Le Maroc a plaidé, le 18 août à Addis-Abeba devant la 19e session de la Conférence ministérielle africaine de l’environnement, pour une coopération solidaire et une intégration régionale et multi-acteurs pour lutter contre la pollution par le plastique.

La ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Leila Benali, qui intervenait lors du Dialogue ministériel sur les politiques « protection de la santé humaine et de l’environnement contre les effets néfastes de la pollution plastique en Afrique », a réitéré l’engagement du Maroc à continuer de joindre ses efforts aux efforts internationaux et régionaux visant la lutte contre la pollution par le plastique dans tous les milieux environnementaux.

La pollution par le plastique, constitue aujourd’hui un défi majeur pour l’humanité en raison de ses menaces sérieuses sur l’environnement et les écosystèmes et sa nature transfrontalière, a relevé la ministre, notant que cette pollution entraine des pertes économiques importantes notamment dans les secteurs vulnérables tels que la pêche et le tourisme.

Certes l’Afrique produit seulement 5 % du plastique dans le monde et en consomme 4 %. Néanmoins, le Continent en subi bien les conséquences, a déploré Mme Benali, soulignant que si des mesures appropriées ne sont pas mises en place, la production et la consommation du plastique devraient augmenter au niveau mondial et en Afrique dans les décennies à venir.

Devant ce défi, la communauté internationale s’est engagée à lancer des négociations pour l’adoption d’un accord international juridiquement contraignant d’ici 2024 sur la pollution plastique dans le cadre de l’Assemblée des Nations Unies de l’Environnement, a annoncé la ministre.

« Nous sommes heureux que les discussions sur les questions substantielles, sur la portée et les objectifs, les obligations, les mesures volontaires et de contrôle, ainsi que les moyens de mise en œuvre ont déjà commencé et que nous devons avoir un draft zéro du traité pour discussions lors de la 3ème réunion en novembre prochain, en terre africaine », a précisé Mme Benali, ajoutant que ces discussions de fond « nécessitent de nous en tant qu’Afrique, de s’assurer que cet accord aidera à renforcer les systèmes de gestion des déchets, l’accès au financement adéquat, le transfert de technologies et le renforcement des capacités, surtout dans notre Continent ».

La ministre a également souligné la nécessité d’œuvrer pour un Plan Régional Africain qui prendra en considération les besoins et les spécificités de l’Afrique et donnera des orientations stratégiques pour une meilleure gestion des déchets plastiques et une transition vers une économie circulaire en Afrique, tout en assurant la création d’emplois et le développement économique de nos pays en adéquation avec l’agenda 2030 du développement durable et l’agenda 2063 « l’Afrique que nous voulons » .

Mme Benali a aussi plaidé pour l’amélioration des systèmes de collecte d’informations et de production de données fiables sur le continent (quantités produites, types, modes de gestion des déchets, etc). Ces données permettront non seulement de dresser un état des lieux réaliste de la situation en Afrique mais permettront également à mieux orienter les solutions basées sur la science pour faire face à cette problématique vu les spécificités de notre continent par rapport au reste du monde, a-t-elle expliqué.

La ministre a en outre mis l’accent sur l’impératif d’un dialogue entre les ministres de l’Environnement et leurs homologues de la Santé de l’Afrique qui devrait être entamé vu les impacts importants causés par le plastique sur la santé humaine.

La maîtrise des déchets plastiques requiert, en effet, de repenser l’ensemble du processus dans le cadre d’une approche d’économie circulaire basée sur des approches intégrées, intersectorielles et multipartites abordant l’ensemble du cycle de vie du plastique et la disponibilité d’alternatives tout en donnant à l’industrie une chance d’innover, de se pencher sur la question et de s’engager, a affirmé la ministre.

Ce passage à une économie circulaire pourrait réduire le volume de plastiques qui se déversent dans les océans de plus de 80 % d’ici 2040, et faire diminuer la production de plastiques vierges de 55 %, faire économiser 70 milliards de dollars aux gouvernements d’ici à 2040, réduire de 25 % les émissions de gaz à effet de serre et créer 700 000 emplois supplémentaires, principalement dans les pays du Sud, a soutenu Mme Benali.

Pour assurer une transition vers une meilleure économie des plastiques basée sur la circularité, « nous avons besoin aussi d’approches et des normes harmonisées, des réglementations soigneusement élaborées, des mesures de facilitation des échanges et l’établissement de partenariats », a souligné la ministre.

« Mais nous devons également s’assurer que les mesures en amont (gestion des déchets et remédiation à la pollution existante) soient tout de même prises en considération dans le cadre de ce nouveau traité », a noté la ministre.

Le système électrique national a enregistré, le 11 août à 21h30, une pointe record de 7310 MW, soit une augmentation de 0.8% par rapport à la pointe maximale enregistrée en 2022, a indiqué le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

Ce record est lié au réchauffement climatique qui a un impact sur des secteurs économiques vitaux comme le tourisme, l’agriculture et la pêche et engendre une consommation électrique importante, explique le ministère dans un communiqué publié mardi.

Soulignant que la demande nationale en électricité est entièrement satisfaite, le ministère précise que le système électrique national a pu répondre à cette demande maximale grâce à une puissance disponible à la pointe du soir de 8300 MW, avec une contribution importante des énergies renouvelables et bas carbone.

Les projections climatiques indiquent que le nombre de jours avec une température maximale supérieure à 37 °C augmentera partout dans la région méditerranéenne, avec un doublement en Afrique du Nord, dans le sud de l’Espagne et en Turquie, passant de 30 à 60 d’ici 2050.

Le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable appelle ainsi à renforcer la résilience du système électrique face aux risques climatiques, avec une utilisation plus rationnelle de l’électricité tout en contribuant à la préservation de l’environnement et au développement durable.

Cité par le communiqué, Leila Benali, ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable a souligné à cet effet qu’« en plus de garantir la sécurité énergétique du Royaume du Maroc et renforcer l’adaptation des secteurs les plus vulnérables aux risques climatiques, cet appel concernant l’efficacité énergétique contribuera également à réduire la facture énergétique nationale ».

Doté d’une géographie diversifiée, le Maroc se positionne comme un “fournisseur potentiel majeur d’énergie propre” pour l’Europe, dont la demande est croissante, écrit le média italien, « Energia Oltre ».

« Les vastes paysages, le littoral étendu et le climat ensoleillé du Maroc lui offrent un potentiel à grande échelle en matière de parcs éoliens et solaires », indique l’agence de presse, soulignant que « la proximité du Royaume avec l’Europe lui permet de devenir une source d’énergie clé pour l’Union européenne ».

« La demande de nouvelles sources d’énergie propre s’est avérée presque insatiable en Europe qui tente de remodeler ses marchés de l’énergie après la dernière crise », relève le média spécialisé dans les questions énergétiques, notant que « le Vieux Continent a, dans ce sillage, entamé sa propre transition énergétique verte, rehaussant ses engagements en matière d’énergie propre ».

« Atteindre ces objectifs nécessitera le développement d’une énorme quantité de nouvelles ressources énergétiques propres », poursuit-il, mettant en avant, à ce niveau, « le rôle du Maroc, qui dispose d’un énorme potentiel en la matière, contrairement à la plupart des pays européens ».

L’agence de presse italienne « AGC News » souligne, de son côté, que « le Maroc est considéré comme l’un des pays pionniers en matière d’énergies renouvelables et occupe la septième place mondiale en matière de performance énergétique ».

Revenant sur la mise en service de la totalité des éoliennes du parc de Boujdour, soit le huitième 8e projet éolien concrétisé dans les provinces sud du Maroc et 14e au niveau national, l’agence estime que « le Royaume a franchi une autre étape importante dans son engagement d’accélération de la transition énergétique ».

« Ce parc éolien se positionne, d’ailleurs, comme une importante installation de production d’énergie propre », écrit-elle, évoquant, par ailleurs, plusieurs réalisations qui confirment la réussite du modèle marocain dans la transition énergétique durable et dans la lutte contre le changement climatique.

Actuellement, « le mix énergétique est de 42% et devrait s’élever à 52% en 2030 ». « Le développement du secteur de l’hydrogène vert propulse, en outre, les ambitions du Maroc, destiné à couvrir au moins 4% de la demande mondiale », conclut AGC News.

La 8e édition du Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau aura lieu le 18 mai 2024 à Bali en Indonésie, sous le thème « La sécurité des ressources en eau pour la souveraineté alimentaire et le partage de la prospérité », a indiqué le ministère de l’Équipement et de l’eau.

Créé en 2002 et attribué pour la première fois lors du 3e Forum mondial de l’eau de Kyoto au japon en 2003, le Grand Prix mondial Hassan II de l’eau sera ainsi remis pour la 8e fois à Bali lors de la cérémonie d’ouverture du 10ème Forum Mondial de l’Eau.

Cette édition s’assigne pour objectifs d’apporter des réponses aux problématiques liées entre autres : à “quel mode de gestion des ressources en eau faut-il instaurer afin d’assurer la sécurité hydrique en faveur d’une souveraineté alimentaire ?” et “Comment promouvoir et mettre en œuvre la gestion durable des ressources en eau, particulièrement les ressources en eau souterraines, pour la conservation des écosystèmes et la préservation de la qualité et de la disponibilité de l’eau dans le cadre de la production alimentaire”.

Il s’agit également de défis se rapportant notamment à “Comment la réduction du gaspillage des denrées alimentaires, la promotion de régimes alimentaires durables et les stratégies de sensibilisation pourraient-elles contribuer à faire face à la pénurie d’eau ?” et “Comment les technologies, les innovations et les investissements garantissent-ils la sécurité et la souveraineté alimentaire, compte tenu de la raréfaction des ressources en eau, dans un contexte de concurrence croissante entre les différentes utilisations de l’eau ?”.

Parmi les enjeux à débattre lors de cette rencontre figure aussi la question liée à “Comment les politiques hydrique et agricole s’étayent et se renforcent-elles mutuellement afin d’atteindre des objectifs de la sécurité hydrique et de la souveraineté alimentaire en faveur d’une prospérité partagée ?”.

Les modalités de candidature et les informations supplémentaires relatives à la 8e édition sont publiées sur le site officiel du ministère de l’Équipement et de l’eau (http://www.equipement.gov.ma/) et celui du Conseil mondial de l’eau (https://www.worldwatercouncil.org/).

La réception des candidatures se fera à partir du 04 août 2023 via la plateforme dédiée : www.hassan2gwwp.org, a précisé la même source, notant que la date de clôture des candidatures est prévue pour le 30 septembre 2023.

Le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est une initiative menée conjointement par le Maroc et le Conseil mondial de l’eau, en mémoire de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II pour sa vision éclairée et stratégique en matière de protection et de gestion intégrée et durable des ressources en eau, ainsi que pour ses actions en faveur de la coopération internationale.

Ayant pour thème général “la coopération et la bonne gestion dans le domaine du développement et de l’utilisation des ressources en eau“, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est attribué à une personne, un groupe de personnes, une institution ou organisation ayant accompli une importante contribution dans les domaines du développement et de l’utilisation des ressources en eau, au niveau tant scientifique qu’économique, technique, environnemental, social, institutionnel, culturel ou politique.

Le prix est remis tous les trois ans à l’occasion du Forum mondial de l’eau lors d’une cérémonie spéciale, organisée dans le cadre de la session plénière d’ouverture, au cours de laquelle le lauréat recevra un chèque de 500.000 $ US, un trophée et un certificat.

Après Kyoto en 2003, le Grand Prix Mondial Hassan II a été remis à Mexico en 2006, à Istanbul en 2009, à Marseille en 2012, à Daegu-Gyeongbuk en 2015, à Brasilia en 2018 et à Dakar en 2022.

Chariot Green Hydrogen Limited, une filiale de Chariot Limited, le groupe énergétique de transition centré sur l’Afrique, l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et Oort Energy Limited (Oort), viennent de signer de nouveaux accords de partenariat pour étendre leur collaboration, comme annoncé précédemment en novembre 2022, afin de tester la production d’hydrogène vert au Maroc. Les accords portent sur la construction, la mise en service et l’exploitation d’un projet pilote d’électrolyseur ainsi que sur la poursuite du développement des compétences et de la formation dans le secteur.

Le projet pilote de validation du concept utilisera un système d’électrolyseur à membrane électrolyte polymère (“PEM”) de 1 MW, breveté par Oort. Il est prévu que ce projet soit hébergé dans les installations de recherche et de développement de l’UM6P à OCP Jorf Lasfar, au Maroc, le plus grand complexe d’engrais au monde.

Le partenariat développera simultanément la formation et le renforcement des capacités à l’UM6P pour soutenir la croissance d’une économie verte de l’hydrogène, tout en évaluant la faisabilité de la mise en œuvre d’une production à grande échelle d’hydrogène vert et d’ammoniac, conformément au calendrier initialement envisagé.

Le deuxième atelier de sensibilisation sur l’efficacité énergétique dans le secteur hôtelier a été organisé, le 28 juillet à Casablanca, en présence d’un parterre d’experts et de professionnels du secteur.

Organisée par l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE), en partenariat avec l’Association Nationale Professionnelle des Cadres Techniques des Espaces Touristiques (ANPCTET) et l’Association de l’Industrie Hôtelière de Casablanca et sa Région (AIH Casablanca et Région), sous le thème “La performance énergétique dans l’hôtellerie“, cette initiative a pour objectif de promouvoir des pratiques durables, renforcer la qualité des services et sensibiliser les acteurs de l’industrie à des questions importantes relatives à l’efficacité énergétique.

Le secteur hôtelier représente un potentiel d’économie d’énergie qui dépasse dans la plupart des cas plus de 30%. A cet effet, l’amélioration de la performance énergétique dans le secteur de l’hôtellerie revêt une importance cruciale au Maroc, puisque le Royaume a une volonté affirmée de devenir un modèle de sobriété énergétique, et les hôtels ainsi que les espaces touristiques sont appelés à montrer l’exemple, étant donné qu’ils constituent la carte de visite du pays.

L’efficacité énergétique des bâtiments est l’un des éléments clés des programmes visant à réduire la consommation d’énergie, tout en maintenant des conditions de confort satisfaisantes. Au niveau mondial, les bâtiments sont responsables de plus de 27 % des émissions de gaz à effet de serre, dépassant même le secteur des transports. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour réduire ces émissions dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme.

Ainsi, en adoptant des mesures efficaces d’économie d’énergie, l’hôtellerie et les espaces touristiques au Maroc peuvent réduire leur empreinte carbone, limiter leurs coûts d’exploitation et renforcer leur durabilité à long terme, et ce grâce à de simples actions telles que l’installation de systèmes d’éclairage à faible consommation, le renforcement de l’isolation thermique et la mise en œuvre de systèmes de gestion intelligente de l’énergie.

Dans une déclaration, le directeur du pôle efficacité énergétique au sein de l’AMEE, Mohamed El Haouari, a affirmé l’importance de cet atelier d’échange avec les professionnels du secteur de l’hôtellerie, afin de débattre des bonnes pratiques en matière d’efficacité énergétique et d’économie d’énergie, notant que l’énergie est un souci majeur du Royaume qui importe la majeure partie de ses besoins énergétique.

M.El Haouari a soutenu que cet atelier va dans le sens des stratégies nationales de réduction de la consommation énergétique qui s’appuient sur les énergies propres et durables.
« Le secteur des établissements touristiques au Maroc est d’une grande importance, avec environ plus de 4.500 établissements. Il consomme près du tiers de la consommation énergétique du secteur tertiaire », a-t-il poursuivi, soulignant que pour réduire les factures de consommation, les établissements touristiques doivent effectuer un audit énergétique pour pouvoir identifier en premier lieu les postes d’amélioration en matière de réduction de la facture énergétique.

Pour sa part, le président de l’ANPCTET, Abdessamad Hakkoum, a indiqué que cet atelier, qui vient en marge de celui organiser à Marrakech en Mai dernier, a pour objectif la mise à niveau des cadres techniques des établissements et espaces touristiques, afin d’être engagés dans la stratégie national de l’efficacité énergétique, notant ainsi l’importance d’encourager les cadres techniques à la bonne gestion énergétique.

De son côté, Mohamed Saouti, président de l’AIH Casablanca et Région, a relevé l’importance d’un tel atelier, regroupant plusieurs professionnels du secteur, notamment les départements techniques des établissements afin de les sensibiliser à une meilleure consommation énergétique.

Cette rencontre a offert l’opportunité d’échanger avec des experts du secteur de l’énergie et de bénéficier d’un retour d’expérience des entreprises du secteur hôtelier qui ont pu mettre en place, avec succès des actions en faveur de l’efficacité énergétique et de l’amélioration de leurs performances.

A cette occasion, plusieurs thématiques ont été abordées notamment sur le cadre réglementaire de l’efficacité énergétique dans le bâtiment au Maroc : audit énergétique obligatoire, les éléments techniques des MEPS (Minimum Energy Performance Standard) et le management de l’énergie ISO 50001….

Les débats ont aussi porté sur l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments du secteur hôtelier, volets passif et actif, l’intégration de solutions d’énergies renouvelables décentralisées (solaire thermique, photovoltaïque, pompe à chaleur,…) dans les bâtiments du secteur hôtelier, et la performance énergétique et environnementale dans le secteur hôtelier : Étude de cas.

Il est essentiel que le secteur de l’hôtellerie et les espaces touristiques marocains montrent l’exemple en matière d’efficacité énergétique. En agissant de la sorte, le Maroc envoie un signal fort quant à sa volonté de devenir un leader mondial dans le domaine de la sobriété énergétique, cela renforce l’image du pays en tant que destination touristique responsable et soucieuse de l’environnement, attirant ainsi les visiteurs sensibles à ces enjeux.

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE)- Branche Eau- a annoncé la mise en œuvre d’un projet pour le renouvellement des conduites d’adduction d’eau potable alimentant la ville d’Oujda, notant que les travaux ont atteint 92%.

D’un coût global de 230 millions de dirhams (MDH), ce projet, dont l’achèvement est prévu pour la fin de 2023, intervient suite aux dysfonctionnements fréquents des conduites, entraînant ainsi des perturbations dans l’approvisionnement en eau potable des villes d’Oujda, Taourirt, El Aïoun Sidi Mellouk et ainsi que des commune rurales avoisinantes.

La ville d’Oujda est alimentée actuellement en eau potable à partir des eaux souterraines qui assurent 63 % de la demande en eau potable, et dont la productions est assurée conjointement par l’ONEE et la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité d’Oujda (RADEEO).

Les eaux de surface mobilisées par les barrages de Mohammed V et Machraa Hammadi contrbuent, quant à elles, à hauteur de 37% de la demande restante, ajoute le communiqué, notant que le traitement de ces eaux est assuré par une station d’une capacité de 84.000 mètres cubes par jour, avant d’être acheminées via des conduites d’adduction sur un linéaire de 100 km vers les villes précitées.

L’ONEE a, par ailleurs, appelle à la mobilisation collective des citoyens et des différents acteurs pour rationaliser l’utilisation de l’eau dans cette conjoncture actuelle marquée par un déficit des ressources en eau, et ce à cause du stress hydrique et des années successives sèches observés à la région de l’Oriental, notant que les services de l’Office œuvrent inlassablement afin d’assurer l’approvisionnement de la région en cette matière vitale dans de bonnes conditions.

L’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et la société Loukos Energy Morocco Limited, filiale de la société énergétique Chariot Limited, ont annoncé la signature d’un accord pétrolier portant sur la zone nommée “Loukos Onshore” située en zone terrestre entre Kenitra et Larache.

La société Chariot est partenaire de l’ONHYM dans le cadre des permis de recherche “Lixus Offshore” attribués en 2019, sur lesquels une découverte de gaz a été réalisée début 2022, ainsi que sur les permis adjacents “Rissana Offshore“.

Loukos couvre une superficie approximative de 1.371 km2 adjacente aux licences offshore de Lixus et Rissana de Chariot, la première contenant l’important projet de développement de gaz de la découverte d’Anchois (“Anchois”). Une évaluation détaillée a déjà commencé sur la base de données sismiques 3D de 150 km2 et de forages sur le bloc.

Chariot opère également d’autres projets d’exploration en Namibie et au Brésil outre ses projets d’énergie verte en Afrique.

Mme Leila Benali, Ministre de la transition énergétique et du développement durable a présidé, le 26 juillet 2023, une réunion du comité de suivi et d’accompagnement de la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), et ce, conformément aux dispositions du décret n° 452.19 .2 relatif à la Commission Nationale du Développement Durable.

Lors de son mot d’ouverture, Mme la Ministre a félicité toutes les parties prenantes pour leur engagement et leur implication dans le processus de la refonte de la SNDD et dans la réussite de ce chantier structurant pour notre pays. Elle a par la suite rappelé que l’objectif visé par l’organisation de cette réunion est la présentation du projet de la nouvelle version de la SNDD pour avoir les remarques et observations des membres dudit comité sur son contenu.

Ainsi et après la présentation des grandes lignes de la nouvelle version de la SNDD, les membres du comité de suivi et d’accompagnement de SNDD, ont saisi l’occasion pour féliciter Mme La Ministre pour les efforts déployés pour l’élaboration de la stratégie et pour l’approche adoptée qui a permis l’implication de toutes les parties prenantes dans sa co-construction.

Il y a lieu de rappeler que la refonte de la SNDD qui a été adopté par un conseil des Ministres tenu, en juin 2017, sous la présidence de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI que Dieu le Glorifie se fait conformément à une décision de la Commission nationale du développement durable organisée le 14 avril 2022 pour tenir compte de nouvelles donnes sur le plan national et les engagements internationaux du Royaume.

Lors de Son discours du Trône du 29 juillet, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a engagé le gouvernement à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative du projet d’hydrogène vert.

Un projet lancé initialement, le 22 novembre 2022, lors d’une réunion de travail sous la présidence du Souverain et durant laquelle il a demandé l’élaboration d’une “Offre Maroc” pour la filière de l’hydrogène vert.

Pour faire aboutir ce projet, le Maroc doit d’abord relever plusieurs défis et contraintes. D’abord, la mise en place d’un cadre propice aux investissements et aux entreprises actives dans le domaine de l’hydrogène vert. Vient ensuite la disponibilité d’une assiette foncière adéquate. Puis, il est crucial de mettre en place une infrastructure de stockage et de transport adaptée à l’hydrogène vert. Suite à l’appel royal, les autorités doivent accélérer le déploiement de cette stratégie.