La 5ème édition du Congrès de l’Union Arabe de l’Electricité, qui s’est déroulé les 27 et 28 janvier à Marrakech, a rassemblé 250 leaders des secteurs électriques de 22 pays arabes et pays invités d’Afrique et d’Europe.

Une centaine d’entreprises a aussi fait le déplacement pour profiter d’un espace B2B et d’une plate-forme de partage autour des stratégies énergétiques dans la région et le monde.

A noter que, à l’issue des travaux du Congrès, une série de recommandations a été adoptée, sous le titre « Recommandations du Congrès de Marrakech », afin de dresser la feuille de route de l’UAE pour les années à venir.

Celle-ci comprend 5 axes majeurs : augmentation des échanges électriques et des interconnexions entre les pays arabes, renforcement du cadre réglementaire dans le domaine des énergies renouvelables, amélioration de l’investissement dans les moyens de production accompagnant l’intégration et la montée en charge des énergies renouvelables, coopération accrue en matière de formation des ressources humaines et adaptation aux contraintes environnementales de la production d’électricité à partir d’énergies fossiles.

Leader mondial des phosphates et dérivés, le Groupe OCP veut également renforcer son leadership sur les coûts de production. Il s’achemine vers la satisfaction de la totalité de ses besoins énergétiques via l’autoproduction. Ainsi, en profitant des évolutions récentes du cadre juridique sur les énergies renouvelables et l’autoproduction, le groupe compte en effet augmenter les 5 prochaines années ses investissements dans les énergies éolienne, solaire, hydroélectrique et la cogénération. « L’ambition est de parvenir à un mix énergétique optimal respectueux de l’environnement et d’atteindre son autosuffisance énergétique complète », a déclaré le ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Abdelkader Amara, dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Abderrahim El Hafidi, récemment à Londres à l’occasion d’une conférence internationale organisée sur le rôle des énergies renouvelables pour une industrie minière propre et compétitive.

Le leader du carburant au Maroc, Afriquia, fort de la première capacité de stockage, d’approvisionnement et aussi du premier réseau de stations de service (environ 500 stations), a présenté lundi 1er février ses dernières solutions destinées à la clientèle professionnelle.

L’objectif est d’optimiser la gestion du carburant et de la flotte. Sous le slogan « plus de contrôle, plus de confort, moins de coûts », la société cotée à la Bourse de Casablanca a surtout misé sur les nouvelles technologies. Elle espère ainsi doubler son chiffre d’affaires cartes. A noter que, en plus des solutions de paiement, Afriquia lance des solutions intelligentes pour faciliter aux professionnels la gestion de leur flotte au quotidien : paiement à distance, Afriquia Smartpay, le tag intelligent, le porte-clés d’identification, la carte de paiement sans contact et l’identification par empreinte digitale. Et autre innovation que met en place Afriquia, le cloud permettant la gestion, le suivi et la géolocalisation des véhicules.

Le gouvernement sénégalais a qualifié de « très importante » la découverte de gaz naturel à Gueumbeul (nord), estimant les réserves du gisement à 450 milliards de mètres cubes de gaz.
La société d’hydrocarbures américaine Kosmos Energy et la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) ont annoncé, le 27 janvier, avoir découvert un important gisement de gaz naturel, au « puits d’exploration Guembeul 1 », situé dans le nord du Sénégal.
Ces découvertes confirment « le potentiel du bassin sédimentaire du Sénégal » et « contribuent au renforcement du renouveau industriel engagé par le gouvernement à travers le Plan Sénégal émergent (PSE) ».
La société américaine Kosmos a signé début 2016 un Protocole d’entente (PE) avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) et la Société mauritanienne des hydrocarbures et du patrimoine minier, fixant les principes d’une coopération inter-gouvernementale pour le développement du complexe Greater Tortue, qui couvre 1200 kilomètres carrés près de la frontière sénégalo-mauritanienne.
L’entreprise pétrolière britannique Cairn Energy avait annoncé, il y a un an, la découverte de pétrole à 1427 mètres de profondeur à 100 kilomètres des côtes sénégalaises. Une information confirmée par les autorités sénégalaises.

Le ministre britannique chargé de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Tobias Ellwood, a loué, jeudi 28 janvier à Londres, les énormes opportunités d’investissement offertes dans le secteur de l’énergie et des mines au Maroc. Intervenant lors d’une conférence internationale organisée dans la capitale britannique sur le rôle des énergies renouvelables pour le développement d’une industrie minière propre et compétitive, Tobias a affirmé que « le Maroc dispose d’importantes ressources minières en particulier de phosphates ». Il a aussi salué la stratégie adoptée par le pays en matière d’énergie qui accorde une grande importance aux énergies renouvelables.

Situé au cœur de l’Ecole Mohammed VI de Formation dans les Métiers du BTP de l’OFPPT inaugurée par le Roi Mohammed VI mercredi 27 janvier, dans la région de Settat, le logement à énergie positive «LEP» est un bâtiment dont le principe central résulte du solde positif entre l’énergie produite et l’énergie consommée.

C’est le « premier logement social à énergie positive au Maroc» de Cluster EMC (Efficacité Énergétique des Matériaux de Construction). A savoir, ce dernier rassemble des entreprises, des industriels et prestataires de service, des bureaux d’études, des architectes, des aménageurs, et des universités, œuvrant pour la promotion de la construction durable au Maroc. Objectif de ce premier logement à énergie positive : réduire les besoins énergétiques, maintenir des températures agréables, contrôler l’humidité et favoriser l‘éclairage naturel. Cette expérience dans le segment du logement social met en avant une architecture sobre et ambitieuse.

Rappelons que le Cluster EMC ou « Efficacité Energétique des Matériaux de Construction » rassemble des entreprises, des industriels et prestataires de service, des bureaux d’études, des architectes, des aménageurs, et des universités, œuvrant pour la promotion de la construction durable au Maroc.

Le représentant de la société Sumitomo, spécialisée dans l’industrie électrique et particulièrement le photovoltaïque solaire, a annoncé qu’en perspective de la tenue de la COP 22, ladite entreprise va mettre en place en coordination avec l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN), une centrale photovoltaïque d’une capacité de 1 MW, aux environs de Marrakech.

L’annonce a été faite lors d’un entretien tenu, le 27 janvier à Rabat, entre la ministre déléguée chargée de l’environnement, Hakima El Haite, et l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Royaume, Tsuneo Kurokawa, qui était accompagné du représentant de Sumitomo. A noter que, en plus de ses acquis sur le plan environnemental, ce projet revêt une dimension sociale importante à travers la création d’emplois et servira de démonstration dans le domaine de l’énergie solaire pour une reproduction à grande échelle, souligne le ministère.

Implanté au Maroc depuis 2009, Taqa s’apprête à franchir un nouveau pas dans son développement au Maroc. En effet, après y avoir consacré plusieurs dizaines de millions de dirhams en études et frais préliminaires divers et dédié plus de 3 ans en développement, le géant émirati, qui opère la plus grande centrale à charbon de production d’électricité en Afrique (en l’occurrence celle de JLEC à Jorf Lasfar), est sur le point de clôturer son premier projet d’énergies renouvelables au Maroc. Il s’agit d’une ferme éolienne située à Tanger et plus précisément à quelques kilomètres en face de la zone franche de Melloussa (zone industrielle adossée au port Tanger Med).

Plus de 320 milliards de dollars (MM$) ont été investis à travers le monde dans les énergies renouvelables en 2015, un record d’autant plus remarquable que les prix des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) ont plongé, souligne l’étude de Bloomberg, ‘‘New Energy Finance’’ (BNEF).

Au total, 64 gigawatts de capacités éoliennes et 57 gigawatts de solaire photovoltaïque ont vu le jour l’an passé, ce qui s’est traduit par 329,3 MM$ d’investissements, en hausse de 4% par rapport à 2014. Cela illustre “l’amélioration de la compétitivité du solaire et de l’éolien”, explique Michael Liebreich, le directeur de BNEF, alors que ces 2 énergies ont représenté à elles 2 environ la moitié de l’ensemble des capacités de production d’électricité installées dans le monde quelles que soient les sources d’énergie (fossiles, nucléaire et renouvelables). Ce record d’investissement efface des tablettes le précédent record établi en 2011 (317,9 MM$). A noter que la Chine est restée largement en tête avec 110,5 MM$ investis (+17% sur un an), devant les Etats-Unis avec 56 MM$ (+ 8% par rapport à 2014).

L’Arabie saoudite envisage de placer en Bourse une partie du capital de sa compagnie pétrolière Saudi Aramco dans le cadre d’une vague de privatisations destinée à lever des fonds pour le Royaume dans un contexte de pétrole bon marché, a déclaré le vice-prince héritier d’Arabie saoudite Mohamed ben Salman. Pour rappel, Aramco est la plus grande compagnie pétrolière au monde avec des réserves d’environ 265 milliards de barils, soit plus de 15% des réserves mondiales. A noter que, en cas d’introduction en Bourse, elle pourrait devenir la première entreprise valorisée 1 000 milliards de dollars…