L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable continue de déployer de gros moyens logistiques, matériels et humains pour maintenir l’approvisionnement en électricité à haute, moyenne et basse tension au niveau de la province d’Al Haouz.

Dès les premiers instants ayant suivi le séisme du 08 septembre, les équipes techniques de l’ONEE se sont rapidement mises en action en vue de garantir un approvisionnement en électricité saine, sécurisée et ininterrompue.

Dans la province d’Al Haouz, où le taux d’électrification rurale a atteint 99,75%, pas moins de 1.071 villages comptant 113.000 habitants (23.000 maisons démolies totalement ou partiellement) ont été touchés, précise la Direction Régionale de Distribution de l’ONEE à Marrakech, rappelant que le réseau électrique touché comprend 900 Km de ligne Moyenne Tension, 600 Postes de Distribution et 4.800 Km Basse Tension.
Le Centre de Contrôle Régional de l’ONEE permet la surveillance de toutes les installations électriques du réseau de distribution et veille à un contrôle à distance, continu et simultané, afin d’assurer la sécurité et la continuité de l’approvisionnement électrique au niveau de la région.
A proximité du barrage de Ouirgane, les équipes d’intervention de l’ONEE travaillent d’arrache-pied pour assurer le remplacement de pylônes métalliques endommagés et de ceux menacés d’effondrement dans le cadre d’une approche proactive visant à installer de nouveaux pylônes de nature à mieux maintenir le réseau électrique.

Les équipes de l’ONEE ont également fait recours à des unités spécialisées menant des travaux sous tension (TST) pour assurer l’entretien des installations électriques sans coupure de courant avec l’utilisation de technologies très avancées.

A Douar Tikhfisst (commune de Ouirgane), comme dans d’autres zones à Al Haouz, d’importants travaux sont continuellement consentis pour la réparation des dégâts ayant impacté le réseau à moyenne tension (HTA) notamment, les câbles et les bretelles en sus du remplacement de parafoudres des postes de distribution.

Dans ce sens, le Chef du Service Exploitation Distribution à la Direction Régionale Marrakech- Safi, Achary Mohamed Mehdi, a relevé qu’une cellule d’urgence a été créée, immédiatement après le séisme, au niveau de la province d’Al Haouz, dans le but de coordonner les interventions des équipes qui a permis dès les premières heures ayant suivi le drame de rétablir l’électricité à la majorité de la population.

Pour ce faire, tous les moyens matériels et logistiques de la Direction Régionale de Distribution à Marrakech, en coordination avec la Direction Centrale, ont été mobilisés soit 24 équipes de renfort provenant de toutes les provinces du Royaume en plus de 9 entreprises qualifiées pour les travaux a-t-il dit, notant que malgré les contraintes de terrain et l’ampleur des dégâts au niveau du réseau de transport et de distribution de l’électricité, notamment dans les zones à proximité de l’épicentre du séisme, les équipes techniques ont réalisé plus de 1.000 interventions sur les réseaux à moyenne et à basse tensions, ce qui a permis de rétablir l’électricité au niveau de l’ensemble des communes touchées en toute célérité et sécurité.

Quant à Fatima Zahrae Akhdar El Idrissi, Chef du Service Sécurité, elle a souligné que des équipes mixtes ont été constituées, chacune dirigée par un chef d’équipe doté d’une grande expérience et fin connaisseur des zones d’intervention pour assurer l’efficience des opérations, notant que les techniciens et électriciens bénéficient de formations communes, ce qui a permis de faciliter la communication inter-équipes et mener des travaux d’équipe harmonieux et efficients.

En effet, l’ONEE ne ménage aucun effort en vue d’assurer l’approvisionnement de l’électricité saine et sécurisée. C’est le cas à la commune d’Asni où les travaux portent sur l’isolement des branchements et réseaux de basse tension des maisons sinistrées ainsi que sur le maintien de l’électrification du camp aménagé pour l’hébergement des sinistrés.

Dans ce sens, le Chef d’Agence de Services Provinciale d’Al Haouz, Ahmed Farrak, a rappelé que l’ONEE a assuré le raccordement au réseau électrique au profit de plusieurs camps aménagés au niveau d’Al Haouz.

Il convient de noter que dans le cadre de l’accompagnement technique des différents intervenants et pour éviter les dangers potentiels, l’ONEE a assuré l’électrification de deux grands camps à Asni et à Amizmiz qui serviront de modèle en termes des normes techniques et de sécurité.

Le Directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, a effectué récemment, une visite au Centre des sciences et techniques de l’électricité de l’ONEE (CSTE) pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets de développement en cours de réalisation dans le cadre de l’amélioration des capacités techniques et pédagogiques du CSTE.

Les projets phares lancés par l’ONEE dans ce cadre concernent, notamment, l’intégration de la formation à distance et la réalité virtuelle, les laboratoires de monitoring des transformateurs et des redresseurs, la plateforme innovante Smart Grid, ainsi qu’un poste école numérisé HTB, outre le programme de formation pour les nouvelles recrues.

Ces projets reflètent la vision et les orientations du Directeur Général de l’ONEE pour renforcer le positionnement du CSTE, labélisé Centre d’Excellence panafricain, en matière de formation, d’expertise et de recherche appliquée, aussi bien à l’échelle nationale que régionale.
Dans ce même registre, le Centre des sciences et techniques de l’électricité de l’ONEE a modernisé durant les 5 dernières années ses dispositifs d’apprentissage par l’introduction de nouveaux équipements de formation en réalité virtuelle, le E-Learning et la rénovation des ateliers de formation.

Conformément à la politique Formation de l’ONEE, l’Office œuvre à mettre à profit son expérience dans les métiers clés au bénéfice des acteurs de l’électricité au niveau national et continental. Disposant de formateurs hautement qualifiés, de plateformes pédagogiques et de laboratoires d’expertise novateurs, le CSTE aspire à se positionner comme centre autonome.

Lors de cette visite, M. El Hafidi a passé en revue le fonctionnement de la plateforme Smart Grid, financée par un don de la Banque Africaine de Développement dans le cadre du projet Réseau Africain des Centres d’Excellence en Électricité (RACEE). Il s’agit d’une plateforme constituée d’une centrale solaire photovoltaïque, d’une station météorologique, d’un réseau HTA et d’un système de monitoring SCADA, ayant pour finalité l’accompagnement, par la formation, dans la technologie des Smart Grid au profit des collaborateurs de l’ONEE et des tiers à l’échelle nationale et continentale.

Le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) a conclu deux accords de coopération en sciences et technologies nucléaires lors de la 67e session ordinaire de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui s’est tenue du 25 au 29 septembre à Vienne, en Autriche.

Le premier accord, signé avec la Compagnie nationale nucléaire chinoise Outre-Mer (CNOS), vise à promouvoir la réalisation de projets communs dans divers domaines des sciences et des technologies nucléaires. Il prévoit également des échanges d’experts, l’organisation de sessions de formation et d’événements scientifiques et techniques.

Le deuxième mémorandum d’entente a été signé avec l’Institut coréen de recherche sur l’énergie atomique (KAERI) avec pour objectif de collaborer sur des projets de sciences et technologies nucléaires, dans le but de contribuer au développement socio-économique du pays.

Il convient de rappeler que lors de cette 67e session ordinaire de la Conférence générale de l’AIEA, le CNESTEN a été désigné «Centre international basé sur les réacteurs de recherche» (ICERR). Cette désignation, valable pour la période 2023-2027, permettra au CNESTEN, en tant que premier centre de recherche en Afrique à la recevoir, de dispenser deux types de formation : l’éducation et la formation, ainsi que la formation pratique.

Vivo Energy Maroc a annoncé la nomination de Matthias de Larminat, son nouveau Directeur Général, depuis le 1er octobre 2023. Il succède à Peyami Oven qui a été promu Vice-Président Exécutif Maghreb & Océan Indien.

Matthias de Larminat a été Directeur Général de Vivo Energy Maurice depuis 2019. Avant cela, il a exercé plusieurs fonctions au sein de CMA CGM, entreprise majeure du transport et de l’expédition de conteneurs. II y a débuté en qualité de Directeur Général de la société DELMAS au Gabon, puis Directeur Général Adjoint pour le Vietnam et le Cambodge avant de prendre la direction de la fonction immobilière du groupe. Il a terminé son passage à la CMA CGM avec la création d’un bureau régional couvrant le Proche -Orient depuis Beyrouth. 

Matthias de Larminat est titulaire du Global MBA de l’ESSEC, d’École de guerre française et d’une maîtrise en économie de la défense de l’École militaire de Saint Cyr.

« Je suis enthousiaste à l’idée de prendre mes fonctions à la tête de Vivo Energy Maroc », a déclaré Matthias de Larminat. Et d’ajouter, « Fort de plus d’un siècle d’expérience et avec l’appui des talentueuses équipes de Vivo Energy Maroc, nous poursuivrons avec détermination l’engagement de notre entreprise à accompagner l’essor économique du Royaume. 

« Notre ambition est de prendre une part active sur les sujets liés à l’Energie et à la mobilité en particulier, enjeux clefs de nos sociétés actuelles.  Nous allons poursuivre la concrétisation de nos plans d’investissement dans les infrastructures, les carburants, les lubrifiants, le réseau mais aussi dans le GPL à travers la marque Butagaz et la restauration sous nos différentes franchises. Notre engagement envers l’excellence, l’innovation et la satisfaction de nos clients restera au cœur de nos actions. » 

Sous la direction de son nouveau Directeur Général, Vivo Energy Maroc poursuivra sa trajectoire de développement dynamique en investissant dans son réseau avec des ouvertures régulières soutenue par un renforcement continu dans la qualité de ses produits et l’expérience client. L’entreprise continuera, également, son engagement citoyen et responsable envers le développement économique et social du Maroc et envers ses différentes communautés.

La Banque mondiale a annoncé, le 9  octobre, l’émission de deux obligations de développement durable acquises par Bank Al-Maghrib dans le cadre de la gestion de ses réserves de change.

Les émissions d’obligations de développement durable de 100 millions d’euros à 3 ans et 100 millions d’euros à 5 ans soutiendront le financement des activités de développement durable de la Banque mondiale, indique la même source dans un communiqué, précisant que les obligations arrivent à échéance le 6 octobre 2026 et le 6 octobre 2028.

Cette annonce coïncide avec le début des Assemblées annuelles du Groupe Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech qui visent à stimuler l’action en faveur de résultats plus durables pour les populations et la planète.

Selon la Banque mondiale, cette opération constitue une opportunité pour le Maroc, en tant que premier hôte des Assemblées annuelles sur le continent africain depuis 50 ans, pour sensibiliser à l’urgence d’intégrer l’action climatique dans la région et dans l’ensemble du continent.

La Banque mondiale intègre l’action climatique dans ses efforts de financement du développement, notamment des systèmes alimentaires résilients, des énergies propres et renouvelables et la sécurité environnementale et hydrique dans l’ensemble du portefeuille mondial, y compris dans les pays africains.

L’institution internationale finance également des projets visant à aider de manière proactive les pays à gérer les chocs climatiques tout en mettant en œuvre les mesures d’adaptation nécessaires de toute urgence

La Banque mondiale adopte une approche globale pour intégrer le changement- climatique dans ses opérations dans plus de 75 pays, avec plus de 90% des nouveaux projets intégrant des composantes climatiques.

“En Afrique du Nord, où le changement climatique aggrave la pénurie d’eau, la Banque mondiale accélère ses investissements pour accroître la résilience de l’approvisionnement en eau potable et de l’irrigation, ce qui sert de modèle à d’autres pays aux ressources limitées en eau”. 

La Banque mondiale émet des obligations de développement durable sur les marchés de capitaux internationaux pour soutenir le financement d’activités de développement durable conçues pour avoir des impacts sociaux et environnementaux positifs dans les pays en développement, tout en sensibilisant à des thèmes de développement spécifiques dans une gamme de secteurs

Le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable a conclu le 9 octobre un accord avec la Société Financière Internationale (IFC), à Rabat.

Cet accord a pour objectif de mettre à jour la feuille de route nationale du gaz naturel et de structurer un partenariat public-privé (PPP) en vue du développement d’une infrastructure gazière durable. 

Cette initiative accompagnera le Maroc dans sa transition énergétique en lui permettant d’atteindre son objectif de produire 52 % de sa capacité électrique à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030, expliquent les deux partenaires dans un communiqué.

En raison de sa faible empreinte carbone et de sa polyvalence, le gaz naturel joue un rôle essentiel dans la stratégie de décarbonation et de transition énergétique du Maroc. En favorisant l’intégration des énergies renouvelables intermittentes dans le réseau, il apportera une plus grande stabilité et efficacité au système électrique national explique la même source, notant que le gaz naturel est essentiel pour décarboner l’industrie en remplaçant le fioul et d’autres combustibles encore utilisés dans la production d’électricité et les industries énergivores.

En 2022, le Maroc a réussi à optimiser ses infrastructures régionales existantes pour accéder pour la première fois au marché international du gaz naturel liquéfié (GNL). La deuxième phase de cette stratégie vise à renforcer les infrastructures gazières domestiques afin de sécuriser l’approvisionnement en gaz et de relier les sources d’approvisionnement aux centres de consommation.

En tant que membre du Groupe de la Banque Mondiale, l’IFC affirme soutenir le ministère dans les études de faisabilité, la structuration et la gestion d’un processus d’appel d’offres transparent et concurrentiel, conformément aux lois nationales. L’objectif est de sélectionner un ou plusieurs partenaires privés pour développer, financer et exploiter cette infrastructure gazière, souligne la même source.

Dans ce sens, Leila Benali, ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, cité par le communiqué, a déclaré que « ce projet s’inscrit parfaitement dans nos stratégies de développement durable et de transition énergétique, et il est essentiel pour renforcer notre sécurité énergétique. Nous souhaitons bénéficier des capitaux et de l’expertise du secteur privé afin de construire un marché du gaz intégrant les meilleures pratiques internationales. À long terme, cette infrastructure gazière moderne et durable constituera également la base de l’économie future de l’hydrogène ».

En 2005, l’IFC a accompagné le ministère marocain de l’Agriculture dans la conception et la mise en œuvre du premier projet de partenariat public-privé dans le domaine de l’irrigation, dans la région agrumicole de Guerdane, dans la province de Taroudant. Avec cette nouvelle initiative, l’IFC aidera le gouvernement à mettre à jour les infrastructures gazières nécessaires à court et moyen terme pour tenir compte des derniers développements nationaux et internationaux. Ce travail intégrera également les perspectives d’accès du Maroc à l’hydrogène, au biogaz et au gaz de synthèse à plus long terme, dans le but de favoriser une croissance inclusive et durable.

Un mémorandum d’entente a été signé, le 11 octobre à Marrakech, entre le Maroc et Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) en vue d’approfondir leur coopération pour aider à faire progresser la transition énergétique verte au Maroc.

Paraphé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et la directrice générale des Infrastructures Durables à la BERD, Nandita Parshad, cet accord vise à accélérer le déploiement des énergies renouvelables, à renforcer le réseau électrique, à déployer des solutions d’efficacité énergétique dans tous les secteurs et à développer un marché de l’électricité ouvert et fonctionnel.

Dans le cadre de ce Mémorandum d’entente, la BERD et le ministère ont convenu de soutenir l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable dans ses efforts de décarbonation et de renforcer la résilience de l’ONEE, notamment en accélérant la digitalisation de l’entreprise et à travers la mise en œuvre de la loi 48-15 relative à la régulation du marché de l’électricité.

La portée de la coopération couvrira un certain nombre de domaines d’intérêt stratégique commun à long terme, notamment la mise en œuvre d’une trajectoire neutre en carbone et l’élimination progressive des actifs fossiles au cours des prochaines décennies.

Le Maroc est reconnu comme étant un pays qui dispose d’une des stratégies les plus ambitieuses de la région en matière de développement des énergies renouvelables et de nouvelles technologies vertes pionnières.

Depuis plus d’une décennie, la BERD soutient la décarbonation du secteur énergétique marocain et sa transition énergétique verte à travers des initiatives de financement direct et indirect et de dialogue politique, faisant aujourd’hui de la BERD l’institution financière internationale la plus active en faveur des investissements verts dans le secteur privé marocain.
De son côté, Mme Parshad a indiqué que “face à l’urgence climatique, le Maroc a été à l’avant-garde de l’effort climatique du continent et prends désormais de nouvelles mesures pour mettre le pays sur une voie durable aussi bien en matière d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique”.

“Aujourd’hui, en signant ce protocole d’accord, nous renforçons une coopération déjà dynamique en matière de transition énergétique. Nous saluons l’engagement du ministère en faveur de la décarbonation du secteur de l’électricité”.

De nouveaux mécanismes de financements s’imposent pour faire face aux différents risques qui guettent les économies mondiales, avec la succession de crises globales, a relevé, le 10 octobre à Marrakech, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

intervenant lors d’un panel sous le thème “Un nouveau mode d’action face aux challenges”, tenu dans le cadre des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), Mme. Benali a estimé que les mécanismes de coopération monétaire internationale actuels doivent se réinventer pour s’orienter davantage vers les personnes les plus vulnérables.

Dans ce sens, Mme. Benali a appelé à une meilleure gestion des ressources financières, de manière qu’elle soit plus globale et inclusive, notant que les outils de financement du passé ne fonctionnent plus pour répondre aux défis d’aujourd’hui.

Pour ce qui est des crises climatiques, la ministre a mis l’accent sur le caractère intergénérationnel et transfrontalier de cette question, appelant à déployer un nouveau modèle d’action, notamment sur le plan financier, pour qu’il soit plus en phase avec les réalités actuelles.

« Il faut investir dans la durée, et avoir de la flexibilité dans la définition des mécanismes de financement », a soutenu Mme Benali.

Les crises sont des occasions pour rebâtir nos économies, a-t-elle dit, avant de mettre en avant l’expérience marocaine dans la riposte aux différentes crises que le pays a connu et sa forte capacité de résilience.

Cet événement a réuni un ensemble d’intervenants de la société civile, et des acteurs de la finance pour explorer les moyens d’aider les pays à prévenir les crises et y faire face, tout en poursuivant leurs objectifs de développement.

Les travaux des assemblées annuelles de la BM et du FMI connaissent la participation de l’élite économique et financière mondiale pour débattre des grands enjeux liés notamment aux politiques de financement, à la croissance économique et au changement climatique.

Le Maroc, qui accorde une grande importance au développement de la filière de l’hydrogène vert, consolide, de plus en plus, sa position de « partenaire privilégié » de l’Union européenne et attire davantage d’investissements, indique, le 25 septembre, le média électronique espagnol ‘’El Orden Mundial’’ (EOM), une référence dans l’analyse de l’actualité internationale

« Le Maroc est en passe de conforter sa position de partenaire privilégié de l’Union européenne, d’attirer des investissements et de signer des accords pour se connecter au futur marché européen de l’hydrogène propre », relève le portail espagnol dans un article sous le titre « Le plan du Maroc pour devenir la nouvelle puissance énergétique ».

En tant que ‘’future puissance productrice’’ et ‘’plaque tournante régionale’’ de l’énergie, le Maroc a déjà lancé sa première usine de production d’hydrogène alimentée par l’énergie solaire et se projette comme « un futur grand producteur », fait-on valoir.

Et d’ajouter que ces projets et sa proximité avec l’Europe, en pleine transition énergétique, ont déjà placé le Maroc sous les feux de la rampe pour devenir ‘’un hub énergétique régional’’.

Avec l’hydrogène vert, le Maroc opte pour ‘’l’une des stratégies énergétiques les plus complètes d’Afrique du Nord’’, fait observer OEM.

Afin de placer le Maroc dans le club des pays à fort potentiel dans cette filière d’avenir et répondre aux multiples projets portés par des investisseurs et leaders mondiaux, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait donné, en novembre 2022, Ses Hautes instructions à l’effet d’élaborer, dans les meilleurs délais, une “Offre Maroc” opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert au Maroc, qui comprend, outre le cadre réglementaire et institutionnel, le schéma des infrastructures nécessaires.

Huawei, le leader mondial de la technologie de l’information et de la communication, est fier d’annoncer sa participation à l’événement World P-t-X Summit, le plus grand rassemblement mondial dédié à l’hydrogène vert et aux molécules propres.

« Huawei s’engage à contribuer activement à la transition vers un avenir énergétique plus propre et plus durable. Au travers de sa participation au World P-t-X Summit, Huawei ambitionne de se positionner comme un vecteur de changement pour un avenir mondial écologiquement durable.

En fusionnant des technologies numériques et électroniques de pointe, et en promouvant des sources d’énergie propres et en favorisant la digitalisation de l’énergie, la société souhaite catalyser une transformation énergétique pour un monde plus vert et plus sain. Cette vision est le fruit d’un partenariat solide, basé sur la confiance et la collaboration, avec nos divers associés au sein de l’écosystème des technologies de l’information et de la communication (TIC). »

Huawei a pris part au World PtX Summit™ sous la signature « Smart PV for Greener Future » (Smart PV pour un avenir plus vert). L’objectif majeur de la participation de Huawei au World P-t-X Summit est de promouvoir la Huawei FusionSolar dans l’industrie des énergies renouvelables au Maroc, mais aussi de présenter les dernières technologies de FusionSolar dans tous ses scénarios et de favoriser les opportunités de mise en réseau pour l’industrie solaire. Huawei met en avant des solutions FusionSolar PV+ESS ingénieuses, adaptées aux environnements industriels, commerciaux et résidentiels, ainsi qu’à des projets d’énergie à grande échelle.

Ces offres permettent aux utilisateurs de bénéficier de coûts d’électricité et de stockage plus compétitifs (LCOE et LCOS), tout en exploitant des technologies avancées pour la stabilité du réseau et la sécurité active. Ainsi, ces solutions contribuent à réduire le LCOE des centrales photovoltaïques sur le long terme et à optimiser leur intégration au réseau, positionnant le solaire comme une source d’énergie centrale et fiable.

 

IRESEN – Huawei s’engagent pour le développement de l’énergie verte au Maroc

En marge de cet événement d’envergure, Huawei Maroc a signé un Mémorandum d’Entente(MoU) avec IRESEN. L’initiative consacre la volonté commune des partenaires de stimuler le développement de l’énergie verte au Maroc, en particulier dans le secteur photovoltaïque afin de soutenir la stratégie de développement durable du Royaume.

«Huawei Maroc et ses partenaires s’engagent résolument dans la voie d’un avenir plus brillant, plus vert et plus prospère pour le Maroc. La concrétisation de leur partenariat est le reflet de leur détermination à contribuer activement à la réalisation des objectifs ambitieux du Royaume en matière de transition énergétique. » a déclaré M. Jad ZHAO.

Il convient de noter que World PtX Summit™ a pour objectif de mettre en lumière les avancées et les solutions novatrices dans le domaine de l’hydrogène sans carbone et des molécules propres. Cet événement sera également l’occasion d’explorer les opportunités d’expansion des projets le long de la chaîne de valeur Power-to-X, tout en favorisant le débat sur la synchronisation des feuilles de route entre les pays voisins et les régions adjacentes.

Parmi les thématiques abordées lors de cette importante rencontre, les politiques publiques et réglementations, les marchés et approvisionnements, les investissements et financements, mais aussi l’innovation et les technologies dans les domaines de l’hybridation des énergies renouvelables, de la production, du transport et du stockage de l’hydrogène, de la chimie verte et de la mobilité à l’hydrogène.