Chariot Limited, le groupe d’énergie de transition axé sur l’Afrique, a annoncé, le 18 mars, 

qu’à la suite de discussions approfondies avec le Conseil d’Administration, le Management et ses Conseils, la société entreprend une revue stratégique de la division « Transitional Power de Chariot ».

Chariot Transitional Power (“CTP”) se concentre sur la fourniture de solutions durables en matière d’électricité et d’eau en Afrique, ce qui inclus des projets de production d’énergie renouvelable et le négoce de l’électricité.

Depuis 2020, Chariot a construit un groupe centré sur l’énergie de transition couvrant le gaz naturel, les énergies renouvelables et l’hydrogène vert. Au fur et à mesure de leur développement, ces divisions ont attiré de plus en plus de capitaux de caractéristiques différentes et CTP, qui se concentre désormais sur le marché sud-africain de l’énergie, a besoin de financement à court et à moyen terme pour réaliser pleinement son potentiel.

Le Management a avancé sur les options de financement en dette et en participation au capital au niveau de la filiale et a reçu des indications d’un intérêt potentiel de la part d’investisseurs axés sur l’Afrique du Sud pour financer l’activité de Transitional Power.

Bien qu’il n’y ait à date aucune certitude quant à la conclusion d’un accord de financement, le Management a décidé d’entreprendre cette revue stratégique afin d’explorer les différentes options disponibles pour la société.

Ces options pourraient ainsi comprendre une vente ou une scission, totale ou partielle, de Chariot Transitional Power ou le maintien de cette division au sein du groupe Chariot Limited. Cette revue stratégique a pour objectif d’optimiser et de maximiser la valeur pour les actionnaires de Chariot.

La division “Green Hydrogen” de Chariot continuera à faire partie du groupe et le Management continue à faire progresser les options de financement au niveau de la filiale.

Bien qu’il n’y ait aucune certitude que cette revue stratégique aboutisse à une transaction, le Management continuera d’examiner toutes les options et la Société fournira d’autres mises à jour lorsque et si nécessaire.

“Je suis très fier du travail accompli par notre division Transitional Power et par l’ensemble de nos activités au cours des trois dernières années. Au regard des besoins imminents de financements nécessaires pour le développement et la réalisation des projets du portefeuille, nous pensons que le lancement de cette revue stratégique est dans le meilleur intérêt de toutes les parties prenantes afin d’optimiser la valeur de cette Division tout en lui permettant de poursuivre sa croissance et son développement“, a déclaré Adonis Pouroulis, PDG de Chariot.
Et d’ajouter : “Cette revue intervient à un moment où nous nous recentrons sur nos actifs de développement de gaz naturel à court et moyen terme au Maroc avec l’ambition à moyen-terme d’offrir à nos actionnaires un retour sur investissement issu des revenus gaziers“.

Chariot est un groupe d’énergie de transition axé sur l’Afrique, avec trois secteurs d’activité (le gaz de transition “Transitional Gas”, l’énergie de transition “Transitional Power” et l’hydrogène vert “Green Hydrogen”).

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a lancé, le 22 mars à Rabat, en partenariat avec le bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, une publication intitulée “Retour aux sources, les sciences de l’eau au Maghreb“, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’eau.

Cette publication constitue une réflexion menée en collaboration avec des académiciens et ayant pour objectif de dresser un diagnostic de la formation académique actuelle dans les sciences de l’eau au Maghreb et de proposer des idées novatrices pour adapter les cursus de formation des futurs diplômés aux défis actuels et futurs liés à la gestion durable de l’eau. 

Intervenant à la cérémonie de lancement de cette publication, le directeur du bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, Eric Falt, a souligné la nécessité de développer les compétences de tous les corps de métiers impliqués dans la gestion de l’eau.

Les ingénieurs étant le noyau dur dans cette opération, “il est donc de notre intérêt à tous d’épauler les jeunes poursuivant leurs études dans les disciplines de l’eau et d’investir massivement dans leur éducation et le développement de leurs compétences”.

La directrice de la Coopération et de la communication à l’ONEE-Branche Eau, Asma El Kasmi, a indiqué que la Journée mondiale de l’eau constitue une opportunité pour l’Office de renouveler son engagement pour la sensibilisation des citoyens à l’utilisation rationnelle des ressources en eau.

Pour relever les défis liés à la gestion durable de l’eau tout en développant des approches innovantes, plus efficientes et intégrées, l’Office a besoin de professionnels de l’eau ayant des profils techniques et managériaux adaptés afin de faire face à la fois aux défis actuels et futurs de l’eau et aux interconnections avec les autres domaines intrinsèquement liés que sont l’énergie, l’alimentation et les écosystèmes, a-t-elle soutenu. Dans la présentation de ce document, Driss Ouazar, professeur à l’Ecole Mohammedia des ingénieurs et membre Résident de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, a relevé l’importance de comprendre les enjeux liés à l’eau, cette denrée vitale étant à la fois un bien précieux et un facteur de risque (pollution, sécheresse, inondation…) qui requiert la maîtrise de méthodologies rigoureuses de gestion.

Faisant état de l’existence d’un dilemme en matière de formation des ingénieurs, il a mis en avant l’importance d’intégrer dans les cursus de formation les avancées technologiques, l’intelligence artificielle, le big data, ainsi que tous les défis éthiques liés à la gestion de l’eau.

Cette implication citoyenne de l’ONEE se traduit, cette année, par un riche programme d’information et de sensibilisation à l’économie de l’eau et sa préservation contre la pollution, en s’appuyant sur ses hommes et ses femmes qui sont en contact direct avec les citoyens et qui veillent au quotidien à leur assurer l’accès à cette denrée précieuse.

Plusieurs actions de sensibilisation, menées avec des partenaires institutionnels et de de la société civile, ciblent un large public et particulièrement les jeunes, afin de leur inculquer l’importance de la préservation des ressources en eau et la protection de l’environnement à travers l’adoption de comportements écologiquement responsables. 

Un rapport est par ailleurs publié chaque année à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau sur la mise en valeur des ressources en eau en vue de fournir aux décideurs des outils pour la formulation et la mise en œuvre de politiques durables en matière d’eau.
Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence d’un parterre de personnalités scientifiques de renom, a été également marquée par une visite à la Station de traitement de l’eau potable Bouregreg.

La production de l’énergie électrique au niveau national s’est consolidée de 9,4% en janvier 2024, poursuivant sa dynamique enregistrée le mois précédent (+10,7%), après une baisse de 6% en janvier 2023, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Cette évolution s’explique par la hausse de la production privée de 10,9% et de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 31,5%, conjuguée à la baisse de la production de l’Office National de l’Eau et de l’Electricité (ONEE) de 0,8%, après -8,3% un an plus tôt, indique la DEPF dans sa récente note de conjoncture.

Concernant les échanges du secteur de l’énergie électrique avec l’extérieur, le volume importé s’est contracté de 21,8% au premier mois de 2024, après une hausse de 237% il y a une année.

Quant au volume exporté, il s’est renforcé de 308% (après -80,8%) et ce, dans un contexte d’accroissement du volume de l’énergie appelée nette de 5,8% (après +0,8%).

S’agissant de la consommation de l’énergie électrique, elle s’est améliorée de 2,8% à fin janvier 2024, après une hausse de 1,7% un an auparavant.

Cette croissance de la consommation revient au renforcement des ventes de l’énergie de basse tension de 21,1%, atténué par la baisse des ventes de l’énergie de “très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs” de 2,4% et de celles destinées aux distributeurs de 2,9%.

 

La transition vers une économie décarbonée en Afrique nécessite une collaboration étroite entre les acteurs clés du secteur au niveau continental, ont souligné, le 26 mars à Casablanca, les participants au forum ivoiro-marocain sur la décarbonation.

Lors de cette rencontre tenue sous le thème “de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire à la CAN 2025 au Maroc : Comment agir sur l’empreinte carbone des grands évènements sportifs en Afrique ?”, les intervenants ont souligné que la coopération serait essentielle pour mettre en œuvre des politiques et des initiatives concrètes visant à promouvoir les énergies propres, à encourager l’adoption de pratiques durables dans divers secteurs industriels et à sensibiliser aux enjeux environnementaux.

A cette occasion, le vice-président général de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC), Mounir Souiza, a affirmé que “les relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire représentent un partenariat dynamique, caractérisé par des échanges nourris en expertise, d’où l’impérativité d’approfondir nos relations, notamment en matière de décarbonation”. Face aux défis environnementaux actuels, il est crucial pour les deux nations de travailler de concert afin de développer des solutions innovantes et durables visant à réduire les émissions de carbone et à promouvoir une économie plus respectueuse de l’environnement, a-t-il expliqué, ajoutant que cette rencontre offre l’opportunité de discuter de l’expérience de la Côte d’Ivoire en matière d’accueil des grands événements sportifs.

“Cette discussion revêt une importance particulière étant donné que le Maroc accueillera la Coupe d’Afrique des Nations en 2025 et la Coupe du Monde en 2023. Nous pourrons ainsi bénéficier des enseignements tirés par la Côte d’Ivoire pour garantir le succès de ces événements à venir“.

Pour sa part, le vice-président de la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises (FIPME), Dago Serikpa, a souligné que la maitrise de la gestion énergétique est fondamentale pour le bon fonctionnement de toutes les autres activités et facettes de l’économie.

“C’est dans ce contexte que cette opportunité de dialogue et d’échange revêt une signification particulière. Le Maroc témoigne d’une croissance notable, notamment dans le secteur des entreprises, et il est essentiel que nous unissions nos forces pour explorer les opportunités de collaboration qui s’offrent à nous“.

Dans ce même sillage, le président de l’Association des Acteurs et Entreprises pour la Transition Bas Carbone et de Services Eco Energétiques, Edi Boraud, a relevé qu’afin de contribuer efficacement à la lutte contre les changements climatiques, la préservation de la biodiversité et la lutte contre la désertification, il est essentiel de promouvoir l’éducation environnementale (écocitoyenneté), d’organiser des manifestations promotionnelles écologiques, et de développer des projets bas carbone.

Boraud a par ailleurs appelé à promouvoir l’éco-exemplarité en encourageant les entreprises, les institutions et les individus à adopter des pratiques exemplaires en matière de durabilité environnementale.

Décarboner les grands évènements africains et plus largement ceux sportifs s’inscrit dans le respect de l’Accord de Paris sur le climat de 2015 et des Contributions Déterminées au niveau National (CDN).

De son côté, le directeur général de l’Institut de formation professionnelle aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE), Amine El Mosalami, a rappelé que la stratégie énergétique du Maroc repose sur trois piliers majeurs, à savoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’intégration régionale.

Avec des capacités dans le domaine des énergies renouvelables parmi les meilleures au monde, le Maroc dispose d’atouts indéniables pour la transition énergétique, avec une expertise développée sur une quinzaine d’années dans ce domaine, a souligné M. El Mosalami, notant que l’offre Maroc dans hydrogène vert représente une autre initiative majeure, avec la mobilisation de terrains et d’infrastructures pour développer cette filière prometteuse.

Dans le secteur des transports, responsable de 29% des émissions au Maroc, des mesures publiques sont mises en place pour encourager la mobilité verte, notamment à travers le développement des transports en commun et la promotion des véhicules électriques et hybrides.

Ce forum a également été l’occasion d’organiser des rencontres d’affaires B2B entre les opérateurs marocains et ivoiriens afin de permettre aux entreprises des deux pays de se rencontrer, d’échanger, et d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat et de collaboration.

Une délégation parlementaire marocaine prenant part à Genève à la troisième conférence du Réseau parlementaire des pays non-alignés a mis en exergue l’engagement du Maroc en faveur de l’action internationale de lutte contre les changements climatiques.

La délégation, qui a participé à cette conférence tenue en parallèle à la 148e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) sur le thème “Renforcer l’action parlementaire dans la lutte contre le changement climatique”, a souligné l’attachement du Royaume à l’action internationale pour la lutte contre les changements climatiques et la réalisation du développement durable.

La délégation a rappelé les efforts continus déployés par le Royaume depuis 1992 en la matière, notamment la signature de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques et la prise de plusieurs mesures et politiques environnementales et énergétiques.

Dans ce contexte, la délégation a souligné les efforts déployés par le Parlement marocain à travers l’élaboration des législations liées à l’environnement et le renforcement du contrôle parlementaire des politiques gouvernementales liées au climat.

Les parlementaires marocains ont également mis en exergue l’importance de la coopération internationale et l’échange des expertises, afin de faire face aux défis du changement climatique d’une manière efficace, et ce, pour créer un monde plus durable et prospère pour les générations futures.

Au cours du débat général de l’Assemblée sous le thème “la diplomatie parlementaire : jeter des ponts pour la paix et la compréhension“, la délégation parlementaire a appelé à la promotion de la paix et de la compréhension entre les peuples pour faire face aux conflits aigus qui sévissent dans le monde.

A cet égard, elle a souligné l’impératif de respecter la souveraineté des États et de consolider la stabilité régionale à travers le dialogue politique et la coopération internationale.

La délégation a également rappelé le rôle du Royaume du Maroc dans le renforcement du dialogue interconfessionnel et la lutte contre le changement climatique à travers sa participation à des initiatives internationales pionnières.

La délégation parlementaire participe aux travaux de tous les organes de l’UIP, à savoir le Conseil d’administration, les Commissions permanentes, le Comité des droits de l’homme des parlementaires, le Comité des questions du Moyen-Orient, le Forum des femmes parlementaires et le Forum des jeunes parlementaires, qui examinent un certain nombre de sujets importants liés à la paix et au dialogue interreligieux, l’égalité des chances, la santé, la protection de l’environnement, le changement climatique et l’intelligence artificielle.

Grâce à son offre dans le secteur des énergies renouvelables, le Maroc se positionne en ”partenaire privilégié” de l’Allemagne, a indiqué, le 13 mars à Berlin, le président du Conseil d’affaires maroco-allemand de la CGEM, Badr Ikken.

“L’Allemagne, en tant que première puissance économique de l’Europe, a besoin de partenaires, et le Royaume, qui offre de grandes potentialités de coopération, peut répondre aux besoins en énergies de l’Allemagne, avec l’utilisation notamment de l’électricité propre ou de l’hydrogène vert“, a déclaré M. Ikken, en marge de la ‘’journée de l’avenir de la PME’’, organisée à l’initiative de l’Association fédérale des Petites et moyennes entreprises “Der Mittelstand BVMW”.

Notant que les PME ont besoin de l’énergie à bas coût et décarbonée afin d’optimiser leur compétitivité, l’expert a relevé que le Maroc ‘’regorge d’énormes opportunités et d’importants d’atouts dans le secteur des énergies renouvelables en mesure de répondre aux différents besoins énergétiques’’.

M.Ikken a mis notamment l’accent sur ‘’l’offre Maroc’’ pour le développement de la filière de l’hydrogène vert, notant que la circulaire émise cette semaine par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en application des Hautes Directives Royales, constitue une offre opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert.

Selon lui, “l’Offre Maroc“, qui est “claire et transparente“, permettra notamment de mettre en place des projets et attirer des investissements dans le domaine de l’énergie.

Plusieurs thématiques ont été au menu de cette rencontre, dont l’énergie, l’hydrogène vert, la mobilité électrique, les sciences de l’information et l’intelligence artificielle.

Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) a annoncé, le 7 mars, la parution de son dernier rapport annuel “Bulletin Thématique” n° 58 discutant de la possibilité de la croissance face aux contraintes de l’eau et de l’énergie au Maroc en 2030.

Ce bulletin s’articule autour de plusieurs axes, dont “Demande nationale d’Eau : gap entre des besoins croissants et des disponibilités peu élastiques”, “Stratégie nationale de l’eau à moyen-long terme : entre développement de l’offre et rationalisation de la demande”, “Dessalement de l’eau de mer : voie incontournable dans le renforcement des ressources en eaux” et “Autoroutes de l’eau au Maroc : une redistribution spatiale des ressources hydriques disponibles”, indique le CMC dans un communiqué.

Il s’agit aussi d’axes sur la demande nationale d’énergie, l’évolution des énergies renouvelables au Maroc, l’autoroute électrique Dakhla-Casablanca qui est considérée comme un pilier important dans la stratégie énergétique du Maroc, ainsi que sur l’hydrogène vert et l’électronucléaire.

Dans ce numéro, le CMC souligne que le contexte marocain est caractérisé par une croissante rareté hydrique, des paris environnementaux sans précédent et une nécessité impérieuse d’innovation dans la gestion des ressources en eau, notant que le dessalement de l’eau de mer émerge comme une voie prometteuse et offre un potentiel de sécurisation, tout en posant des problèmes techniques, économiques et environnementaux.

Sur le sujet de l’autoroute électrique Dakhla-Casablanca, le Centre estime que cette initiative, qui s’inscrit dans une démarche de développement durable et de transition énergétique, est le symbole d’une transformation profonde touchant divers aspects de la société marocaine. Piloté par l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE), ce projet s’intègre dans une stratégie nationale visant à diversifier et décarboniser les sources d’énergie du pays.

Au volet de l’hydrogène vert, le CMC relève que ce terme, désormais omniprésent dans les discussions sur la transition énergétique mondiale, représente une opportunité exceptionnelle pour le Maroc, un pays à la croisée des chemins énergétiques et environnementaux. Cette molécule, produite par électrolyse de l’eau en utilisant de l’électricité provenant de sources renouvelables, est envisagée comme un vecteur clé pour parvenir à la neutralité carbone, un objectif mondial visant à équilibrer les émissions de gaz à effet de serre par leur réduction et absorption.

Concernant l’axe de l’électronucléaire, le Centre considère que pour un pays comme le Maroc, le développement de l’énergie nucléaire se présente comme une voie prometteuse

“Il semble au vu des données actuelles que l’option la plus adaptée pour répondre aux besoins pressants du Maroc, compte tenu des transformations en cours mais aussi des contraintes actuelles du paysage énergétique, est celle des nouvelles technologies des petits réacteurs modulaires (SMR)”, fait remarquer la même source. Les SMR, dont la capacité varie de 300 à 600 MW, présentent en effet de nombreux avantages compte tenu de leur taille, de leur flexibilité, de la simplicité de leur mode de gestion et de leur compétitivité-coût.

 

L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE) a annoncé sa participation à la 9e édition du Powering Africa Summit, qui s’est tenue les 5 et 6 mars à Washington DC, aux États-Unis. Réunissant les plus éminents acteurs, décideurs politiques et leaders de l’industrie nord-américaine et africaine, cet événement a mis en lumière les avancées et opportunités dans le secteur énergétique africain.

Le président de l’ANRE, Abdellatif Bardach, a participé, le 6 mars à une table ronde exclusive regroupant les présidents et représentants des régulateurs de l’énergie des États-Unis, du Kenya, de la République Démocratique du Congo, et du Cap-Vert etc.

Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur des sujets cruciaux tels que l’instauration de tarifs reflétant les coûts réels et la création d’environnements réglementaires favorables aux énergies renouvelables. Dans son allocution, M. Bardach a mis en avant les initiatives récentes de l’ANRE, démontrant l’engagement du Maroc en faveur de la transition énergétique. Il a notamment souligné la publication novatrice de la capacité d’accueil sous forme d’une carte interactive sur le site web de l’ANRE, facilitant l’accès aux informations cruciales pour les investisseurs intéressés par le secteur énergétique marocain.

De plus, il a évoqué la récente publication du tarif d’utilisation du réseau de transport, une mesure stratégique qui a apporté clarté, transparence et équité aux investisseurs, attestant l’engagement de l’ANRE à créer un environnement propice à l’investissement et à la croissance économique.

En outre, grâce à ses fonctions de président de l’Association des Régulateurs de l’Énergie Méditerranéenne (MEDREG) et de président du réseau des régulateurs francophones de l’énergie RegulaE.Fr, M. Bardach a également partagé son expérience de collaboration étroite avec les régulateurs de la Méditerranée et de l’Afrique pour promouvoir le développement d’un marché énergétique régional.

Cette collaboration vise à favoriser l’investissement dans les infrastructures et à encourager un plus grand commerce transfrontalier de l’électricité, conformément aux efforts inlassables du Royaume du Maroc sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.

La participation de l’ANRE au Powering Africa Summit a mis en lumière le leadership du Maroc dans le domaine de l’énergie, tant sur le plan régional que mondial. Cet événement a été l’occasion de présenter les réalisations du Royaume en matière d’énergies renouvelables, d’innovation réglementaire et de vision stratégique pour l’avenir du secteur énergétique.

En marge de cet important évent, le président de l’ANRE a eu des entretiens avec des représentants du Département de l’Énergie américain et des rencontres avec SE l’Ambassadeur du Maroc aux États-Unis, en vue de renforcer les liens de coopération et explorer de nouvelles opportunités de coopération dans le domaine de l’énergie et de la régulation en particulier.

Le projet “Transition Juste” visant à soutenir les efforts du Maroc pour la mise en œuvre de sa politique climatique a été lancé, le 6 mars à Rabat, pour un montant total de plus de 10 millions d’euros (environ 109 millions de dirhams).

Bénéficiant du cofinancement du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et de l’Union européenne (UE), ce projet a été inauguré par le ministère de l’Économie et des Finances et le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable.

Intitulé “Transition Juste : Incitations économiques pour une politique climatique et mise en œuvre de la CDN réussies“, ledit projet vient appuyer le Maroc dans l’utilisation d’instruments économiques pour l’actualisation et mise en œuvre socialement responsable de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) au Royaume.

S’exprimant à cette occasion, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a salué la “détermination constante” du Maroc à avancer vers un développement économique plus vert et plus résilient, intégrant la réalité climatique actuelle.

Mme Llombart a, dans ce sens, souligné l’importance de cet événement dans la coopération entre le Maroc et l’UE sur le plan climatique, mettant l’accent sur l’ambition partagée entre les deux partenaires de “décarboner” leurs économies et de s’engager fermement dans une transition verte face aux menaces d’un réchauffement climatique qui s’accélère davantage.

La contribution prévue de l’UE à ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large intitulé “Énergie Verte“, d’une valeur de 50 millions d’euros, qui inclut un appui au gouvernement marocain sur la mise en œuvre de ses ambitions et politiques climatiques, a-t-elle fait remarquer, précisant que ce programme sera complété par un jumelage entre l’Autorité Nationale de Régulation de l’Énergie (ANRE) et un ou plusieurs de ses homologues européens.

Et de poursuivre que le chemin de transition, malgré sa difficulté, “doit nous permettre de créer de nouvelles opportunités pour la coopération industrielle, la croissance économique et la création d’emplois, comme il peut contribuer à renforcer notre autonomie et notre compétitivité“.
Pour sa part, l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, Robert Dölger, a mis l’accent sur l’importance de ce projet qui marque une transition socialement et économiquement équitable et qui vise à faire face aux défis climatiques.

“A travers ce projet, nous allons veiller à ce que les politiques climatiques soient équitables, inclusives et offrent des opportunités à tout le monde”, a-t-il relevé, saluant, par la même occasion, le caractère exemplaire du Maroc en matière de lutte contre le changement climatique.
De son côté, le directeur des Changements climatiques, de la diversité biologique et de l’économie verte, au ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Bouzekri Razi, a mis en exergue la pertinence de ce projet qui vise notamment l’actualisation et mise en œuvre socialement responsable de la CDN au Maroc.

Le projet permettra, en outre, de mettre en place tous les instruments nécessaires pour accompagner les secteurs privés, en vue de faire face au mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE (MACF – CBAM), a-t-il relevé, tout en appelant les différentes parties prenantes à s’engager davantage dans l’exécution de ce chantier.

A son tour, le directeur-adjoint à la direction du Budget et président de l’unité Climat au ministère de l’Économie et des Finances, Youssef Farhat, a mis en avant l’importance du programme CDN en tant qu’initiative très ambitieuse nécessitant d’être concrétisée, notamment à travers les politiques publiques et les mesures budgétaires et fiscales.

Il a également mis en exergue la pertinence de mettre en place un cadre concerté pour intégrer la dimension climatique dans tous les programmes budgétisés.

Le projet a été développé avec une approche inclusive impliquant plusieurs départements ministériels et en étroite collaboration avec plusieurs partenaires de développement, particulièrement la Banque Mondiale, l’Agence française de développement et l’UE pour assurer la complémentarité avec les autres initiatives comme le Programme Climat – Appui à la CDN.

Cette cérémonie de lancement a mis en lumière deux thèmes majeurs qui conditionnent l’avenir de la transition écologique. Le premier axe de discussion, centré sur “La Transition Juste” comme pilier crucial dans la lutte contre les changements climatiques a permis aux experts de partager des idées visant à intégrer l’équité sociale dans les initiatives climatiques.

Le deuxième thème, exploré par des experts du Maroc et de l’UE, a abordé les “défis et opportunités de la décarbonation dans le contexte de la crise actuelle“. Les discussions ont mis en avant la nécessité d’ajuster les stratégies de décarbonation face aux défis pressants imposés par la crise climatique actuelle, tout en identifiant les opportunités propices à accélérer la transition vers une économie plus durable, notamment dans le cadre du Partenariat Vert entre le Maroc et l’UE.

L’événement a ainsi souligné l’impératif d’une action concertée, impliquant les pouvoirs publics, le secteur privé et la société civile, avec une collaboration internationale et une diversité de perspectives essentielles pour relever les défis complexes liés au changement climatique.

Vivo Energy Maroc a signé d’une convention stratégique avec la Fondation Marocaine de la Promotion de l’Enseignement Préscolaire (FMPS) qui porte sur le renforcement des contenus pédagogiques notamment à travers un programme de lecture et un plan de formation des éducateurs dans les provinces d’Agadir, de Mohammedia et d’El Jadida. 

Ce partenariat comprend également la mise en place de panneaux photovoltaïques sur ces mêmes sites pour contribuer à leur efficacité énergétique. 

« En unissant nos forces avec Vivo Energy Maroc, nous renforçons notre capacité à offrir une éducation de qualité et à promouvoir le bien-être des enfants marocains. Cette collaboration représente une étape importante pour la FMPS et un pas de plus vers un avenir éducatif plus prometteur. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre de notre initiative de la banque de projets, visant à dynamiser l’éducation préscolaire au Maroc. Vivo Energy Maroc, en tant qu’acteur clé, appuiera notre vision dans les provinces ciblées, renforçant ainsi notre capacité à offrir une éducation de qualité. Nous aspirons à mobiliser d’autres partenaires pour étendre ces initiatives et promouvoir la qualité du préscolaire dans tout le pays », a déclaré Nourreddine Boutayeb, Président de la FMPS. 

Le préscolaire joue un rôle primordial dans le parcours éducatif des enfants, offrant une occasion précieuse de développer leurs compétences cognitives, sociales, émotionnelles et physiques. Il ne se limite pas à une simple préparation à l’école primaire, mais constitue une période fondamentale où les enfants établissent des bases solides pour leur apprentissage futur. La FMPS n’a cessé d’œuvrer afin de garantir un accès à une offre préscolaire de qualité aux enfants marocain dans tous les milieux. La contribution de Vivo Energy Maroc à la FMPS vise l’épanouissement individuel des jeunes apprenants, tout en participant au développement social et territorial.

« Notre démarche vise à soutenir la Fondation à établir des bases solides pour une éducation de qualité, à contribuer à l’éveil de l’enfance marocaine, et les préparer ainsi à devenir des citoyens épanouis, prêts à contribuer positivement au développement du Royaume. Nous sommes fiers de collaborer avec la FMPS pour concrétiser cet objectif. Elle s’inscrit dans la mission de notre entreprise de contribuer à la croissance et au développement du pays. », a déclaré Matthias de Larminat, Directeur Général de Vivo Energy Maroc.

« Le partenariat entre Vivo Energy Maroc et la FMPS se traduit d’un point de vue pédagogique par l’amélioration des capacités de lecture des enfants à travers l’enrichissement des bibliothèques des salles du réseau FMPS. Parallèlement, la formation des éducateurs sera intensifiée pour garantir une expérience éducative stimulante et de haute qualité. En termes d’infrastructures, le partenariat s’engage à l’installation de panneaux photovoltaïques visant à fournir une source d’énergie renouvelable dans les établissements de la FMPS. Cette mesure a pour objectif de créer les conditions d’apprentissage optimales pour les enfants et les enseignants, tout en contribuant à la protection de l’environnement. » a souligné Hind Mejjati Alami, Directrice Communication et RSE de Vivo Energy Maroc.  

« Avec pour vision de promouvoir la qualité de l’éducation préscolaire à travers le pays, nous sommes enthousiastes quant à la contribution de Vivo Energy Maroc dans les provinces d’Agadir, Mohammedia et El Jadida. Leur engagement à améliorer les conditions d’accueil, renforcer les contenus pédagogiques et promouvoir l’efficacité énergétique dans nos classes témoigne de leur soutien à notre mission d’excellence éducative. » a souligné Nisrine Ibn Abdeljalil, Directrice Générale de la FMPS.

Vivo Energy Maroc est engagée dans le développement social à travers des actions citoyennes structurées autour de trois axes prioritaires : l’éducation, les énergies renouvelables et la santé. Cette convention s’inscrit dans cette lignée, soulignant l’engagement continu de l’entreprise envers la responsabilité sociétale.