Optimiser l’utilisation des nouvelles technologies des énergies renouvelables pour une meilleure gestion des ressources hydriques, tel est l’objet de la Conférence internationale sur les énergies renouvelables et les technologies de l’eau, qui se tient à la Bibliothèque universitaire Mohamed Sekkat à Casablanca, du 25 du 27 janvier.
Réunissant des experts, chercheurs et universitaires marocains et étrangers (Maroc, Allemagne, Portugal, Espagne et Turquie), ce conclave de trois jours s’assigne comme objectif d’instaurer la synergie nécessaire entre les énergies durables et la gestion de l’eau, surtout dans le contexte de pénurie d’eau que vit le Maroc et plusieurs autres pays à travers le monde.
Organisée par l’Ecole supérieure de technologie (EST) et la Faculté des sciences Ain Chock (FSAC) relevant de l’Université Hassan II de Casablanca, la Faculté des sciences de Rabat (FSR) et la Faculté des sciences et techniques de Settat (FSTS), en collaboration avec l’association ARDEEM, cette conférence se tient sous forme de plusieurs panels abordant chacun un thème spécifique, en plus de la présentation de plusieurs travaux de recherche réalisées par des étudiants chercheurs marocains et étrangers.
“La synergie entre les technologies des énergies renouvelables et la gestion de l’eau revêt une importance cruciale dans la réalisation du développement durable“, a souligné Salwa Jamjami, professeure à la FSTS et coordinatrice de la conférence.
Et d’ajouter, que “par exemple, les installations de dessalement alimentées par des sources d’énergie renouvelable offrent une solution prometteuse pour répondre aux besoins croissants en eau”.
Il s’agit également, selon Mme Jamjami, d’agir pour créer la synergie entre les milieux universitaire, industriel et associatif pour la promotion d’un développement sobre en carbone et une énergie verte.
L’importance de cette conférence internationale réside dans le fait qu’elle permet d’installer le rapprochement nécessaire entre les laboratoires de recherche et les industriels et entreprises, a indiqué, pour sa part, Mohammed Tahiri, professeur à la FSAC.
L’objectif, selon lui, étant de donner forme aux travaux de recherche et de concrétiser les projets afin de contribuer effectivement au développement de ce secteur vital et stratégique, en raison particulièrement des défis environnementaux auxquels est confronté notre pays notamment en raison de la sécheresse.
Pour sa part, Fathollah Varnik, professeur à l’Université de Bochum en Allemagne, a mis l’accent, dans une déclaration similaire, sur des alternatives éventuelles se basant sur les énergies durables pour la production de l’eau potable, appelant à ce titre à investir dans des technologies innovantes, à promouvoir l’efficacité énergétique et à encourager la recherche dans ce sens.
La Conférence internationale sur les énergies renouvelables et les technologies de l’eau abordera, trois jours durant, divers thèmes. Il s’agit, en particulier, de la réutilisation des eaux épurées, la valorisation du biogaz, l’optimisation du management environnemental, la valorisation des eaux de pluie à travers les techniques alternatives, la transition énergétique verte pour une agriculture durable et la gestion des déchets solides.