La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, a réitéré, le 7 septembre à Marrakech, l’engagement du Royaume à respecter les principes fondamentaux du développement durable.

“Le Royaume du Maroc s’est engagé à respecter les principes fondamentaux du développement durable à travers une série de réformes sociales, économiques et institutionnelles”, a souligné la ministre dans une allocution lors des travaux de la 10ème Conférence internationale sur les Géoparcs mondiaux de l’UNESCO.

Rappelant que le Maroc a ratifié la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO à Paris en novembre 1972, et a obtenu le label “Géoparc mondial de l’UNESCO” lors de la 38e Conférence générale de l’Organisation en novembre 2015, Mme Benali a affirmé que le patrimoine géologique est indissociable du capital naturel au Royaume.

Elle a, dans ce sens, indiqué que le Maroc œuvre à relever les défis du 21ème siècle en redéfinissant le développement durable en tant qu’effort sociétal tangible et unificateur sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, faisant savoir que les principes généraux de la nouvelle Stratégie Nationale de Développement Durable mettent l’accent sur la valeur du patrimoine culturel, ainsi que la gestion responsable et efficace des ressources naturelles et des écosystèmes.

Exprimant un engagement sans faille en faveur du développement territorial et de la réduction des inégalités, la ministre a relevé que la nouvelle Stratégie Nationale de Développement Durable a défini des objectifs stratégiques pour les 12 prochaines années, sur la base de six domaines de transformation vers la durabilité, dont trois ayant un impact direct sur les Géoparcs (Gouvernance durable et territoires inclusifs, meilleure gestion des ressources naturelles et des écosystèmes résilients au changement climatique, et préservation et valorisation du patrimoine culturel).

Mme Benali a, par ailleurs, lancé un appel à l’action. “Il est urgent de protéger et de valoriser efficacement notre patrimoine naturel, si riche et si diversifié, mais aussi si fragile et certainement non renouvelable”.

“Alors que nous nous engageons dans ce voyage d’exploration et de collaboration, rappelons-nous que le patrimoine géologique de la planète n’est pas seulement un témoignage du passé, mais surtout une promesse pour l’avenir”.

Appelant les participants à garantir que ces merveilles perdurent pour les générations à venir, la ministre a émis le vœu que cette Conférence internationale fournisse une plate-forme fructueuse pour faire des Géoparcs des vecteurs de renforcement de l’identité territoriale et de développement des communautés.

Organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, par le Réseau Mondial des Géoparcs de l’UNESCO (GGN), le Conseil régional de Beni Mellal-Khénifra et l’Association du Géoparc de M’Goun, cette grand-messe a rassemblé les Géoparcs mondiaux ayant décroché le Label mondial “Géoparc de l’UNESCO” répartis sur un total de 48 pays dont le Maroc, représenté, par son Géoparc de l’UNESCO de M’Goun.

Cette édition, dont les activités sont également organisées dans les villes d’Azilal et de Beni-Mellal, permet de faire découvrir aux participants, lors des sorties de terrain post-conférence, la beauté du Maroc et la diversité de ses paysages naturels, de ses sites géo-touristiques et archéologiques de grande valeur, ainsi que les traditions culinaires et musicales locales de la région de M’Goun.

La position stratégique du Maroc constitue un avantage concurrentiel évident pour positionner le Royaume comme un hub régional des e-carburants, a souligné, le 4 septembre à Munich, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil.

“Le Maroc dispose d’un potentiel important en termes de production d’énergies renouvelables, et notamment pour la production d’hydrogène vert”, a indiqué M. Abdeljalil, qui s’exprimait lors de la Conférence internationale sur les e-carburants, organisée par le ministère allemand du Numérique et des transports (BMDV).

Le secteur des transports au Maroc a connu une expansion significative au cours des deux dernières décennies avec des réalisations importantes dans le développement des infrastructures de transport et la libéralisation de nombreux services de transport.

En effet, le Royaume est sincèrement engagé en faveur du développement durable et a relevé de manière ambitieuse le seuil de sa contribution déterminée au niveau national (NDC) à 45,5% d’ici 2030, a fait savoir le responsable gouvernemental, soulignant la nécessité d’améliorer l’efficacité et l’efficience des systèmes de transport ainsi que de développer des mesures axées sur la demande.

Dans ce contexte, M. Abdeljalil a noté que l’action du pays s’orientera notamment vers l’amélioration de l’efficacité énergétique des systèmes de transport et le développement des systèmes de transports propres utilisant les énergies renouvelables, tout en encourageant les nouvelles mobilités comme la mobilité active et en optimisant la logistique.
Bien conscient du caractère mondialisé du secteur des transports, le Maroc n’a ménagé aucun effort pour soutenir les initiatives internationales lancées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, comme la Déclaration de la Coalition sur l’ambition climatique de l’aviation internationale et la Déclaration de Clydebank pour les corridors maritimes verts, a-t-il poursuivi. Ainsi, “SM le Roi Mohammed VI a invité, en juillet dernier, le gouvernement à accélérer la mise en œuvre de ‘l’offre du Maroc’ dans le domaine de l’H2 vert, à veiller au respect des exigences de qualité, à exploiter le potentiel important du pays dans ce domaine, et à répondre aux attentes des principaux investisseurs mondiaux dans ce domaine prometteur”.

Cette première conférence sur les e-carburants a connu la participation de ministres venant d’environ 11 pays, notamment le Portugal, la Suisse, le Japon, le Canada et la République tchèque, et de 72 participants. Lors de la session ministérielle de cet événement, les participants ont mis l’accent sur la nécessité de trouver des solutions pour la mobilité des gens, en utilisant les e-carburants, et en développant les technologies pour un transport vert. Les intervenants à cette conférence ont également évoqué l’importance d’adapter les nouvelles technologies dans le domaine des énergies propres aux réalités socio-économiques de chaque pays.

Une adaptation qui ne serait possible qu’en travaillant ensemble pour la production d’énergies propres rentables et créatrices d’emplois. Cette conférence ambitionne de créer une base de connaissances commune en établissant un réseau international de décideurs politiques, de l’industrie et de la communauté scientifique et à trouver des synergies pour une montée en puissance accélérée du marché des e-carburants.

Le Sommet africain sur le climat, qui s’est tenu du 4 au 6 septembre à Nairobi, se veut une plateforme de réflexion sur le lien entre le changement climatique, le développement de l’Afrique et la nécessité d’un investissement plus conséquent dans l’action climatique, en particulier au niveau du continent africain.

Il s’agit également d’une occasion pour l’Afrique de consolider sa voix unie sur les questions de changement climatique et de développement durable et de mobiliser un soutien pour la mise en œuvre de programmes et de politiques continentaux.

L’organisation de cet événement et la forte participation de décideurs politiques et des différentes parties prenantes d’Afrique et d’ailleurs reflètent la prise de conscience croissante au niveau du continent quant à l’impératif d’une action climatique urgente, conjointe et coordonnée afin d’arrêter l’hémorragie et essayer de renverser la tendance.

Fort de sa position comme pays leader en matière de lutte contre les changements climatiques, le Royaume du Maroc a toujours exprimé sa disposition à faire partager et fructifier son savoir-faire en Afrique.

Cet engagement s’est traduit durant les 20 dernières années par l’organisation et la présidence par le Maroc de nombreuses manifestations internationales de haut niveau, toutes couronnées de succès, telles que l’organisation des 7ème et 22ème sessions de la COP ou encore de Forums africains sur le développement durable.

Dans cette lignée, l’organisation à Marrakech, en marge de la COP 22, à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du Sommet africain de l’action placé sous le sceau de la co-émergence de l’Afrique, a permis au Maroc de se positionner en tant qu’acteur incontournable du développement du continent, notamment en matière environnementale.

A l’initiative du Royaume, et grâce à la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi, plusieurs actions ambitieuses ont été lancées dans le domaine du renforcement de l’adaptabilité face aux changements climatiques, le but étant de donner une orientation opérationnelle aux travaux du Sommet. Il s’agit, en l’occurrence, de la Commission Climat du Bassin du Congo, la Commission Climat pour la région du Sahel et la Commission Climat des Etats Insulaires.

A la faveur d’une ferme volonté Royale, le Maroc a également lancé des initiatives visant le renforcement de la résilience du continent africain, notamment l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA), l’Initiative soutenabilité, stabilité, sécurité en Afrique, en partenariat avec le Sénégal, ainsi que l’initiative de la jeunesse africaine pour l’environnement et la coalition pour l’accès à l’énergie durable.

L’engagement du Maroc en faveur de la question climatique s’est traduit par l’adhésion du Royaume à la plupart des conventions environnementales multilatérales, ainsi que par la mise en œuvre de celles-ci dans les textes de loi nationaux.

En plus de la consécration du droit environnemental par la Constitution, le Royaume a mis en place une gouvernance relative au développement durable et réalisé un progrès significatif en matière d’intégration du principe de la durabilité dans les politiques sectorielles, et ce, à travers la Stratégie nationale du développement durable, qui vise une transition vers une économie verte et inclusive à l’horizon 2030.

De même, des objectifs très ambitieux ont été définis, en termes de développement des énergies renouvelables et de réduction des émissions des gaz à effet de serre, alors que le Maroc ambitionne d’atteindre 52% du mix électrique national avant 2030 et réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 45,5% d’ici 2030.

Fort de son leadership accumulé en matière de protection de l’environnement et de ses initiatives ambitieuses impulsées par la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a su gagner la confiance de la communauté internationale et a été élu, en mars 2022 à Nairobi, Président de la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-6), pour un mandat de deux ans.

Le succès de la candidature du Maroc constitue, ainsi, le couronnement de son engagement constant et de son choix irréversible en matière de protection de l’environnement et du développement durable au niveau national, et consacre également son rôle dans la mise en place d’initiatives en faveur du continent africain.

Sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a développé, dans le cadre de la coopération Sud-Sud et triangulaire, une vision axée sur le partage des expériences réussies avec les pays africains partenaires, en vue notamment, de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable. Le Royaume travaille également d’arrache-pied pour mener à bien la transition énergétique, environnementale, économique et social de l’Afrique, au service du Continent et du Citoyen africain.

Le Royaume du Maroc dispose d’atouts “intrinsèques” et “concurrentiels” qui lui permettraient de se positionner comme un véritable leader en matière d’hydrogène vert, à la fois en Afrique du nord et sur l’ensemble du continent africain, selon une analyse de l’Institut Marocain d’Intelligence Stratégique (IMIS).

“Le Maroc, qui a fait monter en puissance depuis 2009 un programme d’énergies renouvelables ambitieux, affiche sa volonté de faire partie de cette conversation globale, et ambitionne de participer au développement de la technologie de l’hydrogène vert sur son sol”, indique l’institut dans une analyse stratégique intitulée “Hydrogène Vert au Maroc : Défis et Opportunités pour le Royaume Chérifien”.

A cet égard, l’analyse souligne que le pays ne manque pas d’atouts à faire valoir, notamment avec des niveaux d’exposition solaire de 3.000 heures par an en moyenne, un capital de vent pour l’éolien qui se classe parmi les plus élevés du monde, couplés à une proximité géographique avec l’Europe, notant que pour les pays de la rive sud de la Méditerranée, et plus particulièrement pour le Maroc dont les gisements d’hydrocarbures sont en cours d’exploration, cette transition “verte” apparaît comme incontournable.

Parmi les ressources renouvelables, l’hydrogène vert constitue une solution alternative pour le Royaume, qui s’est fixé pour objectif d’atteindre un taux de production de 52% d’énergies renouvelables d’ici 2030, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 20% et également de participer à la décarbonation des pays partenaires.

En effet, la capacité du Maroc d’utiliser ses ressources solaires et éoliennes pour produire de l’ammoniac “vert” sans carbone, constitue une réelle opportunité stratégique pour le pays du fait de la complémentarité naturelle de ce produit avec le phosphate, dont le Maroc est le deuxième producteur mondial.

Cela permettrait également, si les conditions de financement et d’exploitation sont réunies, de créer un cercle vertueux aux multiples externalités positives, selon l’étude.

Parmi celles-ci, la possibilité de réduire fortement la dépendance énergétique, d’améliorer le pouvoir d’achat, d’accroître la compétitivité des industries et des comptes publics mais aussi de consolider le positionnement du Maroc en tant que leader régional.

L’analyse fait savoir également qu’un certain nombre de projets d’hydrogène vert sont actuellement en cours de développement au Maroc, mettant en avant le programme du Groupe OCP, présenté devant SM le Roi Mohammed VI, et qui vise principalement à augmenter la production d’engrais et de roche, tout en poursuivant l’objectif de parvenir à la neutralité carbone avant 2040.

Dans cette perspective, l’IMIS relève que l’ambition du Royaume commence ainsi à se faire à la fois plus visible et plus concrète, et ce à travers le potentiel important de la filière hydrogène vert qui permettrait de se défaire d’une dépendance énergétique de près de 88% à 35% en 2040, et moins de 17% en 2050.

Dans ce sens, les analystes soulignent que le Maroc investirait en hydrogène l’équivalent de 7% de son produit intérieur brut (PIB), alors que les plans d’investissement dans l’hydrogène de certains pays Européens restent faibles .

Au vu des problématiques climatiques prégnantes, le développement de sources d’énergies vertes constitue un enjeu majeur, notamment pour le Maroc qui s’est fixé un objectif de production d’énergies renouvelables comptant pour plus de la moitié de son mix énergétique d’ici 2030.

Dans ce cadre, l’hydrogène vert pourrait jouer un rôle central pour atteindre cet objectif de décarbonation de l’industrie et de développement des énergies solaires, éoliennes et hydrauliques.

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a présidé le 5 semptembre la première réunion relative à l’opérationnalisation de “l’offre Maroc” dans le domaine de l’hydrogène vert.

Cette réunion, qui s’est tenue en présence du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, du ministre délégué chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, et d’un représentant de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), intervient en application des Hautes Orientations Royales contenues dans le dernier discours royal prononcé à l’occasion du 24è anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.

Le Maroc dispose de moyens permettant de produire l’hydrogène vert et ses dérivés dont le méthanol et l’ammoniac utilisés par l’OCP, a indiqué Mme Benali à l’issue de cette réunion.

Cette rencontre a constitué un point de départ pour se concentrer sur les données dont le Maroc dispose pour mettre en œuvre des projets d’hydrogène vert.

Un travail approfondi sera mené à propos des données disponibles sur l’hydrogène vert et sur les potentiels dont regorge le Maroc et qui seront mis à disposition des investisseurs marocains et étrangers, notamment dans les domaines de l’éolien et du solaire, aussi bien que les infrastructures importantes, notamment les ports, les gazoducs et les pipelines pouvant être utilisés dans le domaine de l’hydrogène vert.

Cette réunion ministérielle, visant à mettre en œuvre l'”Offre Maroc” pour l’hydrogène vert, a permis d’établir une feuille de route claire pour les semaines et les mois à venir afin de répondre rapidement aux besoins des investisseurs intéressés par cette offre, a déclaré, de son côté, M. Jazouli. Cette rencontre intervient suite au discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 24ème anniversaire de Son accession au Trône de Ses glorieux ancêtres, dans lequel le Souverain exhorte le gouvernement à “entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative de ce projet, de manière à valoriser les atouts dont dispose Notre pays en la matière et à répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse”.

Afin de placer le Maroc dans le club des pays à fort potentiel dans cette filière d’avenir et répondre aux multiples projets portés par des investisseurs et leaders mondiaux, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait donné, en novembre 2022, Ses Hautes instructions à l’effet d’élaborer, dans les meilleurs délais, une “Offre Maroc” opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert au Maroc, qui comprend, outre le cadre réglementaire et institutionnel, le schéma des infrastructures nécessaires.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a annoncé, le 29 août, qu’il a récemment achevé avec succès les essais de mise en service de l’extension de la station de traitement de Berkane.

La mise en production de l’extension de cette station, pour un débit additionnel de 11.232 m3 par jour, a porté sa capacité de production à 56.160 m3 par jour, indique l’ONEE dans un communiqué, notant que ce projet assurera le renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable des villes de Berkane et Saidia ainsi que les centres avoisinants à partir des eaux issues du complexe des barrages Mohammed V et Machraâ Hammadi.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 dont la convention a été signée le 13 Janvier 2020 devant Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu le Glorifie, permettra de satisfaire les besoins en eau potable de la zone précitée à l’horizon 2035, bénéficiant à une population globale de plus de 325.500 habitants.

D’un coût global d’environ 60 millions de dirhams, financé en partie par un prêt de la Banque Allemande de Développement (KfW), ce projet comprend principalement une nouvelle unité de traitement pour un débit nominal de 11.232 m3 par jour, le rééquipement de la prise et du pompage d’eau brute, la construction d’une citerne d’eau traitée ainsi que la réalisation d’une station de pompage d’eau traitée.

Selon l’ONEE, cet important projet contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires et au développement socio-économique de la Région.

Urgence climatique oblige, l’Union européenne semble avoir pris les devants pour accélérer sa transition énergétique vers un modèle sobre en CO2. Elle s’est dotée, à cet effet, du cadre législatif et des outils devant permettre d’atteindre cet objectif, en particulier dans le secteur des transports.

C’est dire que les enjeux sont de taille, à un moment où le réchauffement climatique est devenu une réalité tangible, qui se manifeste par la recrudescence des sécheresses, des vagues de chaleur et leurs lots d’incendies, de catastrophes naturelles, sans oublier des effets moins perceptibles mais plus épars, affectant durablement la qualité de l’environnement de la Terre et la vie de ses habitants.

Le mois de juillet dernier, officiellement le plus chaud de l’histoire de l’humanité, s’apparente à une sonnette d’alarme quant à l’impact désastreux du réchauffement climatique, un phénomène lié directement à l’action de l’Homme, selon les scientifiques.

Soucieux de ”montrer la voie” dans la lutte contre le dérèglement climatique, les Vingt-Sept ont adopté récemment de nouvelles directives pour accélérer la marche vers la décarbonation de l’économie et la transition vers les énergies vertes, des objectifs qui sont autant de conditions sine qua non si le monde veut ralentir le réchauffement et éviter un avenir sombre.

Ces actes législatifs font partie du paquet “Ajustement à l’objectif 55”, qui vise à mettre les politiques de l’UE en conformité avec l’engagement de l’Union de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990, et d’atteindre la neutralité climatique en 2050.

Le secteur des transports, l’un des plus grands contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre, est particulièrement ciblé par ces nouvelles mesures, avec pour ambition de favoriser la mise en place d’un réseau de transport et de logistique s’appuyant essentiellement sur les énergies renouvelables.

Cela passe obligatoirement par le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs et stations de recharge en électricité, à même de permettre au secteur de réduire considérablement son empreinte carbone.

A ce titre, l’UE vient d’adopter un règlement qui prévoit des objectifs de déploiement spécifiques de cette infrastructure qui devront être atteints en 2025 ou 2030. Concrètement, davantage de stations de recharge des véhicules électriques et de ravitaillement en carburants alternatifs seront déployées dans les années à venir dans toute l’Europe.

A partir de 2025, des stations de recharge rapide d’au moins 150 kW pour voitures et camionnettes doivent être installées tous les 60km le long des principaux corridors de transport de l’UE, formant le “réseau transeuropéen de transport” (RTE-T), de même que des stations de recharge pour véhicules utilitaires lourds d’une puissance minimale de 350 kW doivent être déployées tous les 60 km le long du réseau central du RTE-T et tous les 100 km sur le réseau global plus vaste du RTE-T, pour une couverture complète du réseau d’ici 2030.

En outre, des stations de ravitaillement en hydrogène pour voitures et camions doivent être déployées à partir de 2030 dans tous les nœuds urbains et tous les 200 km le long du réseau central RTE-T, selon les projections de l’Union.

Les transports maritimes et aériens sont également concernés. Les ports accueillant un nombre minimal de grands bateaux à passagers, ou de porte-conteneurs, doivent fournir de l’électricité à quai à ces bateaux d’ici 2030. Les aéroports doivent, de leur côté, fournir de l’électricité aux aéronefs en stationnement à toutes les portes d’embarquement d’ici 2025 et à tous les postes de stationnement au large d’ici 2030.

« Nous avons bon espoir que, dans un avenir proche, les citoyens pourront recharger leur voiture électrique aussi facilement qu’ils mettent aujourd’hui de l’essence dans les stations-service traditionnelles », a déclaré à cet égard la ministre espagnole des transports, de la mobilité et du programme urbain, Raquel Sánchez Jiménez, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.

Une ambition qui rejoint le souhait des Européens, dont 58% désirent voir s’accélérer la transition écologique, selon une récente enquête Eurobaromètre.

Une grande majorité des Européens (93%) estime que le changement climatique est un problème grave auquel le monde est confronté, et 87 % des sondés considèrent qu’il est important que l’UE fixe des objectifs ambitieux pour accroître l’utilisation des énergies renouvelables.

Les observateurs sont unanimes sur la nécessité de prendre des mesures rapides, en Europe et ailleurs, pour substituer les énergies fossiles dans le secteur des transports. Ils soulignent aussi que des efforts considérables doivent être mis en œuvre pour changer les habitudes et déployer l’infrastructure nécessaire à un mode de mobilité neutre en carbone. Reste à voir si les objectifs de la feuille de route européenne sont réalisables selon le calendrier prévu.

Une action de sensibilisation et d’animation sportive, culturelle et artistique est organisée depuis le début de la période estivale à la plage de Bouznika, à l’initiative de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE).

Cette action se fixe pour objectifs la sensibilisation sur l’importance de la protection de l’environnement particulièrement la pollution plastique et l’inclusion sociale des personnes à besoins spécifiques à travers la mise à disposition de cette catégorie nombre d’équipements et de facilités pour pouvoir passer une saison estivale dans les meilleures conditions.
Dans le village ludique et de divertissement aménagé par l’ONEE, les personnes à besoins spécifiques bénéficient d’un espace de détente et de ressourcement à la faveur de multiples activités offertes comme le centre d’éducation à l’environnement, les ateliers artistique, de jardinage et des sports nautiques, outre la Bibliothèque de plage et l’atelier des métiers de l’eau.

Cette année, l’Office a mis pour la première fois à la disposition des personnes à mobilité réduite des fauteuils de plage, leur permettant une baignade confortable et sécurisée.

Dans une déclaration à la presse, Hafid Wafaa, chef de service communication de proximité à la direction coopération et communication de l’ONEE, branche eau, a souligné que l’Office organise un programme de sensibilisation au profit des personnes à besoins spécifiques dans le cadre de la campagne “plages propres” pilotée par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.

Et de relever que le programme comprend une panoplie d’activités de sensibilisation et d’ateliers éducatifs et pédagogiques permettant de sensibiliser les estivants à besoins spécifiques à l’importance de la protection de l’environnement, notamment la protection des mers et océans contre la pollution plastique, notant que cette dernière est la thématique centrale du programme « Plages propres » de cette année.

Mme Hafid a souligné que dans ce cadre, l’ONEE a mis en place à la plage de Bouznika, depuis le début de la période estivale, un dispositif spécial dédié aux personnes à besoins spécifiques afin de leur permettre d’accéder aux infrastructures de la plage et de participer aux différentes activités de sensibilisation et d’animation.

A cet égard, elle a relevé que l’Office a mis en place cette année à la plage de Bouznika et pour la première fois des fauteuils de plage dédiés aux personnes à mobilité réduite, outre des passages en bois, des sanitaires dédiés aux personnes à besoins spécifiques et un espace équipé de tables, chaises et parasols.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Office visant l’inclusion sociale des personnes à besoins spécifiques et la sensibilisation à l’importance de la protection de l’environnement via l’utilisation rationnelle des ressources en eau particulièrement dans le contexte actuel marqué par le manque de précipitations et la rareté des ressources hydriques.

Pour sa part, Hassan Talbi, acteur associatif, s’est dit heureux de participer à cette activité organisée par l’ONEE et qui accorde un intérêt particulier à cette catégorie de la société.

Il a, dans une déclaration similaire, mis en avant les accessibilités importantes mises en place par l’Office au profit des personnes à mobilité réduite, saluant les multiples initiatives de SM le Roi Mohammed VI qui témoignent de la haute sollicitude dont le Souverain entoure les personnes à besoins spécifiques.

De son côté, Nadia El Majaty, bénéficiaire de l’initiative, s’est réjouie de cette action qui permet un moment de détente et de divertissement aux personnes à besoins spécifiques, formulant le voeu de voir ce genre d’initiatives se multiplier pour permettre à cette catégorie de profiter de la période estivale dans de bonnes conditions.

La thématique centrale de la campagne “Plages propres” de cette année est la pollution plastique des mers et océans, étant donné que l’océan est le plus grand espace de vie de la planète.

Dans le monde, la biodiversité marine est submergée polluée par 18 millions de tonnes de plastique dont un millions de tonnes sont déjà accumulées en Méditerranée.

La lutte contre le stress hydrique au Maroc a été au centre d’une demi-journée d’études technique et entrepreneuriale initiée, le 26 août à Rabat, à l’occasion de la Semaine Mondiale de l’Eau.

Organisée par la Jeune chambre internationale de Rabat (JCI RABAT) et MAKESENSE SENEGAL sous le thème “La lutte contre le stress hydrique au Maroc: Réalisations et perspectives”, cette rencontre a enregistré la participation d’une pléiade d’experts et d’académiciens spécialisés en la matière.

Ce conclave a été marqué par un riche échange de données et d’idées sur les solutions à même d’aider à faire face au stress hydrique grâce notamment à des initiatives et mesures innovantes.

Ainsi, les participants ont mis en avant l’importance d’une action concertée des différents acteurs en vue de faire face à cette problématique en privilégiant notamment les innovations et les technologies modernes dans le domaine de l’économie de l’eau et à la réutilisation des eaux usées. De même, ils ont plaidé pour la rationalisation des eaux souterraines et la préservation des nappes phréatiques.

De même, une discussion profonde et constructive sur le stress hydrique a été engagée à travers deux panels, à savoir, “Stress hydrique au Maroc: Comment en sommes-nous arrivés là?” et “Face au stress hydrique: Quelles solutions à envisager?”.

De plus, en complément de ces panels de discussion, cette rencontre a enregistré l’organisation d’un atelier interactif qui a permis aux participants de mettre en pratique les idées discutées au sein des panels en élaborant des projets d’entrepreneuriat social concrets visant à répondre aux défis du stress hydrique au Maroc.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme Ré_action, une initiative collective visant à apporter une aide concrète à des populations particulièrement vulnérables, notamment les sans-abri, le personnel soignant et les seniors isolés.

Le programme Ré_action est développé par MAKESENSE en collaboration avec des associations et des entreprises sociales possédant une expertise sur le terrain et des solutions utiles à mettre en œuvre.

La compétitivité des énergies renouvelables s’est encore accélérée l’an dernier, sur fond de crise des prix des combustibles fossiles, et nonobstant l’inflation des coûts, indique l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).

Environ 86% (187 gigawatts) de la capacité renouvelable mise en service en 2022 avait un coût inférieur à celui de l’électricité produite à partir de combustibles fossiles (charbon, gaz), indique l’IRENA dans un rapport publié le 29 août.

L’an dernier, le secteur mondial de l’électricité a directement économisé avec les renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, etc.) 520 milliards de dollars sur le coût des combustibles grâce aux sites de production installés dans le monde depuis 2000.

Outre ces économies directes, la réduction des émissions de CO2 et des polluants atmosphériques se traduit par de “substantiels avantages” économiques.

Sans le déploiement réalisé au cours des deux dernières décennies, les répercussions économiques de la hausse du prix des combustibles fossiles en 2022 auraient été bien plus graves, “dépassant même la capacité de nombreux gouvernements à les atténuer”.

Le coût moyen pondéré de l’électricité a baissé en 2022 de 3% pour le photovoltaïque, de 5% pour l’éolien terrestre, 13% pour la bioénergie et 22% pour la géothermie.

Depuis 2010, le coût moyen pondéré mondial de l’électricité solaire photovoltaïque a chuté de 89% pour atteindre 0,049 USD/kWh, soit près d’un tiers de moins que le combustible fossile le moins cher à l’échelle internationale. Pour l’éolien terrestre, la baisse a été de 69% à 0,033 USD/kWh en 2022, soit un peu moins de la moitié de la valeur de l’option la moins chère dans les combustibles fossiles.

Pour rester sous 1,5°C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle, le monde devra encore ajouter en moyenne 1.000 GW d’énergie renouvelable par an jusqu’en 2030, soit plus de trois fois plus que les niveaux de 2022.