60% des Marocains sont conscients des effets des changements climatiques sur la régularité des pluies, le niveau des températures et le niveau des ressources en eau, selon les résultats de l’Enquête nationale sur la perception par les citoyens des ODD et des conditions de leur réalisation au Maroc, réalisée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Les perceptions négatives sur le plan environnemental se réfèrent aux insuffisances en matière d’assainissement liquide (26%), de gestion de déchets (65%) ainsi qu’à la promiscuité démographique dans les lieux d’habitat et la pollution de l’air, précise l’enquête dont les résultats ont été présentés, le 6 décembre à Rabat, par le Haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami.
Selon l’enquête, 50% des concitoyens déclarent avoir pris des initiatives en faveur de l’environnement au cours des 5 dernières années et 65% se déclarent disposés à en prendre pour contribuer à sa protection par le recours, notamment, à l’énergie solaire au lieu du gaz et du bois.
En dehors de sa facture jugée élevée par la majorité, l’accès à l’eau et l’électricité est largement perçu comme satisfaisant, relève l’enquête, notant qu’un point de vue négatif est exprimé sur le niveau de qualité et de sécurité des transports routiers ainsi que sir celui des espaces verts et de la forêt avec une large demande, pour les protéger, d’une plus grande sévérité dans le contrôle et la sanction.
Réalisée entre le 1er juillet et le 19 août 2016, cette enquête qui a couvert l’ensemble du territoire national avec un échantillon permettant d’en régionaliser les résultats, s’est fixé comme objectif d’appréhender l’évaluation par les citoyens, dans leur vécu quotidien, des dimensions du développement humain dans notre pays, des facteurs à l’origine de leur niveaux actuels et des conditions de réalisation de meilleures performances nationales pour atteindre les ODD à l’horizon 2030.
Le premier producteur privé d’électricité au Maroc, Taqa Morocco, a réalisé au 30 septembre 2016 un résultat net part du Groupe (RNPG) en accroissement de 6% à 753 millions de dirhams (MDH), contre 712 MDH durant la même période de 2015, a annoncé la société cotée en bourse.
Cette progression est attribuable à l’amélioration du résultat financier, consécutive à la bonne maîtrise des charges d’intérêts sur emprunts. Ce qui en découle un taux de marge nette consolidée qui s’établit à 16,2% au 30 septembre 2016, contre 14,5% un an auparavant, souligne la filiale du groupe émirati, Taqa, dans une communication financière.
Pour sa part, le résultat net consolidé enregistre une progression de 2% passant de 968 MDH à 991 MDH, tandis que le chiffre d’affaires consolidé en repli de 9%, est passé de 6,676 milliards de dirhams à 6,108 MMDH à fin septembre 2016.
Cette évolution s’explique par la bonne performance des Unités 1 à 4, l’impact de la réalisation de la révision mineure de l’Unité 5, ainsi que par la diminution des frais d’énergie de 14% suite à l’évolution du prix d’achat du charbon.
En effet, les résultats à fin septembre font ressortir un taux de disponibilité des Unités 1 à 4 de 96,6% contre 89,8% au 30 septembre 2015, tandis que ce taux s’établit à 89% pour les Unités 5 et 6, contre 95,8% au titre de la même période, suite à la réalisation de la révision mineure de l’Unité 5 en application du plan de maintenance.
Compte tenu de la révision de l’Unité 5 et des efforts continus d’optimisation des charges d’exploitation et de maintenance, le résultat d’exploitation consolidé de la société se situe à 1,923 MMDH à fin septembre dernier, contre 1,986 MMDH une année plus tôt, soit un repli de 3%.
S’agissant du taux de marge opérationnelle consolidée, il enregistre une augmentation, passant de 29,7% à 31,5% au titre de la même période.
Au terme du premier semestre 2016, Taqa Morocco avait réalisé un RNPG en accroissement de 5% à 467 MDH, contre 445 MDH une année auparavant.
L’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN) a organisé le 16 Novembre 2016, en marge de la COP 22, une cérémonie de signatures de conventions pour la recherche et développement dans le domaine des énergies renouvelables et du traitement de l’eau. Le budget total de ces projets collaboratifs innovants s’élève à 22 millions de dirhams et impliquent des entreprises et universités nationales et internationales.
IRESEN a signé quatre conventions de financement de projets innovants dans le cadre des appels à projets INNO-projet et MAGHRENOV pour un montant total de 22 millions de Dirhams, alloué par le Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement. Les projets visent à développer des produits technologiques innovants, à fort potentiel de valorisation :
– Un projet de développement d’une unité de production simultanée d’électricité et d’eau potable par couplage du solaire thermique à concentration (CSP) à un procédé de dessalement d’eaux saumâtres par osmose directe, porté par l’Université Euromed de Fès, l’Ecole Mohammadia d’ingénieurs de l’Université Mohammed V Rabat, le CTAER Espagnol et l’entreprise Azolis ;
– Un projet de chaudière solaire, utilisant des miroirs de Fresnel pour les applications industrielles, porté par l’ENSAM de l’Université Moulay Ismail Meknès, l’Université Polytechnique de Catalogne et les entreprises InterTridim, Aqylon et Azolis ;
– Un centre de calcul et de simulation photovoltaïque, qui sera développé par l’EST de l’Université Ibn Zohr Agadir, l’ENSA de l’Université Mohammed Premier Oujda, l’Université Malay Kuala Lumpur de Malaisie et l’entreprise Eolane Maroc ;
– Un système innovant de production de biogaz à partir des déchets agricoles, développé par le Centre de recherche MASCIR et les entreprises Biodôme et la COPAG.
Ces projets seront développés conjointement entre les universités marocaines et étrangères avec des industriels fortement impliqués dans l’innovation et permettront de se doter d’infrastructures et de pilotes de recherche spécifiques aux conditions climatiques et aux contextes socio-économiques Marocain et Africain. Durant cette cérémonie, IRESEN a également signé des mémorandums d’entente avec l’Institut PI Berlin, pour un partenariat et un transfert de savoir faire dans le domaine de l’ingénierie et de l’expertise des installations et centrales photovoltaïques. PI Berlin est un acteur majeur dans le domaine de l’inspection et du contrôle qualité des installations solaires photovoltaïques à travers le monde. IRESEN a signé aussi un accord de coopération avec l’entreprise Néerlandaise Eternal Sun, spécialisée dans le développement et la production des équipements de laboratoires solaires. Plusieurs experts de l’Agence de Coopération Internationale Coréenne, de l’Université de Berkeley et de l’Université de Hamad Ibn Khalifa du Qatar étaient également présents et ont partagé leurs expériences dans le renforcement des capacités et le transfert de technologie.
Dans le cadre du partenariat ONHYM, OGIF et Sound Energy sur le permis Tendrara Lakbir (province de Figuig), le forage du puits TE-7 a démarré le 21 septembre 2016 et a atteint, le 7 octobre, la profondeur finale mesurée de 3459 mètres correspondant à une profondeur verticale de 2611 mètres. Le puits a été ensuite équipé pour des tests, selon l’ONHYM.
Les essais de tests de très courte durée, récemment effectués, ont confirmé la présence de gaz. D’autres essais de longue durée (70 à 80 jours) sont prévus après les opérations de nettoyage et de stimulation.
Ces opérations se poursuivront jusqu’à la fin de l’année 2016. Leurs résultats permettront d’affiner la connaissance de ce réservoir.
Néanmoins et afin de se prononcer sur l’extension de ce réservoir et évaluer le potentiel et les réserves de la zone, l’ONHYM et ses partenaires, Sound Energy et OGIF, ont décidé de forer le troisième puits TE-8 dont le démarrage est prévu en janvier 2017 pour une durée trois mois.
Le processus d’exploration est long et nécessite différentes phases de travaux avant de pouvoir se prononcer.
SM le Roi Mohammed VI et le Chef de l’Etat du Nigéria, Muhammad Buhari ont lancé le 3 décembre, le projet de réalisation d’un gazoduc reliant le Nigéria au Maroc. Il s’agit encore d’un projet, dont le contenu sera défini après les études.
Ce gazoduc régional est appelé à relier les ressources gazières du Nigéria, celles de plusieurs pays d’Afrique de l’ouest et le Maroc.
Projet majeur destiné à favoriser l’intégration économique régionale, le pipeline vise à accélérer les projets d’électrification dans la région, servant de base pour la création d’un marché régional compétitif de l’électricité, susceptible d’être relié au marché européen de l’énergie.
Il permettra aussi de développer des pôles industriels intégrés dans la sous-région, dans des secteurs tels que l’industrie, l’agro-business et les engrais, afin d’attirer des capitaux étrangers, d’améliorer la compétitivité des exportations et de stimuler la transformation locale des ressources naturelles.
Les deux Chefs d’Etat ont convenu de mettre en place un organe de coordination bilatéral, chargé de suivre cet important projet.
Au cours de cette cérémonie, les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont donné lecture du communiqué conjoint concernant le projet de réalisation du gazoduc reliant le Nigéria et le Maroc.
Dans ce communiqué, les deux parties soulignent qu’«à l’occasion de la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Nigéria et suite aux discussions avec Son Excellence le Président Muhammad Buhari à Marrakech, en marge de la COP22 et à Abuja, le Royaume du Maroc et la République Fédérale du Nigéria ont décidé d’étudier et de prendre des mesures concrètes pour la promotion d’un projet de gazoduc régional, appelé à relier les ressources gazières du Nigéria, celles de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et le Maroc ».
« En tant que projet majeur destiné à favoriser l’intégration économique régionale, le pipeline sera conçu avec la participation de toutes les parties prenantes, dans le but d’accélérer les projets d’électrification dans toute la région, servant ainsi de base pour la création d’un marché régional compétitif de l’électricité, susceptible d’être relié au marché européen de l’énergie, de développer des pôles industriels intégrés dans la sous-région, dans des secteurs tels que l’industrie, l’agro-business et les engrais, afin d’attirer des capitaux étrangers et d’améliorer la compétitivité des exportations et de stimuler la transformation locale des ressources naturelles, largement disponibles pour les marchés nationaux et internationaux », précise le document.
« D’importantes opportunités d’affaires devraient découler de ce projet pour les industriels et les investisseurs », ont ajouté les ministres.
« En favorisant une intégration économique plus profonde, fondée sur des complémentarités positives, des synergies durables et des approches inclusives, cette plateforme Sud/Sud accélèrera la transformation structurelle des économies nationales de la région, plaçant ainsi toute la région sur le chemin d’une croissance plus forte », ont-ils affirmé, notant que « les deux Chefs d’Etat ont convenu de mettre en place un organe de coordination bilatéral, chargé de suivre cet important projet et se félicitent qu’une telle coopération stratégique puise voir le jour en Afrique».
L’Agence marocaine pour l’Energie durable (MASEN) figure parmi les lauréats du prestigieux Prix « Champions de la Terre », la plus haute distinction environnementale des Nations Unies, selon Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
Cette récompense du MASEN dans la catégorie « Vision Entrepreneuriale » vient « saluer l’exemplarité » de l’institution marocaine, les progrès qu’elle a réalisés en faveur de l’énergie solaire et ses efforts déployés en vue de « rendre l’énergie solaire accessible, tout en démontrant l’efficacité des approches pour une finance verte », indique un communiqué du PNUE.
Selon le PNUE, « la réussite de MASEN vient à un moment où des mesures audacieuses, ambitieuses et innovantes sont plus urgentes que jamais, afin de généraliser l’utilisation des énergies renouvelables et durables ».
L’agence a su « surmonter des obstacles financiers importants afin de développer l’énergie solaire à un coût abordable au Maroc », ajoute la même source.
Cette réussite est une « inspiration et un modèle pour les entreprises partout dans le monde », affirme le PNUE, expliquant que MASEN « démontre que la conversion vers des sources d’énergie abordables est non seulement possible, mais permet la réduction des coûts énergétiques du pays et de la collectivité ».
L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) a organisé récemment une cérémonie de signatures de conventions pour la recherche et le développement dans le domaine des énergies renouvelables et du traitement de l’eau. Le budget total de ces projets collaboratifs innovants s’élève à 22 millions DH et implique des entreprises et universités nationales et internationales. L’IRESEN a signé quatre conventions de financement de projets innovants dans le cadre des appels à projets INNO-projet et Maghrenov pour un montant total de 22 millions de dirhams, alloué par le ministère de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement.
Une convention de partenariat a été signée, en marge de la COP22 à Marrakech, entre l’institut de recherche en énergie solaire et énergie renouvelable (IRESEN) et la KIC InnoEnergy, dans le but d’encourager l’innovation dans la région Euro-méditerranéenne.
A travers cette convention, les deux institutions souhaitent collaborer sur trois niveaux: le premier traite du renforcement des capacités à travers les échanges et la formation du personnel ainsi que la mise en place d’action concrètes pour faire converger les centres d’innovation et d’incubation respectifs, le deuxième concernera le lancement d’appels à projets conjoint euro-marocains cherchant à développer les innovations technologiques afin de développer le potentiel du marché marocain et africain dans le domaine des énergies durable et le dernier volet portera sur les aspects stratégiques en rapport avec le développement des feuilles de route de l’innovation et le soutien ainsi que la dissémination des activités conjointes.
Après avoir participé brillamment au projet Européen MAGHRENOV, qui vise le développement d’un espace euro-méditerranéen consacré à l’innovation dans le domaine des énergies renouvelable et de l’efficacité énergétique, l’IRESEN et la KIC InnoEnergy, branche opérationnelle de l’Institut européen de l’innovation et de la technologie (EIT), ont signé cette convention pour pérenniser leurs actions de collaboration, avec pour objectifs suprêmes de renforcer les capacités et le transfert de savoir faire entres les deux institutions, et d’apporter le soutien à l’innovation dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au Maroc.
Le secteur privé, qui renforce l’intégration des considérations climatiques dans la planification des entreprises et leurs activités conformément aux termes de l’Accord de Paris, est déterminé à anticiper les effets et les conséquences des changements climatiques sur la structure et le fonctionnement des entreprises et fournir des solutions. Dans une « Déclaration de Marrakech », lancée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et signée par 43 patronats internationaux, les opérateurs privés s’engagent à identifier les différentes opportunités d’affaires liées à l’émergence de nouveaux marchés verts. Selon les termes de la Déclaration signée lors du « High Level Business Summit on Climate Change », organisé le 16 novembre par la CGEM en marge de la COP22, le secteur privé s’engage également à anticiper et à s’adapter aux risques et effets des changements climatiques et à collaborer, à cet effet, avec les gouvernements et les autres partenaires.
Se réjouissant de l’adoption de l’Accord de Paris et de son entrée en vigueur rapide à la veille de la COP22, les signataires soulignent l’importance de ce document qui donne plus de visibilité aux divers acteurs du secteur, relevant, toutefois, que l’intégration des considérations climatiques dans ses modèles de développement reste conditionnée par une mise en œuvre réelle et concrète de l’Accord. Les entreprises encouragent, ainsi, les gouvernements à adopter les actions prioritaires nécessaires à la mise en œuvre de l’Accord de Paris et à intégrer les entreprises et déployer les ressources nécessaires dans ce sens, lit-on dans la Déclaration qui souligne la disposition du secteur privé à assister les gouvernements dans la mise en œuvre de leurs Contributions Déterminées au niveau National (NDC) prévues dans l’Accord.
Le secteur privé souhaiterait voir, en ce sens, plus d’importance accordée à l’adaptation, en particulier dans des régions très vulnérables comme l’Afrique, l’Asie et les régions insulaires, et ce à travers l’adoption de politiques climatiques fortes avec comme objectif de faire face à la vulnérabilité et aux besoins d’adaptation, note le document. Conscient du coût important qu’implique la mise en œuvre de l’Accord de Paris, les signataires recommandent un recours à différentes formes de financement direct ou au marché, relevant que l’utilisation d’approches de marché représente un élément important pour mobiliser des investissements et financements des secteurs public et privé. Abordant le volet coopération, la Déclaration de Marrakech appelle notamment à la mise en place de mécanismes de coopération permettant la diffusion de technologies vertes et durables dans les pays développés et les pays en développement. Il est tout aussi important de promouvoir un échange Sud-Sud de ces technologies dans une optique de partage de savoir- faire et de bonnes pratiques, soulignent les signataires, appelant également au renforcement des capacités nationales en matière de changements climatiques.
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