Le Maroc considère, dans le cadre de sa stratégie énergétique, l’électronucléaire comme étant une option à considérer dans le mix énergétique national à long terme, a affirmé, lundi 19 octobre à Rabat, le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara.
« Convaincu du rôle important de l’énergie nucléaire pour réduire la dépendance énergétique nationale, la lutte contre les émissions des gaz à effet de serre et l’atténuation des effets des changements climatiques ainsi que pour le dessalement de l’eau de mer, le Maroc considère l’électronucléaire comme étant une option à considérer dans le mix énergétique national à long terme », a relevé M. Amara dans une allocution à l’occasion de la visite d’une mission d’experts de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), du 19 au 26 octobre.
Cette option présenterait également sur le long terme, des avantages précieux pour faire face aux problèmes liés au stress hydrique et ses conséquences sur l’économie et les populations que notre pays pourrait confronter à l’avenir.
Le ministre a noté que le Maroc prend en considération cette option dans ses prévisions à long terme à partir de 2030 et ce, dans le cadre du développement des énergies alternatives englobant aussi les schistes bitumineux, la biomasse, la géothermie et les énergies marines.
L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a remis, le 14 octobre courant, les dossiers d’appel d’offres aux candidats pré qualifiés pour la réalisation du projet des Stations de Transfert d’Energie par Pompage (STEP) Abdelmoumen (350 MW) dans la région d’Agadir.
Ces dossiers d’appel d’offre (DAO) ont été remis à l’issue de la phase de pré qualification, souligne le communiqué notant que ces DAO concernent les études d’exécution, la réalisation du génie-civil, la fourniture du matériel et des équipements, le transport, le montage, les essais et la mise en service de la Station de Transfert d’Energie par Pompage (STEP) Abdelmoumen (350 MW).
La date de remise des offres techniques a été fixée pour le 19 février 2016.
Les groupements d’entreprises pré-qualifiés sont Abener Energia S.A. (Espagne – Chef de file), VOITH HYDRO GmbH & Co.KG (Allemagne), Société Générale des Travaux du Maroc (Maroc), VINCI Construction Grands Projets SAS (France – Chef de file), ANDRITZ Hydro GmbH (Allemagne), ANDRITZ Hydro GmbH (Autriche), Daewoo Engineering & Construction CO.LTD (Corée du sud – Chef de file) ainsi que Toshiba Corporation (Japon).
D’un coût global estimé à 2,4 Milliards de MAD, le projet de la STEP bénéficie d’un cofinancement de 150 millions d’Euros de la BEI, de 60 millions d’Euros de la BAD et 30 millions USD du Fonds des Technologies Propres (FTP).
Prévu pour être mis en service en fin 2020, ce projet permet de contribuer à la satisfaction de la demande en électricité durant les heures de pointe et au stockage de l’énergie, d’optimiser l’exploitation des moyens de production, augmenter la capacité d’intégration des énergies renouvelables d’origine éolienne et solaire et améliorer la stabilité du réseau de transport d’énergie électrique.
Le projet de la STEP Abdelmoumen participera, également, au développement socioéconomique régional, à la réduction des émissions de CO2 et des gaz à effet de serre et à la préservation des ressources en eau puisque la STEP fonctionne en circuit fermé et consomme peu d’eau.
Le Maroc, jouissant d’un soleil illuminant et d’une vitesse de vents des plus considérables, s’est fixé une politique ambitieuse en matière d’énergies propres visant à réduire sa dépendance énergétique et à accompagner le processus d’édification d’une économie dite verte, tout en tenant compte des aspects du développement durable et de la protection de l’environnement.
Face à une raréfaction des gisements fossiles et une nécessité de lutter contre le changement climatique, le Royaume a, à cet égard, érigé en priorité nationale, l’adoption d’une stratégie énergétique basée notamment sur les énergies renouvelables, en se fixant d’atteindre 42 pc de la puissance installée à base d’énergie renouvelable en 2020 (Hydraulique : 2000 MW, Solaire : 2000 MW et Eolien : 2000 MW), et en lançant des mégaprojets dans les domaines liés notamment aux énergies solaire et éolienne.
Ainsi, SM le Roi Mohammed VI a présidé mardi 13 octobre au Palais Royal de Tanger, une séance de travail consacrée au secteur énergétique, au cours de laquelle le Souverain s’est informé de l’état d’avancement des programmes de développement des énergies renouvelables, notamment les énergies solaire et éolienne.
En effet, le projet marocain de l’énergie solaire s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique tracée conformément aux Hautes directives du Souverain. Ce projet vise la mise en place en 2020 d’une capacité de 2.000 mégawatts, ce qui représente une capacité de production de 38 % de la puissance installée à fin 2008 et 14 % de la puissance électrique à l’horizon 2020.
Cinq sites ont été identifiés pour la réalisation du projet, à savoir les sites d’Ouarzazate, Aïn Béni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sebkhat Tah. Ce projet s’assigne pour objectifs de promouvoir les énergies renouvelables auprès du grand public et auprès des entreprises, réduire la facture d’électricité de la clientèle, contribuer à la préservation de l’environnement et de réduire la production d’électricité à partir des énergies d’origine fossile.
En effet, les projets énergétiques indépendants NOOR II et NOOR III représentent la 2e phase du complexe solaire NOOR de Ouarzazate, impulsé par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) dans le cadre du Plan solaire marocain NOOR et dont le but est de produire un minimum de 2 gigawatts d’énergie solaire, ce qui équivaut à environ 14 pc de la capacité de production installée du Maroc en 2020.
Le bouclage financier des projets énergétiques indépendants NOOR II et NOOR III a été achevé en mai dernier.
Le projet NOOR II est une centrale solaire basée sur la technologie de l’énergie solaire concentrée (ESC), d’une capacité de 200MW et utilisant des miroirs paraboliques avec un système de stockage thermique de 7.2 heures à sels fondus, alors que le projet NOOR III est une centrale solaire de 150MW basée sur la technologie de l’énergie solaire concentrée (ESC), utilisant la technologie des centrales à tour avec une capacité de stockage à sels fondus de 8 heures.
En ce qui concerne l’objectif éolien, et en complément de la capacité éolienne réalisée et en cours de développement et qui s’élève à 1000 MW, le Maroc a décidé de lancer le programme intégré de l’énergie éolienne d’une même capacité de 1000 MW, devant être réalisé en deux phases, à savoir le projet éolien 150 MW de Taza, et le projet éolien intégré 850 MW.
En avril dernier, l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) avait annoncé l’achèvement de l’évaluation de la première étape de l’appel d’offres relatif au développement, à la conception, au financement, à la construction et à l’exploitation et maintenance du projet éolien intégré de 850 MW.
Ce projet porte sur cinq parcs éoliens “Midelt” 150 MW, “Tiskrad-Tarfaya” 300 MW, “Tanger II-100 MW”, “Jbel Lahdid-Essaouira” 200 MW et “Boujdour” 100 MW à mettre en service, respectivement, entre 2017 et 2020.
Selon l’Office, ce projet structurant contribuera à la dynamique économique que connaît le Maroc et au développement social et régional, en termes notamment d’investissements directs et indirects, de création d’emplois et de recours aux prestations des PME-PMI nationales.
Ces grands projets aussi bien solaires qu’éoliens, dénotent d’une volonté aussi claire qu’ambitieuse du Royaume à aller de l’avant dans son processus de réalisation du développement durable. Une volonté déclinée notamment par l’annonce du Maroc, en prélude de la prochaine COP21 (30 novembre-11 décembre à Paris), à s’engager à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2030 de 32 % par rapport aux émissions projetées pour la même année.
L’institut marocain de Normalisation (IMANOR) lance des activités de formation de formateurs dans les domaines des normes relatives à l’énergie, l’eau et l’environnement, et ce dans l’objectif de disposer de formateurs nationaux pouvant contribuer à la promotion des bonnes pratiques dans le développement durable.
Ces formations s’inscrivent dans le cadre du projet « MENA STAR » piloté par l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) et qui vise le renforcement de l’infrastructure nationale de normalisation.
La formation dans le domaine de l’énergie porte, selon l’Institut, sur le management énergétique et normes d’efficacité énergétique ainsi que les concepts de durabilité associés et notamment les normes ISO 50001 et ISO 50006.
S’agissant du domaine de l’eau, IMANOR dispensera une formation concernant la norme ISO 14.046 relative à l’empreinte de l’eau et méthodes préconisées par cette norme afin de rationaliser la consommation en eau et de maitriser l’impact des activités sur les ressources en eau.
Au volet de l’environnement, la formation porte sur les normes de management environnemental de la famille ISO 14.000 dont l’analyse de cycle de vie et l’évaluation des performances environnementales ainsi que les concepts de durabilité associés.
Les modalités et conditions de participation à ces trois formations de formateurs peuvent être consultées sur le site de l’IMANOR www.imanor.gov.ma ou demandé à IMANOR.
Les opportunités d’affaires offertes au Maroc dans le secteur de l’énergie ont été présentées lundi 12 octobre à Edimbourg en Ecosse aux investisseurs britanniques par des responsables et des professionnels marocains.
Intervenant lors de cette rencontre, l’ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne, Lalla Joumala a souligné l’importance de cet évènement qui vise à renforcer davantage le dialogue et le partenariat entre les entrepreneurs des deux pays dans le secteur de l’énergie, un secteur prometteur qui offre d’énormes possibilités aux investisseurs étrangers en quête de croissance.
Elle a également mis en relief les efforts soutenus déployés par le gouvernement sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI pour l’encouragement des investissements étrangers dans tous les domaines, exprimant sa disposition à aider tout investisseur désirant s’installer au Maroc, pays d’ouverture et de tolérance par excellence.
L’ambassadrice du Maroc en Grande-Bretagne s’est, en outre, félicitée des liens solides de coopération existant entre le Maroc et le Royaume-Uni, deux pays amis de longue date qui partagent les mêmes valeurs, visions et ambitions.
L’objectif de la rencontre d’Edimbourg est de présenter aux hommes d’affaires britanniques le programme élaboré par le Maroc pour le développement des énergies, un programme fondé sur une vision clairvoyante et stratégique déclinée par SM le Roi Mohammed VI pour diversifier le mix énergétique.
Importance des énergies renouvelables
Cette vision, qui accorde une place importante aux énergies renouvelables, a permis des réalisations concrètes sur le terrain dans l’énergie éolienne et solaire, ce qui suscite un grand intérêt auprès des partenaires et des investisseurs potentiels.
Quant à Mme Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), elle a indiqué que “le Maroc est une terre d’opportunités d’investissement, et notamment dans le domaine de l’énergie qui affiche une croissance soutenue“.
Pour sa part, le directeur général de l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE) Saïd Mouline a fait savoir que la stratégie énergétique marocaine est une démarche volontariste en particulier dans le domaine des énergies renouvelables, affirmant que le Maroc “est souvent cité comme un modèle sur le plan régional et international dans ce secteur”.
Pour M. Mouline, la rencontre d’Edimbourg a été l’occasion pour montrer aux partenaires écossais que le Maroc dispose d’une stratégie avec des objectifs bien définis, faisant état de projets concrets réalisés avec des partenaires nationaux et internationaux dans le secteur de l’énergie
Cet événement a aussi permis de mettre en relief les programmes menés par l’ADEREE pour encourager les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans les industries, les transports et l’éclairage public, a-t-il ajouté.
Le directeur général de la Société d’investissements énergétiques (SIE) Ahmed Baroudi, a, quant à lui, focalisé sur la mission et les objectifs de la Société qui intervient comme investisseur étatique de référence dans le domaine des énergies de manière générale, et plus particulièrement dans celui des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Il s’est également dit convaincu que cette rencontre aura un impact positif étant donné qu’elle a permis de réunir plusieurs investisseurs potentiels et faire connaitre les chantiers énergétiques et les réalisations accomplies par le Royaume dans le secteur énergétique.
Ce road show organisé sous le signe “Morocco Energy Exchange” a mis l’accent sur le plan solaire qui poursuit son déploiement avec les projets Noor I et Noor II qui adoptent la technologie thermo-solaire à capteurs cylindro-paraboliques, ayant une capacité de production de 200 MW avec stockage, alors que Noor III introduit une nouvelle sous technologie thermo-solaire.
Lydec a réalisé, au titre des six premiers mois de l’année en cours, un résultat net de 134 millions DH, stable, par rapport à la même période de 2014. Son chiffre d’affaires semestriel a enregistré une légère hausse de 2%, il s’est établi en effet à 3,26 milliards DH.
Pour l’eau, les volumes vendus ont augmenté de 2,1%, portés essentiellement par le segment des particuliers, soit une amélioration du rendement du réseau à 75,7%, en accroissement de 0,2 point, à fin juin 2015.
Quant à l’électricité, la société a relevé une stabilité des volumes distribués, du fait principalement d’un ralentissement de la croissance de la consommation des industriels, soit un maintien du rendement à 93,2% sur la période.
À fin juin 2015, l’excédent brut d’exploitation (EBE) se stabilise aussi à 448 MDH, ceci résulte de la maîtrise des charges d’exploitation, qui viennent atténuer l’impact de l’augmentation des charges liées à la mise en place des nouveaux investissements.
Le Maroc prendra part du 14 au 18 courant à Vienne, à la 59ème session de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le Royaume du Maroc est représenté à cette conférence par une importante délégation conduite par le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara, et composée de hauts responsables du ministère, du Centre national de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) et du Centre national de radioprotection, ainsi que du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
M. Amara présidera la réunion des membres de l’Accord régional africain de coopération en sciences et technologies nucléaires (AFRA) qui se tiendra en marge de la Conférence générale de l’AIEA.
Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi 27 août à Rabat, sous la présidence du Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a adopté le projet de loi 58-15 qui modifie et complète la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables.
Ce projet, présenté par le ministre de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, s’inscrit dans le cadre de la mise en ouvre de la feuille de route relative au développement de l’énergie et ambitionne de dépasser les lacunes ayant entravé l’application de la loi 13-09.
Ce projet vise à augmenter de 12 à 30 mégawatts la capacité minimale des projets de production d’énergie électrique à partir de sources d’énergie hydraulique, de même qu’il souligne la possibilité de vente de l’excédent d’énergie électrique issue de sources d’énergie renouvelable à des installations reliées au réseau électrique national de haute tension ou très haute tension de l’l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), outre le principe d’ouverture du marché d’énergie électrique de faible tension produite à partir d’énergies renouvelables selon des modalités qui seront fixées par un texte organique.
Le projet porte également sur la possibilité de définir, dans le cadre d’un texte organique, les modalités d’application de la loi modifiant la loi 13-09, concernant notamment l’accès au réseau électrique national de faible tension, et l’achat d’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables par les installations reliées au réseau électrique national de haute tension ou très haute tension.
Ce projet revêt une grande importance du fait de son impact sur l’investissement et les factures des ménages, de même qu’il contribuera à l’économie d’électricité de faible tension, outre la création de nouveaux postes d’emploi et la réduction de la dépendance énergétique qui est passée de 98 % en 2008 à 93 % en 2015.
Le volume de production de l’énergie électrique s’est renforcé de 7,1 % au terme du premier semestre 2015, après une consolidation de 5,6 % un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des finances.
Cette évolution est le résultat de la croissance de la production privée (+18,%), contre une baisse de la production totale nette de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) de 8,5 %, explique la DEPF, qui vient de publier sa note de conjoncture pour le mois d’août 2015.
Parallèlement, le solde des échanges d’énergie électrique avec l’Espagne et l’Algérie (importations-exportations) a reculé de 17,5 % durant les six premiers mois, en lien avec la régression du volume des importations de l’énergie électrique de 16,9 %, après la hausse de 14,9 % un an auparavant, et l’augmentation du volume des exportations de 3,9 % comparativement à la même période de l’année passée, précise la note publiée sur le site du ministère. Durant la même période, la consommation de l’énergie électrique s’est, quant à elle, appréciée de 1,1 %, en raison de l’augmentation de la consommation de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension (+0,7%) et de celle de basse tension (+2,4 %), relève la note.
Par ailleurs, l’activité de raffinage a poursuivi son recul depuis le début de l’année en cours, affichant, toutefois, un ralentissement de mois en mois, accusant une baisse de 34,8 % à fin mai 2015 à près de 2,1 millions de tonnes, après un retrait de 45 % au terme du premier trimestre de la même année et une hausse de 28,4 % un an auparavant.
La Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables (Fenelec) organisera, du 7 au 10 octobre 2015 à la Foire International de Casablanca, son salon global Elec Expo, EneR Event & Tronica Expo. Ce salon regroupera la 9ème édition du Salon International de l’Electricité, de l’Eclairage, de l’Electrotechnique et de l’Automatisation Industrielle (Elec Expo), la 4ème édition du Salon International des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (EneR Event) et la 3ème mouture du Salon International des Composants, Systèmes et Applications Electroniques (Tronica Expo).
Cet événement constitue un rendez-vous international incontournable pour les différents intervenants de ces trois secteurs-clés. Les fournisseurs d’électrotechnique ainsi que les professionnels des énergies renouvelables et des composants électroniques y trouveront une plateforme commerciale idéale. Echanges, rencontres, conférences, partenariats, conventions et signatures de contrats rythmeront les quatre jours de cet événement très attendu par la communauté des professionnels concernés.
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