Les opportunités d’affaires offertes au Maroc dans le secteur de l’énergie ont été présentées lundi 12 octobre à Edimbourg en Ecosse aux investisseurs britanniques par des responsables et des professionnels marocains.
Intervenant lors de cette rencontre, l’ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne, Lalla Joumala a souligné l’importance de cet évènement qui vise à renforcer davantage le dialogue et le partenariat entre les entrepreneurs des deux pays dans le secteur de l’énergie, un secteur prometteur qui offre d’énormes possibilités aux investisseurs étrangers en quête de croissance.
Elle a également mis en relief les efforts soutenus déployés par le gouvernement sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI pour l’encouragement des investissements étrangers dans tous les domaines, exprimant sa disposition à aider tout investisseur désirant s’installer au Maroc, pays d’ouverture et de tolérance par excellence.
L’ambassadrice du Maroc en Grande-Bretagne s’est, en outre, félicitée des liens solides de coopération existant entre le Maroc et le Royaume-Uni, deux pays amis de longue date qui partagent les mêmes valeurs, visions et ambitions.
L’objectif de la rencontre d’Edimbourg est de présenter aux hommes d’affaires britanniques le programme élaboré par le Maroc pour le développement des énergies, un programme fondé sur une vision clairvoyante et stratégique déclinée par SM le Roi Mohammed VI pour diversifier le mix énergétique.

Importance des énergies renouvelables
Cette vision, qui accorde une place importante aux énergies renouvelables, a permis des réalisations concrètes sur le terrain dans l’énergie éolienne et solaire, ce qui suscite un grand intérêt auprès des partenaires et des investisseurs potentiels.
Quant à Mme Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), elle a indiqué que “le Maroc est une terre d’opportunités d’investissement, et notamment dans le domaine de l’énergie qui affiche une croissance soutenue“.
Pour sa part, le directeur général de l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE) Saïd Mouline a fait savoir que la stratégie énergétique marocaine est une démarche volontariste en particulier dans le domaine des énergies renouvelables, affirmant que le Maroc “est souvent cité comme un modèle sur le plan régional et international dans ce secteur”.

Pour M. Mouline, la rencontre d’Edimbourg a été l’occasion pour montrer aux partenaires écossais que le Maroc dispose d’une stratégie avec des objectifs bien définis, faisant état de projets concrets réalisés avec des partenaires nationaux et internationaux dans le secteur de l’énergie
Cet événement a aussi permis de mettre en relief les programmes menés par l’ADEREE pour encourager les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans les industries, les transports et l’éclairage public, a-t-il ajouté.
Le directeur général de la Société d’investissements énergétiques (SIE) Ahmed Baroudi, a, quant à lui, focalisé sur la mission et les objectifs de la Société qui intervient comme investisseur étatique de référence dans le domaine des énergies de manière générale, et plus particulièrement dans celui des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Il s’est également dit convaincu que cette rencontre aura un impact positif étant donné qu’elle a permis de réunir plusieurs investisseurs potentiels et faire connaitre les chantiers énergétiques et les réalisations accomplies par le Royaume dans le secteur énergétique.
Ce road show organisé sous le signe “Morocco Energy Exchange” a mis l’accent sur le plan solaire qui poursuit son déploiement avec les projets Noor I et Noor II qui adoptent la technologie thermo-solaire à capteurs cylindro-paraboliques, ayant une capacité de production de 200 MW avec stockage, alors que Noor III introduit une nouvelle sous technologie thermo-solaire.

Lydec a réalisé, au titre des six premiers mois de l’année en cours, un résultat net de 134 millions DH, stable, par rapport à la même période de 2014. Son chiffre d’affaires semestriel a enregistré une légère hausse de 2%, il s’est établi en effet à 3,26 milliards DH.

Pour l’eau, les volumes vendus ont augmenté de 2,1%, portés essentiellement par le segment des particuliers, soit une amélioration du rendement du réseau à 75,7%, en accroissement de 0,2 point, à fin juin 2015.

Quant à l’électricité, la société a relevé une stabilité des volumes distribués, du fait principalement d’un ralentissement de la croissance de la consommation des industriels, soit un maintien du rendement à 93,2% sur la période.

À fin juin 2015, l’excédent brut d’exploitation (EBE) se stabilise aussi à 448 MDH, ceci résulte de la maîtrise des charges d’exploitation, qui viennent atténuer l’impact de l’augmentation des charges liées à la mise en place des nouveaux investissements.

Le Maroc prendra part du 14 au 18 courant à Vienne, à la 59ème session de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Le Royaume du Maroc est représenté à cette conférence par une importante délégation conduite par le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara, et composée de hauts responsables du ministère, du Centre national de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) et du Centre national de radioprotection, ainsi que du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
M. Amara présidera la réunion des membres de l’Accord régional africain de coopération en sciences et technologies nucléaires (AFRA) qui se tiendra en marge de la Conférence générale de l’AIEA.

abdekader-amara_-_copieLe Conseil de gouvernement, réuni jeudi 27 août à Rabat, sous la présidence du Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a adopté le projet de loi 58-15 qui modifie et complète la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables.
Ce projet, présenté par le ministre de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, s’inscrit dans le cadre de la mise en ouvre de la feuille de route relative au développement de l’énergie et ambitionne de dépasser les lacunes ayant entravé l’application de la loi 13-09.
Ce projet vise à augmenter de 12 à 30 mégawatts la capacité minimale des projets de production d’énergie électrique à partir de sources d’énergie hydraulique, de même qu’il souligne la possibilité de vente de l’excédent d’énergie électrique issue de sources d’énergie renouvelable à des installations reliées au réseau électrique national de haute tension ou très haute tension de l’l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), outre le principe d’ouverture du marché d’énergie électrique de faible tension produite à partir d’énergies renouvelables selon des modalités qui seront fixées par un texte organique.
Le projet porte également sur la possibilité de définir, dans le cadre d’un texte organique, les modalités d’application de la loi modifiant la loi 13-09, concernant notamment l’accès au réseau électrique national de faible tension, et l’achat d’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables par les installations reliées au réseau électrique national de haute tension ou très haute tension.
Ce projet revêt une grande importance du fait de son impact sur l’investissement et les factures des ménages, de même qu’il contribuera à l’économie d’électricité de faible tension, outre la création de nouveaux postes d’emploi et la réduction de la dépendance énergétique qui est passée de 98 % en 2008 à 93 % en 2015.

eoliennes-590x301Le volume de production de l’énergie électrique s’est renforcé de 7,1 % au terme du premier semestre 2015, après une consolidation de 5,6 % un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances.
Cette évolution est le résultat de la croissance de la production privée (+18,%), contre une baisse de la production totale nette de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) de 8,5 %, explique la DEPF, qui vient de publier sa note de conjoncture pour le mois d’août 2015.
Parallèlement, le solde des échanges d’énergie électrique avec l’Espagne et l’Algérie (importations-exportations) a reculé de 17,5 % durant les six premiers mois, en lien avec la régression du volume des importations de l’énergie électrique de 16,9 %, après la hausse de 14,9 % un an auparavant, et l’augmentation du volume des exportations de 3,9 % comparativement à la même période de l’année passée, précise la note publiée sur le site du ministère. Durant la même période, la consommation de l’énergie électrique s’est, quant à elle, appréciée de 1,1 %, en raison de l’augmentation de la consommation de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension (+0,7%) et de celle de basse tension (+2,4 %), relève la note.
Par ailleurs, l’activité de raffinage a poursuivi son recul depuis le début de l’année en cours, affichant, toutefois, un ralentissement de mois en mois, accusant une baisse de 34,8 % à fin mai 2015 à près de 2,1 millions de tonnes, après un retrait de 45 % au terme du premier trimestre de la même année et une hausse de 28,4 % un an auparavant.

unnamed-9La Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables (Fenelec) organisera, du 7 au 10 octobre 2015 à la Foire International de Casablanca, son salon global Elec Expo, EneR Event & Tronica Expo. Ce salon regroupera la 9ème édition du Salon International de l’Electricité, de l’Eclairage, de l’Electrotechnique et de l’Automatisation Industrielle (Elec Expo), la 4ème édition du Salon International des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (EneR Event) et la 3ème mouture du Salon International des Composants, Systèmes et Applications Electroniques (Tronica Expo).
Cet événement constitue un rendez-vous international incontournable pour les différents intervenants de ces trois secteurs-clés. Les fournisseurs d’électrotechnique ainsi que les professionnels des énergies renouvelables et des composants électroniques y trouveront une plateforme commerciale idéale. Echanges, rencontres, conférences, partenariats, conventions et signatures de contrats rythmeront les quatre jours de cet événement très attendu par la communauté des professionnels concernés.

oilibya_logoSi aujourd’hui la quasi-totalité des distributeurs se prépare à l’imminente libération des prix du carburant, Oilibya n’est pas en reste. La société libyenne prévoit en effet d’investir 800 millions de DH à l’horizon 2017 pour renforcer sa présence sur le marché marocain. Oilibya ambitionne ainsi d’investir le plus gros de son enveloppe budgétaire dans les plateformes technologiques dédiées à la libéralisation du marché des carburants, ainsi qu’à l’aménagement d’un nouveau terminal pétrolier à Agadir. Et, à l’instar des autres pétroliers du marché local, Oilibya mettra le cap sur le renforcement de son réseau de stations-service. Sur son enveloppe d’investissement de 800 millions de DH, la société compte dépenser près de 243 millions pour la rénovation d’anciens points de vente et l’ouverture de nouvelles stations-service. D’après Youssef El Hemmali, directeur général de Libya Oil Maroc, cité par L’Économiste du 24 août, le distributeur enregistre un rythme annuel de 12 nouvelles stations. Aujourd’hui, Oilibya compte dans son réseau de stations-service 182 points de vente.

6a00d8341c586153ef01901e1cde16970b-800wiLe Maroc a gagné deux places dans le classement mondial des 40 pays offrant des opportunités d’investissement et de déploiement dans le domaine des énergies renouvelables. En effet, le Royaume a été classé 25e (27e rang dans le classement précédent) par cette 44e édition de l’indice établi par le prestigieux cabinet Ernst& Young.

Si le pays a amélioré son positionnement, c’est bien grâce à la clôture financière des projets solaires Noor II et III et l’attribution de PPAs (Power Purchase Agreement) de 25 ans pour les 2 projets au groupe ACWA. «L’Agence marocaine de développement de l’énergie solaire (Masen) avait également lancé les premiers appels d’offres des projets dans le photovoltaïque en mars dernier», rappellent les experts du cabinet international. Le Royaume devance ainsi l’Égypte (37e), la Roumanie (34e) et la Pologne (26e).

Selon le rapport d’EY, si les investisseurs ont rencontré des difficultés pour avoir une vision claire et précise sur les opportunités, les modèles économiques et les marchés les plus appropriés concernant le stockage d’énergie, quelques pays tirent leur épingle du jeu, notamment ceux de la zone méditerranéenne.

ren21Le secteur stratégique des énergies renouvelables a drainé en 2014 des investissements colossaux de 270 milliards de dollars à travers le monde, soit 38 milliards de plus que pendant l’an 2013.
Ce chiffre a été dévoilé ldans le rapport annuel du Renewable Energy Policy Network for the 21st Century (REN21).
Le rapport sur « l’état de l’énergie renouvelable » souligne la contribution de plus en plus conséquente des pays en développement à la dynamique sectorielle des énergies renouvelables, avec un total de 131,3 milliards de dollars d’investissements. La part de ces pays représente en effet une hausse de 36 % contre seulement 3 % pour les pays avancés qui ont totalement injectés 138,9 milliards d’investissement dans cette filière.
Si la Chine et les Etats -Unis demeurent les principaux acteurs des énergies renouvelables, il n’en demeure pas moins que nombre de pays africains commencent à se faire remarquer dans certains indicateurs de ce secteur en plein essor. C’est ainsi que le Kenya est le leader mondial de l’énergie géothermique, tandis que le Burundi devient le pays qui a le plus investi dans les énergies propres par rapport à son PIB, précisent les auteurs de l’étude.
Globalement, les investissements mis en œuvre dans les énergies renouvelables durant la dernière décennie ont été multipliés par six, tandis que la quantité d’énergies renouvelables produite sur la planète a été multipliée par sept.
Le secteur a permis au total de générer 7,7 millions d’emplois l’an dernier, indique le Renewable Energy Policy Network qui publie le rapport document depuis 2004.
D’après le rapport, les perspectives s’annoncent prometteuses, mais les récentes lois et décisions politiques montrent que de nombreux gouvernements s’accrochent encore aux énergies fossiles. « Un signal fort pour les énergies renouvelables serait l’arrêt total des subventions aux énergies fossiles ».

masen (1)L’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) a annoncé sa prise de participation à hauteur de 50% dans une société nommée Alsolen, aux côtés du groupe français Alcen . La société Alsolen qui est active dans les technologies solaires thermiques à miroir de Fresnel et vise notamment le développement de l’industrie et de la Recherche et Développement dans le domaine de l’énergie solaire. Cette prise de participation a fait l’objet d’accords entre le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le groupe Alcen, signés fin juillet à Rabat. Masen et Alcen ont déboursé chacun un montant de 30 millions d’euros, soit environ 300 millions de dirhams pour la création d’Alsolen. Les autres accords portent sur la mise en place à Ouarzazate d’un laboratoire de recherche commun au Maroc entre Masen et le CEA et le lancement de nombreux projets de collaboration et de transfert de compétences.

Alsolen ambitionne un développement mondial, notamment en Afrique subsaharienne « qui concentre plus de la moitié de la population n’ayant pas accès à l’électricité ». « Ces accords visent également à se donner les moyens d’aller vers d’autres pays à l’international notamment en Afrique. Nous sommes sollicités pour coopérer, développer et satisfaire les besoins en matière d’électricité et d’énergie », explique Mustapha Bakkoury, président du directoire de Masen. Il s’agit, entre autres, de pays comme la Mauritanie, le Mali, le Bénin, le Sénégal, le Tchad et le Niger.