Le lancement d’un programme d’extension du réseau électrique dans les communes relevant de la province de Ouezzane a eu lieu, le 15 février à la commune Beni Quolla, avec une enveloppe budgétaire d’environ 34,07 millions DH.

Ce programme, dont le coup d’envoi des travaux a été donné par le gouverneur de la province d’Ouezzane, Mehdi Chalabi, en présence du président du conseil provincial, Abderrahman El Gouchi, d’élus, de responsables locaux et de représentants de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), vise à assurer le raccordement des foyers désenclavés dans 298 villages, relevant de 12 communes rurales, au réseau électrique. 

Dans une déclaration, M. El Gouchi a souligné que ce projet, réalisé en partenariat avec plusieurs intervenants et partenaires, s’inscrit dans le cadre du programme de développement de la province 2022-2027, notant qu’il s’agit de la première étape du programme, avant de procéder à l’élargissement de sa portée au cours des prochaines années, dans la perspective de généraliser l’électrification à tout le territoire de la province à l’horizon 2025, à travers la raccordement de tous les foyers désenclavés dans les collectivités territoriales de la province au réseau électrique.

Il est à noter que les responsables du Conseil provincial d’Ouezzane et de l’ONEE ont tenu, au cours des dernières semaines, une série de réunions de coordination et de sorties de terrain pour prendre connaissance des détails du projet d’électrification de ces foyers, dans le cadre de la mise en œuvre du programme de développement de la province d’Ouezzane.

Cette cérémonie a été l’occasion de prendre connaissance du programme de remplacement des poteaux électriques dans la province au titre de l’année 2024, où le nombre de poteaux visés s’élève à 5.716 avec une enveloppe d’environ 11,64 MDH.

L’adoption des meilleures solutions en matière d’efficacité énergétique n’est plus un choix, mais bel et bien une conviction, une responsabilité et une obligation, ont indiqué, le 15 février à Marrakech, les participants au Forum de l’Electricité, la Climatisation et l’Efficacité énergétique organisé par la Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière (FNIH).

Cet événement de deux jours, tenu sous l’égide du ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, permet aux acteurs et aux professionnels de l’hôtellerie et de la restauration d’explorer les meilleures solutions à même de permettre d’économiser l’énergie, d’atteindre l’efficacité énergétique et de découvrir les technologies les moins énergivores pour l’électricité en termes notamment, de climatisation, du chauffage, d’éclairage, de réfrigération et de mobilité.

Intervenant lors de cet événement, le président de la FNIH, Lahcen Zelmat, a indiqué que l’efficacité énergétique revêt une importance majeure pour les établissements d’hébergement, en tant que facteur clé du développement durable. Elle contribue, a-t-il dit, à la réduction des charges d’exploitation tout en améliorant la durabilité et en renforçant la compétitivité, tout en répondant aux attentes d’une clientèle en faveur de plus en plus du développement durable et de la diminution de l’empreinte Carbone.

Les hôteliers, a estimé M. Zelmat, sont confrontés aujourd’hui à un défi de taille à savoir, l’impératif d’assurer la rentabilité de leurs établissements tout en répondant aux exigences croissantes de leur clientèle en matière de confort et de développement durable.

Dans ce sens, les économies d’énergie jouent un rôle déterminant dans la réduction des coûts et par conséquent, renforcent la compétitivité des établissements d’hébergement, a-t-il fait observer.

Lui emboitant le pas, le Président de la Confédération Nationale du Tourisme (CNT), Hamid Bentahar a mis l’accent sur l’importance de l’efficacité énergétique en ce sens que plus de 70% de clients interrogés se sont dits prêts à dépenser plus en faveur des établissements d’hébergement qui investissent dans les systèmes de développement durable.

De même, plus de 30% de demandes d’organisation d’événements exigent que les établissements d’hébergement disposent de stratégies claires favorisant le développement durable.

La question de la préservation et de la bonne gestion des ressources énergétiques et hydriques fait partie de la culture et de l’héritage des Marocains depuis une longue date, a enchainé le vice-président de la FNIH, rappelant que “nos ancêtres ont mis au point des systèmes garantissant la préservation et la gestion équitable des ressources, bien avant l’émergence des organisations internationales chargées de l’environnement”.

D’autres intervenants ont été unanimes à plaider en faveur d’un meilleur accompagnement des professionnels du secteur en établissant davantage de partenariats avec des organismes engagés dans le domaine du développement durable.

Ils ont, en outre, appelé à promouvoir les pratiques durables et responsables et à renforcer la qualité des prestations hôtelières en sensibilisant sur les bonnes pratiques en la matière, tout en appelant à lutter contre les comportements irresponsables de gaspillage des ressources énergétiques.

Créée au début des années 1960, la FNIH est constituée de 12 associations régionales de l’Industrie Hôtelière (ARIH) et de huit chaînes hôtelières regroupant plus de 4.500 établissements d’hébergement classés.

La réunion annuelle des agents de liaison nationaux et des coordonnateurs nationaux (NLO) de l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA NC) de l’Agence international de l’Énergie Atomique (AIEA), s’est tenue, le 19 février Rabat, en vue de renforcer l’impact du Programme de Coopération technique de l’AIEA en Afrique pour favoriser le développement socio-économique de la région. 

Initié sous le thème “Faire progresser l’Afrique du potentiel à la prospérité grâce à la science et à la technologie nucléaires”, cet événement, présidé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a connu la participation de 60 agents de liaison nationaux et des coordonnateurs nationaux représentant 40 Etats membres de l’AIEA et une délégation importante de l’Agence onusienne. 

Dans une allocution à l’ouverture de cet événement, le Directeur général-adjoint chargé du département de la coopération technique de l’AIEA, Hua Liu, a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le sillage du renforcement de l’efficacité de la coopération technique en Afrique de l’Agence. 

Mettant l’accent sur le progrès significatif enregistré durant des années dans la région, M. Liu a cependant noté qu’il faudrait continuer à renforcer ces programmes au vu de leur potentiel pour le développement socio-économique des pays et à adopter des mesures et actions concrètes pour une meilleure mise en place du programme de coopération 2025-2029. 

Il a passé en revue les différents usages pacifiques des technologies nucléaires qui ont contribué au développement de l’Afrique, citant une série de programmes de l’AIEA, notamment “Atoms4Food”, une initiative visant à aider les pays à renforcer leur sécurité alimentaire et à lutter contre la faim croissante en fournissant aux pays des solutions révolutionnaires adaptées à leurs besoins et circonstances spécifiques en exploitant les avantages des techniques nucléaires ainsi que d’autres technologies avancées pour améliorer la productivité agricole et animale. 

Intervenant à cette occasion, le directeur général de l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR), Saïd Mouline, a souligné que le soutien de l’AIEA a joué un rôle déterminant dans le renforcement des capacités nationales, l’amélioration de nos infrastructures et la promotion du développement durable dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires.

Cet événement offre une opportunité pour renforcer la coopération, échanger des expériences et des meilleures pratiques, mais également ouvrir la voie à un avenir où la science et la technologie nucléaires apporteront une contribution significative à la prospérité et au développement durable de l’Afrique. 

Pour sa part, le directeur général du Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN), Hamid Marah, a relevé que des efforts sont déployés conformément aux résolutions et aux décisions de l’AIEA et de l’AFRA, pour contribuer à relever les défis du développement social en utilisant les applications nucléaires pacifiques. Ces efforts tiennent également compte de l’engagement des États membres à renforcer l’appropriation et la viabilité de l’AFRA, appelant à la réalisation des cinq objectifs stratégiques de l’AFRA, tels qu’ils sont définis dans le cadre de la coopération régionale. Organisée par le ministère de la transition énergétique et du développement durable – Département de la Transition énergétique en collaboration avec l’AIEA, cette rencontre témoigne du succès majeur pour la coopération technique régionale et triangulaire entre l’AIEA et les États africains membres de l’AIEA. Elle renforce les liens entre les pays africains membres de l’AIEA, tout en ouvrant de nouvelles perspectives de coopération dans le domaine nucléaire. Cet événement, qui s’est tenu du 19 au 23 février, met en lumière l’engagement du Maroc en faveur de l’utilisation sûre et sécurisée de la technologie nucléaire à des fins pacifiques, ainsi que sa volonté de jouer un rôle actif dans le renforcement de la coopération régionale et internationale dans ce domaine.

L’efficacité énergétique et l’adoption généralisée des pratiques durables constituent une voie clé pour l’expansion des exportations marocaines, a affirmé, le 14 février à Casablanca, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

“Il est crucial d’améliorer la compétitivité de l’économie nationale et de favoriser sa durabilité tout en renforçant son positionnement en matière d’exportation“, a indiqué la ministre, dans une allocution lue en son nom par le Secrétaire général du ministère, Zakaria Hachlaf, lors de la 7e édition des Rencontres Internationales de la RSO placée sous le thème : “Décarbonation au Maroc : Vers un Avenir Durable.”

La réduction des combustibles fossiles et la mobilisation des acteurs industriels émergent comme une priorité incontournable dans le contexte de la transition énergétique, a relevé Mme Benali, notant que la mise en œuvre de la stratégie nationale de transition énergétique aura un impact significatif sur la balance commerciale en réduisant la dépendance aux combustibles fossiles.

Pour soutenir efficacement cette transition, il est impératif de mobiliser les acteurs clés, les industriels et les chercheurs afin de fournir un appui scientifique et technique solide.

Et de mettre en lumière les défis et les opportunités de la transition énergétique, et la nécessité d’une approche intégrée et durable qui constitue un critère essentiel à la réussite de la transition de l’économie nationale vers les pratiques renouvelables, conformément à l’agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable.

Mme Benali a, en outre, souligné que les projets réalisés ont démontré leur efficacité en améliorant divers aspects tels que le climat des affaires, l’industrialisation, et la recherche scientifique, notant que ces initiatives ont également renforcé la position du Maroc dans la lutte contre le changement climatique.

Pour sa part, le président de la Fédération Nationale de l’Électricité, de l’Électronique et des Énergies renouvelables (FENELEC), Ali El Harti, a estimé qu’il est impératif de prendre des mesures de décarbonation dès aujourd’hui, “car le coût futur de l’inaction sera considérablement plus élevé que celui de la décarbonation actuelle, avec des projections de prix de l’électricité pouvant atteindre jusqu’à 10 centimes de dirhams par kilowattheure”.

El Harti a ainsi évoqué les capacités éoliennes et solaires disponibles au Maroc qui offrent un important levier d’investissement à mettre en avant auprès des investisseurs étrangers et particulièrement européens, ce qui pourrait contribuer significativement à la transition vers des sources d’énergie plus durables.

“Il est crucial de renforcer l’expertise marocaine dans ce domaine pour capitaliser sur les opportunités de marché prometteuses“, a-t-il dit, faisant remarquer que la moitié des Africains n’a pas accès à l’électricité, d’où l’importance de renforcer l’adoption des énergies renouvelables dans le but de créer un impact social et économique significatif au niveau national, puis continental.

El Harti a, par ailleurs, considéré que le Maroc connaît à présent une révolution dans le secteur des télécommunications, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour le développement de solutions durables et innovantes, ajoutant que les progrès réalisés dans le domaine des énergies renouvelables au Maroc sont notables malgré les crises, témoignant de l’efficacité des stratégies gouvernementales et de l’engagement en faveur d’un avenir plus durable.

Cet événement fait suite à la mise en place du Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières de l’union Européenne, s’appliquant à divers secteurs tels que l’automobile, la parachimie, l’électricité, les fertilisants, l’agro-alimentaire et le textile-habillement. Il met avant les défis et opportunités de la décarbonation au Maroc et les progrès réalisés, en perspectives des étapes à venir.

Les thèmes principaux incluent les politiques gouvernementales et les initiatives pour la décarbonation, les meilleures pratiques des entreprises et les études de cas de succès, les avancées technologiques dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, ainsi que les investissements et opportunités de financement pour une économie à faibles émissions de carbone.

Le président de la 28e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28), Sultan Ahmed Al Jaber, a appelé les parties signataires du compromis des Émirats arabes unis à commencer dès maintenant à renforcer leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN) avant le prochain cycle de négociations prévu en 2025.

Al Jaber, qui s’exprimait en marge d’une table ronde au siège de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) à Paris, a exhorté les signataires à adopter des objectifs globaux pour réduire les émissions des gaz à effet de serre (GES) dans toutes les économies, d’une manière compatible avec la science et l’objectif de 1,5°C.

Il a appelé ainsi tous les secteurs à tirer parti des technologies disponibles, des cadres humains et des ressources financières pour réduire les émissions à grande échelle, conformément aux efforts de la COP28, a rapporté l’agence de presse émiratie (WAM). 

Le financement est “la clé du succès de l’action climatique“, ce qui nécessite d’activer toutes les sources de financement disponibles, qu’elles soient gouvernementales, multilatérales ou privées, d’appliquer de nouveaux modèles de cofinancement et d’utiliser des fonds concessionnels, catalytiques et d’investissement pour s’assurer que le financement climatique atteigne les pays du Sud, a-t-il souligné en marge d’une table ronde intitulée “Beyond COP28: Time to unite, act and deliver on the UAE consensus” (Au-delà de la COP28 : Il est temps de s’unir, d’agir et de concrétiser le consensus des Émirats arabes unis). 

Le compromis des Émirats arabes unis a mis en place une feuille de route pour “transitionner hors des énergies fossiles” dans le but d’atteindre la neutralité carbone et de limiter la température de la planète à 1,5°C.

Une “troïka des présidences de COP” a été lancée la semaine dernière par les présidences de la COP28 (Émirats arabes unis), de la COP29 (Azerbaïdjan) et de la COP30 (Brésil) en vue d’améliorer “la coopération et la continuité” des négociations climatiques mondiales.

La production de l’énergie électrique au niveau national s’est accrue de 2,4% au terme de l’année 2023, après une légère hausse l’année précédente (+0,4%), selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). 

Ce résultat provient de la bonne dynamique de la production privée (+5,3%) et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 (+18,3%) enregistrée en parallèle avec un repli de la production de l’Office National de l’Eau et de l’Electricité (ONEE) de 9,4% (après une hausse de 15% un an auparavant). 

Au titre du mois de décembre 2023, la production de l’énergie électrique a augmenté de 10,7%, fait savoir la même source. S’agissant des échanges du secteur avec l’extérieur, le volume importé de l’énergie électrique s’est accru de 23,8% au terme de l’année 2023, au lieu d’une hausse de 171,4% il y a une année.

Quant au volume exporté, sa baisse n’a été que de 1,9%, comparée à -44,7% à fin 2022. Concernant le volume de l’énergie appelée nette, il s’est apprécié de 4%, après +4,5% l’année dernière, relève la DEPF. 

Concernant la consommation de l’énergie électrique, elle a augmenté de 2,7% à fin 2023, après une hausse de 4,6% à fin 2022. Cette évolution est liée à l’accroissement des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs” de 3,2%, des ventes de l’énergie électrique adressées aux distributeurs de 2,8% et de celles destinées aux ménages de 1,8%.

La stratégie énergétique marocaine a été mise en exergue, le 17 février à Munich, par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

‘’Le Maroc dispose d’atouts indéniables en termes d’énergies renouvelables, avec des facteurs de capacité qui sont parmi les meilleurs au monde’’, a indiqué Mme Benali, qui intervenait lors du panel “le dilemme de la décarbonisation : Élaborer des transitions équitables et pacifiques dans les pays du Sud”, organisé dans le cadre de la 60ème conférence de Munich sur la sécurité.

Le Royaume a été le premier pays à avoir signé un partenariat vert avec l’Union Européenne, a rappelé la responsable gouvernementale, notant que le pays ‘’a tout ce qu’il faut pour nouer des partenariats crédibles’’.

En effet, le Maroc a une quinzaine d’années d’expérience dans le développement des projets renouvelables, qui sont importants pour la transition énergétique, et aussi une longue expérience dans le secteur des mines, qui est devenu aujourd’hui un secteur important pour les métaux critiques, a-t-elle relevé.

Et de résumer que la stratégie énergétique du Maroc est basée sur trois piliers, à savoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’intégration régionale, soulignant que le Maroc est aujourd’hui perçu comme ‘’un modèle qui a réalisé beaucoup de succès dans sa transition énergétique’’.

Selon la ministre, il s’avère nécessaire de redéfinir une nouvelle génération de partenariats, afin de réussir la transition énergétique et de faire face aux différents défis des changements climatiques.

‘’La stratégie énergétique nationale, lancée par SM le Roi Mohammed VI en 2009, souligne la détermination du Maroc à maintenir une stratégie énergétique stable’’, a affirmé Mme Benali, ajoutant que l’objectif est de continuer la trajectoire énergétique adoptée par le Maroc pour réduire de manière drastique et stable les coûts d’énergie pour les citoyens et le tissu économique national.

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, s’est entretenue, le 17 février à Munich, avec le vice-chancelier allemand et ministre fédéral de l’Économie, Robert Habeck, des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie.

‘’Cette rencontre été l’occasion de discuter des relations maroco-allemandes qui sont très fortes et de notre partenariat stratégique sur des questions relatives à la transition énergétique et au développement durable’’, a déclaré Mme Benali, qui participe à la 60e conférence de Munich sur la sécurité.

“Nous avons discuté de la question gazière et de quelques éléments de la trajectoire du Maroc pour être un acteur central et majeur dans la nouvelle économie de l’hydrogène qui est en train de se développer“, a relevé Mme Benali.

Cette réunion a été aussi l’occasion d’échanger autour des moyens de ‘’réinstaurer les bases d’une nouvelle génération de partenariats stratégiques entre le Maroc et l’Allemagne sur des questions qui sont importantes pour l’Afrique et l’Europe’’.

De son côté, M. Habeck, qui a fait part de son intention d’effectuer une visite prochainement au Maroc, a indiqué que cette rencontre été marquée par un échange “profond et intense” sur l’hydrogène et les potentialités dont dispose le Maroc, notant que cette réunion représente un autre pas pour renforcer la coopération entre les deux pays.

La ministre s’est, par ailleurs, entretenue avec la ministre belge de l’Énergie, Tinne Van der Straeten, des moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la transition énergétique.

Le Conseil de gouvernement a approuvé, le 22 février, un projet de décret fixant les normes de qualité de l’air et les modalités de mise en place de réseaux de surveillance.

Présenté par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, le projet de décret n° 2.23.244, modifiant et complétant le décret n°2.09.286 du 20 Dhou al-hijja 1430 (8 décembre 2009) fixant les normes de qualité de l’air et les modalités de mise en place des réseaux de surveillance, vise à ajouter quelques définitions, mettre à jour le tableau de l’annexe définissant la liste des polluants et des normes de qualité de l’air et modifier certaines dispositions relatives à l’amélioration de la gouvernance de la gestion du réseau de contrôle et de surveillance de la qualité de l’air au Maroc.

La Société financière internationale (IFC – International Finance Corporation) et Crédit du Maroc ont annoncé, le 8 février, le renforcement de leur partenariat grâce à un financement de 100 millions de dollars (M$), soit près d’un milliard de dirhams, en faveur de la banque marocaine pour faciliter le développement des petites et moyennes entreprises (PME), de l’entreprenariat féminin et des projets verts.

Cet accord est en phase avec la stratégie d’IFC au Maroc, qui vise à soutenir la croissance économique et la création d’emplois dans le Royaume en favorisant l’essor des PME, l’épine dorsale de l’économie marocaine et à développer des projets en mesure d’atténuer les effets du changement climatique.

“Ce partenariat entre Crédit du Maroc et IFC contribuera à accompagner le développement économique et social du Royaume en permettant aux PME et aux femmes entrepreneures d’accéder à davantage de financements pour développer leurs activités, tout en soutenant le Maroc dans son ambition de décarboner son économie d’ici 2050“, a dit Cheick-Oumar Sylla, directeur régional d’IFC pour l’Afrique du Nord et la Corne de l’Afrique.

Les PME représentent plus de 90% des entreprises et contribuent à plus de 20% du PIB du Maroc, précise la même source qui cite les données de la Banque mondiale. Et d’ajouter : “Toutefois, elles peinent à accéder aux financements pour croître et créer de l’emploi“.

“En outre, bien que des progrès significatifs aient été accomplis ces dernières années, le Maroc fait face à d’importants besoins de financement pour atteindre son objectif de porter la part des énergies renouvelables à 52% de son mix énergétique d’ici 2030, et pour poursuivre ses efforts dans les domaines de l’efficacité énergétique, des bâtiments écologiques et de l’agriculture climato-intelligente“. 

Cet accord est le deuxième partenariat entre Crédit du Maroc et IFC. En décembre 2022, les deux institutions avaient signé un accord pour la mise en place d’une ligne de financement de 50 millions de dollars afin de répondre à la demande croissante de financement du commerce dans le pays.

Sur les trois dernières années fiscales, IFC a investi et mobilisé 1,3 milliard de dollars et a déjà engagé 470 millions de dollars pour l’année fiscale en cours afin de soutenir un développement économique durable au Maroc.