Bilan d’étape pour les programmes engagés par le ministère de l’énergie, des mines et du développement durable dans la région de Marrakech-Safi.

Aziz Rabbah a mis ainsi le point sur l’état d’avancement des projets menés dans cette région. Le ministre fait ainsi savoir que 10.234 douars ont été électrifiés. Le taux d’électrification rurale est ainsi estimé à 99,40% et ce moyennant un investissement de 6,9 MMDH.

Et ce n’est pas tout puisque 290 douars supplémentaires sont programmés actuellement en vue d’atteindre un taux d’électrification de plus de 99,80%. La région a également bénéficié de projets phares dans le secteur de l’électricité et des énergies renouvelables.

Citons dans ce sens la centrale à charbon propre de Safi. Les travaux de réalisation de cette centrale dont la mise en service est prévue en 2018 vont bon train. Dotée d’une puissance de 1.386 MW, la centrale porte sur un investissement de 24 MMDH.

Le ministre a également fait savoir que la région verra la réalisation de projets solaires en bout de ligne, d’une puissance de 200 MW, nécessitant un investissement de 2,5 MMDH.

S’agissant de la filière éolienne, en plus du parc d’Amagdoul d’une puissance de 60 MW mis en service depuis 2007, d’autres projets éoliens verront le jour dans la région portant sur une puissance cumulée de 410 MW et un investissement dépassant 9 MMDH.

Une station d’ElectroMobilité a été inaugurée, jeudi 27 juillet à l’Université Ibn Tofail (UIT) à Kenitra, pour en faire une première « Smart University » à l’échelle nationale.
« La station est le résultat d’un projet de fin d’étude de deux étudiants de l’école nationale des sciences appliquées de Kenitra, toute la conception, le dimensionnement, le cahier de charge et le suivi a été fait par nos étudiants », a indiqué dans une déclaration à la presse, le président de l’UIT, Azzedine El Midaoui.
Ce concept ancré dans les pays anglophones consiste à produire de l’électricité pour charger les vélos électriques, mais également pour alimenter la présidence de l’université, a fait savoir M. El Midaoui, ajoutant que dans les quatre prochaines années, 60% des besoins énergétiques de l’université seront couverts.
Il a également relevé l’importance de ce projet, qui constitue un instrument de formation aux étudiants ingénieurs, soulignant que l’université n’est pas simplement un lieu de formation et de recherche mais veille également à accompagner les grands projets du pays.
L’université constitue également, selon lui, une plateforme de transfert technologique, qui est l’un des piliers pouvant faire basculer un pays vers l’industrialisation, comme c’est le cas dans plusieurs pays, notamment le Japon.
La construction d’une station d’épuration qui va servir au recyclage des eaux usées pour l’arrosage des espaces verts figure également parmi les projets prévus par l’université.
La station, inaugurée à l’occasion du 18è anniversaire de l’Intronisation de SM le Roi Mohammed VI, s’inscrit dans une politique visant la réalisation d’un projet innovateur qui met l’accent sur trois grands axes dans le monde de l’Energétique, à savoir l’Autoconsommation, l’Electromobilité et l’Efficacité Energétique.
L’électromobilité est une notion assez nouvelle dans le domaine du transport, consistant à s’orienter vers l’utilisation de véhicules électriques (voitures, vélos, …). Ces véhicules rechargeables s’approvisionnent en électricité via des bornes de recharges alimentées par le réseau ou par des installations de production à base des énergies renouvelables.

Le « Green Africa Innovation Booster » a connu lors de sa première édition un franc succès et une belle dynamique avec la réalisation de l’ensemble des objectifs fixés en vue de faire de l’Afrique un continent de l’innovation, a relevé le Directeur Général de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken.
« L’Afrique dispose d’un fort potentiel, ainsi le Maroc représente une locomotive en matière de la recherche, du développement et de l’innovation pour notre continent », a déclaré M. Ikken à l’issue de la clôture de la première édition du « Green Africa Innovation Booster » qui s’est tenue les 12 et 13 juillet à Marrakech.
Il a de même exprimé la volonté de continuer sur la même lancée pour encourager l’innovation au sein des startups et des projets de recherche de manière à exploiter les importantes opportunités et potentialités dont regorge le continent africain.
M. Ikken a aussi mis l’accent sur les inventions, projets et startups ayant participé à cette première édition, en présentant des solutions efficaces et efficientes pour le continent à travers des produits verts et durables.
« Lors de cette première rencontre nous avons pu mobiliser plus de 16 pays dont des pays subsahariens avec plus de 70 startups. Nous avons vécu pendant deux jours une belle expérience si enrichissante pour le continent africain », a-t-il noté.
Par ailleurs, la cérémonie de clôture a été marquée par la remise de prix à trois startups les plus innovantes, au meilleur projet de R&D et à deux thèses de doctorat.
Le « Green Africa Innovation Booster » a rassemblé plus de 450 personnes venant d’Afrique, Europe, Asie et d’Amérique, pour encourager l’esprit de créativité verte ainsi que les outils et mécanismes de soutien de la recherche et de l’innovation en Afrique.
Les stratégies et les modèles réussis de l’innovation des quatre coins du monde ont été présentés lors de ce carrefour énergétique mondial, outre un village de l’innovation « Green Tech Village », mis en place pour offrir des espaces d’exposition et permettre aux startups en provenance de plusieurs continents d’exposer leurs produits, services et process les plus innovants dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, la mobilité durable, des réseaux intelligents et de la ville africaine du futur.

Le Maroc se veut l’une des locomotives du continent africain dans le domaine des innovations vertes, grâce notamment au nombre croissant de startups innovantes qui se lancent dans le domaine solaire, en relation avec les réseaux intelligents et la gestion de l’énergie, a indiqué, le 12 juillet à Marrakech, le directeur général de l’Institut de Recherches en Energies Solaires et Energies Nouvelles (IRESEN), Badr Ikken.

« Le Maroc est en train de se positionner sur le marché africain des innovations vertes, car il dispose d’un très fort potentiel pour l’entreprenariat. Nous souhaitons que l’Afrique devienne un continent de l’innovation et non pas seulement celui des potentialités, qu’il est déjà », a dit M. Ikken qui s’exprimait à l’ouverture de la première édition du « Green Africa Innovation Booster ». Il a, de même, souligné que cette rencontre constitue une plateforme idoine d’échange et de partage des meilleures expertises et innovations énergétiques durables dans le monde en vue de protéger l’avenir de la planète.

Intervenant par la même occasion, la Directrice de cabinet au ministère ivoirien des Mines, de l’énergie et du pétrole, Fatimata Thès, a relevé que les pays africains doivent consolider leurs efforts en vue d’ancrer cette dynamique d’énergies durables à l’échelle continentale. Même son de cloche chez la représentante du président du Bénin, Mme Modupe Anastasie Christelle Senami Hazoume, qui a appelé à nouer davantage de partenariats et d’accords entre les structures africaines dans le domaine énergétique pour inscrire l’Afrique dans une dynamique de développement durable.

Quant au chancelier de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques, Mostapha Bousmina, il a plaidé pour la mise en œuvre de stratégies entre les pays du Sud en vue d’ériger un espace d’opportunités, d’échange et de développement tourné vers l’avenir.

Le directeur de la recherche scientifique et de l’innovation au sein du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Abdelhak Mouradi, a, quant à lui, jugé nécessaire le rapprochement des différents réseaux et plateformes et startups œuvrant dans le domaine énergétique de manière à booster une croissance verte en Afrique.

Pour la directrice de l’Innovation de KIC InnoEnergy, relevant de l’Institut européen d’innovation et de technologie, Elena Bou, elle a invité les pays africains à capitaliser les capacités et les opportunités offertes en vue de promouvoir une industrie énergétique durable, aussi bien à l’échelle continentale que mondiale.

L’Institut de recherches en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) a procédé, le 12 juillet à Marrakech, à la signature de deux protocoles d’accord pour promouvoir les échanges scientifiques et techniques et faciliter la réalisation de projets de formation et de recherche & développement dans le domaine des énergies renouvelables.

Signé dans le cadre de la première édition du « Green Africa Innovation Booster » qui s’est tenu, les 12 et 13 juillet à Marrakech, le premier accord conclu avec le Consortium RES4MED d’Italie (Renewable Energy Solutions for the Mediterranean) vient définir les conditions générales et établir les bases contractuelles de coopération entre les parties dans le domaine des énergies renouvelables.

Cette coopération concerne tous les domaines, notamment ceux liés à la promotion de projets de production d’énergies renouvelables, ainsi que les projets d’assistance et de formation dans le cadre d’une ou plusieurs activités.

S’agissant de la deuxième convention, elle porte sur la mise en place d’un réseau africain de l’innovation verte avec plusieurs partenaires, en l’occurrence la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, le Mali, le Burkina Faso, le Soudan, la Tunisie et le Maroc. Dénommé « GAIN pour Green Africa Innovation Network », ce réseau veille à renforcer la coopération scientifique à travers le continent dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable et promouvoir les aspects économiques, scientifiques et techniques.

A travers la signature de ces deux conventions, l’IRESEN s’engage dans une étroite collaboration avec les partenaires africains et européens, afin de renforcer la coopération universitaire et scientifique et de contribuer au développement mutuel de la formation, de la recherche appliquée et de l’innovation dans les domaines des énergies renouvelables.

ABB fournira une sous-station hybride pour un parc éolien nécessitant un investissement de 16 millions de dollars, cette dernière aidera le Maroc à réduire son empreinte carbone.

Les prévisions établies par le royaume indiquent que la demande énergétique du pays va augmenter constamment au cours des années qui viennent. Le pays dispose d’abondantes ressources en énergies renouvelables – à savoir l’énergie solaire, éolienne, et hydraulique – et s’est fixé un objectif de porter la part des énergies renouvelables à 52% à l’horizon

2030, tout en réduisant sa dépendance à l’égard des combustibles fossiles importés. Le gouvernement se focalise actuellement sur le développement de l’infrastructure électrique afin d’intégrer les énergies renouvelables, avec des objectifs de production de plus d’électricité grâce au vent et à d’autres sources d’énergies renouvelables.

ABB travaille avec la société EEM (Energie Eolienne du Maroc) pour construire une nouvelle sous-station hybride au sud du Maroc, qui contribuera au raccordement du réseau électrique national.

Une première de son genre au Maroc, une sous-station hybride conçue pour résister aux intempéries du désert et aux conditions atmosphériques maritimes. Le nouveau parc éolien de Nareva a reçu le label COP22, lors de la 22e édition de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui s’est tenue à Marrakech en fin 2016.

La sous-station hybride aura une capacité de 225/33 Kilovolts (Kv) et sera flexible et évolutive, avec une possibilité d’extension jusqu’au 400kV ou d’augmentation de la puissance du parc éolien jusqu’à 300MW. Nareva est impliquée dans le développement de plusieurs parcs éoliens à travers le Maroc.

La société cherchait un support fort de son fournisseur potentiel. L’équipe ABB de l’Espagne, du Maroc, de l’Italie, de la Turquie, de la Suisse et de la Suède ont collaboré ensemble pour organiser des séminaires techniques, et fournir diverses analyses sur les coûts du cycle de vie. La sous-station hybride comprendra les dernières technologies d’ABB à savoir PASS, la Cellule MT ZS2, les transformateurs de puissance de 150MW, les transformateurs de mesure, les parafoudres, le système d’automatisation de poste, ainsi que les produits de protection et de contrôle.

La nouvelle sous-station améliorera la présence d’ABB en Afrique et contribuera à la réalisation de l’objectif d’ABB Power Grids qui est de fournir un réseau plus fort, plus intelligent et plus vert pour ses clients.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) vient de mettre en service un important projet d’alimentation en eau potable à partir du barrage d’Al Wahda pour la ville de Kariat Ba Mohamed et des communes avoisinantes.

Ce projet, d’un coût de 320 millions de dirhams, consiste en la réalisation d’une prise d’eau brute au niveau du barrage Al Wahda, d’une station de traitement d’une capacité de 360 litres par seconde, d’une station de pompage, de 2 réservoirs de 1 000 m3 chacun ainsi que la pose de 36 km de conduites d’eau brute et d’eau traitée.

Il contribuera ainsi à l’amélioration de la qualité de vie d’une population totale de 400 000 habitants relevant de la Commune de Kariat Ba Mohamed ainsi que des Provinces de Taounate, Ouezzane et Chefchaouen.

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a lancé, lundi 3 juillet au Centre des Sciences des Techniques de l’Electricité (CSTE) à Casablanca, un programme de formation dans les métiers de l’électricité au profit d’une quarantaine d’électriciens angolais.

Cette formation a pour objet le perfectionnement aux métiers de l’électricité et traitera des modules relatifs à l’exploration, à la maintenance et aux systèmes de protection du réseau de distribution basse et moyenne tension.

A travers ce programme, l’ONEE vise à assurer un transfert de savoir-faire par un enseignement théorique et pratique afin de permettre aux pays bénéficiaires d’améliorer la qualité des services fournis à leur clientèle.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Réseau Africain des Centres d’Excellence en Electricité (RACEE), une initiative continentale menée par l’Association des Sociétés d’Electricité d’Afrique afin d’améliorer la performance du secteur électrique et intensifier les échanges régionaux grâce au renforcement des capacités techniques et managériales dans différents domaines, ainsi que la gouvernance du secteur.

Le RACEE est actuellement composé de quatre Centres d’Excellence, dont le CSTE de l’ONEE, avec pour objectif de porter le nombre de centres d’excellence à 8 centres et de former 7750 personnes sur une période de trois ans à partir de mars 2016.

La formation en cours à l’ONEE constitue la sixième session totalisant une centaine de personnes formées de différents pays.

Afriquia innove et lance une offre exclusive de qualité destinée aux particuliers CSP AB recherchant un carburant alliant protection maximale du moteur, économie et réduction des émissions polluantes sans oublier un meilleur démarrage à froid. Il s’agit du lancement du nouveau Gasoil 10 PREMIUM avec nombre de cétane garanti 55.

Le nouveau Gasoil 10 Premium optimise la consommation de carburant des véhicules grâce à une combustion plus complète, tout en réalisant des économies.

Afriquia devient donc le seul opérateur sur le marché à fournir une gamme de carburants complètes et additivés pour les produits sans Plomb et Gasoil 10.

Avec ce lancement, Afriquia affirme une fois de plus son rôle de leader en créant pour la première fois au Maroc, une gamme de carburants PREMIUM pour ses clients les plus exigeants.

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a organisé, le 06 juillet 2017, son forum « Entreprises Climat Maroc » sous le thème « La nouvelle économie à bas carbone et résiliente au Changement Climatique : opportunités pour les entreprises africaines ».

Pour la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah Chaqroun, la question du changement climatique serait une réelle opportunité pour les entreprises qui sauraient le mieux s’adapter à une nouvelle économie verte, qui s’impose.

Dans son intervention, la patronne des patrons souligne également le rôle de ce forum qui offre une réelle expertise, et un accompagnement aux différents acteurs inscrits dans une démarche de développement durable permettant de faire face aux changements climatiques.

Lors de son discours inaugural, la patronne des patrons a tenu à saluer l’ensemble des personnalités présentes venus du Maroc et d’ailleurs pour assister à cette première édition. Notamment, les membres du comité de pilotage Cop22, le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Directrice de la Banque Africaine de Développement (BAD).

Elle a également rappelé qu’une économie verte et une démarche responsable seraient primordiales et nécessaires, et qu’il est temps de s’organiser sur tous les niveaux en Afrique pour lutter efficacement contre la dégradation climatique.

Cet événement, qui a enregistré la présence de plus de 30 intervenants et près de 400 participants, avait pour objectif de faire le point sur l’évolution de la problématique du changement climatique, d’échanger sur l’avancement des négociations menées dans le cadre de la CCNUCC, mais aussi créer un cadre d’échange et de partage, pour les patronats africains, autour de leurs vision, initiatives et actions climat.