Le groupement mené par le marocain Nareva, et composé de l’allemand Siemens et l’italien Enel Green Power, a présenté l’offre la plus compétitive pour développement du gigantesque projet éolien de 850 MW porté par l’ONEE. Les propositions financières ont été ouvertes lundi dernier. Ce consortium a présenté l’offre la plus compétitive pour remporter le lot des 5 parcs éoliens qui constituent le programme (Midelt 150 MW, Tiskrad 300 MW, Tanger II 100 MW, Jbel Lahdid 200 MW et Boujdour 100 MW). Un marché de près de 11 milliards de dirhams. A noter que plusieurs arguments ont joué en faveur de ce groupement, et principalement la clause de préférence nationale.

 

Les participants à la sixième conférence générale du Comité maghrébin de l’électricité (COMELEC) ont appelé à ce que l’intégration du système électrique régional et l’accélération de la transition énergétique dans les pays maghrébins soient le levier de la complémentarité économique et le renforcement de l’unité maghrébine.
Les participants à cette conférence, organisée durant deux jours sous le thème « L’intégration maghrébine: facteur d’accélération de la transition énergétique », ont souligné que les pays maghrébins sont invités à assurer l’intégration de leur système énergétique et à renforcer leur coopération dans le domaine des énergies renouvelables en vue de bâtir un partenariat à même de réaliser la complémentarité économique dans la région.
Ils ont relevé que la région maghrébine dispose de tous les ingrédients d’une intégration économique et sociale grâce à ses réserves en pétrole et en gaz et à ses ressources minières, précisant que ce capital l’habilite à drainer d’importants investissements étrangers, avec comme conséquence la modernisation de ses infrastructures, le renforcement de l’interconnexion, de l’intégration industrielle et du positionnement de la région en tant que trait d’union entre le Nord et le Sud.
Les experts maghrébins ont également plaidé pour le partage d’expériences entre les pays maghrébins et pour la recherche de financements pour les projets communs, en plus de la modernisation des infrastructures et la connexion des réseaux électriques avec les pays du sud.
Lors de cette conférence, les experts et professionnels du secteur ont débattu de la question de la transition énergétique dans les pays du Maghreb au regard des enjeux actuels, ainsi que des évolutions et mutations que connaît le paysage énergétique sur la scène mondiale.
Les discussions ont porté sur plusieurs thèmes, dont « Quelle vision maghrébine commune pour une valorisation optimale des ressources de la région ? », « enjeux économiques et industriels des énergies renouvelables au Maghreb », « la coopération maghrébine: clé de réussite pour une meilleure intégration régionale » et « quels leviers d’accompagnement pour une transition énergétique ? ».
Créé en 1974 à l’initiative de trois entreprises électriques de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc, auxquelles se sont jointes les sociétés électriques de la Mauritanie et de la Libye, le COMELEC est un cadre d’échange et de concertation entre les opérateurs nationaux de l’énergie électrique dans les cinq pays du Maghreb.

Le Maroc fait son entrée dans le groupe des leaders mondiaux en matière de protection du climat, selon le « Climate change performance index 2016 » (CCIP), publié par l’ONG environnementale allemande Germanwatch et dévoilé cette semaine à Paris, en marge de la COP21. En effet, le Royaume est désormais 10ème dans cet indice qui classe 58 pays en fonction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) par habitant, l’évolution de ces émissions et la politique climatique des Etats. A noter que le Maroc n’est plus devancé dans ce classement que par, dans l’ordre, le Danemark, le Royaume-Uni, la Suède, la Belgique, la France et Chypre, sachant que les 3 premières places ne sont occupés par personne « car aucun pays n’en a fait assez pour éviter les conséquences dangereuses des changements climatiques ». Le Royaume occupe même la 1ère marche du podium en matière climatique dans la catégorie des pays nouvellement industrialisés.

La prochaine conférence mondiale sur le climat (COP22) aura lieu du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech, a annoncé, jeudi 10 décembre à Paris, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar.
« Le Maroc, qui s’est toujours engagé dans la lutte contre les changements climatiques, avait abrité la COP7 en 2001 et sera honoré d’accueillir la COP22, du 7 au 18 novembre dans la ville ocre », a dit M. Mezouar lors d’une plénière organisée dans le cadre de la COP21.

La ville de Marrakech, qui a accueilli des rencontres multilatérales historiques, « constitue un carrefour entre l’Orient et l’Occident », a-t-il souligné.
« Le Maroc s’engage à agir, la main dans la main et de manière inclusive avec toutes les parties et en particulier la présidence française pour que la COP22 soit un rendez-vous réussi sur une terre africaine et arabe, porteur d’espoir pour une action mondiale solidaire et forte en faveur de notre planète », a-t-il poursuivi.
Les grandes lignes de la vision Marrakech 2016 seront déclinées à l’issue des résultats des négociations, a indiqué le ministre, exprimant le souhait de voir la COP21 aboutir à un accord « universel, juste et inclusif ».
Il a, à cette occasion, remercié toutes les parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, particulièrement le groupe africain qui « avait apporté son précieux soutien » à la candidature marocaine lors de la COP20 à Lima.

La sixième conférence générale du Comité maghrébin de l’électricité (COMELEC), placé sous le thème “l’intégration maghrébine: facteur d’accélération de la transition énergétique” a ouvert ses travaux mardi 8 décembre à Rabat en présence du ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement Abdelkader Amara.

Dans son mot d’ouverture, M. Amara a souligné qu’en raison de son emplacement géographique et de sa volonté politique, le Maroc accorde une attention particulière à l’intégration du système énergétique régional en tant que priorité stratégique.
Le Royaume est à même d’assurer un rôle de choix dans la coopération énergétique régionale en tant que pays de transition pour l’énergie, notamment via le développement d’infrastructures de raccordement aux réseaux électriques dans les pays de la région.
Il a siganlé que la mise en place d’un marché régional de l’électricité requiert la mobilisation des investissements nécessaires au raccordement électrique dans la région et à l’interconnexion entre les réseaux des pays du Nord et du Sud.
Le ministre de l’énergie a soutenu que l’intégration des systèmes électriques des pays du Maghreb nécessite l’harmonisation du cadre législatif et réglementaire et la coordination technique afin de faciliter l’intégration des réseaux et la mise en place de règles d’exploitation communes, appelant à un partenariat énergétique maghrébin permettant d’échanger et d’assurer l’intégration progressive des marchés énergétiques et à la mobilisation des sources de financement à ce partenariat.

Pour sa part, le Secrétaire Général de l’Union du Maghreb Arabe Habib Ben Yahia a fait part de sa satisfaction du niveau avancé de la coopération électrique entre les pays du Maghreb, qui sont dorénavant interconnectés par des infrastructures solides et enregistrent une amélioration constante en termes d’échange de l’énergie électrique.
L’intégration énergétique maghrébine est sur la bonne voie et la région dispose de tous les facteurs permettant la réussite de l’intégration, grâce à l’abondance du pétrole et du gaz, aux ressources minérales, aux bonnes infrastructures et aux ressources humaines qualifiées, a estimé M. Ben Yahia, relevant que le secteur gazier est à même de s’ériger en un levier d’intégration macro-économique dans la région.
Les positions et politiques maghrébines s’insèrent généralement dans le cadre des propositions internationales exprimées lors de la conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21), a de son côté noté Ali Fassi-Fihri, directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et président du COMELEC.
Il a rappelé dans ce sens que le discours royal adressé à la COP21, la semaine précédente, a clarifié la vision énergétique marocaine, qui attache une grande importance aux énergies renouvelables, en portant à 52 % la part des énergies renouvelables destinées à la production électrique à l’horizon 2030.
Il a également relevé que la conférence est une occasion appropriée pour présenter l’expérience marocaine, dont la première phase, menée avec succès, vise à porter à 42 % la part des énergies renouvelables à l’horizon de 2020.
Cette rencontre offre l’opportunité de réitérer le choix de l’intégration entre les réseaux maghrébins et de permettre aux pays de la région d’investir dans ce domaine, a-t-il jugé, mettant l’accent sur la position du Maroc en tant que plaque tournante entre l’Afrique de l’ouest, l’Europe et la rive sud de la Méditerranée.
Lors de cette conférence de deux jours, de nombreux experts et professionnels du secteur débattront de la question de la transition énergétique dans les pays du Maghreb au regard des enjeux actuels, ainsi que des évolutions et mutations que connaît le paysage énergétique sur la scène mondiale.
La conférence prévoit quatre sessions de travail, traitant des thèmes “quelle vision maghrébine commune pour une valorisation optimale des ressources de la région?”, “enjeux économiques et industriels des énergies renouvelables au Maghreb”, “la coopération maghrébine: clé de réussite pour une meilleure intégration régionale” et “quels leviers d’accompagnement pour une transition énergétique?”.
Créée en 1974 à l’initiative de trois entreprises électriques de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc, auxquelles se sont joints les sociétés électriques de la Mauritanie et de la Libye, le COMELEC est un cadre d’échanges et de concertation entre les opérateurs nationaux de l’énergie électrique dans les cinq pays du Maghreb.

OFID_ONEEDeux conventions de prêt et de garantie de prêt octroyé par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), pour financer la 2ème phase du Programme d’électrification rurale générale (PERG), ont été signées lundi 7 décembre à Paris, en marge de la Conférence mondiale sur le climat (COP21).

Signées par le ministre l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara, le directeur de l’ONEE, Ali Fassi Fihri, et le DG de l’OFID, Suleiman Jasir Al-Herbish, ces conventions ont pour objectif le financement de la 2ème phase de la dernière tranche du PERG avec un montant de 70 millions de dollars.
Le prêt est destiné à l’électrification de 723 douars répartis sur 49 provinces du Royaume, a indiqué M. Fassi Fihri dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature.
Le PERG « s’inscrit dans le cadre des démarches adoptées par le Royaume depuis les années 90 pour améliorer les infrastructures et garantir une vie décente aux populations rurales », a affirmé M. Amara, qui s’exprimait lors de la cérémonie de signature.
Il a souligné l’importance de l’électricité, particulièrement dans une conjoncture marquée par ce que l’on appelle communément « la pauvreté énergétique », saluant l’expérience l’OFID en la matière.
La généralisation de l’accès à l’électricité et à l’eau potable est l’une des priorités du Maroc qui a pour objectif de désenclaver le monde rural, a-t-il précisé, se félicitant que le taux d’électrification dans le monde rural au Royaume dépasse 99,5 %, « un chiffre sans précédent au niveau de la région ».
Il a, à cette occasion, salué les relations excellentes liant le Maroc et l’OFID et son accompagnement des projets de l’ONEE.
Pour sa part, M. Suleiman Jasir Al-Herbish, a précisé que les projets financés par ce fonds au Maroc constituent 46 % du total de ses financements, se félicitant de la coopération de cet organisme avec le Royaume qui date de 1977.
Environ 3 milliards d’habitants dans le monde souffrent de la pauvreté énergétique, a-t-il déploré, précisant que le fonds octroie des prêts aux secteurs privé et public.

Dans une interview à L’Express, François Hollande souligne la difficulté pour les pays émergents de signer un accord contraignant qui pourrait brider leur développement économique.

L’obtention à Paris d’un accord universel contre le réchauffement climatique passera par les financements et des transferts de technologies vers les pays en développement, souligne dans une interview à L’Expresse le président français François Hollande, dont le pays accueillera lundi 30 novembre la conférence de l’ONU sur le climat. “Les pays émergents – Inde, Brésil, Chine, Afrique du Sud… – ne veulent pas que la lutte contre le réchauffement climatique bride leurs économies”, relève-t-il, estimant que c’est sur cette question du développement économique “qu’existe le principal risque de blocage”.

“Mais comment leur donner un droit de polluer sous prétexte qu’ils doivent rattraper leur retard? Ces arguments trouvent leur limite. En revanche, nous devons bâtir un système qui puisse leur fournir des financements et un accès aux nouvelles technologies pour réduire l’étape des énergies fossiles”, ajoute-t-il. “Nous devons aussi compter avec les pays les plus vulnérables”, ajoute François Hollande. “Eux estiment qu’on ne peut rien leur demander puisqu’ils sont les premières victimes. Ils exigent des mesures d’urgence et ne veulent pas attendre, car ils redoutent des mécanismes compliqués qui retarderaient les choix. Ils sont prêts à empêcher un accord, s’il est trop timide”.

Pour lui, “la solution est à chercher du côté du financement”. Les pays industrialisés se sont engagés en 2009 à fournir 100 milliards de dollars annuels à compter de 2020 pour financer les politiques climatiques des pays en développement. “Aujourd’hui, nous ne sommes pas très loin d’atteindre cet objectif”, dit le chef de l’Etat. “Les modes de contrôle (des engagements de réduction d’émission de CO2, ndlr) feront partie de l’accord”, assure-t-il aussi, tout en admettant que “peu de gouvernements acceptent que des institutions indépendantes aillent vérifier le respect de leurs obligations”.

“J’ai abordé cette question pour la première fois avec les Chinois lorsque le Premier ministre Li Keqiang est venu en juin à Paris présenter officiellement ici, à l’Elysée, la contribution de son pays à la COP21. J’ai bien senti ses réserves, mais il ne peut s’agir d’une intrusion”, ajoute-t-il.

Enfin concernant les producteurs de pétrole, qui n’ont pas tous présenté de plan national de réduction d’émissions en vue de la COP, François Hollande estime que “plutôt que de les mettre au pilori – je rappelle que nous sommes aussi des acheteurs de leur pétrole -, nous devons les accompagner dans la montée en puissance des énergies propres”. Les représentants de 195 Etats, réunis du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, vont tenter de trouver un accord pour limiter le réchauffement mondial, qui croît à un rythme inédit sous l’effet des gaz à effet de serre, pour l’essentiel liés à la combustion d’énergies fossiles. Cent quarante-sept chefs d’Etat et de gouvernement participeront.

Les engagements des Etats sont encore insuffisants pour limiter le réchauffement climatique à 2 C, principal objectif de la conférence de Paris prévue fin novembre, selon les estimations des Nations unies.
Dressant le bilan des engagements nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’ONU note que ceux-ci devraient conduire tout droit vers un réchauffement de la planète proche de 3 C.
La conférence de Paris sur le climat (COP21) se fixe comme objectif de parvenir à un accord universel contenant la hausse des températures sous la barre de 2 C.
Sur les 195 pays membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), 146 avaient remis avant la date butoir du 1er octobre leur contribution au niveau national à la réduction des gaz à effet de serre. Ces contributions couvrent au total 86 % des émissions mondiales et donnent donc un aperçu assez robuste de la situation.
Le bilan établi par les Nations unies n’indique pas explicitement vers quelle trajectoire de réchauffement se dirige l’humanité, en raison de l’absence de données sur les émissions pour la période post-2030. Selon la secrétaire exécutive de la CCNUCC, Christiana Figueres, “les contributions nationales ont la capacité de limiter la hausse prévue des températures à environ 2,7 C d’ici à 2100”.
“Un effort mondial sans précédent est en cours pour lutter contre le changement climatique, renforçant la confiance que les nations peuvent, de façon rentable, atteindre leur objectif annoncé de maintenir la hausse globale des températures sous les 2 C”, assure l’ONU.

En l’état actuel, relève l’ONU, les engagements des Etats se traduiront par un niveau mondial d’émissions de gaz à effet de serre de 55,2 milliards de tonnes (gigatonnes) équivalent CO2 en 2025 et de 56,7 gigatonnes en 2030. Il s’agit ainsi d’une baisse de 9 % des rejets carbonés par habitant en 2030 par rapport à leur niveau de 1990, mais de 5 % seulement par rapport à celui de 2010.

La délégation marocaine est fortement mobilisée pour la 21è Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP 21) avec la participation de ministres, institutionnels et opérateurs économiques outre des représentants de la société civile, selon la ministre déléguée auprès du ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, chargée de l’Environnement, Hakima El Haiti.
S’exprimant à l’ouverture d’une réunion de coordination de la délégation marocaine à la COP21, Mme El Haiti a également fait savoir que cette réunion vise à présenter l’état d’avancement des préparatifs à ladite Conférence et échanger sur les modalités de coordination de la participation du Maroc notamment dans le cadre des négociations, des side events et des espaces d’expositions.
La ministre a aussi souligné que la délégation marocaine envisage de mieux défendre la position nationale lors de ces négociations et mettre en valeur les progrès réalisés par notre pays en matière de politique de changement climatique et de développement durable d’une manière générale, en perspective de l’organisation de la 22ème Conférence des Parties à cette Convention à Marrakech l’année prochaine.
Intervenant par la même occasion, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Driss El Yazami, a noté que le climat menace la jouissance des droits humains les plus élémentaires, notant le ferme engagement du Maroc à réussir la COP21 et par conséquent la COP22.
Le président du CNDH a, dans le même cadre, relevé l’impératif de renforcer la contribution de la société civile à ce débat international sur l’environnement de manière à hisser la prise de conscience quant aux enjeux climatiques et environnementaux.
De son côté, le directeur du Partenariat, de la coopération et de la communication au ministère de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Mohamed Benyahia, s’est arrêté sur le volet technique de la manifestation, notant que le futur accord de la COP21 de Paris ne prendra effet qu’à partir de 2020.
Et de préciser que le texte de l’accord reflète les positions des différentes parties prenantes et présente les propositions et les options formulées.
Quant au directeur des changements climatiques, de la diversité biologique et de l’économie verte, M. Mohamed Nbou, il a estimé que le Maroc, à travers sa participation à la COP21, se positionne au cœur de l’agenda mondial du climat avec un engagement continu sur 3 ans.

Il s’est également félicité de la présence forte du Maroc sur 3 sites au niveau de la manifestation avec un programme diversifié d’animation et de promotion, notamment au niveau du pavillon Maroc dédié aux délégations officielles, le stand COP22 et le pavillon Maroc à la galerie des solutions, consacré au secteur privé.

La Conférence de Paris constitue une étape essentielle dans le processus de négociations climatiques et devrait convenir à un nouvel Accord international sur le Climat applicable à tous les pays et qui devra permettre de contenir le réchauffement global en deçà de 2 C.

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La ministre déléguée chargée de l’Eau Charafat Afailal, a confirmé, mercredi à Paris, l’adhésion du Maroc au “Pacte de Paris sur l’eau et l’adaptation aux changements climatiques”, lancé dans le cadre de la Conférence mondiale sur le climat (COP21).

La ministre déléguée chargée de l’Eau Charafat Afailal, a confirmé, hier à Paris, l’adhésion du Maroc au “Pacte de Paris sur l’eau et l’adaptation aux changements climatiques”, lancé dans le cadre de la Conférence mondiale sur le climat (COP21). “Je salue le Pacte de Paris (sur la résilience de l’eau) auquel le Maroc adhère complètement”, a lancé Afailal lors d’un point de presse organisé dans le cadre de la journée “l’Agenda Paris-Lima : Focus sur la résilience de l’eau et des océans”. Ce pacte, qui permettra une résilience des systèmes de l’eau au dérèglement climatique, inclut les engagements individuels visant à mettre en oeuvre les plans d’adaptation, à renforcer le monitoring en matière d’eau, particulièrement dans les pays où il y a des bassins versants et à promouvoir la durabilité des financements et de nouveaux investissements dans les systèmes de gestion de l’eau.