Le conseil d’administration de Nareva Holding, tenu le 25 août, a nommé Said El Hadi président directeur général. Il succède à Aymane Taud, qui occupait ce poste par intérim depuis le départ de Ahmed Nakkouch en février dernier.

Les challenges ne manqueront pas pour le nouveau PDG de la Holding énergétique. Il aura ainsi pour mission de poursuivre les projets de développement de la société qui rentrent dans les engagements énergétiques qu’a pris le royaume lors des COP 21 et 22.

De même le conseil d’administration a fixé comme objectif au nouveau patron d’assurer la continuité et le succès des projets entamés en Afrique pour asseoir la concrétisation de la société en tant qu’acteur majeur de la transition énergétique africaine, répondant ainsi aux ambitions du Groupe SNI en tant que fonds d’investissement à vocation panafricaine.

Diplômé de l’école d’ingénieur des Ponts et Chaussées, Said El Hadi était à la tête de TMSA pendant 9 ans (2003- 2012), où il a mené à bien le projet du complexe portuaire en tant que Président du Directoire. Cette fois Il aura désormais la tâche de piloter l’une des filiales les plus stratégiques de la SNI.

Le ministère de l’Energie et des Mines veut combler le déficit structurel enregistré au niveau du stockage des produits pétroliers. Ce manque est très visible car les réserves du pays sont, actuellement, à leur faible niveau par rapport à la durée définie par la loi. « Cette déficience est due à l’insuffisance des capacités de stockage, qui permettent actuellement des stocks d’environ 47 jours, dont 15 jours circonscrits aux stocks d’exploitation », rappelle Aziz Rabbah.

Avec des réserves sécurisées de 32 jours, à peine, le Maroc est loin des 60 jours stipulés par la loi.

Pour y remédier, il est prévu de réaliser, au cours de la période 2017-2021, des investissements d’environ 2 milliards de DH financés par le secteur privé. Tous ces projets sont prévus au sein du port de Jorf Lasfar afin de combler le déficit en capacités de réception des combustibles.

La capacité additionnelle projetée est de 679.500 m3 pour les produits pétroliers liquides et de 11.800 tonnes pour les gaz de pétrole liquéfiés (GPL). Ces investissements permettront d’augmenter la capacité de stockage à 16 jours supplémentaires.

« D’ici 2021, les capacités d’entreposage avoisineraient les 2 millions de m3 pour les produits pétroliers liquides. Par ailleurs, nous veillons quotidiennement sur la sécurité de l’approvisionnement pour alimenter le marché normalement », souligne, pour sa part, Mohamed Soulaimani, directeur des combustibles relevant du ministère de l’Energie et des Mines.

M. Rabbah a, également, annoncé qu’un nouveau système de gestion des réserves des stocks sera établi, dans le cadre du partenariat entre les secteurs public et privé. Il a décidé la création d’une commission mixte, composée d’experts de son département, de la Fédération de l’énergie et du Groupement des pétroliers du Maroc. Elle devra lancer la réflexion sur le développement de plateformes de stockage régionales et de transport des produits énergétiques.

« L’objectif de ce chantier est d’assurer une meilleure répartition des infrastructures énergétiques régionales visant à optimiser le coût d’acquisition des produits énergétiques et renforcer la capacité des stocks de sécurité dans le Royaume », estime le ministre. Il n’est pas exclu l’émergence de nouveaux opérateurs spécialisés uniquement dans l’exploitation de la logistique des produits pétroliers (transporteur, constructeur de dépôt pour la location…). Ceci permettra, entre autres, de réduire les coûts liés à la logistique et le transport qui pourront être répercutés sur le prix des produits. Pour ce faire, le ministère revoit actuellement les textes réglementant la gestion du secteur pétrolier.

Le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah a plaidé pour la mise en place d’un système d’indication permettant de s’arrêter sur l’état d’avancement des projets de développement en cours de réalisation. « Un système d’indication offrant un diagnostic minutieux de la situation des

projets de développement en cours de réalisation permettra surement l’accélération de leur mise en œuvre », a souligné M. Rebbah dans une déclaration à la MAP à l’issue d’une rencontre de communication avec les élus locaux de la province d’El Jadida. Le ministre a, en outre, insisté sur l’importance d’accélérer les projets de développement durable et d’énergie au niveau de la province d’El Jadida pour être en phase avec les stratégies et programmes lancés au niveau national. Après avoir mis en avant les potentialités énergétiques et minières de la région, M. Rebbah a mis l’accent sur l’importance de rapprocher la vision du gouvernement et celle au niveau locale en vue de renforcer la coordination avec les pouvoirs et élus locaux et accélérer la mise en œuvre des stratégies sectorielles lancées par le Royaume.

La production de l’énergie électrique a augmenté de 2% au 1er semestre 2017, après une hausse de 0,3% par rapport à la même période un an auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des finances. Cette évolution a résulté d’une hausse de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE) de 6,8% et de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux énergies renouvelables de 16,2%, quant à la production privée, elle a légèrement reculé de 0,9%. Le volume des importations de l’énergie électrique a quant à lui, affiché une hausse de 13,5% à fin juin 2017, après une augmentation de 13,7% un an plus tôt, pour ramener sa progression de l’énergie nette appelée à 5%, après 2,2% l’année écoulée. Compte tenu d’une augmentation de 5,6% au deuxième trimestre 2017 (T2-17) et de 1,6% au T1-17, la consommation de l’énergie électrique s’est renforcée, en volume, de 3,7% au titre des six premiers mois de 2017. Selon la DEPF, cette amélioration est à mettre à l’actif de l’orientation favorable des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension (+4,2% après +0,7%), soutenue par la bonne dynamique de celles adressées, principalement, au secteur industriel (+5,8% après +0,1%) et celles attribuées aux distributeurs (+2,9% après +1,2%). Quant à la consommation de l’énergie de basse tension, elle s’est accrue de 1,8% au lieu de 3,6% à fin juin 2016.

 

La feuille de route pour une mobilité durable au Maroc sera élaborée en complémentarité avec les stratégies et plans engagés, notamment ceux en relation avec les secteurs de la logistique, de l’aménagement des villes, de l’énergie et du développement durable.

Selon, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, la feuille de route pour la mobilité durable au Maroc verra enfin le jour avant la fin de l’année. Annonce faite lors de l’atelier de démarrage des travaux d’élaboration de cet outil organisé, le 26 juillet à Rabat.

Cette feuille de route s’inscrit dans l’engagement du Maroc, en tant que président de la COP22, à présenter un premier « draft » de ce projet lors de la COP23, prévue en novembre 2017 à Bonn.

La feuille de route pour une mobilité durable au Maroc sera élaborée en complémentarité avec les stratégies et plans engagés, notamment ceux en relation avec les secteurs de la logistique, de l’aménagement des villes, de l’énergie et du développement durable. Elle devra anticiper l’évolution des besoins de transport dans un monde connecté et mobile et inclure de nouvelles technologies et modes de gouvernance.

Conçue comme un processus participatif, la feuille de route prendra en compte les priorités et opportunités spécifiques du royaume, ainsi que les principales stratégies nationales.

Placé sous la tutelle du ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau et financé par l’Agence de coopération technique allemande (GIZ), en collaboration avec la Société d’investissements énergétiques (SIE), ce projet comprend huit axes d’intervention, à savoir : la transformation urbaine synergique, l’énergie à bas carbone, l’optimisation shift modal et efficacité, l’optimisation des chaînes logistiques, l’adaptation des infrastructures, les réductions de voyages, les outils financiers et réglementaires et les solutions pour le monde rural.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient de lancer, pour la 18e saison consécutive, son programme d’actions de sensibilisation à la préservation de l’environnement dans les neuf plages parrainées par la Branche Electricité.

Ces actions s’inscrivent dans le cadre de l’opération « Littoral Durable » lancée par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement (FM6E) pour la mise à niveau environnementale continue du littoral national.

Partenaire des opérations « Plages Propres » depuis leur lancement en 1999, puis du « Littoral Durable », nouvelle vision de la Fondation depuis 2014, l’ONEE mène ses campagnes dans les sites balnéaires de Moussafir, Oum Lbouir et Lakhira à Dakhla, Aglou à Tiznit, El Oualidia, Ain Diab à Casablanca, Zenata, Mehdia et Moulay Bouselham.

Avec comme objectifs, l’amélioration de la qualité des installations et la propreté des plages, l’ONEE axe ses actions autour de la sensibilisation des différents acteurs, la mise en place d’infrastructures de base et la sécurité et la couverture sanitaire. L’hygiène et la propreté ainsi que l’animation des plages font aussi partie des axes de cette action pour laquelle l’Office met en œuvre tout un programme, avec des moyens et canaux diversifiés (sports de plage, ateliers pédagogiques, événements culturels et artistiques), durant toute la saison estivale afin de permettre à plus de 500.000 estivants par jour de bénéficier d’un été agréable et ludique tout en contribuant à la préservation de leur environnement.

Les récentes découvertes de gaz révélées par le britannique Sound Energy dans l’Oriental, l’encouragent à renforcer ses positions au Maroc.

La compagnie vient en effet d’annoncer la création et l’acquisition de deux nouvelles licences d’exploration gazière : Anoual et Matarka, toutes les deux dans l’Oriental.

Par ailleurs, la compagnie affirme progresser dans ses démarches d’acquisition de diverses licences dans l’est du Maroc appartenant à OGIF (Oil & Gas Development Fund).

Cela devrait se concrétiser à la fin de ce troisième trimestre.

L’ensemble de ces acquisitions est soumis à l’approbation du ministère de l’Energie, des mines et du développement durable et du ministère de l’Economie et des finances.

Masen vient de lancer la cinquième édition du Prix d’excellence. Un concours ouvert aux étudiants marocains dans le cadre des actions de l’Agence pour le développement des compétences dans les énergies renouvelables. La date limite pour le dépôt des candidatures est fixée au 31 août 2017. L’objectif de cette initiative est la reconnaissance de la contribution des étudiants, dans le cadre de leurs projets de fin d’études ou de thèses de recherche,

au développement industriel de la filière solaire et à l’avancement des connaissances dans les technologies vertes et le développement durable.

Pour cette édition, Masen a pour objectif de récompenser les meilleurs travaux sur les technologies solaires et leurs applications tout en établissant des liens entre les mondes, académique et industriel.

La « Carte solaire » qui devra définir les différents projets de fermes solaires dans le pipe des développeurs privés, va bientôt voir le jour, selon l’hebdomadaire Challenge Hebdo qui vient de publier l’information sur son site. En effet, selon une source proche du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable citée par le journal, ce texte réglementaire qui manquait encore à l’arsenal juridique de la production d’électricité à base d’énergie solaire à des fins de commercialisation à des tiers, sera bientôt promulgué sous forme de décret qui viendra rendre plus applicable la loi 13-09 sur les énergies renouvelables qui date de 2011 (elle-même complétée et modifiée par la loi 58-10 de 2015), sachant que les installations photovoltaïques pour usage d’autoconsommation ne sont soumises à aucune restriction législative.

De quoi s’agit-il au juste, s’interroge Challenge Hebdo ?

Il faut rappeler que les lois précitées avaient prévu, qu’en matière d’énergie solaire (et contrairement aux autres sources d’énergie verte), certaines zones géographiques seront exclues de la libéralisation du secteur en étant exclusivement réservées à l’agence MASEN. Autrement dit, les développeurs privés intéressés par les stations solaires ne peuvent que se rabattre sur les zones en dehors de cette zone de MASEN, laquelle comprend bien évidemment le bassin d’Ouarzazate qui abrite aujourd’hui la station Noor I (et bientôt ses extensions de Noor II et Noor III).

Or devant l’absence de cette « carte solaire », plusieurs développeurs sont restés dans les starting-blocks avec des projets ne pouvant de facto obtenir aucune autorisation contrairement aux projets de fermes éoliennes développés par des acteurs privés dont plusieurs sont aujourd’hui en phase de construction, voire d’exploitation.

Voilà qui devra, enfin, donner un coup de pouce au Plan solaire marocain qui prévoit d’atteindre une capacité de 3000 MW à terme en électricité à base d’énergie solaire et qui est, pour l’instant, porté les seuls investissements publics, conclut Challenge Hebdo.

La promotion de l’usage de l’énergie solaire en agriculture cible une superficie cultivée estimée à 100.000 ha, répartie sur toutes les régions du Royaume, a indiqué, le 8 août à Rabat, le ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rebbah. Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants sur la politique gouvernementale visant à trouver des alternatives à l’utilisation du gaz butane en agriculture, M. Rebbah a souligné que le programme portant sur la subvention du pompage solaire utilisé en agriculture, est l’un des axes de la stratégie nationale de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030, présentée lors du Conseil du gouvernement, le 22 juin 2017, en vue de limiter l’usage du gaz butane subventionné par l’État et diminuer la facture énergétique. En vue d’examiner les mécanismes de financement de ce programme, des réunions de travail ont été tenues entre le ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE) et le ministère de l’Économie et des Finances, a fait savoir M. Rebbah, ajoutant que la stratégie nationale de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030 sera présentée au Conseil des ministres pour son approbation. Il a rappelé qu’en 2013, il a été procédé à la signature d’une convention entre le ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, l’AMEE et le Crédit agricole du Maroc, visant à accorder une subvention ne dépassant pas 75.000 DH pour chaque

agriculteur, pour une superficie de moins de 5ha, précisant qu’un budget de 400 MDH a été alloué pour l’exécution de ce programme, dont 100 MDH accordés par le Fonds de développement énergétique et l’AMEE, alors que 300 MDH ont été débloqués par le Fonds de développement agricole. Concernant l’impact de la politique des énergies renouvelables sur la vie quotidienne des citoyens, M. Rebbah a souligné la mise en place d’une stratégie énergétique visant la variation des sources d’énergie, tout en accordant la priorité aux énergies renouvelables, qui doivent, selon les objectifs escomptés, représenter 42% de l’électricité produite à l’horizon 2020 et 52% en 2030. Il a, dans ce sens, noté que des projets intégrés et ambitieux ont été lancés en matière d’énergie solaire, éolienne et hydraulique d’une capacité de production qui atteindra 2000 MGW pour chacun de ces sources, rappelant que ces projets permettront au Maroc de réduire sa dépendance énergétique à l’étranger, de répondre à la demande croissante en énergie et d’exploiter des ressources alternatives susceptibles de lui épargner les fluctuations énergétiques dans le marché mondial.