AFRICAGUA 2017, le Forum international sur l’eau et les énergies renouvelables, sera organisé les 6 et 7 novembre prochain à Fuerteventura, dans l’archipel des Iles Canaries, a-t-on appris mardi auprès de Casa Africa, coorganisatrice de cet événement.

Ce forum, qui se veut une réunion internationale axée sur l’eau et les énergies renouvelables, regroupe les secteurs public et privé pour rechercher et développer ensemble des opportunités en la matière dans les pays d’Afrique de l’Ouest.

Lors de cette réunion internationale, précise-t-on de même source, les entreprises et le secteur public peuvent se renseigner sur les opportunités qui existent en Afrique ainsi que sur les besoins généraux et potentiels dans le domaine de l’Eau et des Énergies Renouvelables.

Dix pays africains participeront à cet événement, qui se veut un point de rencontres pour les organisations internationales, nationales, régionales et locales, ainsi que les autorités de différents pays, en particulier d’Afrique subsaharienne pour débattre des besoins en ressources aquatiques, ainsi que des améliorations et des connaissances technologiques que les pays africains appliquent dans les domaines de l’eau et de l’énergie propre.

Au programme de l’Africagua, figurent aussi des réunions B2B, des ateliers, des tables rondes, des séminaires et des expositions sur les opportunités offertes en Afrique.

Le leader mondial de l’énergie éolienne « Siemens Gamesa Renewable Energy » a inauguré, mercredi 11 octobre à Tanger Automotive City, sa première usine de pales d’éoliennes en Afrique et au Moyen-Orient, d’un investissement de 1,1 milliard DH devant générer quelque 600 emplois. L’usine de Siemens de Tanger, qui constitue l’une des structures les plus modernes du groupe dans le monde, est ainsi prête à fournir les premières pales d’éoliennes en Afrique et au Moyen-Orient « 100% made in Morocco », tout en étant l’un des fournisseurs leaders de solutions d’énergie éolienne, qui figure dans le top 3 du marché de l’énergie éolienne. Etalée sur 37.500 m2, cette nouvelle usine est stratégiquement située à environ 35 kilomètres du port de Tanger Med et idéalement positionnée entre l’Europe et l’Afrique. Elle sera chargée de la production des turbines SWT-DD-130 (jusqu’à 4.2 MW de puissance nominale), et des pales B63-10 de 63 mètres de long, qui seront destinées à l’exportation vers l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, ainsi qu’à des projets locaux. L’usine est également en mesure de produire d’autres modèles de pales qui peuvent atteindre jusqu’à 75 mètres de long. Ces pales intégrales sont fabriquées en utilisant des technologies concédées et des matériaux composites. S’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration, le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, a souligné que ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la convention de partenariat signée entre le ministère et le Groupe en mars 2016, vient contribuer à l’extension de la base industrielle du Maroc et constitue une dynamique forte pour la croissance économique, notant que ce projet stratégique a nécessité un investissement de 100 millions d’euros (1,1 MMDH) et créé 600 emplois attrayants, outre environ 500 emplois auxiliaires. « Cette nouvelle unité industrielle ambitionne de promouvoir le développement du Maroc et du continent africain, et de renforcer la compétitivité internationale du leader mondial Siemens. Et nous comptons sur une augmentation forte de l’intégration dans le domaine des énergies propres », a assuré le ministre, notant que cette usine a bénéficié d’une place de choix au sein de la zone industrielle de Tanger Automotive City, ce qui est de nature à lui permettre de profiter de la position géographique stratégique et des infrastructures d’envergure mises en place. Ce projet vise également à promouvoir l’émergence de l’industrie des énergies renouvelables et à renforcer davantage le partenariat solide liant le Maroc et le Groupe Siemens, a noté M. Elalamy, notant que « nous allons

essayer de concrétiser au cours des prochains mois cet écosystème ambitieux pour ensuite élargir la palette à d’autres nouveaux projets et activités ». « Nous sommes fiers de mener un projet aussi passionnant qui stimulera le secteur des énergies renouvelables au Maroc et à l’étranger et aura un impact significatif sur le Royaume pendant de nombreuses années », a indiqué, pour sa part, le directeur de l’usine à Tanger, Ralph Sperrazza, notant que cette unité industrielle réunit une main d’oeuvre hautement qualifiée et motivée avec une attitude et un élan formidables. De son côté, le PDG de Siemens Gamesa Renewable Energy (SGRE), Markus Tacke, a assuré que cette usine est bénéfique aussi bien pour le Groupe que pour le Maroc, notant que cette décision d’investissement est motivée par les opportunités d’affaires fortes que présente le Maroc, en particulier l’emplacement géostratégique de Tanger, qui offre un accès direct à certains des marchés les plus importants de demain, que ce soit au Maroc, au Moyen-Orient, en Europe et en Afrique que dans la région méditerranéenne. Ce projet, qui marque un tournant décisif dans l’histoire du Groupe, vise à réduire la dépendance énergétique du Maroc, à promouvoir la production des énergies propres et à réduire la consommation des énergies fossiles, et ce à même de limiter les impacts du dérèglement climatique, a précisé le responsable. Quant au Président du Conseil de surveillance de l’Agence spéciale Tanger-Méditerranée (TMSA), Fouad Brini, a souligné que l’inauguration de cette usine traduit les efforts déployés par le Maroc pour développer des infrastructures routières, portuaires et logistiques aux normes internationales, et ce grâce à la sagesse et la pertinence de la vision Royale en la matière. « Le projet de Siemens Gamesa confirme l’attractivité de l’offre de Tanger Med destinée aux multinationales. Nous sommes ravis de l’exceptionnelle compétitivité de Tanger Med, combinant qualité des infrastructures et le parfait alignement entre zones portuaires et industrielles, répondant ainsi aux attentes de Siemens Gamesa », a-t-il dit. Par ailleurs, un centre de formation de 3.500 m2 a été créé pour faciliter le transfert des connaissances des experts de Siemens Gamesa au Danemark vers Tanger. Le processus d’apprentissage assure le transfert complet des ensembles de compétences techniques et de processus nécessaires pour optimiser le processus de fabrication. Cette nouvelle usine de pales joue un rôle important en contribuant à l’objectif national du Maroc de produire jusqu’à 52% de son électricité à partir d’énergies propres d’ici 2030, dont 20% seront générés par le vent. Le projet de 850 MW qui sera construit par le consortium Siemens Gamesa, Nareva et

ENEL représente une étape importante dans cet objectif. Avant leur fusion, aussi bien Siemens Wind Power que Gamesa ont livré des projets clés d’énergie éolienne pour le marché marocain incluant Tarfaya (300 MW), Tanger (140 MW), Essaouira (60 MW) et Haouma (50 MW). La SGRE est le leader du marché africain avec plus de 15 ans d’existence et 2,1 GW de capacité installée dans des pays comme le Maroc avec 72% de parts de marché, ainsi qu’en Algérie, en Egypte, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Mauritanie, au Kenya et en Ile Maurice.

ABB a annoncé le 11 octobre le rachat de GE Industrial Solutions, branche mondiale de GE spécialisée dans les solutions d’électrification. GE Industrial Solutions bénéficie de solides relations clients dans plus de 100 pays et d’un vaste parc installé bien ancré en Amérique du Nord, premier marché d’ABB. L’entreprise GE Industrial Solutions est basée à Atlanta, en Géorgie, et compte environ 13 500 collaborateurs dans le monde.

En 2016, GE Industrial Solutions a enregistré un chiffre d’affaires d’environ 2,7 milliards de dollars US, avec une marge EBITDA d’exploitation d’à peu près 8 % États financiers de GE Industrial Solutions de 2016 ajustés d’après les définitions financières d’ABB et une EBITA d’exploitation d’environ 6 %1. ABB rachètera GE Industrial Solutions pour 2,6 milliards de dollars US et la transaction aura un effet relutif sur les résultats d’exploitation en un an. ABB pense réaliser ainsi environ 200 millions de dollars US de synergies de coûts annuelles en cinq ans, ce qui constituera un atout clé pour élever GE Industrial Solutions au niveau de performances de ses concurrents. Dans le cadre de cette transaction et de la création de valeur globale, ABB et GE ont convenu d’établir une relation d’approvisionnement stratégique à long terme concernant les produits de GE Industrial Solutions et les produits d’ABB que GE achète aujourd’hui.

Une convention visant le déploiement d’une technologie baptisée « STOR-H » permettant de produire de l’énergie zéro carbone grâce à l’hydrogène, a été signée, mardi 3 octobre à Marrakech, entre la société franco-suisse « Aaqius » et quatre acteurs locaux. Signé par le président de la région Marrakech-Safi, Ahmed Akhchichen, le Maire de la ville de Marrakech, Mohamed Larbi Belkaid, le directeur général de l’Institut de Recherche en Energie solaire et en Energies nouvelles (IRESEN), Badr Ikken et le président de l’Université Cadi Ayyad, Abdellatif Miraoui, d’une part et le président de la société Aaqius, Stéphane Aver, d’autre part, cet accord vise le lancement d’une étude technico-économique pour l’implantation de la solution « Stor-H » et son éco-système industriel. La technologie « STOR-H » est une solution qui remplace le carburant par une pile à hydrogène contenue dans une cartouche permettant d’assurer un déplacement des véhicules sans pollution. En vertu de cette convention, signée en présence du ministre de l’Energie, des Mines et du Développement Durable, Aziz Rabbah, la société « Aaqius » fournit l’ensemble technologique STOR-H, avec notamment la pile à combustible et le système de cartouche de stockage d’hydrogène pour un déploiement unique sur le continent africain. « Avec STOR-H qui est une clé technologique, Aaqius va permettre à la population de pouvoir se déplacer avec une mobilité zéro carbone à partir de l’hydrogène stocké dans des cartouches », a souligné M. Stéphane Aver, qui intervenait à cette occasion. « C’est un changement très important dans la manière de regarder la mobilité de la population en leur offrant la possibilité de se déplacer sans pollution produite par les quatre et les deux roues », a-t-il précisé, notant que la société vise le déploiement entre 20.000 à 30.000 véhicules à Marrakech. Pour leur part, les autres intervenants ont souligné l’importance de cette

technologie de nature à conforter le développement des énergies renouvelables au Maroc, réitérant leur engagement en faveur de la mobilité verte et durable en apportant leur soutien à ce projet important à travers leur implication, l’accompagnement et la formation des jeunes. Cette cérémonie de signature a été marquée par la présence de plusieurs personnalités et responsables locaux, notamment le Consul Général de France à Marrakech, M. Philippe Casenave. « AAQIUS » est un groupe spécialisé dans le développement de technologies de rupture « vertes » et « low CO2 » pour le transport et l’énergie. La croissance d’AAQIUS repose sur un business model unique « R&B » (Research & Business), qui allie expertise technique en projets innovants et capacité à développer ces projets, tout en assurant leur financement et leur profitabilité, afin d’activer leur accès au marché et garantir leur succès.

Vivo Energy Maroc renouvèle son engagement avec le Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC) à travers la signature d’une convention de partenariat d’une durée de trois ans.

Cette convention de partenariat a été signée à l’occasion de la 6é conférence de l’IRTAD (International Road Traffic and Accident Database) et en présence du Ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau Abdelkader Amara.

La société poursuit ainsi son implication avec le CNPAC qui se matérialise chaque année à travers des campagnes de sensibilisation des automobilistes en périodes de pic de trafic routier et des actions éducatives en milieu scolaire ainsi que des séminaires de formation et de sensibilisation au profit des collaborateurs de Vivo Energy Maroc et de ses partenaires. Un engagement qui vise à faciliter un changement culturel dans les comportements liés à la sécurité routière dans la population en général, et chez les enfants en particulier.

« La sécurité routière est au cœur des priorités de Vivo Energy Maroc, car nous nous soucions avant tout du bien-être de nos collaborateurs, de nos partenaires, de nos clients et du grand public. C’est pourquoi nous avons mis en place un programme intégral en la matière en étroite collaboration avec le CNPAC. Cette nouvelle convention de partenariat nous permettra de poursuivre notre action à leurs côtés en faveur de la prévention et de l’éducation à la sécurité routière », a déclaré M. Asaf V Sasaoglu, Président Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

« Vivo Energy Maroc confirme son engagement de longue date à améliorer le niveau de sécurité routière dans notre pays. Cette collaboration renouvelée de trois ans confirme l’efficacité de notre stratégie de partenariat public-privé pour une meilleure synergie des efforts des différents intervenants dans le domaine de la sécurité routière », a poursuivi Benacer Boulaajoul, Secrétaire permanent du CNPAC.

Cette signature se fait également en marge de la Journée de la Sécurité de Vivo Energy Maroc. Un événement qui traduit la volonté de l’entreprise d’inclure la santé, la sécurité et la sûreté, dans la gestion quotidienne de ses activités. Elle vise à promouvoir le développement d’une culture de prévention en matière de sécurité et de santé associant toutes les parties prenantes. M’hamed Cherqaoui, Directeur HSSE de Vivo Energy Maroc a indiqué à ce propos : « Cette journée de la sécurité est surtout l’occasion de

faire une réflexion pour davantage de prévention dans nos activités et la réalisation de notre Objectif Zéro Accident ».

L’engagement de Vivo Energy Maroc de mener une politique d’information et de sensibilisation permanente visant à réduire les accidents de la route et d’appliquer et de maintenir les normes internationales les plus strictes en matière de Santé, Sûreté, Sécurité et Environnement est au cœur de sa vision stratégique. Elle s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue de toutes les activités de l’entreprise.

Ouarzazate a abrité, lundi 9 octobre, la cérémonie de remise des diplômes aux lauréats de la formation assurée par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) et le groupe privé d’ingénierie et de technologie « Sener ». Cette première session de formation, initiée du 3 juillet au 16 septembre, a permis de former 42 étudiants aux métiers liés à l’énergie solaire thermique à concentration (CSP). Inscrite dans la continuité des actions visant le développement des compétences, cette formation soutenue par Masen est dispensée par des experts Sener et des formateurs de l’OFPTT. « Cette formation est la concrétisation de l’engagement de Masen pour le développement des compétences, l’un des piliers de notre démarche

intégrée », a souligné le président de Masen, Mustapha Bakkoury, lors de la cérémonie, notant qu’à l’issue de cette première session, 69 % des lauréats pourront intégrer les équipes de suivi de l’exploitation et de la maintenance des centrales Noor Ouarzazate II et III. « Ils s’ajouteront, dit-il, aux 2541 nationaux déjà en fonction à Noor Ouarzazate II et III, dont la moitié est originaire de Ouarzazate et de Ghassate ». L’équipe de formateurs de l’OFPPT ont eux-mêmes été accompagnés, avant le lancement de la session de formation, par des experts Sener, contribuant ainsi à la création de nouvelles compétences et favorisant le transfert de savoir-faire sur les technologies thermo-solaires aux établissements de formation locaux. Les lauréats sont formés pour des postes d’opérateurs et techniciens, sur la base de 16 modules théoriques ainsi que des visites pratiques au complexe Noor Ouarzazate afin de les familiariser avec les centrales solaires. Dans le cadre du partenariat liant Masen, Sener et l’OFPPT, une seconde session de formation sera organisée début 2018 au profit de 50 étudiants. Cette formation est une occasion pour mettre l’expertise de l’OFPPT au profit des opérateurs économiques nationaux et internationaux. Il s’agit d’une approche au coeur de sa stratégie de développement basée sur l’écoute des attentes des professionnels et le déploiement d’une offre de formation adaptée. Noor Ouarzazate II aura recours, tout comme Noor Ouarzazate I, à la technologie thermo-solaire à capteurs cylindro-paraboliques, indique le communiqué, précisant que le projet aura une capacité de production brute de 200 MW avec stockage. Selon la même source, Noor Ouarzazate III « introduira une nouvelle sous-technologie thermo-solaire, dite CSP Tour, qui aura une capacité de production brute autour de 150 MW avec stockage également ». La mobilisation des financements nécessaires aux investissements des deux projets a été assurée par Masen pour un montant d’environ 17 milliards de dhs. La livraison de ces projets est prévue courant 2018. Masen est le groupe chargé de piloter les énergies renouvelables au Maroc. Les programmes de développement de projets intégrés portés par Masen visent notamment à développer une puissance de production électrique propre additionnelle de 3000 MW à l’horizon 2020 et de 6000 MW à l’horizon 2030, et ce dans le but de contribuer à l’objectif national, à l’horizon 2030, d’un mix énergétique, dont 52 pc est d’origine renouvelable. Acteur central dédié à la valorisation des ressources renouvelables, Masen transforme l’énergie naturelle en énergie de développement. Le modèle intégré créé à cet effet vise à instituer des écosystèmes viables et rentables.

ABB Maroc en partenariat la Chambre de Commerce Suisse au Maroc, ont organisé, le 11 Octobre à Casablanca, une Conférence-débat sur le thème « Transport Ferroviaire et Mobilité Durable au Maroc ».

A l’instar des pays développés, le Maroc s’oriente progressivement vers un système de transport urbain où le ferroviaire constitue l’épine dorsale, adossée à des lignes régionales ainsi qu’au tram.

Des lignes sont déjà opérationnelles au niveau de Casablanca et Rabat. D’autres sont en cours de lancement ou d’étude dans le cadre des plans de déplacements urbains avec des modes de transport bas carbone.

Après le lancement de la solution de paiement en ligne des factures d’électricité sur son site internet, l’ONEE vient de mettre à la disposition de ses clients de nouveaux canaux pour le règlement, par voie électronique, de leurs factures d’électricité. Destinés à améliorer la qualité des services offerts aux clients de l’Office, ces canaux digitaux comprennent :

– La banque en ligne ou E-banking qui permet au client de régler directement sa facture depuis le site internet de sa banque ;

– Le mobile banking ou M-Banking qui, via l’application mobile de la banque du client, permet d’exécuter la transaction de paiement depuis un téléphone portable ;

– Le GAB qui permet aux détenteurs d’une carte bancaire nationale ou internationale d’accéder à leurs factures d’électricité et les régler.

Ces modes de paiement, disponibles 24h/24 et 7j/7, sont opérationnels auprès de plusieurs banques marocaines. Des mesures sont en cours pour étendre les services à d’autres banques.

Un Workshop autour du thème « Mise en place d’un système énergétique durable dans la région Marrakech- Safi (Sustainable Energy for Marrakech) » a été organisé le 6 octobre, à Marrakech, à l’initiative du Laboratoire de Recherche « Innovation, Responsabilités et Développement Durable : INREDD », relevant de la faculté de droit de Marrakech. Initié en partenariat avec l’Université des Sciences Appliquées de Bingen et Raunhofer Institut for systems and Innovation Research en Allemagne, ce workshop vise à présenter le projet de recherche développement « Sustainable Energy for Marrakesh (SEMa) » mis en place dans le cadre de la coopération entre l’Université Cadi Ayyad et l’Université de Bingen en Allemagne, avec le soutien du ministère Fédéral allemand de l’éducation et de la recherché (BMBF). Ce projet consiste à étudier les instruments économiques et juridiques pouvant être utilisés pour mettre en place les différentes mesures du concept du système énergétique durable, avec un accent tout particulier mis sur le secteur du bâtiment. Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, la directrice adjointe du Laboratoire de Recherche « Innovation, Responsabilités et Développement Durable : INREDD », Mme Fatima Arib a fait savoir que grâce aux mécanismes

économiques et juridiques, ainsi que ceux de planification, il est possible d’aller de l’avant pour un meilleur accompagnement de la transition énergétique à laquelle aspire le Maroc. Et de poursuivre qu’il est de l’obligation des professeurs chercheurs d’oeuvrer pour la mobilisation des compétences et la promotion de l’innovation afin de trouver les outils adéquats à même de permettre d’appuyer et de consolider les stratégies et les lois régissant ce domaine, rappelant que ce projet se veut un espace de réflexion collective concernant plusieurs aspects à forte dimension liée au développement dans la région. Pour cette responsable du Master en Economie environnementale au niveau de cette faculté, cette initiative qui concerne la coopération entre académiciens et acteurs locaux, se propose d’accompagner les décideurs pour une mise en application de la Stratégie Maroc Energie, et la présentation d’une approche multi-facettes. Et Mme Arib de rappeler que la région de Marrakech-Safi est résolument engagée dans des projets concrets concernant l’efficacité énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. De son côté, le coordonnateur de ce projet, Girard Rooler de l’Université Allemande de Bingen a indiqué que cette initiative devra aider à évaluer la demande en énergie au niveau de cette région, et à définir les potentialités existantes par rapport à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables, outré l’examen de l’impact du recours aux énergies renouvelables dans le secteur du bâtiment. Les débats lors de ce conclave ont porté sur les enjeux dans le secteur énergétique au niveau de la région de Marrakech-Safi, l’importance des mécanismes juridiques et économiques dans les diverses stratégies et projets en rapport avec l’énergie et l’efficacité énergétique.

Les gaz de pétrole liquéfiés (GPL) occupent une place de choix dans le bouquet énergétique national, a affirmé à Marrakech, le président de la Fédération de l’Energie, Rachid Idrissi Kaitouni. « Le Maroc arrive en peloton de tête au niveau mondial en termes de consommation par habitant des GPL en bouteilles », a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP en marge du 30è Forum mondial de l’industrie des gaz de pétrole liquéfié (World LPG forum), un événement placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. En chiffres, le Maroc constitue le deuxième grand marché de consommation du GPL avec 2,5 millions tonnes et le plus grand taux de consommation au monde par habitant, a expliqué M. Kaitouni. A rappeler que sur les cinq dernières années, la consommation du Maroc en matière de GPL a connu, en volume, une croissance moyenne de 20%, ce qui fait du Maroc le deuxième plus gros marché du GPL en Afrique. A l’échelle continentale, l’Afrique affiche sur cette même période, des performances de 30% de croissance en volume de consommation en GPL, dépassant de loin la dynamique relevée dans d’autres régions du monde. M. Kaitouni a par ailleurs, noté que le Royaume qui est un pays engagé, impliqué et acquis à la

cause des GPL, encourage la vulgarisation et la généralisation de cette énergie propre. Concernant ce forum, il a fait remarquer que c’est une meilleure occasion de partager « notre expérience fournie dans le domaine des GPL avec nos pays amis présents et notamment les pays africains frères engagés dans la lutte contre la déforestation et dans l’accroissement de l’accessibilité à ce produit ». La cité ocre a déjà eu l’honneur d’accueillir la 4è édition du Forum de l’association WLPG en 1992. S’agissant de l’association world LPG, M. Kaitouni a indiqué qu’elle est une plateforme qui rassemble un grand nombre d’intervenants dans le domaine des GPL du monde entier. Très active, cette association n’a cessé d’apporter de la valeur aux acteurs du secteur et ce depuis sa création en 1987. « Elle accompagne ses membres dans le développement des projets liés aux GPL en créant et en stimulant un climat propice à la réflexion et au partage autour de la bonne utilisation de cette énergie propre dans les différents secteurs et activités », a-t-il indiqué.