Si aujourd’hui la quasi-totalité des distributeurs se prépare à l’imminente libération des prix du carburant, Oilibya n’est pas en reste. La société libyenne prévoit en effet d’investir 800 millions de DH à l’horizon 2017 pour renforcer sa présence sur le marché marocain. Oilibya ambitionne ainsi d’investir le plus gros de son enveloppe budgétaire dans les plateformes technologiques dédiées à la libéralisation du marché des carburants, ainsi qu’à l’aménagement d’un nouveau terminal pétrolier à Agadir. Et, à l’instar des autres pétroliers du marché local, Oilibya mettra le cap sur le renforcement de son réseau de stations-service. Sur son enveloppe d’investissement de 800 millions de DH, la société compte dépenser près de 243 millions pour la rénovation d’anciens points de vente et l’ouverture de nouvelles stations-service. D’après Youssef El Hemmali, directeur général de Libya Oil Maroc, cité par L’Économiste du 24 août, le distributeur enregistre un rythme annuel de 12 nouvelles stations. Aujourd’hui, Oilibya compte dans son réseau de stations-service 182 points de vente.
Le Maroc a gagné deux places dans le classement mondial des 40 pays offrant des opportunités d’investissement et de déploiement dans le domaine des énergies renouvelables. En effet, le Royaume a été classé 25e (27e rang dans le classement précédent) par cette 44e édition de l’indice établi par le prestigieux cabinet Ernst& Young.
Si le pays a amélioré son positionnement, c’est bien grâce à la clôture financière des projets solaires Noor II et III et l’attribution de PPAs (Power Purchase Agreement) de 25 ans pour les 2 projets au groupe ACWA. «L’Agence marocaine de développement de l’énergie solaire (Masen) avait également lancé les premiers appels d’offres des projets dans le photovoltaïque en mars dernier», rappellent les experts du cabinet international. Le Royaume devance ainsi l’Égypte (37e), la Roumanie (34e) et la Pologne (26e).
Selon le rapport d’EY, si les investisseurs ont rencontré des difficultés pour avoir une vision claire et précise sur les opportunités, les modèles économiques et les marchés les plus appropriés concernant le stockage d’énergie, quelques pays tirent leur épingle du jeu, notamment ceux de la zone méditerranéenne.
Le secteur stratégique des énergies renouvelables a drainé en 2014 des investissements colossaux de 270 milliards de dollars à travers le monde, soit 38 milliards de plus que pendant l’an 2013.
Ce chiffre a été dévoilé ldans le rapport annuel du Renewable Energy Policy Network for the 21st Century (REN21).
Le rapport sur « l’état de l’énergie renouvelable » souligne la contribution de plus en plus conséquente des pays en développement à la dynamique sectorielle des énergies renouvelables, avec un total de 131,3 milliards de dollars d’investissements. La part de ces pays représente en effet une hausse de 36 % contre seulement 3 % pour les pays avancés qui ont totalement injectés 138,9 milliards d’investissement dans cette filière.
Si la Chine et les Etats -Unis demeurent les principaux acteurs des énergies renouvelables, il n’en demeure pas moins que nombre de pays africains commencent à se faire remarquer dans certains indicateurs de ce secteur en plein essor. C’est ainsi que le Kenya est le leader mondial de l’énergie géothermique, tandis que le Burundi devient le pays qui a le plus investi dans les énergies propres par rapport à son PIB, précisent les auteurs de l’étude.
Globalement, les investissements mis en œuvre dans les énergies renouvelables durant la dernière décennie ont été multipliés par six, tandis que la quantité d’énergies renouvelables produite sur la planète a été multipliée par sept.
Le secteur a permis au total de générer 7,7 millions d’emplois l’an dernier, indique le Renewable Energy Policy Network qui publie le rapport document depuis 2004.
D’après le rapport, les perspectives s’annoncent prometteuses, mais les récentes lois et décisions politiques montrent que de nombreux gouvernements s’accrochent encore aux énergies fossiles. « Un signal fort pour les énergies renouvelables serait l’arrêt total des subventions aux énergies fossiles ».
L’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) a annoncé sa prise de participation à hauteur de 50% dans une société nommée Alsolen, aux côtés du groupe français Alcen . La société Alsolen qui est active dans les technologies solaires thermiques à miroir de Fresnel et vise notamment le développement de l’industrie et de la Recherche et Développement dans le domaine de l’énergie solaire. Cette prise de participation a fait l’objet d’accords entre le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le groupe Alcen, signés fin juillet à Rabat. Masen et Alcen ont déboursé chacun un montant de 30 millions d’euros, soit environ 300 millions de dirhams pour la création d’Alsolen. Les autres accords portent sur la mise en place à Ouarzazate d’un laboratoire de recherche commun au Maroc entre Masen et le CEA et le lancement de nombreux projets de collaboration et de transfert de compétences.
Alsolen ambitionne un développement mondial, notamment en Afrique subsaharienne « qui concentre plus de la moitié de la population n’ayant pas accès à l’électricité ». « Ces accords visent également à se donner les moyens d’aller vers d’autres pays à l’international notamment en Afrique. Nous sommes sollicités pour coopérer, développer et satisfaire les besoins en matière d’électricité et d’énergie », explique Mustapha Bakkoury, président du directoire de Masen. Il s’agit, entre autres, de pays comme la Mauritanie, le Mali, le Bénin, le Sénégal, le Tchad et le Niger.
Le volume de production de l’énergie électrique s’est raffermi de 6 pc à fin mai, après une consolidation de 5,6 % un an auparavant, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
Cette évolution est expliquée par la performance toujours prononcée de la production privée (+22,6 %), après +28,9 % un an plus tôt, atténuée par le retrait de la production totale nette de l’ONEE de 16,1 %, explique la DEPF, qui vient de publier sa note de conjoncture pour le mois de juillet 2015.
De son côté, le flux des échanges d’énergie électrique avec l’Espagne et l’Algérie (Importations-Exportations) a reculé de 14,8 % à fin mai 2015, compte tenu de la tendance toujours baissière du volume des importations de l’énergie électrique qui s’est réduit de 14,3 %, après la hausse de 11,7 % un an auparavant, conjugué à la légère baisse du volume des exportations de 0,6 % comparativement à fin mai 2014.
Durant la même période, la consommation de l’énergie électrique s’est appréciée de 1,1 % en une année, recouvrant une hausse de la consommation de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 0,5 % et de celle de basse tension de 3,5 %.
L’activité de raffinage, quant à elle, a poursuivi son recul depuis le début de l’année, mais en rythme décéléré d’un mois à l’autre, affichant une baisse de 34,8 % à fin mai 2015 à près de 2,1 millions de tonnes, après un retrait de 45 % au terme du premier trimestre de la même année et une hausse de 28,4 % un an passé.
La coopération maroco-russe se consolide par l’ouverture de nouveaux horizons qui ont été au centre d’unentretien tenu, jeudi dernier à Rabat, entre le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement,Abdelkader Amara, et l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Valery Vorobiev.
Les deux parties ont examiné les différents axes de renforcement de la coopération dans les secteurs de l’énergie de la recherche géologique dans la perspective de sceller de nouveaux accords, à l’occasion de la visite officielle que devraient effectuer les hauts responsables russes de l’énergie et des mines au mois de septembre prochain au Maroc.
A cette occasion, M. Amara a mis l’accent sur l’importance de l’expérience russe en matière du gaz naturel liquéfié (GNL) rappelant que ce sujet a été au cœur de l’entretien qu’il a eu avec son homologue russe, Alexandre Novak, le 27 avril 2015, à Moscou, en présence de hauts responsables de la société russe Gazprom.
Et d’ajouter que suite à l’engagement de ladite société à accompagner le Maroc dans son projet GNL, une délégation d’experts de Gazprom tiendra, cette semaine à Rabat, des réunions de travail avec les hauts cadres du ministère en charge du dossier.
Le ministre a, entre autres, rappelé que plusieurs autres propositions ont été examinées par les deux parties désirant donner un nouveau souffle à la coopération bilatérale et à l’élargir notamment aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.
Par ailleurs, M. Amara a proposé, en vue de renforcer davantage la coopération bilatérale, l’organisation d’un atelier, consacré aux sociétés russes, sur les programmes d’investissement dans le secteur de l’énergie et des mines au Maroc.
Après le Qatar et la Russie, le Royaume du Maroc se tourne désormais vers les Etats-Unis et ambitionne de l’ajouter comme un troisième partenaire dans son projet de développement du gaz naturel liquéfié (GNL).
En effet, des négociations seront entamées dans ce sens dès septembre prochain, puisque le ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara, y conduira une importante délégation marocaine.
A suivre.
Après avoir annoncé fin juin que son forage LAM-1 sur le permis Lalla Mimouna était concluant, Circle Oil vient d’annoncer l’abandon du puits ANS-2 foré dans le cadre de la même licence.
Selon l’entreprise irlandaise, des indices de gaz ont été trouvés mais l’interprétation des diagraphies a indiqué que la qualité du réservoir n’est pas en ligne avec les attentes de pré-forage.
Une analyse plus approfondie est actuellement en cours et permettra de déterminer si oui ou non les opérations seront définitivement achevées.
Produire à partir du Maroc pour l’Afrique. C’est ce que souhaite le ministre de l’Énergie Abdelkader Amara à propos du groupe Siemens.
Le ministre qui a reçu le 1er juillet à Rabat Lisa Davis, membre du conseil d’administration, chargée de l’énergie chez Siemens -accompagnée de hauts responsables du groupe- a appelé ce dernier à entrer dans une nouvelle phase de développement au Maroc.
Cette expansion se doit industrielle à travers d’implantations de sites pour la fabrication de pièces dans les domaines de spécialités du groupe, et ce, à destination du marché marocain et des marchés africains.
Amara a ainsi invité les responsables de la compagnie à travailler avec le ministère pour l’élaboration d’une convention de partenariat qui définit les investissements potentiels, ainsi que le calendrier de leurs réalisations.
Rappelons que Siemens, qui est présent au Maroc depuis 56 ans, est un groupe international d’origine allemande spécialisé dans l’énergie, l’industrie, l’infrastructure urbaine et la santé.
Le groupe a notamment fourni les infrastructures électriques et les turbines pour le projet éolien de Tarfaya, et a livré les parcs éoliens de Houma et de Foum El Oued de 50,6 MW chacun. De même, un contrat de 17 millions d’euros avait été signé entre Siemens et un consortium espagnol portant sur la fourniture et la mise en service d’une turbine à vapeur et d’un alternateur pour le complexe thermo-solaire Noor Ouarzazate.
Le CDVM a visé un emprunt obligataire de 600 MDH pour Afriquia Gaz et de 100 MDH pour Maghreb Oxygène.
Les deux filiales cotées d’Akwa Group renouvellent leurs emprunts obligataires, pour poursuivre leurs programmes d’investissement.
Afriquia Gaz et Maghreb Oxygène envisagent l’émission respective de 6.000 et 1.000 titres obligataires de valeur nominale de 100.000 DH cotés à la Bourse de Casablanca et non cotés.
À travers ces emprunts obligataires, Afriquia Gaz et Maghreb Oxygène ont pour objectif de refinancer les emprunts obligataires émis en 2010, respectivement de 600 MDH et 100 MDH, arrivant à échéance le 21 juillet 2015.
D’une maturité de 5 ans, les deux emprunts offrent une prime de risque de 90 points de base avec un taux fixe de 4%.
Les deux émissions obligataires sont assorties d’une garantie de bonne fin par la Banque centrale populaire (BCP). Cette garantie est consentie au bénéfice d’Afriquia Gaz, à hauteur de 600 MDH et de Maghreb Oxygène, à hauteur de 100 MDH.
À ce titre, la BCP s’engage envers les deux émetteurs irrévocablement et inconditionnellement à souscrire l’intégralité des obligations non placées au terme de la période de souscription et ce, au plus tard à la date de clôture des souscriptions. À l’issue de la période de souscription, le montant collecté par la BCP viendra en déduction du montant garanti. La BCP souscrira les obligations non placées, à hauteur de son plafond, sur la tranche non cotée.
Sur le chapitre des perspectives, Afriquia Gaz compte poursuivre son programme d’investissement 2015-2018 de 1,5 MMDH.
Aussi, la société prévoit de réaliser un résultat net consolidé de 420 MDH en 2015 et de 441 MDH en 2016, soit une évolution de 5%. En 2014, Afriquia Gaz a enregistré un résultat net de 404,77 MDH en hausse de 1,4% par rapport à 2013.
Pour Maghreb Oxygène, les investissements devraient s’élever à 16 MDH en 2015 contre 15,3 MDH en 2014, soit une hausse de 4,1%. Sur la période 2015-2017, Maghreb Oxygène compte investir 47 MDH. Par ailleurs, le chiffre d’affaires devrait s’élever à 219,9 MDH à fin 2016, suite à une hausse annuelle moyenne de 1,0%. Aussi, le résultat net devrait enregistrer une hausse annuelle moyenne de 0,5%, pour s’afficher à 9,23% à fin 2016.
Pour rappel, Maghreb Oxygène a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 215,5 MDH et un résultat net de 9,1 MDH, en hausse respective de 6,8% et 26% par rapport à l’année 2013.
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