transition énergétique, les nouvelles énergies et l’efficacité énergétique.

Cette rencontre se veut une opportunité idoine pour réaffirmer l’importance de l’échange d’expertises entre le Maroc et les Pays-Bas et l’échange d’investissements en faveur du développement économique, a-t-elle relevé, mettant en avant les infrastructures marocains et néerlandais en la matière.

Elle a aussi insisté sur l’importance de l’intégration régionale et internationale dans les marchés de l’énergie, y compris les futurs marchés de l’énergie, se félicitant de la visite fructueuse de la délégation néerlandaise de haut niveau, des secteurs public et privé.

La ministre a appelé à l’implication de l’ensemble des intervenants pour booster la coopération dans le domaine de la transition énergétique.

Le Premier ministre néerlandais, qui effectue une visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation de responsables et d’hommes d’affaires, a eu des entretiens avec le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch autour des moyens de renforcer les relations d’amitié entre les deux pays et de promouvoir la coopération bilatérale dans tous les domaines.

Lors de cette entrevue, les deux parties ont mis l’accent sur la nécessité d’identifier de nouveaux axes de coopération dans les domaines d’intérêt commun, à même d’établir un cadre stratégique pour la coopération économique, promouvoir les investissements et renforcer les échanges commerciaux.

Le Maroc est prêt à devenir une « superpuissance » en matière d’énergie renouvelable aux portes de l’Europe, grâce à ses « mégaprojets » mis en place pour tirer parti de “son énorme potentiel” en matière d’énergie solaire et éolienne, écrit, le 9 juin, le journal britannique The Telegraph.

Le Royaume s’est déjà imposé comme un leader de l’énergie renouvelable en Afrique et vise à renforcer la coopération avec ses voisins européens, y compris le Royaume-Uni, indique le quotidien, soulignant que le Maroc pourrait devenir un partenaire essentiel de Londres dans la course vers la neutralité carbone.

Les énergies renouvelables représentent déjà 40% de la capacité de production d’électricité installée au Maroc, et le pays vise à atteindre plus de 50% d’ici à 2030, fait savoir le grand tirage, précisant que le pays dispose d’une capacité installée d’environ quatre gigawatts d’énergies renouvelables, grâce à une combinaison de projets solaires, éoliens et hydroélectriques.

Interrogée par la publication sur cet objectif ambitieux, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a dit être “convaincue” que le Maroc parviendra à atteindre son objectif, précisant que « cela fait partie d’une dynamique qui a commencé il y a deux décennies, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ».

En plus d’un mégaprojet de production d’énergie solaire dans la région de Ouarzazate, le Maroc prévoit également d’exploiter le soleil saharien, grâce à des panneaux solaires conventionnels, explique le journal, soulignant que ceux-ci peuvent produire trois fois plus d’électricité dans le pays d’Afrique du Nord qu’au Royaume-Uni.

Des parcs éoliens destinés à exploiter les rafales chaudes du désert et des centrales hydroélectriques complètent la série de projets marocains en matière d’énergies renouvelables, détaille la même source, relevant que l’Europe devrait être l’un des principaux marchés d’exportation de l’électricité marocaine.

En plus de deux interconnexions électriques et un gazoduc entre l’Espagne et le Maroc, qui passent par le détroit de Gibraltar, il existe des projets plus importants à l’étude, dont un qui pourrait créer une liaison directe entre le Maroc et le Royaume-Uni, fait savoir le média britannique.
« Il s’agit du projet Xlinks qui pourrait produire 10,5 gigawatts d’électricité à partir de panneaux solaires et de turbines éoliennes couvrant 930 miles carrés dans l’ouest du Maroc. Il transporterait ensuite 3,6 gigawatts d’électricité directement vers le Royaume-Uni par le biais d’un câble sous-marin de 2.300 miles longeant les côtes espagnoles et françaises avant d’atterrir dans le Devon », détaille le journal.

Le projet, qui a été cité dans la récente stratégie ‘Powering up Britain’ du gouvernement britannique, serait donc en mesure d’alimenter sept millions de foyers, soit 8 % des besoins en électricité de la Grande-Bretagne, ajoute le grand tirage.