Source TelQuel.ma  Par Imane Azmi

 

Le français Akuo Energy affiche la volonté, à travers l’ouverture d’une antenne au Maroc, d’investir le secteur de l’énergie verte en Afrique.

Soleil, eau et vent. Le triptyque des énergies renouvelables a de beaux jours devant lui. Le secteur que le Maroc lance comme prioritaire attise les convoitises. Cette fois-ci, c’est au tour de l’entreprise française Akuo Energy, productrice indépendante  d’énergie renouvelable, de jeter l’ancre au Maroc en créant une filiale dénommée : « La compagnie marocaine du soleil et du vent ».

Contacté par Telquel.ma, Akuo Energy tempère, en expliquant que l’opération en est encore à ses débuts, « très  amont », comme nous le précise Axelle Vuillermet du département de la communication de Akuo Energy.

 

Si le management de l’entreprise française ne donne pas de détails pour le moment, il affirme néanmoins que « cette filiale marocaine représentera notre plateforme pour rayonner sur l’ensemble de l’Afrique ». Elle poursuit, exposant les projets lancés sur le continent africain: «A ce jour, nous avons un projet en cours de financement, à  Kita, au Mali, d’une capacité de production en photovoltaïque de 50 mégawatts. Et d’autres sont en cours de développement dans d’autres pays africains ».

 

Fondée en 2007, la société Akuo Energy construit et exploite ses propres unités de production. A fin 2014, elle affiche 560 mégawatts en exploitation ou en construction. La même année, l’opérateur a vendu pour 112 millions d’euros d’énergie électrique et thermique.

L’allemand Siemens compte construire une usine de pales pour éoliennes à Tanger. Il s’agit-là d’un investissement total de 100 millions d’euros. L’usine desservira les marchés éoliens d’Afrique du Nord, du Moyen Orient et d’Europe.

 

Siemens va construire une usine de pales pour éoliennes à Tanger. C’est dans ce cadre que l’entreprise et le gouvernement marocain viennent de conclure un accord majeur, mercredi 9 mars. Le projet prévoit un investissement total de 100 millions d’euro créant  près de 700 emplois. Cet investissement vient à la suite de l’octroi par l’ONEE du marché éolien de 850MW au groupement Nareva Siemens Enel.

 

L’usine, dont la construction est prévue pour le 2e trimestre 2016, entrera en exploitation selon les prévisions au printemps 2017. La production marocaine est destinée aux marchés éoliens d’Afrique du Nord, du Moyen Orient et d’Europe. Slim Kchouk, directeur général de Siemens Maroc a déclaré à cette occasion que: « la volonté du gouvernement marocain d’exploiter des sources d’énergie propres et renouvelables, la position stratégique de la ville de Tanger et la proximité d’un port aux normes internationales comme Tanger-Med, sont autant de facteurs qui font de Tanger le lieu d’implantation idéal de notre nouvelle usine ultramoderne».

 

Le futur site de production devrait s’étendre sur une superficie de 37 500 mètres carrés sur la zone industrielle tangéroise Automotive City, à 35 kilomètres environ du port de Tanger-Med. L’usine produira dans un premier temps des pâles de 63 mètres de long en composites. « Des pièces parmi les plus volumineuses produites actuellement dans le monde avec ce matériau », affirme les responsables de Siemens.

 

Ce n’est pas le premier projet de Siemens au Maroc. Le groupe y est présent depuis plus d’un demi-siècle. Il compte déjà à son actif plusieurs projets importants dans le domaine des énergies renouvelables, tel que le parc éolien de Tarfaya, d’une capacité de 300 mégawatts ainsi que celui de Haouma de 50 mégawatts, réalisés avec le partenaire marocain Nareva. De plus, le groupe peut se targuer d’une longue présence historique dans le pays.

Source TelQuel.ma

Bon cru pour Taqa Morocco. La société dirigée par Abdelmajid Iraqui Houssaini clôture l’exercice 2015 sur des réalisations qui dépassent les prévisions de son business plan. La centrale thermique de Jorf Lasfar affiche un chiffre d’affaires en hausse de 20% pour atteindre les 8,8 milliards de dirhams.

Les bénéfices ont suivi la même tendance haussière. Ils ressortent à 966 millions de dirhams en progression de 21% en comparaison avec 2014. Cette embellie est due notamment, selon la société, à la réalisation d’une bonne performance opérationnelle des unités de production d’électricité. Aussi, l’exploitation des deux unités de production les plus récentes (5 et 6) sur une période de 12 mois consécutifs a fortement contribué à l’amélioration des indicateurs financiers de Taqa Morocco. S’y ajoutent, la poursuite de la politique de maîtrise des coûts et l’appréciation du dollar face au dirham.

Le directoire de la société entend proposer la distribution d’un dividende de 30 dirhams par action lors de la prochaine Assemblée générale ordinaire. En 2014, le dividende par action n’était que de 22 dirhams.

Le Maroc va lancer un important véhicule financier pour fournir une électricité ‘‘propre’’ pour éclairer les milieux ruraux africains. En effet, selon le journal moyen-oriental basé à Londres, Alhayat, qui cite des sources informées, le Royaume soumettra ce projet de fonds de financement énergétique, en novembre prochain, lors de la tenue à Marrakech du sommet de la COP 22. La même source ajoute que le Maroc entend, par cet ambitieux projet, d’abord fournir du concret lors de ce sommet mondial qui devrait plancher sur les mesures à prendre pour mettre à exécution les engagements pris à Paris lors de la COP21, et puis donner corps à une possibilité économique considérable pour les investisseurs Marocains et internationaux, surtout que le marché africain d’électricité représente ‘‘une très bonne opportunité avec des potentiels de gains tout simplement gigantesques’’…

 

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) vient de déclarer le groupement ‘‘Nareva Holding/Enel Green Power/Siemens Wind Power’’ adjudicataire provisoire au terme de l’appel d’offres international relatif au Projet Eolien Intégré de 850 MW.

La réalisation du projet démarrera dès finalisation de la documentation contractuelle. Pour rappel, le projet d’envergure comprend 5 parcs éoliens : Midelt (150 MW), Tiskrad (300 MW), Tanger (100 MW), Jbel Lahdid (200 MW) et Boujdour (100 MW). Moyennant un coût d’investissement d’environ 12 milliards de dirhams, le Projet Eolien Intégré de 850 MW constitue un jalon majeur dans le plan de développement de la filière éolienne du Royaume qui vise à développer une capacité de 2000 MW éolien en 2020. A noter que la réalisation de ce projet se fera de manière progressive avec une mise en service intégrale de l’ensemble des 5 parcs éoliens prévue pour 2020.

L’Association panafricaine de l’industrie pétrolière aval (ARA) se réunit à Marrakech, du 14 au 16 mars prochain, pour envisager les moyens d’atteindre son objectif : ‘‘dresser une feuille de route définissant comment produire et distribuer l’énergie nécessaire à l’Afrique au cours des décennies à venir – énergie qui, selon l’Agence Internationale de l’Energie, restera constituée en grande partie d’hydrocarbures dans les années à venir’’. A un moment où l’on prend progressivement conscience du fait qu’un approvisionnement en carburant inefficace et de mauvaise qualité est de nature à limiter la croissance économique rapide de l’Afrique, cette conférence rassemble des dirigeants importants impliqués dans l’avenir de l’industrie, indique un communiqué parvenu à Infomédiaire Maroc. A noter que l’ARA est devenue la référence des nations africaines en matière de nécessité de travailler ensemble à construire une chaîne d’approvisionnement en carburant efficace, économique et sûre, et à constituer un bassin de main d’œuvre africaine qualifiée pour y parvenir.

 

Le Cluster EMC réalise le premier logement social à énergie positive au Maroc, au coeur de l’école Mohammed VI de formation dans les métiers du bâtiment et des travaux publics de l’OFPPT à Settat. 

Le Cluster EMC réalise le premier logement social à énergie positive au Maroc.   Situé au cœur de l’Ecole Mohammed VI de Formation dans les Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics de l’OFPPT dans la région de Settat, le projet «LEP» (Logement à Energie Positive) est un projet pilote initié par le Cluster EMC (Efficacité Energétique des Matériaux de Construction), et mené en partenariat avec l’Office de la Formation Professionnelle de la Promotion du Travail (OFPPT), la SIE (Société d’Investissements Energétiques), ainsi que l’ensemble des membres et partenaires du Cluster. Le «LEP» fait partie du circuit d’inauguration par Sa Majesté le Roi Mohammed VI de la plus grande école de formation dans les métiers du bâtiment et des travaux publics d’Afrique.

 

Le confort pour tous

 Un logement à énergie positive «LEP» est un bâtiment dont le principe central résulte du solde positif entre l’énergie produite et l’énergie      consommée. L’objectif est de réduire les besoins énergétiques, de maintenir des températures agréables, de contrôler l’humidité et de         favoriser l‘éclairage naturel.  C’est le « premier logement social à énergie positive au Maroc ». Il s’inscrit dans la démarche de construction     conforme au Code d’Efficacité Energétique dans le Bâtiment (CEEB) et conformément à la nouvelle Réglementation Thermique de la        Construction au Maroc (RTCM).

Une architecture bioclimatique

Cette première expérience marocaine dans le segment du logement social met en avant une architecture sobre et ambitieuse.  « A travers cette réalisation, nous avons voulu faire en sorte que le confort thermique et acoustique dans le logement soit à la portée de tous les citoyens marocains », déclare Ahmed Belamine, Architecte du projet du premier logement social à énergie positive au Maroc «LEP» et Président de la Commission Construction Durable du Cluster EMC. Par ailleurs, cette réalisation met à l’honneur l’industriel marocain en relevant le challenge de l’atteinte d’un taux d’intégration des matériaux locaux dépassant les 95%. Le projet répond aux exigences du cahier des charges marocain en matière de logement social. Il s’étend sur une surface couverte de 64 m2 ; C’est une construction avec une orientation optimisée aussi bien pour le confort thermique que le rendement photovoltaïque. Son positionnement assure une inertie thermique garantissant aux occupants un confort aussi bien en période d’hiver que d’été. Les ouvertures ont été étudiées pour un renouvellement d’air au sein du foyer offrant ainsi des conditions d’hygiène et de santé optimales aux habitants.

 

Un pont entre la formation et l’industrie marocaine

Le projet inauguré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI ce mercredi 27 janvier 2016 est certes un outil fédérateur dans le domaine de la construction durable dans le Royaume. Cette réalisation se veut à court terme un cas d’étude à échelle réelle et réplicable, mais aussi à long terme, un pont entre l’école de formation de l’OFPPT et les industriels locaux, tant en terme de formation qu’en terme de pratique.

Le Maroc s’engage pour le climat

S’inscrivant dans le cadre de l’engagement du Royaume dans la lutte contre le changement climatique, ce projet «LEP»  démontre une empreinte énergétique améliorée. Par ailleurs, cette construction modèle fait partie d’une liste de projets collaboratifs à mettre à l’actif du Cluster EMC et le réseau Construction 21, dans leur contribution à la COP22 qui se déroulera à Marrakech, notamment d’autres projets innovants et une étude sur la construction durable au Maroc. « Le cluster EMC a pour objectif d’établir une synergie entre, d’un côté les organismes de recherche et de formation et d’un autre les industriels et les professionnels de la chaine de création de va leur dans l’acte de bâtir. Ce projet collaboratif est le fruit de cette volonté », déclare Rachid Naanani, Président du Cluster EMC.

La loi 13-09 sur les énergies renouvelables vient d’être complétée par le projet de loi 58-15. Le but principal de cette nouvelle réforme est l’encouragement des investissements dans le secteur. Cette réforme réglementaire vise à relever le seuil de puissance installée pour les projets de production hydroélectrique de 12 à 30 MW. Elle touche également le marché électrique de sources renouvelables de basse tension, encourageant ainsi le développement de la filière industrielle des petites et moyennes installations et créant des opportunités d’emploi. En plus de ces deux volets, la réforme concerne aussi la possibilité de vendre de l’excédent d’énergie électrique, issue de sources d’énergie renouvelable d’une production privée, à des installations reliées au réseau électrique public national de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).

Paru dans CDM – Chantiers du Maroc – n° 135 – Janvier 2016

Article publié sur Archimedia

Le trio composé de l’Allemand Siemens, l’Italien Enel Green Power et orchestré par le Marocain Nareva, a décroché le projet du gigantesque projet éolien de 850 MW porté par l’ONEE. Le groupement a présenté l’offre la plus attrayante concernant le développement de ce projet de grande ampleur. Ainsi, les trois entreprises vont réaliser le lot composé de cinq parcs éoliens qui constitue le programme : Midelt 150 MW, Tiskrad 300 MW, Tanger II 100 MW, Jbel Lahdid 200 MW et Boujdour 100 MW. La clause de préférence nationale a été l’un des arguments qui a joué en faveur du groupement, sachant que le coût global du marché est de près de 11 milliards de dirhams.

 Paru dans CDM – Chantiers du Maroc – n° 134 – Décembre 2015

Article publié sur Archimedia

Masdar, la société de l’émirat d’Abu Dhabi spécialisée dans les énergies renouvelables, prévoit des investissements dans trois pays de la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Le Maroc, l’Egypte et la Jordanie sont la cible principale de la société qui les considère comme étant des marchés clés de la région MENA. Cette filiale de Mubadala Group prévoit qu’à l’horizon 2030, la demande en énergies renouvelables dans cette région va doubler. Le Maroc est considéré par la société comme étant le marché qui a le plus de potentiel énergétique dans la zone ; le pays va accroître son potentiel en énergies renouvelables à 52% d’ici l’année 2030. Masdar est en train de mettre au point un projet qui vise à alimenter 17 700 foyers en énergie solaire.

Paru dans CDM – Chantiers du Maroc – n° 135 – Janvier 2016

Article publié sur Archimedia