L’expérience marocaine dans le domaine des énergies renouvelables est la déclinaison d’une vision ambitieuse visant à réussir une véritable transition écologique, a affirmé, le 5 décembre à Paris, le président du Directoire de l’Agence marocaine des énergies renouvelables (MASEN), Mustapha Bakkoury.

L’expérience marocaine en matière des énergies renouvelables est un succès dans la mesure où elle aboutit à la concrétisation de grands projets aussi bien dans le solaire que l’éolien à des conditions très compétitives et très ambitieuses en termes technique et économique, a dit M. Bakkoury, dans une déclaration à la MAP au terme de sa participation à un panel organisé en amont du Sommet One Planet Summit.

L’ambition nourrie vise à assurer une véritable transition dans le domaine du climat et plus particulièrement des énergies renouvelables, a expliqué M. Bakkoury. Cette vision, qui mobilise tous les acteurs, envisage de rehausser encore plus les objectifs et développer la coopération avec d’autres pays, a-t-il affirmé en formant l’espoir que le Sommet sur le climat puisse renforcer la motivation des uns et des autres pour pouvoir trouver des solutions de rechange aux énergies fossiles. M. Bakkoury a rappelé, par ailleurs, que le Maroc s’est fixé comme objectif de porter la contribution des énergies renouvelables à 42 % du mix énergétique national en 2020 et à 52 % en 2030.

Quatre panels thématiques sont organisés tout au long de la matinée en amont du Sommet avec la participation de nombreux acteurs publics et privés, d’ONG et d’organisations internationales. Leurs conclusions seront soumises au Sommet qui devrait les approuver. Ces panels abordent des thèmes tels que:

  • «Changer l’échelle de la finance pour l’action climat »,
  • «Verdir la finance en faveur d’une économie durable »,
  • «Accélérer l’action locale et régionale en faveur du climat » et
  • «Renforcer les politiques publiques pour la transition écologique et solidaire ».

One Planet Summit affiche notamment pour ambition d’impliquer la finance publique et privée à travers des actions et solutions concrètes, innovantes et solidaires en faveur particulièrement des pays du sud et des populations les plus vulnérables.

En s’associant avec Carglass en 2016, Total Maroc est désormais la seule entreprise qui détient la franchise Carglass au Maroc. A ce titre, Total Maroc a ouvert des centres de réparation et de remplacement de pare-brise, au sein de ses stations-service.

A ce jour, 7 centres Carglass sont fonctionnels sur le réseau Total à Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger, Agadir et Fès ; et trois autres sont en cours de construction. Notons également qu’une unité mobile assurant un service à domicile ou sur le lieu de travail, couvre les régions de Casablanca, Berrechid et Mohammedia.

« En 30 jours, on peut équiper une agence Carglass pour qu’elle soit opérationnelle », a indiqué Abdellatif Boumediane, directeur réseau et monétique de Total Maroc, lors de la conférence de presse organisée à l’occasion de ce partenariat.

Le déploiement de ces centres a nécessité « un investissement approximatif de 5 millions de DH », nous a déclaré le directeur général du groupe Total Maroc, Jean-Louis Bonenfant.

A noter que la réparation de pare-brise est possible pour les fissures qui ne dépassent pas la taille de la pièce de monnaie de 5 DH. De plus, ce service est adossé à une garantie à vie.

Pour Total Maroc, deux principaux objectifs se placent derrière ce partenariat.

Il s’agit de :

  • Renforcer l’offre de services proposée dans ses stations-service ;
  • Poursuivre le développement de ses activités hors carburant autour des prestations offertes à l’automobiliste.

Pour ce faire, Total Maroc s’est associée à deux grands assureurs marocains, Saham Assurance et Axa Maroc. La société de distribution pétrolière se focalise ainsi en grande partie sur le BtoB, en effectuant des partenariats avec les assureurs qui dirigeront par la suite leurs clients vers les services de Carglass.

Concernant les tarifs, ceux-ci sont négociés avec les assureurs. Pour les particuliers qui ne sont pas assurés, la réparation est à 800 DH TTC, accompagnée de services gratuits : changement des essuie-glaces en hiver, carte de carburant en été et lavage de véhicule au printemps.

Jet Energy est un contractant général spécialisé dans la réalisation, l’exploitation et la maintenance de centrales photovoltaïques. Grâce à plusieurs MWc installés au niveau national, Jet Energy est aujourd’hui le leader marocain dans son domaine.

Son intégration verticale lui permet de présenter des solutions « clé en main », fiables et compétitives bénéficiant d’une intégration locale dépassant les 50%.

Cette intégration comprend entres autre :

  • L’ingénierie, la construction, la mise en service, l’exploitation et la maintenance de centrales solaires de moyenne et grandes échelles,
  • La fabrication de structures et suiveurs de soleil (trackers) mono-axe et double-axe,
  • La fabrication d’ombrières de parking et de supports solaires sur mesure en acier, aluminium et bois,
  • La fabrication de modules photovoltaïques à travers sa filiale avec une capacité de 60 MW par an.

Des accords pour un montant total de 20 millions d’euros ont été conclus, le 7 décembre afin d’accélérer le financement de projets publics et privés qui contribueront à préserver les ressources en eau au Maroc et augmenteront ainsi la résilience du Royaume face au changement climatique.

Signé respectivement par BMCE Bank of Africa (BMCE), la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Agence française de développement (AFD), ce programme repose sur une double approche financière et technique via notamment la mise à disposition de BMCE Bank of Africa d’une ligne de crédit d’un montant total de 20 millions d’euros, indique un communiqué conjoint, notant que celle-ci ciblera les industriels privés et les opérateurs publics d’eau potable et d’assainissement.

Cette ligne de crédit sera complétée d’un accompagnement technique de BMCE Bank of Africa, à hauteur de 1,3 million d’euros, afin de renforcer son offre de financement dans le domaine de l’eau et de faciliter l’émergence d’initiatives et la demande d’investissements, via notamment la promotion d’un accompagnement renforcé des porteurs de projets.

En effet, ce programme participe à l’approfondissement du partenariat entre la BMCE Bank of Africa, la BEI et l’AFD, déjà partenaires au travers de l’expérience réussie du programme « MorSEFF » (Morocco Sustainable Energy Financing Facility) destiné à encourager les investissements dans l’énergie durable par l’intermédiaire d’institutions financières, ajoute la même source.

Brahim Benjelloun-Touimi, Administrateur Directeur Général Exécutif Groupe, a indiqué que BMCE Bank of Africa a réaffirmé son engagement dans la finance à impact positif avec la mise en place d’une solution de financement spécifique à l’optimisation de la gestion de la ressource en eau et à l’adaptation au changement climatique, dans la continuité des travaux lancés lors de la COP22.

L’appui financier de l’AFD sera complété d’un appui technique sous la forme d’une enveloppe d’assistance technique de 300 000 euros, destinée au renforcement de l’offre de financement et des capacités de BMCE Bank of Africa dans le secteur de l’eau.

Les travaux de la 5è édition de la Conférence internationale sur les énergies renouvelables et durables (IRSEC’17) se sont tenus, les 4 et 5 décembre à Tanger, avec la participation d’un parterre de chercheurs, d’universitaires et d’ingénieurs venus des quatre coins du monde.

Ce forum, organisé par l’Ecole nationale supérieure d’informatique et d’analyse des systèmes (ENSIAS), relevant de l’Université Mohammed V de Rabat, en partenariat avec plusieurs organismes nationaux et internationaux, a permis à des scientifiques, des chercheurs et des ingénieurs de débattre des grands défis et des dernières avancées scientifiques et technologiques dans les domaines des énergies renouvelables et du développement durable.

Dans ce cadre, le directeur de l’ENSIAS, Mohamed Saidi, a souligné que cette rencontre a connu la participation de plus de 200 imminents chercheurs venus des quatre coins du globe, en vue de débattre des questions liées aux domaines d’énergies renouvelables et de développement durable et d’échanger leurs expériences en la matière.

Les participants se sont penchés sur l’analyse de plusieurs sujets relatifs aux nouvelles technologies de l’énergie, en particulier les batteries au lithium, le développement de la fabrication des panneaux solaires et des générateurs éoliens, et la promotion du « réseau électrique intelligent », qui se veut un nouveau outil visant à renforcer la durabilité du réseau électrique, à travers l’intégration des technologies de l’information et de la communication. Ce forum est devenu l’un des plus importantes rencontres scientifiques sur les énergies renouvelables en Afrique, eu égard au nombre d’articles scientifiques sanctionnant ses travaux, et à son rôle dans la promotion de l’échange d’expériences et de recherches entre les industriels et les académiciens du Maroc et d’ailleurs.

Les participants à cette grand-messe ont ainsi débattu de plusieurs sujets d’actualité, liés notamment à aux technologies relatives aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique, aux énergies vertes, aux changements climatiques, aux systèmes énergétiques durables et aux réseaux intelligents.

La quatrième tranche de la Centrale thermique de Jerada d’une puissance installée de 350 MW et répondant aux standards internationaux en matière de préservation de l’environnement entrera en service d’ici la fin 2017. Cette nouvelle unité, dont les essais sont actuellement en cours, va porter à 515 MW la puissance globale de la Centrale qui est en service depuis 1971, a indiqué le responsable de la direction exploitation de l’ONEE, branche électricité à Jerada , Noureddine Badaoui, lors d’une rencontre de communication tenue, le 5 décembre à Jerada.

La rencontre, qui a réuni des représentants des autorités locales et de la société civile, ainsi que divers partenaires, a été dédiée à la présentation des activités et performances de cet important site de production et des actions de l’ONEE pour la préservation de l’environnement, aussi bien sur le plan national que régional.

D’une puissance installée de 350 MW et d’un productible annuel moyen de 2.600 GW heures d’électricité, la nouvelle unité s’étend sur une superficie d’environ 35 hectares, et sa capacité représentera environ 4% de la puissance totale installée et 7,3% de l’énergie produite par le réseau électrique national. Cette unité, qui est équipée par un système de désulfuration, des brûleurs bas NOx et des filtres à manches haute performance, respecte les standards internationaux en matière de préservation de l’environnement et le système de refroidissement à sec retenu pour ce projet permet de réduire d’environ 90% la consommation d’eau.

Le chantier de construction de cette tranche de la centrale thermique a permis de créer en moyenne environ 700 emplois par jour pendant la phase de construction, dont 50% d’employés originaires de la région de Jerada, alors que 350 autres emplois seront créés pendant la phase d’exploitation, en plus des 250 collaborateurs qui exercent pour le compte des sous-traitants de la centrale existante.

Le Conseil d’administration du Groupe Banque africaine de développement (BAD) a approuvé à Abidjan, un prêt de 265 millions de dollars USD pour financer la première phase du projet de complexe solaire NOOR Midelt. Le projet de complexe solaire NOOR Midelt, qui permettra d’installer une capacité totale pouvant dépasser 800 MW, contribuera à la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie énergétique nationale 2010-2030, dont l’objectif est de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national à 42% à l’horizon 2020 puis à 52% en 2030, selon la BAD.

Aligné sur trois des cinq priorités stratégiques de la BAD dites « High 5 », le projet répond en premier lieu à la réalisation de l’objectif « Eclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie » avec un effet catalyseur sur l’atteinte de deux autres priorités, à savoir « Industrialiser l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des populations africaines ». Il s’inscrit également dans le cadre des orientations du Document de Stratégie-Pays 2017-2021 pour le Maroc, en adéquation avec son premier pilier axé sur l’industrialisation verte. Plus largement, cette opération concourt à la réalisation du nouveau pacte pour l’énergie en Afrique 2016-2025 et dont l’un des programmes phares contribuera à installer, à l’horizon 2025, une capacité de production totale de 10 GW de sources d’énergies renouvelables.

A titre de rappel, le Groupe de la BAD a été le premier contributeur financier de la centrale NOOR I (160 MW) du complexe solaire NOOR Ouarzazate, mise en service en fin 2015, à hauteur de 28% du coût total d’investissement. La Banque participe également au financement de la seconde phase de ce complexe comprenant les centrales NOOR II (200 MW) et NOOR III (150 MW) dont les mises en service sont prévues en 2018. A ce jour, le portefeuille actif de la BAD au Maroc compte 33 projets et programmes, totalisant un engagement financier de près de 3,1 milliards de dollars USD. Ces financements, dont plus de 85% sont dédiés aux infrastructures de base, couvrent différents secteurs, notamment l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement, ainsi que l’agriculture.

ENGIE et Finatech Group, filiale du groupe FinanceCom, ont finalisé, le 30 novembre, la création d’une joint-venture dédiée aux services énergétiques.

Nommée ENGIE Finatech Services SA, la nouvelle entité interviendra principalement dans le domaine des travaux d’installation électriques industrielle et tertiaire, d’éclairage public, des réseaux et infrastructures de télécommunication.

M. Amine Homman Ludiye, Directeur Régional de ENGIE Afrique du Nord a déclaré que « La création d’ENGIE Finatech Services est la concrétisation d’un partenariat entamé depuis plusieurs années matérialise la volonté des deux groupes d’adresser le marché des services énergétiques par une offre compétitive accompagnant la transition énergétique »

Pour sa part, M. Abdou Bensouda, Président Directeur Général de Finatech Group a fait savoir « qu’en combinant l’expertise mondiale d’ENGIE et le savoir-faire de Finatech Group, nous avons l’ambition d’offrir des solutions innovantes et compétitives à nos clients que ce soit dans les domaines des infrastructures électriques, des bâtiments intelligents ou des smart city »

Contrôlée conjointement par les deux parties, ENGIE Finatech Services est une société anonyme de droit marocain, détenue à hauteur de 49% par ENGIE et 51% par Finatech Group.

En créant ENGIE Finatech Services, les deux acteurs leaders dans leurs domaines d’expertise, mettront à profit leur complémentarité et leurs synergies pour développer et enrichir leur offre de services, au Maroc mais également sur les marchés africains.

ENGIE concrétise ainsi le déploiement de sa stratégie sur le continent africain.

Acteur majeur dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la ville durable, ENGIE est engagé au Maroc aux côtés de partenaires et de donneurs d’ordres de premier plan, avec une présence importante et reconnue dans le facility management, les services à l’énergie et la production d’électricité. ENGIE y développe aussi de nouveaux projets à partir d’énergie éolienne, solaire et gaz naturel.

Le Maroc s’est engagé dans une politique de transition énergétique conciliant le développement économique et la lutte contre les changements climatiques, a affirmé à Rabat, le Conseiller technique principal du projet d’appui à la politique énergétique du Maroc (PAPEM), Gunnar Lorenz. Le marché marocain de l’énergie fait preuve d’un dynamisme croissant et s’ouvre de plus en plus aux investissements privés, notamment en matière

d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique, a souligné l’expert allemand lors d’une conférence organisée par le ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, en partenariat avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ). Ce projet, financé par le ministère fédéral allemand de la coopération internationale, vise à améliorer le contexte juridique et institutionnel nécessaire au développement des marchés de l’énergie sur le long terme, a-t-il noté, ajoutant que le PAPEM permettra l’élaboration de scénarios énergétiques, l’ouverture du réseau de basse tension, le renforcement des capacités en régulation du marché de l’électricité et l’amélioration de l’efficacité énergétique. De son côté, le représentant du ministère de l’Énergie, des Mines et du Développement durable, Karim Chokri a indiqué que le Maroc a adopté la loi 48-15 relative à la régulation du secteur de l’électricité, qui constitue un saut qualitatif dans la gestion des marchés électriques en matière des ressources renouvelables et d’autoproduction. Cette loi a pour objectif d’accompagner les mutations profondes que connait le secteur des énergies renouvelables, augmenter son attractivité auprès des investisseurs privés et rapprocher le marché national du marché énergétique européen, a-t-il précisé, notant que la mise en œuvre des mécanismes législatifs et organiques a permis l’ouverture du secteur privé sur le marché de production. Cette conférence a été l’occasion de présenter les enjeux auxquels sont confrontés les marchés de l’énergie, suite au développement des politiques durables dans les domaines de l’environnement, de l’accessibilité et de la sécurité et les expériences de plusieurs pays européens en la matière. Cet événement a permis, également, de créer une plateforme d’échange et de partage d’expériences internationales, comme source d’inspiration pour les acteurs clés, les industriels, les experts et les universitaires du monde de l’énergie.

Vivo Energy Maroc et l’association TIBU Maroc ont annoncé la signature d’une convention de partenariat pour la promotion de l’éducation par le sport. Celle-ci porte sur la réalisation, en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale de cinq centres de basket-ball à Kenitra, Mohammedia, Safi, Nador et Casablanca. Leurs ouvertures sont prévues entre fin 2017 et début 2018 avec l’inauguration du centre de Kenitra dès demain.

Situées dans les locaux d’écoles publiques, ces structures ont pour objectif de former chaque année au basketball plus de 600 jeunes âgés de 8 à 12 ans. Des terrains sont mis à leur disposition, avec des entraînements dispensés tous les mercredi après-midi, samedi et dimanche matin. L’encadrement est composé d’un personnel qualifié qui veille sur leur perfectionnement. Dans une approche d’inclusion communautaire, des cours d’alphabétisation et des ateliers divers sont aussi proposés aux parents d’enfants bénéficiant des cours du centre.