Ces dernières années, le Maroc s’est imposé comme un pionnier régional et continental dans le domaine des énergies renouvelables, a affirmé, le 18 septembre à Johannesburg, Mme Hanaa Benkhair, Conseillère parlementaire marocaine et membre du Parlement Panafricain (PAP).

S’exprimant, en sa qualité de membre du PAP, à l’ouverture du Sommet sur l’hydrogène vert, Mme Benkhair a présenté l’offre du Maroc pour le développement des capacités en hydrogène, une initiative qui démontre l’engagement du Royaume à devenir un leader dans ce secteur.

«Nous avons construit d’importantes infrastructures dans les domaines du solaire et de l’éolien et nous nous positionnons désormais pour jouer un rôle de premier plan dans l’économie mondiale de l’hydrogène vert», a d’emblée déclaré l’afro-députée.

Le Maroc dispose de conditions idéales pour la production d’hydrogène vert : Un ensoleillement exceptionnel, des ressources éoliennes abondantes et une volonté politique forte pour réussir cette transition énergétique.

«Le Maroc est non seulement prêt mais également ouvert aux investisseurs nationaux et internationaux qui souhaitent faire partie de ce parcours prometteur», a déclaré l’oratrice, arguant que le pays a franchi une étape importante en publiant la première “Offre Maroc” pour le développement des capacités d’hydrogène vert.

Dans cette même veine, la conseillère parlementaire marocaine a soutenu que cette offre est plus qu’un document, c’est le résultat d’une Vision stratégique ambitionnant de positionner le Maroc comme un pôle mondial de l’hydrogène vert. Elle définit clairement les rôles et responsabilités des différents acteurs du secteur et expose les critères que les investisseurs doivent respecter pour que leurs projets soient pris en compte.

Et d’ajouter que cette offre cible spécifiquement les projets d’hydrogène vert intégrés, couvrant l’ensemble du cycle depuis la production d’énergie renouvelable jusqu’à la conversion et la production d’hydrogène, une source d’énergie qui représente l’avenir de notre monde et offre une solution prometteuse aux défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Dans ce même ordre d’idées, Mme Benkhair a relevé que le Maroc se concentre sur des projets industriels de grande envergure, d’une superficie minimale de 10.000 hectares, reflétant son ambition d’accueillir des initiatives majeures capables de transformer le paysage énergétique non seulement du pays, mais aussi dans la région et au-delà.

«Cette initiative a déjà suscité un intérêt croissant. À ce jour, nous avons reçu des manifestations d’intérêt de plus d’une centaine d’investisseurs, tant nationaux qu’internationaux», se targue-t-elle, notant que cela confirme que le Maroc est considéré comme un terrain fertile pour le développement de projets d’hydrogène vert.

L’afro-députée a de même précisé que les premiers contrats préliminaires devraient être signés d’ici le troisième trimestre 2024, marquant de la sorte le début d’une nouvelle ère pour le Maroc et pour la communauté mondiale engagée dans la transition énergétique.

«Le Maroc est déterminé à jouer un rôle central dans la transition vers une économie verte et nous croyons fermement que l’hydrogène vert est une pièce maîtresse de ce puzzle».

Le Sommet sur l’hydrogène vert réunit, deux jours durant à Johannesburg, des dirigeants, des experts et des innovateurs du monde entier pour discuter de l’importance de la collaboration et d’une vision commune pour conduire la transition énergétique mondiale.



Le financement climatique devient une priorité pour s’adapter aux impacts du changement climatique a indiqué, le 26 septembre à Rabat, le directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, Mohamed Benchaâboun.

“Le financement climatique devient une nécessité pour lutter contre les effets du changement climatique. Il est, ainsi, nécessaire de structurer les partenariats intelligents entre le privé et le public afin de permettre non seulement de mobiliser des ressources financières importantes mais également de partager les risques, d’offrir un cadre contractuel sécurisé et de favoriser le transfert des connaissances et des technologies”, a relevé M. Benchaâboun lors du Climate Day.

Dans ce cadre, face aux enjeux climatiques, le Maroc a pris des mesures concrètes notamment à travers la création du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, qui joue un rôle de premier plan dans la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie nationale, a-t-il-ajouté. Doté d’un capital initial de 15 milliards de dirhams, ce Fonds a pour mission de faciliter les investissements, d’accélérer la réalisation des infrastructures et de renforcer le rôle du secteur privé dans leur financement, a-t-il expliqué, notant qu’une part importante de ces ressources financières est allouée aux infrastructures durables et à la transition énergétique.

En outre, M. Benchaâboun a relevé l’importance de moderniser le réseau électrique, d’accélérer la décarbonation en favorisant les énergies renouvelables et de soutenir les progrès technologiques dans les domaines du solaire, de l’éolien et de l’électrification des transports, pour atteindre les objectifs climatiques.

Et de poursuivre qu’il est essentiel d’encourager l’innovation à travers des partenariats solides entre gouvernements et entreprises, de produire plus d’électricité verte, et de développer les ressources humaines dans ces domaines.

Par la même occasion, le président de la CGEM, Chakib Alj, a souligné la pertinence de la transition énergétique, qui constitue un vecteur de transformation sociale et économique, ainsi qu’un outil pour lutter contre l’enclavement et favoriser un développement juste et inclusif.

Alj a également indiqué que l’électrification durable offre à l’Afrique une opportunité unique de devenir un leader mondial dans la transition énergétique et de construire ses infrastructures énergétiques sur des bases entièrement nouvelles et plus saines.

“Bien que ambitieux, le défi d’électrification de notre continent est tout à fait réalisable”, a-t-il estimé, rappelant l’exemple de l’expérience marocaine dans l’accès à l’énergie pour tous, où le taux d’accès à l’électricité en milieu rural a été multiplié par 5 en 27 ans grâce au programme d’électrification rurale global.

De son côté, le président-directeur général de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Moroccan Agency for Sustainable Energy – MASEN), Tarik Ameziane Moufaddal, a souligné l’importance de cette rencontre qui réunit des dirigeants des institutions clés, tant publiques que privées, du Maroc et des pays africains, engagés pour le développement durable dans un espace d’échanges fraternels et propices à explorer des solutions face aux enjeux du changement climatique et aux opportunités de collaboration.

Moufaddal a également affirmé que les énergies renouvelables représentent une solution réaliste et parfaitement adaptée pour relever les défis liés aux changements climatiques, rappelant le rôle de la MASEN, chargée depuis sa création en 2009 de piloter le développement des énergies renouvelables au Maroc et de porter ses projets intégrés de production d’électricité verte, dans le but de contribuer à l’objectif national à l’horizon 2030 d’un mix énergétique comportant un minimum de 52% de capacités installées d’origine renouvelable.





Le Maroc joue un rôle central dans l’électrification durable du continent africain et se positionne en tant que fer de lance et leader d’une politique industrielle et énergétique avant-gardiste, a affirmé, le 26 septembre à Rabat, Christopher Guerin, CEO de Nexans.

S’exprimant à l’ouverture de la quatrième édition du Climate Day, M. Guerin a indiqué que “le Maroc est au cœur du développement de politiques et de projets structurels ambitieux en matière de développement durable, à même de répondre aux objectifs de durabilité des Nations Unies”.

Il a, dans ce sens, salué le partenariat entre Nexans et le Maroc qui, depuis plus de 70 ans, ont réussi à construire ensemble des services et des solutions pour électrifier durablement le pays, tout en élargissant leur ambition commune à l’ensemble du continent africain.Guerin a, par la même occasion, loué les efforts des équipes de Nexans au Maroc, mettant l’accent sur l’ambition commune des deux parties pour faire du Royaume un exemple du “génie africain” au service de la planète.

Par ailleurs, M. Guérin a souligné l’importance de relever deux défis majeurs, à savoir l’accélération de la transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, et le renforcement du réseau électrique, qui constitue l’épine dorsale de l’économie de tout pays.

Il a également fait remarquer que le défi ne se limite pas à renouveler ou à créer le réseau électrique, mais aussi à le rendre résilient face aux changements climatiques et aux événements tels que les tempêtes, les incendies, la canicule et le réchauffement climatique, à l’instar des températures records observées l’été dernier dans plusieurs régions du monde, y compris au Maroc.

“L’électrification durable du monde repose donc sur la création de valeur tout au long de la chaîne, de la production à la transmission, la distribution et l’usage”, a-t-il souligné, ajoutant que “le Maroc représente la plus belle vitrine de notre Groupe, puisqu’il est le seul pays au monde où nous couvrons tous les stades de l’électrification”.

Et de poursuivre que la qualité de l’enseignement et l’extraordinaire expertise des écoles marocaines, qui forment des spécialistes qualifiés, du technicien à l’ingénieur de haut niveau, constituent indéniablement un atout unique. La 4ème édition du Climate Day, tenue dans le cadre historique du Chellah à Rabat, a été marquée par la présence de plus de 300 participants, issus des secteurs public et privé, ainsi que des acteurs clés des organisations nationales et internationales, accompagnés d’une délégation africaine représentant le secteur énergétique, pour discuter des enjeux environnementaux pressants et promouvoir des initiatives en faveur d’un avenir durable.




La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a relevé, le 26 septembre à Rabat, l’importance de l’accélération des investissements durables en tant que “prérequis” de la transition énergétique au Maroc et en Afrique. “L’accélération de la transition énergétique nécessite une mobilisation d’investissement vert, ce qui appelle à une réflexion axée sur le développement des business models résilients et durables, à l’accélération de la cadence des investissements et à la simplification des procédures, tant au niveau national que sur le continent africain, a indiqué Mme Benali lors de la 4e édition du Climate Day.

“Au Maroc, la transition énergétique a été entamée depuis 2009, et elle est considérée comme un pilier fondamental pour atteindre les objectifs de développement durable et de décarbonation de notre économie, ainsi que de celles de nos voisins”.

Dans ce contexte, tout en rappelant que le Maroc est l’un des cinq pays connecteurs dans le monde et constitue le seul corridor viable entre l’Europe, l’Afrique et le bassin atlantique, la ministre a souligné la nécessité de débloquer “ce réservoir et vivier de capacités productives”.
“Nous devons atteindre une cadence de développement d’environ 1.400 mégawatts d’énergie renouvelable par an,” a-t-elle dit, précisant que le Royaume avait, entre 2009 et 2022, une cadence annuelle d’environ 160 mégawatts.

Ainsi, en accord avec le nouveau modèle de développement, Mme Benali a relevé l’importance de renforcer les systèmes de stockage, d’améliorer le climat des affaires, de renforcer la transparence, d’encourager l’innovation et de développer le capital humain en tant que facteurs essentiels pour assurer l’électrification durable et lutter contre le changement climatique.

Pour sa part, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a affirmé que “l’énergie est le seul vecteur inconditionnel du développement économique et social”.

“Le développement industriel et la création d’emplois ne peuvent pas avoir lieu sans une accélération du processus de transition énergétique”, a indiqué M. Mezzour, soulignant l’importance de se positionner en matière de transition énergétique pour réaliser les projets stratégiques du pays.

À cet égard, le ministre a appelé toutes les parties concernées à cibler les investissements verts et à encourager les projets industriels durables, tout en tenant compte des objectifs de lutte contre le changement climatique.

La 4e édition du Climate Day, tenue dans le cadre historique du Chellah à Rabat, a été marquée par la présence de plus de 300 participants, issus des secteurs public et privé, ainsi que des acteurs clés des organisations nationales et internationales, accompagnés d’une délégation africaine représentant le secteur énergétique, pour discuter des enjeux environnementaux pressants et promouvoir des initiatives en faveur d’un avenir durable.

Lors de cet événement, Nexans a symboliquement donné le coup d’envoi du projet de l’électrification du village “Shems’y “, un refuge pour les orphelins du séisme d’Al Haouz. Ce conclave a été également marqué par la remise des prix aux six lauréats du Nexans Climate Challenge, un concours ayant pour objectif de récompenser les projets les plus innovants dans le domaine de la durabilité environnementale.




Le Maroc, qui dispose d’un potentiel exceptionnel en matière d’énergies renouvelables, peut devenir un acteur majeur dans le domaine de l’hydrogène vert à l’échelle mondiale, a affirmé, le 25 septembre, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

“Le Maroc peut non seulement jouer un rôle de premier plan dans ce secteur, mais aussi être l’un des acteurs les plus compétitifs au niveau mondial”, a relevé Mme Benali qui intervenait par vidéoconférence lors d’une conférence-débat initiée par la BritCham sous le thème “Hydrogène vert : Enjeux et perspectives pour le Maroc”.

Estimant que le développement de l’hydrogène vert constitue un levier essentiel pour la décarbonisation des économies, M.Benali a noté que le Royaume aspire à devenir un corridor stratégique pour le transit et la certification des molécules et électrons verts.

“Aujourd’hui, le Maroc est définitivement un pays connecteur, l’un des cinq pays émergents à jouer un rôle clé dans le commerce mondial des molécules vertes”, a fait savoir la responsable, citant les infrastructures portuaires et ferroviaires marocaines comme atouts majeurs dans cette ambition.

Mme Benali a également mis en avant la nécessité de développer des industries du futur et d’investir dans les infrastructures énergétiques, notamment les réseaux électriques, le stockage d’énergie, et les pipelines pour le gaz et l’hydrogène.

Ainsi, elle a insisté sur l’importance de la coordination entre les acteurs publics et privés, ainsi que sur la création d’un environnement favorable à l’innovation financière pour attirer des investissements, tant au niveau national qu’international.

Par ailleurs, elle a salué le partenariat solide avec le Royaume-Uni dans ce domaine, soulignant l’importance des alliances stratégiques pour garantir une demande durable pour les molécules et électrons verts.

Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin a relevé l’importance pour le gouvernement britannique de collaborer avec la communauté internationale, notamment avec le Maroc et l’Union Européenne, pour soutenir la transition énergétique, à travers des plateformes multilatérales.

Mettant l’accent sur le “break-through agenda” qui mise sur des énergies innovantes, M. Martin a rappelé que le Maroc est signataire de cet agenda mondial visant à rendre l’hydrogène renouvelable et accessible à grande échelle.

Dans ce cadre, l’Union Européenne, les États-Unis et l’Allemagne codirigent l’initiative “hydrogen breakthrough”, qui propose un cadre global pour renforcer la coopération internationale autour de l’hydrogène.

Selon lui, l’hydrogène joue un rôle clé dans cette transition, et des investissements importants sont prévus pour soutenir son développement, notamment au Maroc.

De son côté, le Vice-président Eau et Energie au sein du Groupe OCP, Karim Saoud, a rappelé que le Maroc bénéficie d’un soutien solide pour sa transition énergétique, notant que les entreprises britanniques, mobilisées via des structures comme la Chambre de Commerce, ont joué un rôle clé dans l’organisation d’événements et rencontres qui ont permis de développer des échanges techniques, financiers et de gestion, renforçant ainsi la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’hydrogène et de l’ammoniaque vert.
Le Maroc, premier importateur mondial d’ammoniaque, cherche à innover dans la production de cet élément à travers l’hydrogène vert et des technologies de décarbonisation, et l’objectif est de produire de l’ammoniaque à partir de procédés totalement décarbonés, comme l’électrolyse de l’eau, a expliqué M. Saoud.

En termes de perspectives, le cadre réglementaire est en pleine structuration, et l’objectif est de renforcer les capacités énergétiques du Maroc, notamment avec des projets représentant plus de 15 gigawatts, a-t-il fait valoir, affirmant que le Royaume-Uni, avec ses startups et son rôle de plateforme de financement international, se positionne comme un partenaire stratégique pour le Maroc dans cette transition énergétique.

Et de conclure que l’hydrogène vert constitue ainsi une opportunité majeure pour les deux pays, avec des objectifs ambitieux en matière de réduction des coûts, d’investissements et d’exportations.



 

L’importation des déchets non dangereux est encadrée par les dispositions de la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, telle que ratifiée par le Maroc, et réglementée par les textes législatifs et réglementaires en vigueur, a indiqué le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

Dans un communiqué, le ministère rappelle que la Convention de Bâle relative au contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, a été approuvée par le Maroc et publiée au bulletin officiel n°4892 le 19 avril 2001, par le biais du Dahir n°92-96-1 et réglementé par les textes législatifs et organisationnels en vigueur, notamment la loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et leur élimination, ainsi que ses textes d’application et le décret n° 587-17-2 relatif à la fixation des conditions et des moyens d’importation des déchets, de leur exportation et de leur transport, à travers le dépôt d’un dossier contenant plusieurs documents déterminés en vertu de ce décret.

Faisant suite aux données erronées et aux allégations diffusées dans différents supports médiatiques et dans les réseaux sociaux au sujet des déchets importés, et notamment les commentaires et les critiques adressées aux parties administratives et gouvernementales qui gèrent les secteurs de l’Énergie et de l’Environnement, et pour éclairer l’opinion publique sur l’opération de l’importation qui a fait objet de la controverse médiatique, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable précise que le commerce international des déchets non dangereux est soumis à une forte concurrence entre les entreprises internationales spécialisées et les autres acteurs de ce secteur, notamment avec le développement croissant du recyclage et de la réutilisation des déchets dans le cadre des économies verte et circulaire.

Ansi, le Maroc fait partie des pays qui profitent de ce marché international en important des déchets plastiques, ferreux et des roues en caoutchouc déchirées afin de les recycler et de les valoriser comme matière première ou complémentaire dans les domaines industriels et énergétiques (comme la fabrication de canalisations destinées à l’assainissement liquide, à l’irrigation au goutte à goutte, boîtes en plastique, etc.

Dans ce cadre, le nombre d’autorisations délivrées aux entreprises importatrices de déchets non dangereux pour la valorisation énergétique ou industrielle a atteint 416 de 2016 jusqu’à aujourd’hui.

Sachant que le Maroc se focalise sur l’importation des pays européens disposant d’une haute qualité des systèmes et des outils de tri et de traitement des déchets, ce qui garantit un produit sans impact nuisible sur l’environnement et la santé des citoyens, souligne le communiqué, précisant que le Maroc est aussi considéré parmi les pays avec un faible taux de déchets importés (déchetAs non dangereux) par rapport à d’autres pays ayant le même niveau économique.

La délivrance des autorisations pour importer des déchets non dangereux est soumis à une procédure administrative minutieuse et stricte, selon les dispositifs du décret susmentionné, qui requiert obligatoirement la présentation des documents d’analyses physiques et chimiques et des fiches techniques des déchets importés et leur source, et exige aussi l’avis des ministères concernés par le domaine de l’usage des déchets faisant l’objet de la demande d’autorisation, la réponse favorable à la demande dépend de la vérification de la nécessité des industries nationales à de tels déchets en tant que matières premières ou complémentaires ou qu’elle est d’une faisabilité économique viable.

En plus, l’exploitation et le recyclage des composantes des déchets non dangereux requiert des appareils appuyés par des technologies avancées pour détecter et maitriser les émissions de gaz causées par la combustion, ce qui permet de préserver la qualité de l’air et de ne pas endommager l’environnement et la santé publique.

Sur le plan économique et social, l’importation, le recyclage et la valorisation des déchets non dangereux font partie des préoccupations d’une nouvelle génération d’acteurs économiques car il s’agit d’un processus rentable, peu coûteux et respectueux de l’environnement, et il renforce également la dynamique verte et circulaire de l’économie du pays.

Dans ce contexte, les chaînes de valorisation des déchets concernent 13 domaines et sont porteuses d’un grand potentiel de création de valeur ajoutée pour l’économie nationale, comme l’amélioration de la balance commerciale et la création de plus de 9.500 emplois directs et indirects dans les industries sidérurgiques, avec pour horizon la création d’au moins 60.000 opportunités d’emploi d’ici 2030.

De même, la valorisation des déchets et l’utilisation de roues en caoutchouc contribuent à réduire la facture énergétique en réduisant le volume de devises nécessaires pour importer du carburant avec plus de 20 dollars par tonne de combustible fossile.

Elle permet aussi de réduire les émissions de certains polluants atmosphériques et gaz à effet de serre, afin que le recyclage des déchets contribue au maintien de la qualité de l’air par rapport à l’utilisation d’énergie fossile en raison de la teneur en biomasse, en plus de créer des opportunités pour la main d’œuvre nationale, dont plus de 300 emplois directs et indirects dans les cimenteries qui valorisent énergétiquement ces déchets.







L’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) et la Commission espagnole des marchés et de la concurrence (CNMC) ont signé, le 5 septembre à Madrid, un Mémorandum d’Entente (MoU) visant à renforcer leur collaboration dans le domaine de la régulation de l’énergie.
Paraphé par le président de l’ANRE, Abdellatif Bardach, et la présidente de la CNMC, Cani Fernández Vicién, cet accord s’inscrit dans le cadre des liens fraternels qui unissent le Maroc et l’Espagne, sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, et ouvre la voie à de nouvelles perspectives de coopération énergétique.

S’exprimant à cette occasion, M. Bardach a indiqué que ce MoU, fruit de discussions approfondies et d’un engagement résolu en faveur de la durabilité et de l’innovation dans le domaine de la régulation énergétique, met en exergue l’importance des aspects techniques cruciaux tels que la tarification, tout en adoptant des pratiques de transparence et d’équité, essentielles pour assurer un marché énergétique ouvert et juste.

“Cela dit, notre initiative va bien au-delà de la simple célébration de nos acquis”, a-t-il relevé, notant qu’elle “s’inscrit dans une démarche stratégique à long terme visant à renforcer et à élargir les échanges et les interconnexions énergétiques existantes, illustrant ainsi notre engagement profond pour améliorer l’intégration régionale et la sécurité énergétique”.

Et d’ajouter que “cette démarche ouvre la voie à une collaboration future encore plus robuste et étendue, consolidant ainsi notre engagement commun à relever les défis énergétiques mondiaux”.

Par la même occasion, M. Bardach et Mme Vicén ont réaffirmé leur détermination à œuvrer en étroite collaboration pour faire de ce partenariat un modèle de coopération internationale, reflétant une convergence d’intérêts stratégiques pour les deux pays et pour la région méditerranéenne et africaine dans son ensemble.

Ils se sont également félicités de leur co-présidence de la task-force sur l’hydrogène vert au sein de l’Association des régulateurs méditerranéens qui met en avant leur rôle clé dans la promotion de l’hydrogène vert, comme élément clé de la transition énergétique.

Cette responsabilité illustre l’importance stratégique du Maroc et de l’Espagne comme acteurs majeurs dans le développement des technologies renouvelables et la promotion d’un avenir énergétique durable pour la région.




La réutilisation des eaux usées épurées a été au centre d’une rencontre organisée, récemment à Es-Semara, par l’Agence du Bassin Hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab.
Cette réunion, présidée par le gouverneur de la province d’Es-Semara, Hamid Naimi, a été consacrée à la présentation de l’étude relative à la réutilisation des eaux usées épurées, visant à valoriser ces ressources en eau dans la commune d’Es-Semara pour assurer l’arrosage des espaces verts, de la forêt urbaine, de la ceinture forestière et de la pépinière communale, en plus de l’exploitation de ces eaux à des fins agricoles et dans le lavage des véhicules et le nettoyage des voiries.

Mobilisant un coût global d’investissement estimé à 27,33 millions DH, ce projet vise à réutiliser les eaux usées traitées de la ville d’Es-Semara, à partir de la station d’épuration des eaux usées (STEP) située à environ 5 km de la ville, qui est opérationnelle depuis décembre 2019, avec une capacité allant jusqu’à 7.000 m3/jour.

Dans une allocution de circonstance, le président de la commune d’Es-Semara, Moulay Brahim Chérif, a souligné que cette rencontre a pour but de discuter des résultats de l’étude portant sur le diagnostic de la réutilisation des eaux usées épurées.

Dans ce cadre, il a noté que la commune œuvre d’arrache-pied en coopération avec l’Agence du Bassin Hydraulique de Sakia El Hamra et Oued Eddahab pour mettre en place ce projet destiné à garantir l’arrosage de la forêt urbaine et de la ceinture verte, ainsi que les espaces verts au niveau de la ville, en plus d’une proposition pour l’exploitation de ces eaux usées épurées en agriculture.

Selon l’étude relative à la réutilisation des eaux usées épurées au niveau de la commune d’Es-Semara, ce projet porte notamment sur l’arrosage des espaces verts, de l’espace forestier qui couvre 450 Ha, la ceinture verte de 90 Ha, et la pépinière communale, en plus de l’irrigation des terres agricoles à proximité de la STEP.



Dans un contexte de pénurie des ressources hydriques, le projet de station d’épuration et de réseau de réutilisation des eaux usées traitées (REUSE) à Tanger s’impose comme une initiative clé pour pallier le déficit structurel en eau, à travers une gestion durable des eaux usées.
C’est dans cette perspective de préservation des ressources hydriques et d’atténuation>Dans un contexte de pénurie des ressources hydriques, le projet de station d’épuration et de réseau de réutilisation des eaux usées traitées (REUSE) à Tanger s’impose comme une initiative clé pour pallier le déficit structurel en eau, à travers une gestion durable des eaux usées.
C’est dans cette perspective de préservation des ressources hydriques et d’atténuation.

de l’impact du stress hydrique, conformément aux Hautes directives Royales en la matière, que s’inscrit le projet REUSE dédié à la valorisation des eaux usées pour les besoins d’irrigation à Tanger.

Opérant à partir de la station d’épuration de Boukhalef (STEP) et doté d’une capacité de traitement de 42.700 m3/jour, ce projet s’étend sur un réseau couvrant une surface de 355 hectares, soit près de 75% des espaces verts de la ville. Il se traduit par une économie d’eau d’environ 2,4 Mm3 chaque année, soit l’équivalent de la consommation en eau potable d’une ville de plus de 75.000 habitants.

L’opérateur Amendis, chargé de la gestion du projet, prévoit l’extension du réseau de réutilisation des eaux usées traitées de près de 95 km, ainsi que la création de cinq nouvelles stations de pompage et le renforcement de la STEP d’Assilah Marina Golf.

Dans une déclaration, Abdelaziz Belhaj, directeur opérationnel à Amendis Tanger, a relevé que l’opérateur œuvre sur trois axes que sont la réutilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage des espaces verts, l’amélioration du rendement du réseau de distribution d’eau potable et la sensibilisation à la préservation de cette ressource vitale.

La STEP de Boukhalef (1er axe), inaugurée par SM le Roi Mohammed VI en octobre 2015, a permis de réutiliser près de 9 Mm3 depuis sa mise en service, l’objectif étant d’atteindre les trois Mm3 d’économie annuelle à partir de 2024.

S’agissant du 2e axe, M. Belhaj a précisé que le rendement des réseaux de distribution d’eau potable a atteint les 79%, l’une des moyennes les plus élevées du Royaume, relevant que cette performance est due à l’introduction de nouvelles technologies dans la gestion du réseau, à la réparation et au renouvellement des canalisations, ainsi qu’au recours à des équipements pointus de gestion de la pression de l’eau.

Selon lui, Amendis œuvre aussi en étroite collaboration avec le tissu associatif pour la sensibilisation des citoyens à la préservation de l’eau, à travers des ateliers, des campagnes d’information et des activités à l’adresse des écoliers et des jeunes.

De son côté, la responsable du laboratoire de surveillance de la qualité des eaux à Amendis, Aziza Dardar, a mis en avant la mission principale du laboratoire en matière d’analyse de la qualité d’eau depuis sa mobilisation et son stockage jusqu’à sa distribution pour l’arrosage des espaces verts, selon des normes nationales strictes.

Près de 60 paramètres sont analysés à chaque prélèvement, soit quelque 9000 paramètres analysés annuellement.

“Ce sont ces analyses qui permettent de s’assurer de la conformité et de la qualité de l’eau distribuée pour l’arrosage des espaces verts”.

Conformément aux Hautes Orientations Royales, une série de chantiers stratégiques pour répondre aux défis posés par la problématique de l’eau a été lancée dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI) pour une durée d’exécution allant de 2020 à 2027.

Ces chantiers ont été aussi accompagnés de la mise en œuvre de plusieurs actions urgentes, lancées depuis 2020, visant principalement à sécuriser l’alimentation en eau potable de toute la population du Royaume, notamment la réalisation de plusieurs projets de réutilisation des eaux usées permettant d’atteindre un volume de 37 millions de mètres cubes par an pour l’arrosage de 31 golfs et des espaces verts de 17 villes et le lancement d’un programme complémentaire très ambitieux pour mobiliser 137 millions de mètres cubes à l’horizon de 2027 pour arroser les 19 golfs restants ainsi que d’autres projets à usages notamment agricole et industriel.



La station de dessalement de l’eau de mer située dans la province de Chtouka-Aït Baha est un ouvrage hautement stratégique visant à sécuriser l’approvisionnement en eau potable du Grand Agadir et à remédier au stress hydrique au niveau du bassin hydraulique de Souss-Massa.
D’un coût global de 4,41 milliards DH, dont 2,35 milliards pour la composante irrigation et 2,06 MMDH pour l’eau potable, cette infrastructure hydraulique, représente une alternative innovante pour endiguer le déficit hydrique et offrir une nouvelle solution en matière de ressources en eau.

Permettant de produire de l’eau dessalée, partagée équitablement entre l’eau potable et l’eau d’irrigation, la station assure l’irrigation de 15.000 Ha dans la plaine de Chtouka par le dessalement de l’eau de mer en substitution à l’eau souterraine et profite ainsi à 1.500 exploitations agricoles.

S’inscrivant dans le cadre des efforts de sauvegarde de la nappe phréatique, cet ouvrage hydraulique contribue également à l’alimentation en eau potable du Grand Agadir, eu égard à l’insuffisance de l’offre en ressources conventionnelles.

Cet ambitieux projet, dont les travaux de réalisation ont été lancés en 2017, est le fruit de la mutualisation des efforts et des moyens entre le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE)et les partenaires institutionnels et professionnels ainsi que les autorités régionales et provinciales.

Le chef du service d’exploitation à la Direction régionale du sud de l’ONEE, Khalid Bel Ferda, a souligné que cette installation d’envergure, première du genre en Afrique, alimente la région du Grand Agadir (Agadir Ida-Outanan et Inezgane Ait Melloul) en eau potable et la région de Chtouka Ait Baha en eau d’irrigation.

La mise en service de cette unité de dessalement a permis de produire 275.000 m3/jour à raison d’un débit de 150.000 m3/jour d’eau potable et de 125.000 m3/jour d’eau d’irrigation, a-t-il précisé, faisant savoir que l’ONEE envisage l’extension de la station pour porter sa capacité à 400.000 m³/ à l’horizon 2026.

Pour répondre aux défis posés par la problématique de l’eau, conformément aux Hautes Orientations Royales, une série de chantiers stratégiques a été lancée dans le cadre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation (PNAEPI) pour une durée d’exécution allant de 2020 à 2027 et un coût initial de 115 MMDH.

Ce programme a concerné, entre autres, la réalisation de 9 nouvelles stations de dessalement d’eau de mer pour une capacité globale de 202 Mm3/an pour sécuriser l’alimentation en eau potable de la population des villes d’Agadir, Safi, El Jadida, Al Hoceima, Laâyoune et le lancement des travaux de 6 stations de dessalement pour une capacité globale de 360 Mm3/an pour sécuriser principalement l’alimentation en eau au niveau de Casablanca, Marrakech, Sidi Ifni, Dakhla, Settat, Berrechid, Khouribga, Ben Guérir et Youssoufia.

De plus, un nouveau programme important de 8 stations de dessalement d’eau de mer d’une capacité globale de plus de 1.130 millions de m3/an sera lancé incessamment pour sécuriser l’alimentation en eau potable et agricole notamment au niveau des Régions et provinces de l’Oriental, Souss-Massa, Tanger, Rabat, Guelmim, Tan-Tan, Boujdour et Tarfaya.