Vivo Energy Maroc annonce le lancement des carburants de nouvelle génération Shell V-Power et Shell Fuel Save. Ils ont été spécialement conçus pour augmenter les performances et l’efficacité des moteurs. 

Les nouveaux carburants Shell résultent de cinq années de recherche intensive menées par plus de 150 scientifiques, et plus de 7 500 heures d’examen sur 200 000 km. Ces carburants sont formulés pour préserver la performance et l’efficacité du moteur, maximisant l’énergie de chaque goutte de carburant. Ils s’adaptent aussi aux exigences des véhicules modernes et anciens pour répondre aux différents types d’usage. 

« Vivo Energy Maroc a toujours soutenu l’innovation de l’ensemble de ses produits, capitalisant sur le centenaire d’expertise de Shell. Nous continuons à investir dans cette voie, apportant une réponse concrète aux nouvelles exigences des moteurs grâce à des produits toujours plus performants et efficaces, dans la volonté de consolider notre position de leader au Maroc en matière d’innovation et de qualité », a déclaré Matthias de Larminat, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

Le nouveau Shell V-Power, dernier-né de cette génération de carburants, est reconnu comme le carburant ultime pour les véhicules par Shell. Shell V-Power nettoie à 100% les composants critiques du moteur, le rajeunissant après chaque trajet pour retrouver complètement ses performances et améliorer son efficacité. 

Il élimine entièrement les dépôts et protège contre l’accumulation future sur les pièces vitales du moteur. Preuve de confiance et de performance, Shell V-Power est le seul carburant au monde co-développé et recommandé par la Scuderia Ferrari. 

Le nouveau Shell FuelSave Diesel assure une protection accrue contre l’accumulation d’impuretés, offrant jusqu’à 15 km de plus par plein. Doté de la dernière technologie de ciblage des dépôts, il contribue à maintenir le moteur propre et assure une économie instantanée de carburant. 

Créés à partir de la technologie de Shell la plus avancée à ce jour, les nouveaux carburants Shell répondent aux exigences des moteurs diesel anciens mais aussi à celles des nouveaux moteurs de plus en plus exigeants. 

« Vivo Energy Maroc a toujours été à l’avant-garde en matière de carburants avec Shell, qui a introduit les premiers carburants additivés au Maroc. La réussite de notre stratégie de carburants avec Shell repose sur un programme de R&D continu, visant à créer de nouveaux carburants adaptés aux moteurs les plus récents comme à ceux plus anciens. Cette dynamique constante se poursuit aujourd’hui avec ces nouvelles formulations qui viennent enrichir nos deux familles de carburants : Shell FuelSave et Shell V-Power», a indiqué Salwa Benslimane, Directrice Marketing de Vivo Energy Maroc. 

Avec comme vision de devenir la société d’énergie la plus respectée du Maroc, Vivo Energy Maroc concentre sa stratégie de différenciation autour de l’expérience client et son amélioration continue.

Le Maroc a été choisi par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour présider dès 2024, le Comité directeur du réseau mondial de sûreté et de sécurité nucléaires (GNSSN) pour les trois prochaines années, a rapporté le 2 février l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNUR).

A cet effet, l’Aiea a félicité le Royaume pour ses contributions. Elle s’est dit convaincue que la nomination du Maroc, représenté par le directeur général d’AMSSNUR, M. Saïd Mouline va contribuer, de façon significative, aux travaux de l’AIEA et du GNSSN visant à renforcer la sûreté et la sécurité nucléaires dans le monde entier.

Ce réseau de l’Aiea permet à ses membres d’échanger des connaissances et des services en matière de sécurité et de sûreté nucléaires en vue de parvenir à un haut niveau de sûreté et de sécurité nucléaires dans le monde.

Le GNSSN, réseau de connaissances, s’inscrit dans une méthodologie intégrée de l’Aiea en matière de renforcement des capacités et contribue à améliorer la coopération et le dialogue à l’échelle internationale dans le domaine de la sûreté et la sécurité nucléaires, ainsi qu’à harmoniser les méthodes nationales de gestion des connaissances en matière de sûreté nucléaire.

Ses principaux membres sont des fournisseurs d’informations et des opérateurs de réseaux régionaux en Asie, en Afrique, au Moyen Orient, en Europe et en Amérique Latine.

Le Conseil de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE), tenu le 5 février, a pris une décision à l’unanimité portant fixation des tarifs d’accès et d’utilisation du réseau électrique national de transport pour la période de régulation allant du 1er mars 2024 au 28 février 2027.

Après un long processus, qui a duré près de 2 ans, jalonné de concertations avec toutes les parties prenantes du secteur, l’ANRE a pris une décision de fixation du tarif d’utilisation du réseau électrique national de transport (TURT) et du tarif des services système (TSS)”, indique l’ANRE. 

Cette décision s’est appuyée sur la méthodologie tarifaire approuvée le 21 décembre 2022, ainsi que sur les données de comptabilité analytique transmises par l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), fait savoir la même source, notant cette décision définit aussi le revenu autorisé pour le Gestionnaire du Réseau de Transport (GRT) relevant de l’ONEE pour la même période.

Et d’ajouter que les tarifs utilisent à la fois les données de la comptabilité analytique de l’activité de transport d’électricité de l’ONEE, et celles issues d’un modèle de coûts normatifs développé par l’ANRE.

Cette approche a permis à cette dernière, en l’absence de la séparation des comptes des différentes activités de l’ONEE, de garantir une maitrise suffisante des coûts aboutissant à la baisse des tarifs, tout en soutenant la réalisation des investissements visant à développer le réseau électrique national de transport ainsi qu’à garantir la sécurité d’approvisionnement et améliorer la qualité des prestations du gestionnaire de réseau.

Cette évolution à la baisse du tarif garantit que la part représentant les coûts du réseau de transport reste limitée, ce qui devrait, en principe, se traduire par une baisse dans la facture des clients du marché libre améliorant ainsi la compétitivité de l’économie nationale et l’attractivité de notre pays pour les investisseurs. C’est ainsi que le Tarif d’utilisation du réseau de transport a été fixé à 6,39 centimes le kilowattheure pour l’année 2024, alors que le Tarif des services système a été arrêté à 6,35 centimes le kilowattheure pour la même année. Ces tarifs seront ajustés annuellement, durant toute la période de régulation, au taux d’inflation pour refléter l’évolution des conditions économiques.

La baisse constatée s’explique, entre autres, par l’évolution des paramètres techniques du secteur d’électricité notamment avec le développement d’importantes infrastructures de transport d’électricité et l’imminente mise en service de la station de transfert de Abdelmoumen, la baisse des coûts d’approvisionnement grâce à la détente sur le marché de gros européen d’électricité et celui du gaz naturel, et par les performances des interconnexions électriques qui ont réduit le recours aux moyens de flexibilité détenus par l’ONEE.
La décision de l’ANRE constitue une nouvelle brique essentielle dans la régulation du secteur, elle contribuera à garantir un accès équitable, transparent et non-discriminatoire au réseau électrique national de transport tout en veillant à sa régulation efficiente, notamment d’un point de vue économique. La nouvelle tarification constitue le premier cadre tarifaire lisible, indépendant et transparent, conçu dans le cadre des dispositions de la loi 48-15. Elle apporte des évolutions significatives pour répondre aux défis du secteur et aux ambitions de la stratégie énergétique nationale, dans le droit-fil des Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

La décision relative à la fixation desdits tarifs est applicable pendant la première période de régulation courant du 1er mars 2024 au 28 février 2027. A cet effet, elle est affichée, pour information, sur le site Internet de l’ANRE le 05 février 2024 et publiée, par la suite, au Bulletin Officiel du Royaume du Maroc.

Par ailleurs, l’ANRE travaille sur la fixation du tarif de l’excédent pouvant être cédé par les producteurs au titre de la loi 13.09 relative aux énergies renouvelables, et de la loi 82.21 relative à l’autoproduction de l’énergie électrique aux gestionnaires des réseaux électriques, dont une décision sera prise avant fin juin 2024.

En outre, l’ANRE a lancé le chantier de la fixation du tarif d’accès et d’utilisation du réseau électrique de moyenne tension, conformément aux dispositions de la loi 48.15 relative à la régulation du secteur électrique et à la création de l’ANRE.

Le Conseil de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité (ANRE) a approuvé, le 7 février, à l’unanimité, la capacité d’accueil du système électrique national en énergies de sources renouvelables, au titre de la période couvrant les cinq prochaines années (2024-2028).
La capacité d’accueil est définie comme étant la quantité maximale en puissance installée à partir de sources d’énergies renouvelables, tous niveaux de tensions confondus, que le système électrique national peut accueillir sans poser de contraintes de gestion des moyens de production et de fonctionnement du système électrique.

A l’issue d’un long processus d’interactions et d’échanges avec les acteurs concernés, le nouveau mécanisme instauré de calcul de la capacité d’accueil a été basé sur une démarche pragmatique.
Par ailleurs, l’Agence veillera à pérenniser ce nouveau mécanisme, compte tenu des attentes des parties prenantes concernées du secteur de l’électricité en vue d’affiner le calcul de la capacité d’accueil en question et ce, à la lumière des réalisations constatées.

C’est ainsi que, sur la période 2024-2028, la capacité d’accueil totale au niveau national cumulera près de 7.236 MW, dont 1.323 MW à accueillir au niveau des réseaux de la distribution.

L’ensemble des détails de la capacité d’accueil et sa répartition sur le territoire national sont consultables en ligne sur le site web de l’ANRE (www.anre.ma).

La capacité d’accueil du système électrique national revêt une importance cruciale pour les investisseurs intéressés par les énergies renouvelables. Cela leur offre une transparence essentielle pour choisir les emplacements optimaux et dimensionner leurs projets en fonction des capacités disponibles.

Le choix par l’ANRE d’une période de 5 ans pour définir les capacités d’accueil vise justement à donner plus de visibilité aux parties prenantes, y compris les investisseurs dont l’attractivité se trouvera, de ce fait, améliorée.

Ce nouveau jalon de l’édifice de régulation du secteur de l’électricité construit patiemment et méthodiquement par notre pays vise à réunir les conditions nécessaires pour traduire, sur le terrain, les Hautes Orientations Royales, pour la réussite de la transition énergétique du Maroc.

Autorité administrative indépendante créée en vertu de la loi 48-15, l’ANRE a pour mission d’assurer le bon fonctionnement du marché électrique national, notamment en veillant à la transparence et à l’équité des modalités d’accès et d’utilisation des réseaux électriques nationaux. Elle est ainsi chargée de fixer les tarifs d’utilisation des réseaux électriques de transport et de distribution en favorisant l’efficience du système électrique national et la transition énergétique du Royaume.

Depuis sa création, l’ANRE inscrit son action, dans le cadre de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, dans le respect des principes constitutionnels d’ordre économique et social et des orientations de la stratégie énergétique nationale appelée à s’accélérer davantage sous l’impulsion des ambitions du nouveau modèle de développement.

La branche Gas Power de GE Vernova (NYSE : GE), l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), l’opérateur public chargé de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique au Maroc, et Nareva, société marocaine spécialisée dans le développement et l’exploitation de projets indépendants de production d’électricité, ont annoncé, le 6 février, la signature d’un Mémorandum d’Entente (MoU) pour la décarbonation de la centrale électrique à fuel de Laâyoune à travers sa conversion à l’hydrogène vert. 

Ce projet commun porte sur la réalisation d’une étude de faisabilité dont le but sera de développer des solutions communes pour décarboner la centrale électrique de Laâyoune de l’ONEE, qui est alimentée par trois turbines à gaz GE Vernova à haute performance de type 6B.

La centrale serait ainsi la première en Afrique à utiliser de l’hydrogène vert pour alimenter les turbines à gaz 6B de GE Vernova, précise la même source, notant que ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts visant à soutenir la transition énergétique du Maroc vers un avenir à faibles émissions de carbone, en particulier dans le secteur de la production d’électricité.

Dans le cadre de cet accord, l’ONEE, Nareva et GE Vernova entreprendront des études d’évaluation technico-économiques pour convertir la centrale thermique de Laâyoune de 99 mégawatts (MW), actuellement alimentée au fioul lourd, pour un fonctionnement à l’hydrogène.

Dans un premier temps, la collaboration portera sur la turbine à gaz qui sera convertie pour un fonctionnement à 100% hydrogène. L’étude, qui devrait être achevée dans un délai de deux années, vise à explorer une solution holistique intégrant toute la chaîne de valeur de production pour fournir 100% d’hydrogène vert en volume pour alimenter la turbine à gaz pendant les périodes de pic de consommation.

Les résultats de l’évaluation pourraient ouvrir la voie à l’intégration à grande échelle des turbines à gaz avec de l’hydrogène vert dans le but de parvenir à une décarbonation à 100% de la centrale électrique de Laâyoune.

La province de Laâyoune connaît un développement rapide, notamment via des projets axés sur les énergies renouvelables, et l’hydrogène suscite un intérêt croissant comme alternative viable aux combustibles fossiles. Le Maroc vise à accroître la production d’électricité renouvelable de sa part actuelle de 40%, vers 52 % d’ici 2030. 

Le Maroc renforce son positionnement parmi les leaders mondiaux de l’énergie durable, avec d’ambitieux projets énergétiques à faible émission de carbone. La puissance installée actuelle de sources renouvelables est de 4672 MW. Quant aux projets en cours de développement ou de construction dans tout le pays, ils totalisent une puissance installée de 5065 MW”, a déclaré le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi. 

Et d’ajouter : “Le projet doit permettre au Maroc de progresser sur la décarbonation de son système électrique en lançant un premier projet pilote et innovant pour décarboner une centrale fonctionnant au fioul lourd. Cet accord constitue une étape importante en ouvrant la voie à l’accélération de l’intégration de l’hydrogène dans le mix énergétique national, permettant ainsi de réduire aussi bien la dépendance aux énergies conventionnelles que les émissions de gaz à effet de serre“. 

Pour le président-directeur général de Nareva, Aymane Taud, “Nareva s’appuiera sur son leadership dans le domaine des énergies renouvelables pour continuer à contribuer activement à l’avancement des objectifs énergétiques nationaux et à la décarbonation compétitive du continent”. 

Nous sommes ravis d’explorer les opportunités complémentaires entre les énergies renouvelables, la production d’hydrogène et les technologies efficaces de combustion au gaz pour permettre à notre pays de disposer de centrales électriques efficientes, flexibles et faiblement émettrices de CO2“. 

Pour sa part, le président et chef de la direction de l’activité Gas Power de GE Vernova pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, Joseph Anis, s’est dit “ravi de collaborer avec l’ONEE et Nareva pour développer ce projet unique en son genre et soutenir les engagements du Maroc en matière de changement climatique. Avec près de 30 turbines à gaz GE Vernova 6B ayant fonctionné à l’hydrogène au cours des deux dernières décennies, cette flotte installée convient parfaitement au projet“.

“Nous sommes impatients d’unir nos forces pour fournir une source d’énergie de réserve fiable et à moindre intensité carbone, qui contribuera également à atténuer la variabilité du réseau électrique. La croissance rapide des énergies renouvelables impose aux gestionnaires de réseau et aux fournisseurs d’énergie la tâche de plus en plus difficile d’assurer en permanence la stabilité du réseau électrique. Des turbines à gaz très flexibles peuvent compléter des énergies renouvelables plus variables, et ainsi contribuer à stabiliser le réseau grâce à une alimentation électrique fiable“, a-t-il soutenu. 

Le directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, s’est entretenu, le 6 février à Rabat, avec l’Ambassadeur de Finlande au Maroc, Marjaana Sall, des perspectives de coopération dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement liquide.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite de travail au Maroc d’une délégation de haut niveau du Finnish Water Forum (FWF), pour le lancement de projets de coopération communs entre les deux pays.

A cette occasion, M. El Hafidi a exposé les projets de l’ONEE dans les secteurs de l’eau potable et de l’assainissement liquide, relève la même source, faisant savoir que la discussion a porté sur les opportunités de développement de la coopération entre l’ONEE et FWF, notamment dans les domaines de la digitalisation des processus, la réutilisation des eaux usées épurées et le renforcement des capacités, pour une meilleure utilisation des ressources hydriques.

Et de poursuivre que les deux parties ont convenu d’explorer les opportunités de partage de l’expertise finlandaise dans le domaine des technologies innovantes et la recherche et développement pour accompagner la réalisation des grands projets de l’Office dans le cadre du programme d’investissement ambitieux de l’ONEE dans le secteur de l’eau potable. 

Lors de cette réunion, Mme Sall était accompagnée de l’Ambassadrice pour les marchés en développement au ministère Finlandais des Affaires Etrangères, Eija Rotinen, ainsi que d’une délégation du FWF. La délégation Finlandaise a effectué une visite à l’Institut International de l’Eau et de l’Assainissement (IEA), centre d’excellence de l’ONEE pour les activités de renforcement des capacités et de recherche, ainsi qu’une visite de la station d’épuration de Ain Aouda (Préfecture de Skhirate-Témara), composante importante du système d’arrosage des espaces verts de la ville de Rabat à partir de la réutilisation des eaux usées épurées.

L’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE) a remporté une nouvelle fois le prestigieux prix “Energy Globe Award” qui est une initiative privée autrichienne. 

Décerné chaque année depuis 2000, à des projets exceptionnels et durables dans le domaine de l’environnement et de l’énergie, “Energy Globe Award” est actuellement le prix environnemental le plus important au monde avec plus de 180 pays participants, indique l’AMEE dans un communiqué, précisant que plus de 2.500 projets sont soumis chaque année.
Les prix sont décernés aux niveaux national et international dans 5 catégories (la terre, le feu, l’eau, l’air et la jeunesse).

L’AMEE et le ministère des Relations internationales et de la francophonie (Bureau du Québec) ont développé ce programme de l’efficacité énergétique afin de contribuer à l’utilisation rationnelle de l’énergie dans les établissements sociaux et à l’amélioration des conditions de scolarisation des élèves notamment les filles en milieu rural.

Ce prix est décerné pour les initiatives liées à ce type de projet pour encourager la scolarisation de la fille rurale et de limiter le phénomène de l’abandon scolaire des filles afin d’accompagner le progrès social et le développement durable au Maroc, tout en limitant les inégalités à l’accès à l’école.

Ce programme vise à mettre en place de systèmes solaires efficients de production d’eau chaude sanitaire dans les établissements sociales Dar Taliba.

Cette initiative témoigne de l’engagement du Maroc en faveur de l’éducation et de la durabilité environnementale. Le succès de ce projet incite à envisager sa reproduction dans d’autres régions, en favorisant les opportunités d’emplois verts et en réduisant les coûts énergétiques.

Ce projet s’intègre dans le cadre des objectifs des différentes stratégies nationales dans les secteurs de l’énergie, de l’environnement et du développement durable. 

Le Maroc est en passe de relever le défi de la transition énergétique à l’heure où la crise “insidieuse mais persistante” générée par le changement climatique menace toute la planète, souligne le site d’information américain “RealClear Defense“.

Sous le tire: “Transition énergétique: le bilan exemplaire du Maroc“, l’expert Stepehen Blank du think thank “The Foreign Policy Research Institute” met en avant le potentiel solaire et éolien dont dispose le Royaume, le développement de ses infrastructures, ainsi que les investissements engagés pour réduire la dépendance des énergies fossiles importées, et pour exporter de l’énergie propre. 

Le Maroc prévoit de construire la plus grande centrale solaire thermodynamique à concentration au monde, ajoute le média américain, notant que l’objectif fixé pour 2030 est d’atteindre une part de 52% du mix électrique pour les énergies renouvelables.

“Grâce à ces efforts et à l’impact du changement climatique, les observateurs européens se rendent compte que le Maroc joue déjà un rôle pionnier dans la fourniture d’énergie verte et que ce rôle va presque certainement continuer tout au long de cette décennie“, relève RealClear Defense.

La stratégie marocaine, poursuit la même source, est susceptible d’amener d’autres États, notamment en Afrique, à imiter ce modèle qui atteste que la lutte contre le changement climatique requiert des investissements massifs dans les énergies renouvelables dans un cadre de coopération régionale et internationale.

 

Le Maroc est un modèle d’investissement dans le capital environnemental pour ses “grands” acquis réalisés dans le domaine de la transition énergétique, a affirmé, le 6 février à Rabat, la vice-secrétaire générale des Nations-Unies, Amina J. Mohammed.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’issue de l’ouverture du Segment ministériel de la Conférence de Haut Niveau sur les pays à revenu intermédiaire, Mme J. Mohammed a indiqué que le Maroc a réalisé de grands acquis dans ce domaine, à travers le renforcement des investissements dans les initiatives climatiques, appelant à généraliser l’expérience marocaine sur le continent africain pour saisir les opportunités qui en découlent et relever les défis de développement.

A cet égard, la vice-secrétaire générale de l’ONU a mis en avant la flexibilité de l’économie marocaine et sa réponse aux crises économiques et géopolitiques mondiales, saluant le rôle agissant du Maroc dans les partenariats visant le développement des pays à revenu intermédiaire.
Elle a relevé, en ce sens, que la Conférence de haut niveau que le Royaume abrite offre un espace d’échange sur les plus importantes problématiques de financement qui compliquent la situation économique des pays à revenu intermédiaire, soulignant la nécessité de conjuguer les efforts de ces pays et renforcer leurs partenariats en vue de servir “les besoins énormes et pressants en matière de développement“.

Les travaux du Segment ministériel de la Conférence de Haut Niveau sur les pays à revenu intermédiaire se sont ouverts, mardi à Rabat, avec la participation de 32 pays et 23 Agences de développement des Nations Unies et autres institutions internationales et régionales.

Placée sous le thème “Solutions aux défis du développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation”, cette Conférence ministérielle de Haut Niveau s’inscrit dans le cadre de la présidence du Royaume du Maroc du Groupe des Amis des pays à revenu intermédiaire dans le cadre des Nations Unies, qu’il assure depuis 2023, et dans la continuité de son plaidoyer en faveur des intérêts des pays en développement, sous la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur d’un multilatéralisme agissant et solidaire.

Bank Al Maghrib (BAM) se mobilise aux côtés du ministère de l’Économie et des Finances et des autres régulateurs financiers pour l’élaboration d’une stratégie de financement de la lutte contre le changement climatique, a annoncé, le 9 février à Rabat, le Gouverneur de la Banque Centrale, Abdellatif Jouahri.

« Cette stratégie devrait permettre d’évaluer le gap de financements verts et d’identifier les mesures et mécanismes à même de permettre au secteur financier national, ainsi qu’aux institutions financières étrangères, de massifier leurs contributions à la finance verte et climatique », a précisé M. Jouahri qui intervenait lors d’une conférence sur “l’impact macro-économique du changement climatique“, co-organisée par BAM et la Banque centrale d’Espagne.
Cette stratégie s’accompagnera de l’adoption d’une taxonomie financière verte nécessaire pour canaliser les flux financiers et prévenir le “green washing“.

Évoquant les efforts déployés par le Maroc pour faire face aux effets du changement climatique, M. Jouahri a passé en revue les conventions internationales en matière de climat ratifiées par le Royaume.

Le Royaume a lancé plusieurs programmes et stratégies sectorielles d’envergure, notamment le “Plan Climat National 2020-2030“, la ” Stratégie Nationale Bas Carbone à l’horizon 2050″et le “Plan National de l’Eau 2020-2050“.

Dans le secteur énergétique, les ambitions sont également élevées avec comme but de porter à 52% la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030, a indiqué M. Jouahri, notant qu’en novembre 2021, le Maroc a présenté une Contribution Déterminée au Niveau National révisée avec un objectif, plus ambitieux, de réduction de 45,5% de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

En matière de politique budgétaire, la loi-cadre sur la fiscalité adoptée en 2021 inclut parmi ses objectifs la promotion de la protection de l’environnement, notamment à travers l’instauration d’une taxe carbone.

“Au niveau de Bank Al-Maghrib, nous nous sommes inscrits depuis plusieurs années dans ces efforts nationaux et mondiaux de lutte contre le changement climatique et ses conséquences“, a fait remarquer M. Jouahri. Ainsi, la Banque Centrale a édicté en 2021 une directive sur la gestion des risques financiers liés au changement climatique et à l’environnement et se penche actuellement sur de nouvelles directives réglementaires pour fournir aux banques des orientations sur les données à collecter et les indicateurs et métriques à mettre en place pour mesurer les risques climatiques émanant des grands emprunteurs et évaluer la part verte et durable de leurs portefeuilles.

Sur le plan de la gestion de ses réserves de change, Bank Al-Maghrib intègre le principe de durabilité dans sa directive d’investissement et ce, en favorisant les placements à caractère durable et responsable.

En tant qu’entreprise, Bank Al-Maghrib a renforcé ces dernières années son engagement environnemental, l’érigeant en axe majeur de sa politique de responsabilité sociétale. Elle a mis en place en 2019 une structure dédiée, pour une meilleure prise en compte du changement climatique dans ses missions et la réduction de l’empreinte environnementale de ses activités.

A cet égard, la Banque a réalisé en 2021 un bilan de ses émissions de gaz à effet de serre et a défini un plan de leur réduction comprenant principalement des programmes d’efficacité énergétique, d’utilisation des énergies renouvelables et de mobilité durable.

En 2022, elle a adopté une charte d’engagements pour une gestion responsable et durable des ressources en eau, contribuant ainsi à l’effort national en matière de rationalisation de cette ressource. Dans le même sens, BAM participe activement aux travaux de nombreuses instances internationales telles que le NGFS (le Réseau pour le verdissement du système financier) dont elle est membre du comité de pilotage, et renforce la coopération dans ce domaine avec les banques centrales partenaires et les institutions internationales, avec toujours pour objectif : mieux comprendre pour mieux agir.