Après le britannique BP et l’américain Chevron, c’est au tour d’un autre acteur de renom, le groupe anglo-néerlandais Shell, de conclure un contrat de reconnaissance avec l’ONHYM portant sur le bloc dénommé Issouka, situé en zone onshore dans le nord-est du Maroc.

« L’accord est prévu pour une durée de 12 mois avec une possibilité d’extension, voire de reconversion en licence d’exploration en fonction des résultats obtenus », a affirmé la direction de la communication de Shell pour l’Afrique et le Moyen-Orient, basée à Dubaï, citée par Jeune Afrique.

A pour rappel au total, 33 groupes étrangers recherchent actuellement des hydrocarbures au Maroc, en partenariat avec l’ONHYM qui conserve une part minimale de 25% dans chaque projet.

Lancé simultanément par le groupe Total dans 34 pays d’Afrique, le Challenge «Startupper de l’année par Total» est un concours qui a pour objectif d’identifier, de primer et d’accompagner les meilleurs projets de création ou de développement d’entreprises de moins de deux ans au Maroc. Les projets d’entreprises concernent tous les secteurs d’activités. Toutefois, ils doivent répondre à un certain nombre de critères : originalité, rentabilité, innovation, pérennité, création de valeur, etc.

«Le challenge «Startupper de l’année par Total» rentre dans le cadre de la politique global de soutien de Total au développement socio-économique de tous les pays où le Groupe est implanté en Afrique. Il s’agit d’une initiative visant à contribuer au renforcement du tissu industriel et la création d’emplois», a souligné Arnaud Le Foll, directeur général de Total Maroc. Il s’agit d’une démarche qui vise à encourager l’entreprenariat chez les jeunes les plus audacieux et les plus innovants.

En ce qui concerne le concours, les inscriptions au «Startupper de l’année par Total» sont ouvertes du 1er novembre 2015 au 31 janvier 2016. Les candidats peuvent déposer leur dossier de candidature directement en ligne sur le site dédié à l’événement (http://startupper.total.com/).

Concernant le concours, celui-ci se déroulera en deux étapes. D’abord, un jury va étudier les dossiers pour désigner les 10 finalistes de cette première édition du «Startupper de l’année par Total». Ensuite, les finalistes seront appelés à effectuer une présentation de 15 minutes de leur projet devant un jury (vers le 15 mars 2015) qui désignera les trois meilleurs projets dont les lauréats seront récompensés lors d’une cérémonie officielle d’annonce des résultats et de remise des prix.

Pour les 3 lauréats de ce challenge, Total Maroc offrira une aide financière de 300 000 dirhams en raison de 150 000 dirhams pour le premier, 90 000 pour le second et 60 000 dirhams pour le troisième.

En plus du soutien financier, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement de Total Maroc en partenariat ave l’Ecole Mohammédia des Ingénieurs (EMI) qui jouit d’une forte expérience dans le domaine d’accompagnement : incubation, formation, réseautage, etc.

Le Président du Groupe japonais « Mitsui », Masami Lijima a mis en exergue la volonté de son établissement de renforcer davantage ses activités au Maroc, en élargissant son champ d’action à de nouveaux secteurs, notamment dans le secteur du Gaz naturel liquéfié (GNL).

Lijima qui s’entretenait vendredi 23 octobre avec le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a fait part de la grande satisfaction du Groupe quant à ses conditions de travail au Maroc, dans le cadre de la dynamique économique que connaît le Royaume et du climat d’investissement favorable que le gouvernement oeuvre à asseoir.

Cette réunion a également permis de faire le point sur la coopération entre les deux parties concernant la contribution du groupe nippon à la réalisation et à l’exploitation de la plus grande centrale thermique de production de l’énergie électrique à Safi.

A noter que Lijima a effectué une visite de travail au Maroc dans le cadre du suivi et de la consolidation des programmes d’investissement du Groupe « Mitsui».

Total Maroc vient d’annoncer deux nouvelles nominations. Vincent Maumus a été désigné secrétaire général, après avoir occupé le poste de directeur administratif et financier. Pour sa part, Jérôme Dechamps occupera, à partir du 1er décembre prochain, la fonction d’administrateur et président du conseil d’administration de Total Maroc.

Jérôme Dechamps a été directeur Afrique de l’Ouest de la Branche Marketing & Services. Il succédera à Olivier Chalvon-Demersay.

L’Ecole Nationale d’Architecture (ENA) et l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement-GIZ Maroc à travers son Pôle Prioritaire Energie ont signé, le 21 octobre à Rabat, une convention-cadre de partenariat dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique appliquées au design urbain et à l’architecture.
Cet accord, signé par le directeur de l’ENA, Hassan Radoine, et le coordinateur du Secteur Energie à GIZ Maroc, Philippe Simonis, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire, Driss Merroun, permettra de mettre en œuvre des actions qui se déclinent en deux principaux axes portant sur l’assistance technique et le renforcement des capacités.
S’agissant de l’assistance technique, cette convention stipule l’accompagnement par la GIZ/Energie de l’ENA dans l’intégration des thématiques relatives aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique dans ses cursus de formation initiale, de formation continue et de recherche.

Pour ce qui est du renforcement des capacités, l’accord vise la mobilisation par la GIZ/Energie d’experts nationaux et internationaux pour l’animation de sessions de formation sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique au profit des enseignants chercheurs et des doctorants de l’ENA, ainsi que l’échange sur les opportunités du secteur, les séminaires et la veille technologique.
En vertu de ladite convention, la GIZ/Energie s’engage à soutenir les activités de l’ENA par une assistance technique en mobilisant ses ressources humaines et matérielles, nécessaires à la mise en œuvre des accords spécifiques.
De son côté, l’ENA s’engage notamment à assurer la coordination globale de ce partenariat, à communiquer à la GIZ/Energie toutes informations ou documentations utiles dans le cadre des projets objets de la convention, à élaborer une liste semestrielle des besoins d’assistance technique et à identifier les financements pour mettre en œuvre les projets retenus.

Concernant la mission des experts de l’AIEA, M. Amara a indiqué que ledit comité a pour mission d’évaluer les atouts et les insuffisances des capacités nationales dans le domaine nucléaire et examiner à partir de l’expérience, du benchmark et des enjeux énergétiques futurs nationaux et internationaux, les conditions et les exigences tant sur le plan politique, institutionnel, juridique, et technologique que sur le plan ressources humaines, nécessaires à la réalisation d’un programme électronucléaire.
« L’objectif de cette mission est l’évaluation, conformément aux standards internationaux, de nos infrastructures nucléaires nationales en vue de l’identification des points d’amélioration nécessaires à un programme électronucléaire », a-t-il souligné, ajoutant que le Maroc applique déjà le nucléaire dans certains secteurs, notamment la santé, l’agriculture et l’eau.
De son côté, le Directeur Général Adjoint chargé de l’Energie Nucléaire à l’AIEA, Mikhail Chudakov, a indiqué que l’objectif de cette mission est de vérifier l’état de préparation de l’infrastructure dont dispose le Maroc pour l’accueil l’énergie nucléaire à l’avenir.
« Bien que le Maroc n’ait pas pris la décision ferme au sujet de l’énergie nucléaire, mais je suis sûr, qu’à l’avenir, il va la prendre parce qu’il dépend à 96 pc des ressources d’autres pays », a estimé M. Chudakov, notant qu’une décision éclairée doit être prise dans le sens de l’établissement d’une bonne infrastructure pouvant fonctionner pendant une longue période et fournir une puissance nucléaire fiable.
Face à la demande montante d’électricité et à la croissance de la population, le recours à l’énergie nucléaire est indispensable.
Cette mission porte sur une vingtaine de domaines concernant les aspects à la fois techniques, réglementaires, de sûreté et sécurité, de gestion des déchets radioactifs, des ressources humaines, de communication et d’autres.
Comprenant une dizaine d’experts, les travaux de cette mission ont lieu en présence des membres du Comité de Réflexion sur l’Electronucléaire et le Dessalement de l’Eau de Mer (CRED), mis en place en 2009 par le ministère.
Composé de représentants des départements de l’énergie, de l’eau et de l’environnement, du Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), du Centre national de radioprotection relevant du ministère de la Santé, d’Universités et de l’Association des ingénieurs en génie atomique du Maroc (AIGAM), le CRED a établi une étude d’auto-évaluation des capacités nationales nucléaires.
Pour rappel, plusieurs pays tels que le Kenya, le Nigéria, l’Afrique du Sud, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, la Turquie, la Bélarusse, la Pologne, la Thaïlande et le Vietnam ont déjà bénéficié des services relatifs à la mission de l’AIEA.

Le Maroc considère, dans le cadre de sa stratégie énergétique, l’électronucléaire comme étant une option à considérer dans le mix énergétique national à long terme, a affirmé, lundi 19 octobre à Rabat, le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara.
« Convaincu du rôle important de l’énergie nucléaire pour réduire la dépendance énergétique nationale, la lutte contre les émissions des gaz à effet de serre et l’atténuation des effets des changements climatiques ainsi que pour le dessalement de l’eau de mer, le Maroc considère l’électronucléaire comme étant une option à considérer dans le mix énergétique national à long terme », a relevé M. Amara dans une allocution à l’occasion de la visite d’une mission d’experts de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), du 19 au 26 octobre.
Cette option présenterait également sur le long terme, des avantages précieux pour faire face aux problèmes liés au stress hydrique et ses conséquences sur l’économie et les populations que notre pays pourrait confronter à l’avenir.
Le ministre a noté que le Maroc prend en considération cette option dans ses prévisions à long terme à partir de 2030 et ce, dans le cadre du développement des énergies alternatives englobant aussi les schistes bitumineux, la biomasse, la géothermie et les énergies marines.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a remis, le 14 octobre courant, les dossiers d’appel d’offres aux candidats pré qualifiés pour la réalisation du projet des Stations de Transfert d’Energie par Pompage (STEP) Abdelmoumen (350 MW) dans la région d’Agadir.
Ces dossiers d’appel d’offre (DAO) ont été remis à l’issue de la phase de pré qualification, souligne le communiqué notant que ces DAO concernent les études d’exécution, la réalisation du génie-civil, la fourniture du matériel et des équipements, le transport, le montage, les essais et la mise en service de la Station de Transfert d’Energie par Pompage (STEP) Abdelmoumen (350 MW).
La date de remise des offres techniques a été fixée pour le 19 février 2016.
Les groupements d’entreprises pré-qualifiés sont Abener Energia S.A. (Espagne – Chef de file), VOITH HYDRO GmbH & Co.KG (Allemagne), Société Générale des Travaux du Maroc (Maroc), VINCI Construction Grands Projets SAS (France – Chef de file), ANDRITZ Hydro GmbH (Allemagne), ANDRITZ Hydro GmbH (Autriche), Daewoo Engineering & Construction CO.LTD (Corée du sud – Chef de file) ainsi que Toshiba Corporation (Japon).
D’un coût global estimé à 2,4 Milliards de MAD, le projet de la STEP bénéficie d’un cofinancement de 150 millions d’Euros de la BEI, de 60 millions d’Euros de la BAD et 30 millions USD du Fonds des Technologies Propres (FTP).
Prévu pour être mis en service en fin 2020, ce projet permet de contribuer à la satisfaction de la demande en électricité durant les heures de pointe et au stockage de l’énergie, d’optimiser l’exploitation des moyens de production, augmenter la capacité d’intégration des énergies renouvelables d’origine éolienne et solaire et améliorer la stabilité du réseau de transport d’énergie électrique.
Le projet de la STEP Abdelmoumen participera, également, au développement socioéconomique régional, à la réduction des émissions de CO2 et des gaz à effet de serre et à la préservation des ressources en eau puisque la STEP fonctionne en circuit fermé et consomme peu d’eau.

Le Maroc, jouissant d’un soleil illuminant et d’une vitesse de vents des plus considérables, s’est fixé une politique ambitieuse en matière d’énergies propres visant à réduire sa dépendance énergétique et à accompagner le processus d’édification d’une économie dite verte, tout en tenant compte des aspects du développement durable et de la protection de l’environnement.
Face à une raréfaction des gisements fossiles et une nécessité de lutter contre le changement climatique, le Royaume a, à cet égard, érigé en priorité nationale, l’adoption d’une stratégie énergétique basée notamment sur les énergies renouvelables, en se fixant d’atteindre 42 pc de la puissance installée à base d’énergie renouvelable en 2020 (Hydraulique : 2000 MW, Solaire : 2000 MW et Eolien : 2000 MW), et en lançant des mégaprojets dans les domaines liés notamment aux énergies solaire et éolienne.
Ainsi, SM le Roi Mohammed VI a présidé mardi 13 octobre au Palais Royal de Tanger, une séance de travail consacrée au secteur énergétique, au cours de laquelle le Souverain s’est informé de l’état d’avancement des programmes de développement des énergies renouvelables, notamment les énergies solaire et éolienne.
En effet, le projet marocain de l’énergie solaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique tracée conformément aux Hautes directives du Souverain. Ce projet vise la mise en place en 2020 d’une capacité de 2.000 mégawatts, ce qui représente une capacité de production de 38 % de la puissance installée à fin 2008 et 14 % de la puissance électrique à l’horizon 2020.
Cinq sites ont été identifiés pour la réalisation du projet, à savoir les sites d’Ouarzazate, Aïn Béni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sebkhat Tah. Ce projet s’assigne pour objectifs de promouvoir les énergies renouvelables auprès du grand public et auprès des entreprises, réduire la facture d’électricité de la clientèle, contribuer à la préservation de l’environnement et de réduire la production d’électricité à partir des énergies d’origine fossile.
En effet, les projets énergétiques indépendants NOOR II et NOOR III représentent la 2e phase du complexe solaire NOOR de Ouarzazate, impulsé par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) dans le cadre du Plan solaire marocain NOOR et dont le but est de produire un minimum de 2 gigawatts d’énergie solaire, ce qui équivaut à environ 14 pc de la capacité de production installée du Maroc en 2020.

Le bouclage financier des projets énergétiques indépendants NOOR II et NOOR III a été achevé en mai dernier.
Le projet NOOR II est une centrale solaire basée sur la technologie de l’énergie solaire concentrée (ESC), d’une capacité de 200MW et utilisant des miroirs paraboliques avec un système de stockage thermique de 7.2 heures à sels fondus, alors que le projet NOOR III est une centrale solaire de 150MW basée sur la technologie de l’énergie solaire concentrée (ESC), utilisant la technologie des centrales à tour avec une capacité de stockage à sels fondus de 8 heures.
En ce qui concerne l’objectif éolien, et en complément de la capacité éolienne réalisée et en cours de développement et qui s’élève à 1000 MW, le Maroc a décidé de lancer le programme intégré de l’énergie éolienne d’une même capacité de 1000 MW, devant être réalisé en deux phases, à savoir le projet éolien 150 MW de Taza, et le projet éolien intégré 850 MW.
En avril dernier, l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) avait annoncé l’achèvement de l’évaluation de la première étape de l’appel d’offres relatif au développement, à la conception, au financement, à la construction et à l’exploitation et maintenance du projet éolien intégré de 850 MW.
Ce projet porte sur cinq parcs éoliens “Midelt” 150 MW, “Tiskrad-Tarfaya” 300 MW, “Tanger II-100 MW”, “Jbel Lahdid-Essaouira” 200 MW et “Boujdour” 100 MW à mettre en service, respectivement, entre 2017 et 2020.
Selon l’Office, ce projet structurant contribuera à la dynamique économique que connaît le Maroc et au développement social et régional, en termes notamment d’investissements directs et indirects, de création d’emplois et de recours aux prestations des PME-PMI nationales.
Ces grands projets aussi bien solaires qu’éoliens, dénotent d’une volonté aussi claire qu’ambitieuse du Royaume à aller de l’avant dans son processus de réalisation du développement durable. Une volonté déclinée notamment par l’annonce du Maroc, en prélude de la prochaine COP21 (30 novembre-11 décembre à Paris), à s’engager à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2030 de 32 % par rapport aux émissions projetées pour la même année.

L’institut marocain de Normalisation (IMANOR) lance des activités de formation de formateurs dans les domaines des normes relatives à l’énergie, l’eau et l’environnement, et ce dans l’objectif de disposer de formateurs nationaux pouvant contribuer à la promotion des bonnes pratiques dans le développement durable.
Ces formations s’inscrivent dans le cadre du projet « MENA STAR » piloté par l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) et qui vise le renforcement de l’infrastructure nationale de normalisation.
La formation dans le domaine de l’énergie porte, selon l’Institut, sur le management énergétique et normes d’efficacité énergétique ainsi que les concepts de durabilité associés et notamment les normes ISO 50001 et ISO 50006.
S’agissant du domaine de l’eau, IMANOR dispensera une formation concernant la norme ISO 14.046 relative à l’empreinte de l’eau et méthodes préconisées par cette norme afin de rationaliser la consommation en eau et de maitriser l’impact des activités sur les ressources en eau.
Au volet de l’environnement, la formation porte sur les normes de management environnemental de la famille ISO 14.000 dont l’analyse de cycle de vie et l’évaluation des performances environnementales ainsi que les concepts de durabilité associés.
Les modalités et conditions de participation à ces trois formations de formateurs peuvent être consultées sur le site de l’IMANOR www.imanor.gov.ma ou demandé à IMANOR.