La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé mercredi 4 novembre l’octroi d’un prêt de 35 millions d’euros à l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE).
Ce prêt permettra à l’ONEE de financer un programme visant la réhabilitation de 12 petites et moyennes centrales hydroélectriques et la mise à niveau de leur système de sécurité, ce qui devra prolonger la durée de vie de ces centrales et améliorer leur efficacité énergétique.
Ce financement, le troisième du genre accordé par la BERD à l’ONEE, renforce les relations déjà étroites entre les deux parties et témoigne de l’engagement fort de la banque européenne pour le développement du secteur de l’énergie au Maroc.
« Investir dans les énergies renouvelables constitue une priorité pour la BERD au Maroc », a dit le directeur du bureau de cette banque au Royaume Laurent Chabrier, soulignant l’importance de la mise à niveau des centrales hydroélectriques du pays, tout en respectant les exigences de la protection de l’environnement.
Quant au Directeur des énergies renouvelables à l’ONEE Hassan Rmili, il a fait savoir que ce projet prévoit l’amélioration de l’efficacité des centrales hydroélectriques, alors que le Directeur du département technique de l’ONEE Bouchra Abderrahim a indiqué que la réalisation de ce projet s’inscrit en droite ligne de la stratégique nationale de l’énergie visant la promotion des énergies renouvelables.
Le Maroc est un membre fondateur de la BERD et, à ce jour, la Banque y a investi près 500 millions d’euros dans 20 projets à travers tout le pays, auxquels s’ajoutent 130 millions d’euros de lignes de crédit en faveur de la facilitation des échanges, accordés par l’intermédiaire de banques locales.
A un mois du début de la COP21 (30 novembre-11 décembre 2015), le secrétaire général chargé de la préparation et de l’organisation de la Conférence Climat, Pierre-Henri Guignard, parle de cet événement qui est d’une ampleur inédite en France depuis 1948.
1) Qui est concrètement en charge de l’organisation de la COP21 ?
Un Comité de pilotage ministériel, présidé par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, a été mis en place pour cette occasion.
« Je suis à la tête du Secrétariat général en charge de la préparation et de l’organisation de la COP21. Il s’agit d’une équipe d’une cinquantaine de personnes détachées, essentiellement des ministères des Affaires étrangères, de l’Écologie, de l’Intérieur pour la sécurité et de l’Education Nationale pour les relations avec la société civile et notamment avec les jeunes ».
« Nous travaillons en étroite association avec l’équipe de négociation qui est dirigée par Laurence Tubiana, ambassadrice chargée des négociations sur les changements climatiques ».
« Nous avons signé avec la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CNUCCC) un « accord de siège » qui détaille les conditions d’organisation de la COP. »
2) Où a lieu la COP21 et comment le site est-il organisé ?
L’ensemble de la Conférence se tiendra au Bourget. Ce site a été choisi parce qu’il présente, sur le plan logistique, la meilleure capacité d’accueil et d’accessibilité pour les délégations officielles mais aussi pour la société civile et les médias. Le Centre de conférence où se tiendront les négociations, aussi appelée « zone bleue », sera géré par les Nations Unies et sera accessible uniquement aux personnes accréditées. Toutes les délégations seront regroupées au cœur de ce Centre de conférence. Deux salles plénières et 32 salles de négociations sont aménagées pour l’événement.
Le Président de la République Française et le ministre des Affaires étrangères ont exprimé le souhait d’associer largement la société civile (collectivités, associations, entreprises, visiteurs particuliers, etc.) à cet événement. C’est pourquoi, nous avons décidé de créer un espace de 20 000 m² baptisé « Espaces Générations Climat » qui leur est dédié à quelques mètres seulement de la zone bleue. Ils seront ouverts gratuitement au public, ce qui constitue une première dans l’histoire des COP. Enfin, la Galerie est un espace d’exposition exclusivement réservé aux professionnels qui a vocation à offrir un panorama des solutions développées par les entreprises pour faire face aux changements climatiques.
3) Combien de personnes sont attendues lors de la COP21 ?
Près de 40 000 personnes sont attendues lors de cette Conférence dont 10 000 délégués de 195 pays, des représentants de 2 000 organisations non gouvernementales et près de 3 000 journalistes. Le dernier événement diplomatique international d’une telle ampleur en France est la Conférence de Paris en 1948 qui a donné lieu à l’adoption de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Nous devons faire de Paris 2015 une réussite à la hauteur de ce précédent.
4) Quel est le coût de cet événement et comment est-il financé ?
Le budget de la COP21 est de 170 millions d’euros. Il a été voté par le Parlement sur les années budgétaires 2015-2016. Parmi les principaux coûts figurent la logistique de la conférence (75%), les frais de mission du personnel des Nations Unies, de communication et de compensation carbone.
L’objectif fixé par Laurent Fabius est de rester dans cette enveloppe budgétaire. Près de 20% des frais devraient être couverts par des mécènes privés (parmi lesquels EDF, Engie, La Poste, Ikea, etc). L’office de Tourisme et des Congrès de Paris considère que la COP devrait rapporter environ 100 millions d’euros à la région Île de-France, du fait des dépenses diverses des participants (hébergement, restauration, achats, etc.).
5) Quelles sont les prochaines grandes échéances d’ici à la COP21 ?
Le chantier du site de la COP21, d’une superficie de 180 000 m², a commencé le 5 octobre. Près de 50 prestataires (environ 3 000 personnes) travaillent d’arrache-pied pour créer une véritable ville éphémère et accueillir dans les meilleures conditions cette Conférence. Sachant que nous devons remettre les clés du centre de Conférence le 28 novembre.
La France organise du 8 au 10 novembre une large consultation ministérielle informelle, la pré-COP, pour avancer sur les négociations alors qu’il reste peu de temps. Il reviendra ensuite à Laurent Fabius, de conclure cette négociation lors de la COP. La COP21 débutera le 30 novembre avec la journée des chefs d’Etat. Les ministres des 195 pays sont attendus dès le lundi 7 décembre.
L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) fait le point sur son dispositif de production et de distribution d’eau potable en lançant une mission d’audit technique pour évaluer les rendements de ses réseaux de production et de distribution d’eau potable. Dans le cadre de la mise en œuvre de son contrat-programme 2014-2017 avec l’Etat.
Sur cette feuille de route, l’ONEE a promis d’améliorer ses performances opérationnelles, en particulier sur la branche Eau. Objectif : d’arriver, à fin 2017, à un taux de rendement des réseaux de production à 95,7 % et de distribution à 76,5%. L’audit devrait permettre une analyse «critique» des actions réalisées ou en cours d’exécution et celles qui sont planifiées. L’Office compte à partir de cette mission d’audit mettre en place d’un nouveau programme d’actions à court et moyen termes.
Après le britannique BP et l’américain Chevron, c’est au tour d’un autre acteur de renom, le groupe anglo-néerlandais Shell, de conclure un contrat de reconnaissance avec l’ONHYM portant sur le bloc dénommé Issouka, situé en zone onshore dans le nord-est du Maroc.
« L’accord est prévu pour une durée de 12 mois avec une possibilité d’extension, voire de reconversion en licence d’exploration en fonction des résultats obtenus », a affirmé la direction de la communication de Shell pour l’Afrique et le Moyen-Orient, basée à Dubaï, citée par Jeune Afrique.
A pour rappel au total, 33 groupes étrangers recherchent actuellement des hydrocarbures au Maroc, en partenariat avec l’ONHYM qui conserve une part minimale de 25% dans chaque projet.
Lancé simultanément par le groupe Total dans 34 pays d’Afrique, le Challenge «Startupper de l’année par Total» est un concours qui a pour objectif d’identifier, de primer et d’accompagner les meilleurs projets de création ou de développement d’entreprises de moins de deux ans au Maroc. Les projets d’entreprises concernent tous les secteurs d’activités. Toutefois, ils doivent répondre à un certain nombre de critères : originalité, rentabilité, innovation, pérennité, création de valeur, etc.
«Le challenge «Startupper de l’année par Total» rentre dans le cadre de la politique global de soutien de Total au développement socio-économique de tous les pays où le Groupe est implanté en Afrique. Il s’agit d’une initiative visant à contribuer au renforcement du tissu industriel et la création d’emplois», a souligné Arnaud Le Foll, directeur général de Total Maroc. Il s’agit d’une démarche qui vise à encourager l’entreprenariat chez les jeunes les plus audacieux et les plus innovants.
En ce qui concerne le concours, les inscriptions au «Startupper de l’année par Total» sont ouvertes du 1er novembre 2015 au 31 janvier 2016. Les candidats peuvent déposer leur dossier de candidature directement en ligne sur le site dédié à l’événement (http://startupper.total.com/).
Concernant le concours, celui-ci se déroulera en deux étapes. D’abord, un jury va étudier les dossiers pour désigner les 10 finalistes de cette première édition du «Startupper de l’année par Total». Ensuite, les finalistes seront appelés à effectuer une présentation de 15 minutes de leur projet devant un jury (vers le 15 mars 2015) qui désignera les trois meilleurs projets dont les lauréats seront récompensés lors d’une cérémonie officielle d’annonce des résultats et de remise des prix.
Pour les 3 lauréats de ce challenge, Total Maroc offrira une aide financière de 300 000 dirhams en raison de 150 000 dirhams pour le premier, 90 000 pour le second et 60 000 dirhams pour le troisième.
En plus du soutien financier, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement de Total Maroc en partenariat ave l’Ecole Mohammédia des Ingénieurs (EMI) qui jouit d’une forte expérience dans le domaine d’accompagnement : incubation, formation, réseautage, etc.
Le Président du Groupe japonais « Mitsui », Masami Lijima a mis en exergue la volonté de son établissement de renforcer davantage ses activités au Maroc, en élargissant son champ d’action à de nouveaux secteurs, notamment dans le secteur du Gaz naturel liquéfié (GNL).
Lijima qui s’entretenait vendredi 23 octobre avec le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a fait part de la grande satisfaction du Groupe quant à ses conditions de travail au Maroc, dans le cadre de la dynamique économique que connaît le Royaume et du climat d’investissement favorable que le gouvernement oeuvre à asseoir.
Cette réunion a également permis de faire le point sur la coopération entre les deux parties concernant la contribution du groupe nippon à la réalisation et à l’exploitation de la plus grande centrale thermique de production de l’énergie électrique à Safi.
A noter que Lijima a effectué une visite de travail au Maroc dans le cadre du suivi et de la consolidation des programmes d’investissement du Groupe « Mitsui».
Total Maroc vient d’annoncer deux nouvelles nominations. Vincent Maumus a été désigné secrétaire général, après avoir occupé le poste de directeur administratif et financier. Pour sa part, Jérôme Dechamps occupera, à partir du 1er décembre prochain, la fonction d’administrateur et président du conseil d’administration de Total Maroc.
Jérôme Dechamps a été directeur Afrique de l’Ouest de la Branche Marketing & Services. Il succédera à Olivier Chalvon-Demersay.
L’Ecole Nationale d’Architecture (ENA) et l’Agence de Coopération Internationale Allemande pour le Développement-GIZ Maroc à travers son Pôle Prioritaire Energie ont signé, le 21 octobre à Rabat, une convention-cadre de partenariat dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique appliquées au design urbain et à l’architecture.
Cet accord, signé par le directeur de l’ENA, Hassan Radoine, et le coordinateur du Secteur Energie à GIZ Maroc, Philippe Simonis, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire, Driss Merroun, permettra de mettre en œuvre des actions qui se déclinent en deux principaux axes portant sur l’assistance technique et le renforcement des capacités.
S’agissant de l’assistance technique, cette convention stipule l’accompagnement par la GIZ/Energie de l’ENA dans l’intégration des thématiques relatives aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique dans ses cursus de formation initiale, de formation continue et de recherche.
Pour ce qui est du renforcement des capacités, l’accord vise la mobilisation par la GIZ/Energie d’experts nationaux et internationaux pour l’animation de sessions de formation sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique au profit des enseignants chercheurs et des doctorants de l’ENA, ainsi que l’échange sur les opportunités du secteur, les séminaires et la veille technologique.
En vertu de ladite convention, la GIZ/Energie s’engage à soutenir les activités de l’ENA par une assistance technique en mobilisant ses ressources humaines et matérielles, nécessaires à la mise en œuvre des accords spécifiques.
De son côté, l’ENA s’engage notamment à assurer la coordination globale de ce partenariat, à communiquer à la GIZ/Energie toutes informations ou documentations utiles dans le cadre des projets objets de la convention, à élaborer une liste semestrielle des besoins d’assistance technique et à identifier les financements pour mettre en œuvre les projets retenus.
Concernant la mission des experts de l’AIEA, M. Amara a indiqué que ledit comité a pour mission d’évaluer les atouts et les insuffisances des capacités nationales dans le domaine nucléaire et examiner à partir de l’expérience, du benchmark et des enjeux énergétiques futurs nationaux et internationaux, les conditions et les exigences tant sur le plan politique, institutionnel, juridique, et technologique que sur le plan ressources humaines, nécessaires à la réalisation d’un programme électronucléaire.
« L’objectif de cette mission est l’évaluation, conformément aux standards internationaux, de nos infrastructures nucléaires nationales en vue de l’identification des points d’amélioration nécessaires à un programme électronucléaire », a-t-il souligné, ajoutant que le Maroc applique déjà le nucléaire dans certains secteurs, notamment la santé, l’agriculture et l’eau.
De son côté, le Directeur Général Adjoint chargé de l’Energie Nucléaire à l’AIEA, Mikhail Chudakov, a indiqué que l’objectif de cette mission est de vérifier l’état de préparation de l’infrastructure dont dispose le Maroc pour l’accueil l’énergie nucléaire à l’avenir.
« Bien que le Maroc n’ait pas pris la décision ferme au sujet de l’énergie nucléaire, mais je suis sûr, qu’à l’avenir, il va la prendre parce qu’il dépend à 96 pc des ressources d’autres pays », a estimé M. Chudakov, notant qu’une décision éclairée doit être prise dans le sens de l’établissement d’une bonne infrastructure pouvant fonctionner pendant une longue période et fournir une puissance nucléaire fiable.
Face à la demande montante d’électricité et à la croissance de la population, le recours à l’énergie nucléaire est indispensable.
Cette mission porte sur une vingtaine de domaines concernant les aspects à la fois techniques, réglementaires, de sûreté et sécurité, de gestion des déchets radioactifs, des ressources humaines, de communication et d’autres.
Comprenant une dizaine d’experts, les travaux de cette mission ont lieu en présence des membres du Comité de Réflexion sur l’Electronucléaire et le Dessalement de l’Eau de Mer (CRED), mis en place en 2009 par le ministère.
Composé de représentants des départements de l’énergie, de l’eau et de l’environnement, du Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), du Centre national de radioprotection relevant du ministère de la Santé, d’Universités et de l’Association des ingénieurs en génie atomique du Maroc (AIGAM), le CRED a établi une étude d’auto-évaluation des capacités nationales nucléaires.
Pour rappel, plusieurs pays tels que le Kenya, le Nigéria, l’Afrique du Sud, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, la Turquie, la Bélarusse, la Pologne, la Thaïlande et le Vietnam ont déjà bénéficié des services relatifs à la mission de l’AIEA.
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